Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée

Je ne sais pas trop bien par quoi commencer. Je suis désespérée parce que dans 15 jours je devrais passer des examens pour ma formation et que je ne comprends toujours rien.

Je n'ai pas compris l'interet du cours de socio et je n'arrive à rien retenir du cours (meme pas le titre des seances) et je devrais pondre une dissertation en deux heures le 9 févier au matin. Deux jours plus tard, je devrais passer un examen de compta. Les enonces sont fouillis (4 pages de données) et les corrigés une suite de chiffres sans explication ... et tout ca via internet ... pour un cours soit disant d'initiation. Je me sens nulle de ne rien comprendre et je cours à l'echec. Je ne supporte pas l'idee que toute cette energie et tous mes efforts ne servent à rien ... à rien d'autre qu'a me faire manger (et grossir) encore et encore et pleurer

Ces deux épreuves sont malheureusement nécessaires dans un premier temps pour valider ma formation. Je ne pensais pas devoir supporter tout cela quand je me suis engagée dans cette formation (qui avait lieu avec de vrais profs dans de vraies salles de cours).

je sais que vous allez me dire que tout cela me rendra plus forte mais je me demande surtout pourquoi je m'inflige tout cela.

J'ai hate que tout cela finisse, de tourner cette page et en meme temps je le redoute aussi car ce sera pour moi un rude echec.

et je dois subir tout cela en plus de mon travail pas franchement tres enrichissant en ce moment et au détriment de mon couple.

je n ai pas envie d'entrer dans la spirale de l'echec (formation poids etc )

Salut Belle et Sereine,

Je me demande : ils font comment les autres étudiants qui suivent la même formation que toi ? Tu n'es surement pas plus bête que tout le monde, donc tu ne dois pas être la seule à galérer !

Est-ce que tu as la possibilité de contacter un prof ou un référent de ta formation pour lui parler de tout ça ?

Question bête mais es-tu sûre que tu n'es pas passée à côté de certaines informations, genre un endroit sur le site de ta formation où ils expliquent mieux mais que tu n'aurais pas vu ?

Sache aussi qu'en te disant "je suis nulle" à toi-même pendant que tu étudies tu diminues tes capacités de compréhension car cela prend de la place en "mémoire de travail" et du coup ça diminue tes capacités… donc tu comprends encore moins, tu te trouves encore plus nulle, tu comprends encore moins, tu te trouves encore plus nulle, etc etc. Et donc tes performances dans une situation comme celle-là ne reflètent pas du tout tes réelles capacités. La pleine conscience et la défusion peuvent surement t'aider à ce niveau-là, mais je ne sais pas si tu connais ces outils et je pense que pour s'attaquer à des pensées puissantes et paralysantes comme ça il faut un certain niveau de pratique.

Perso, et pour ce que ça vaut : je suis persuadée que tu n'es pas nulle ! 

Et aussi, au lieu de penser en tout ou rien, tu peux te dire que tu fais de ton mieux possibe en fonction des circonstances, pour limiter les dégats et passer à autre chose, au lieu de tout envoyer balader par exemple ou de ne pas réussir à t'y mettre.

Bon courage en tout cas et tiens-nous au courant.

Le cron ne marche pas ? Pas ma faute.

La reprise de BO est ardue et ne se fera pas dans les temps impartis ? Pas ma faute.

Pourtant, j'ai cette angoisse comme si tout était de ma faute, et zut, on ne sera pas prêts à temps pour la démo de vendredi, d'autant qu'il y a grève jeudi et que je voulais la faire !

Jeudi ? La grève sur le manque de moyens dans la fonction publique ? Ne pas la faire alors qu'on est au coeur du sujet qui m'angoisse !!! Pas juste du tout, je ne transige pas là-dessus.

Que se passera-t-il si l'on n'est pas complètement au point vendredi ? Des gens vont mourir ? souffrir ? Non, bon alors...

Je vais faire tout ce que je peux, quoi, je ne passe pas mon temps à me limer les ongles pendant les heures de boulot, je fais un travail très carré et très professionnel, si les chefs changent de consigne comme de chemise, ce n'est encore pas ma faute.

Des fautes, j'en fais probablement comme tout le monde. Mais j'agis selon mes valeurs d'efficacité oui ou non ? Oui ? Alors tant que j'ai ce ressenti, les autres, tous les ressentis négatifs, peuvent aller et venir, je ne travaille pas à ma perte.

Bonjour,

Bon je ne sais pas bien où mettre mes réflexions mais comme elles sont assez désagréables je les mets ici.

Je me questionne en ce moment sur la méthode, j'ai l'impression de ne pas bien l'appliquer et de ne pas en tirer le meilleur des enseignements la substantifique moelle. Je me rends bien compte quand j'ecris ces mots que je suis dans le culte de la performance mais comment m'en sortir ? Que faire de cette prise de conscience ?

La restriction cognitive : un mode de pensée qui conditionne un mode de vie ? Je me rends de plus en plus compte que je suis dans le "je devrais"  /" c'est pas bien ce que tu fais (culpabilité ? perfectionnisme ? les deux ?) La restriction cognitive est elle en lien avec les pensées automatiques? Comment m'en sortir ?

