Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Répondre
sylvie, ce qy'il faudrait peut être, je dis bien peut être, essayer de trouver c est l' origine de cette colère qu est en toi...
je connais des gens en colre, let ils ont tous vécu un truc assez grave qui fut le point de départ, et qui est soit refoulé soit nié....
la colère peut être aussi une émotion qui sert à masquer une grande tristesse... plutôt que de pleurer, car pleurer ça ouvrirait les vannes, il vaut mieux piquer une colère qui défoule, ou pas
Faut vraiment chercher pourquoi ? Vous êtes sûres ?
Et si j'avais simplement un tempérament colérique, bien que je ne me l'avoue qu'aujourd'hui ?
Les petites, moyennes et grandes contrariétés vécues comme des injustices sont des sources naturelles de colère, là où d'autres y verront des sources de peur, d'angoisse ou de tristesse. Peu importe j'imagine. Ce qui est sûr, c'est que toutes les vies charrient ces petites,moyennes et grandes contrariétés, mais qu'elles ne sont pas toutes intériorisées pareil par les individus.
Quand je suis en colère, j'ai envie de tout bouffer ! Et en même temps je pense que c'est un sentiment qui nous permet de se protéger si il n'ai pas retourné contre soi même. Je crois qu'il faut s'en servir comme une force qui peut être constructive plutôt que de la subir, de ne pas l'exprimer... l'important c'est de trouver un moyen de ne pas la garder pour (sur) soi, non ?...
oui la colère est une réaction saine qui nous permet de nous protéger....
un tempérament colérique?
ça veut dire quoi alors, que tu sens le besoin de te protéger par la colère à la moindre contrariété?
je n'en sais rien pour tout dire
je sais qu'en ce qui me concerne, bien que ne ressentant pas très souvent la colère parce que je n'ai pas trop l'occasion, quand ça m'arrive, j'en ai peur parce qu'essentiellement j'ai peur de me montrer agressive et qu'ensuite on me rejette
donc c'est surtout ma peur du rejet qui est à l'origine de ma peur de la colère
mais pour tout le monde c'est différent alors....
en attendant tu as raison de ne pas te prendre la tête, ne pas donner du grain à moudre à la "machine à penser dans tous les sens", et juste accueillir ta colère, tu verras bien ce qu'elle a à te dire
Je rebondis sur ce post Izabelle car en ce moment je suis bouffée par ma colère, étouffée, littéralement happée par cette colère qui m'habite et je ne sais pas comment m'en sortir. Je suis de nouveau dans des automatismes, pleins d'EME, je mange pour calmer cette colère qui me terrifie. Je suis en colère contre moi même de ne pas arriver à me faire respecter de mes parents et contre mes parents qui ne me respectent pas et ne considèrent jamais mes ressentis. Je ne sais pas quoi faire de cette colère, je sens que j'aurai besoin d'arrêter de me nier en présence de mes parents car ensuite je m'en veux d'avoir fait la carpette. J'ai peur d'exprimer ma colère car mes mots risquent de blesser et au fond j'ai peur d'être rejetée par mes parents. Mon mari qui n'en peux plus de la situation qui dure depuis 12 ans me dit qu'au final je serai peut être mieux sans mes parents et du coup je n'ai pas à avoir peur d'être rejeté. Mais moi je vis pas les choses comme cela.
J'ai peur de cette accumulation de colère depuis des années. Hier j'ai fait 35 mn de RPC le matin a observer ma colère (enfin à essayer), je faisais des allers/retours entre la respiration et le ressenti de la boule dans mon ventre. Je suis fatiguée d'être en colère, très fatiguée; Je mange pour calmer ma colère (des trucs qui craquent et croquent et se machent, j'ai besoin de mordre), j'ai essayé de ma calmer au yoga il y a deux jours et hier j'ai choisi le kickboxing pendant 1h pour me défouler de toute cette colère, en même temps je continue la RPC mais ça passe pas. Est-ce parce qu'en parallèle je n'arrive pas à tenir ma position vis à vis de mes parents sur la situation actuelle? (je refuse d'aller une semaine avec eux fêter leur 40 ans de mariage dans 15 jours, j'ai proposé d'être présente une journée mais ils sont même pas contents alors je voudrais ne plus y aller du tout mais suis pas encore arrivé à leur dire, car ils me font culpabiliser à mort).
Est-ce que tu vois un titre de film à mon histoire? Je suis tellement le nez dans le guidon dans le brouillard que j'ai besoin d'aide pour prendre du recul.
Liegama : je n'ai pas de titre qui me vient en tête comme çà, mais je sais pas pourquoi, je repense à la scène d'Hibernatus où Louis de Funès hurle : 'Je vais tout lui diiiiire ! Je vais tout lui diiiiiire'.
Ce matin, j'avais le même genre de conversation avec une amie, très en colère contre sa soeur aînée. Par peur de faire mal, peur de couper les liens... elle n'ose pas répondre à ses petites remarques assassines, n'ose pas lui dire combien cela lui fait mal.
Il y a deux ans, j'étais dans la même situation, très en colère, je n'en pouvais plus du despotisme de ma soeur. Et en même temps, je gardais tout en moi, parce que je ne voulais pas briser l'harmonie familiale. Jusqu'au jour où la marmite a explosé. Et comme De Funès, j'ai tout dit, tout sorti. Le moment ne fut guère agréable, ni pour elle, ni pour moi. Nous ne nous sommes plus parlées pendant quelques semaines. Aujourd'hui, les liens sont recollés. Mais le rapport n'est plus le même entre nous.
A défaut de titre valable, je pourrais te conseiller de mettre cette colère par écrit : écrire une lettre (que tu n'es pas obligée d'envoyer d'ailleurs) à tes parents où tu exposes tout ce que tu gardes en toi, où tu mets à plat tout ce qui bouillonne. Pour que la marmite ne déborde pas.
ps : et si tu ne veux pas passer une semaine avec eux, on peut toujours trouver des prétextes valables à ton absence ;-)
Liegama... Pour le titre je verais bien un truc du genre... "Liegama la possédée" ou bien "La maison hantée"
J'ai l'impression qu'il faut que cela sorte de toi cette colère en tout cas, débarasse toi !
Il y a un moment ou les stratégies d'évitements ne fonctionnent plus et où il faut affronter. La confrontation avec tes parents sera bénéfique car tu n'as l'envie et le besoin d'être sincère avec eux et la frustration que tu ressens ils peuvent l'entendre si vous parlez d'adulte à adulte (ce que vous êtes, tu n'es plus une enfant).
La parole libère dans tous les cas, au moins celui qui s'exprime. Pour le reste cela ne t'appartient pas...
Bon courage à toi
Merci de ton soutient medine, tu as raison il faut que ça sorte cette colère. J'aimerai tant y arriver un jour, à chaque fois que je suis face à mes parents je finis par pleurer comme une petite fille plutôt que d'exprimer ma colère. Je n'ai jamais réussi à me mettre en colère contre quelqu'un
Coucou les filles, de retour de vacances, j'ai eu l'occasion durant la semaine qui vient de s'écouler de débusquer d'autres pensées automatiques, dont une qui me perturbe particulièrement...
Je suis partie en vacances avec un groupe d'amis. Dans la voiture, ils faisaient les idiots et moi je les observais dans mon coin en me sentant totalement décalée, à part... Et c'est là que j'ai remarqué de nouvelles pensées "faiseuses d'EME".
Je me sens anormale, à part, différente. Ça remonte à mon adolescence où les autres aimaient sortir, danser et boire tandis que je détestais ça. Les boites, très peu pour moi. Je me sentais mal dans ma peau, pas intégrée, pas intéressante, pas drôle, mal habillée. J'aimais lire, pas sortir. D'une manière plus générale, je ne faisais pas partie du groupe d'élèves populaires, je n'avais aucune répartie.
Je crois qu'aujourd'hui ça m'est resté. Peur d'être rejetée, peur de ne pas être aimée, peur de ne pas être intéressante, peur de n'avoir rien à dire. Tandis que les autres rigolaient et faisaientles idiots, je restais seule dans mon coin, je ne parvenais pas à participer à leurs bêtises. Quelque part, j'ai l'impression que ce n'est tout simplement pas moi. D'un autre côté, je me demande si ce n'est pas ma peur qui m'empêche de faire l'idiote avec les autres. Comme si c'était bien moi, là, quelque part au fond de moi mais qu'il fallait ouvrir une porte pour y parvenir, une porte dont je ne possède pas la clé.
Bref. J'ai cherché des titres, j'en ai trouvé quelques-uns, ça m'a fait du bien. "Lyphaé, prisonnière de sa différence"; "La grincheuse de service"... Mais je ne suis pas sûre que ces titres reflètent ce que je ressens.
merci Sylvie, y'a du boulot avec la colère, alors....
est-ce que la colère est quelque chose qui était réprimée dans ton éducation?
est-ce que la colère a pu te faire perdre des amis, créer des incidences?
en gros, pourquoi la colère te fait-elle peur aujourd'hui?
as-tu vu des personnes passer à l'acte sous le coup de la colère et cela t'at-il marqué?
qu'est-ce qui a ainsi engrammé dans ton cerveau que la colère était dangereuse, au point de vouloir l'éviter (et ça elle n'aime pas, c'est sûr, la colère est une personne bruyante qui aime revendiquer sa place!)
biz