J'ai l'impression d'avoir un petit gendarme plein de zèle (que j'associe souvent à ma mère) qui me donne des ordres : Je devrais dormir (et forcement demain je vais etre fatiguée) ; je devrais manger plus de fruits et de légumes, manger ceci et surtout pas cela, a tel moment et pas à un autre ; je devrais faire du sport (et arreter de prendre l'ascenseur au travail et pas juste 7 jours pour le défi) ; je devrais faire le ménage, la vaisselle ; je devrais cuisiner ... et je souffre à la fois de tous ces ordres et de la culpabilité de ne pas les suivre !!!!

J'ai aussi maintenant pleins de nouvelles consignes : je devrais faire de la RPC tous les jours (parce que c'est dans le programme), je devrais être à mon écoute pour savoir si j'ai faim pour manger et m'arreter quand je n'ai plus faim, je devrais me remettre au sport, je devrais être plus bienveillante envers mon corps ( j'avoue je connais ce mot mais il ne fait pas sens chez moi), je devrais accueillir mes émotions (ca veut dire quoi accueillir, moi je veux juste qu'elle me laisse en paix!), je devrais savoir faire un break une pause sans me servir de la nourriture et je ne devrais pas me servir de ce pretexte (j'ai pris conscience que faire une pause / un break passe par une pause gouter) pour manger quand je n'ai pas faim et juste envie d'un break, à oui j'ai aussi celle là je devrais savoir tirer le meilleur parti du programme, arriver à changer et notamment perdre 8 à 10 kilos de gras (mais pas dans les seins) en un clin d'oeil, je devrais aussi arreter de me torturer avec ces pensées mais comment faire ?

J'ai d'autres pensées automatiques récurrentes comme : Je n'ai pas le temps, je suis nulle, je ne vais pas y arriver ... qui me freinent dans ce programme et je pense dans tout processus de changement. J'aurais besoin que quelqu'un pense à ma place et me dise pas à pas ce que je dois faire et comment le faire pour changer ... j'ai l'impression de survoler le programme sans trop le comprendre, me comprendre.

Les carnets et les défis : ne sont ils pas un moyen pour rester dans le contrôle ???

La prise de conscience de mon corps

J'ai beaucoup de mal à supporter les sensations physiques liées à mon corps, sa corpulence. Je me rends compte que quand j'écris je serre mon ventre pour diminuer son volume et ne pas me sentir avachie mais la seule chose c'est que mon ventre est de ce fait toujours present à mon esprit et me "pese" en quelque sorte, j'ai aussi une sensation bizarre à l'abdomen (enfin je le situe entre la poitrine et le nombril – je ne suis pas très forte en anatomie) que je sens gonflé et volumineux. Je me sens globalement bouffie

Je supporte très mal cela et même si je ne mange pas pour faire disparaitre ces sensations je ne sais pas comment m'en sortir et me sentir mieux.

Les déclencheurs d'EME

Je découvre mes déclencheurs d'EME mais je ne sais pas comment les exploiter quelles lecons en tirer, comment changer les choses. Ce sont :

• La colère : je sais que je n'arrive pas à l'exprimer (la sortir verbalement ou meme par ecrit) et du coup j'essaie de l'étouffer à coup de bouffe. Je voudrais apprendre à la faire disparaitre. L'idée de la garder en moi, l'accepter ne m'est pas non plus supportable
• Le sentiment de ne pas être aimée – le besoin de réconfort
• La recherche d'un peu de courage (enfin beaucoup) pour étudier mes cours du soir
• Le désespoir de ne rien comprendre à mes cours (pleurs + reconfort alimentaire + culpabilité de craquer dans tous les sens + culpabilité d'etre nulle)
• faire une pause / un break : entre 2 activités ou le plus quand je rentre à la maison (après le travail (sources d'émotions négatives) ou de chez mes parents (idem)). Je sais qu'à ce moment là j'ai besoin de faire quelque chose pour moi pour me retrouver et cela passe inlassablement par manger même si je sais que je n'ai pas faim et donc que je ne devrais pas manger parce que manger sans faim/fin ne m'aidera pas à maigrir !

La RPC

Je sais que cela devrait servir à se retrouver avec soi dans le mode être et pas dans le mode faire. Ca c'est la théorie.

Déjà j'ai beaucoup de mal à m'astreindre à faire de la RPC meme 10 minutes par jour. Ensuite j'ai du mal à etre assise, sans bouger alors que pleins de sensations physiques et de pensees m'assaillent. Quant j'arrive à ne pas me laisser entrainer par mes pensées et que je constate juste que je pense ca ou ca ou qu'une pensée récurrente est là, j'en fais quoi ??? Ne devrais je pas essayer de comprendre ce qu'elle vient faire là au lieu de juste constater qu'elle est là ? Je n'arrive toujours pas à déceler mes émotions pendant ma RPC.

En ce moment la RPC ne m'apporte plus le sentiment de me reposer qu'elle me procurait au début?

Voilà où j'en suis dans mes réflexions avec le sentiment d'etre passée à cote de quelque chose d'important, je me sens incompétente .... me serais je tromper de méthode ? J'aurais bien aimé avoir l'avis des docteurs mais sans que Non-LineCoachés puissent le lire.

Merci à tous et bonne journée