Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Répondre
bravo violette tu as bien su voir tout ceci, une belle prise de conscience
ce qu'il faut c'est avoir dans ta conscience ce schéma de celle qui "sera rejetée si elle s'exprime"
je te comprends parfaitement pour le vivre moi même très souvent
dans ces moment là, j'essaie de rester dans cette conscience "j'ai peur d'être rejetée si je m'affirme"
le fait d'en avoir conscience permet de ne plus être "l'esclave" de cette pensée, car si on l'écoute, eh bien oui, on ne risque pas de s'affirmer et on "ravale" tout, et on est loin de se sentir bien
mais si on s'affirme sans avoir conscience de cette pensée, on se sent aussi très mal (et pour ma part, bonjour les EME)
tu peux, pour garder ce ressenti plus présent à ton esprit, tout en ne suivant pas ses recommandations, utiliser des techniques qui lui donne moins d'importance, comme imaginer une voix rigolote ou ridicule qui dit "je serais rejetée si je m'affirme", par ex la voix de caliméro ou la voix de Stallone
cela te permettra que cette pensée, assez peu consciente, ait beaucoup moins d'importance, que sa présence ne te gêne plus pour t'affirmer sereinement
Merci à toi Violette d'avoir partagé ton cheminement. Je me rends compte que je suis aussi une grande ravaleuse. La peur de ne pas être aimée, de ne pas être conforme à cette image de 'nana cool, sympa et bien gentille'.
Et merci à toi Izabelle de nous donner des pistes de travail sur ce désagréable ravalement. J'aime beaucoup l'idée de prendre la voix de Caliméro.
Pour l'instant, moi, je n'en suis qu'à la phase d'enfin oser affirmer un peu plus mes sentiments positifs envers mes proches. Déjà une première étape pour une grande intériorisatrice.
désolée je sais pas pourquoi j'ai fait un doublon.
Welcome to the club des "ravaleuses" dont je fais partie également depuis toujours. J'aime beaucoup les pistes que tu donnes Izabelle, la voix de Stallone m'a fait sourire, je vais essayer lors de ma prochaine confrontation avec mes parents.
Pour ma part je ravale beaucoup avec ma famille, mais dans le milieu professionnel j'ai eu une lente mais belle évolution où j'ai pu peu à peu exprimer à mes collègues et parfois mes supérieurs ce que je pensais. Je suis allée de surprise en surprise, la dernière année, j'étais respectée comme je ne l'avais jamais été alors que je n'arrêtais pas "d'ouvrir ma grande bouche" pour exprimer tout ce qui ne me convenait pas. J'ai même réussi à critiquer mon chef devant lui (avec courtoisie et respect) sans en avoir peur. Il y a eu un déclic pour moi, j'ai vécu un truc personnel difficile qui m'a fait mettre en perspective tous les aspects professionnels qui sont devenus d'un coup moins important. ceci a fait baisser la pression et la peur que j'avais d'être rejetée par ces gens ou d'être virée et cela a libéré ma parole. Maintenant j'espère un jour trouver cette liberté avec mon entourage familiale. J'ai des souvenirs de joie et de liberté intense après certaines de mes affirmations qui me donnent envie d'aller de l'avant. Le plus dur c'est le premier pas, c'est la première fois, c'est comme sauter du haut d'un plongeoir de 10m, on sait pas comment on va attérir. Mais une fois qu'on a sauté, c'est étonnant comme on peut se sentir bien. Je sais aussi que durant cette grande période d'affirmation de moi même au boulot j'ai perdu 4 kg sans rien faire de spécial. je sais que pour moi la non-affirmation = EME et aussi un poids que je porte, celui des paroles non dites.
Merci à toutes pour votre soutien, Juliju, Izabelle...
Ferdi, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à ressentir ce genre de chose,
Liegama, ça rassure incroyablement de voir qu'on peut réussir à s'affirmer et ne pas être foudroyée sur place!!!
La voix de Stallone, pas mal... "Adrienne.... Faut qu'on cause!!!"
Liegama, comme tu l'exprimes si bien, ce n'est pas la même problématique que l'on cherche à s'affirmer au boulot ou en famille. Une solution pour chaque domaine.
C'est assez troublant de voir tout ce qu'on peut apprendre sur soi ici. Je découvre beaucoup de choses, vous toutes apportez des réponses, des pistes de réflexion et d'action... Ca bouillonne dans ma petite tête, et pourtant tout est si long à mettre en place.
En vous lisant, j'ai déjà pu différencier dans ces pensées celles que je vais pouvoir laisser à l'intérieur de mon esprit et qui ne sont que des pensées, et les pensées qui vont devoir s'extérioriser, un jour, petit à petit...
C'est drôle, ça n'était pas du tout une évidence ce matin, en écrivant mon message!
Merci à vous, vous m'aidez beaucoup sur ce long chemin de la bienveillance envers soi (et envers les autres!!!)
Pour ma part j'ai toujours été "une grande bouche". Dès que ça me plaît pas il faut que je le dise et tant pis pour les conséquences. Je peux pas garder les choses en moi, ça me fait une tension interne insupportable et j'ai déjà eu assez d'un ulcère ^^
Ceci dit il y a toujours moyen de dire les choses, c'est la manière qui compte ;-)
Bon au travail on me connaît hypersensible et qui monte sur ses grands chevaux, j'assumais pas au début et récemment je me suis dit "zut" c'est vrai, je suis comme ça, je l'ai toujours été et je le resterai. Si hypersensible et monter sur ses grands chevaux c'est ne pas accepter tout et n'importe quoi sous pretexe qu'on est subalterne alors ok, ça me va ! ^^
Bon, là je me retiens de dévorer quelque chose, n'importe quoi tant que ça se mâche et que c'est bon. J'ai une envie de manger terrible et je préfère venir en faire part en quelques lignes en espérant que ça me fera prendre du recul. J'ai mangé à ma faim ce midi. C'est à dire sans dépasser ma satiété. Et je suis hyper méga frustré, comme si je m'étais retenue. Logique puisque finalement pour moi repas=eme. Ce n'est pas que le soir, en fait c'est inséparable et depuis très très très longtemps.
Du coup je doute. Est-ce que la méthode va me permettre de m'en sortir ? Je doute je doute je doute...mon cas est peut être trop desespéré :/
Titre du film "Ambre, la "pascommetoutlemonde" Episode 36500ème"
Salut, Ambre la "pascommetoutlemonde!!"
Une chose est sure, j'ADORERAIS être une "grande bouche", vraiment, vraiment, vraiment!!!!
Parce qu'à trop garder en soi, on a l'impression de "se trahir" comme le disait si bien une autre lincoachée dans un autre post, de ne pas être franc, et finalement d'avoir une double personnalité:
la "super sympa gentille trop cool" à l'extérieur
et l'horrible monstre critique et pas-bienveillant-du-tout à l'intérieur!!
Titre du film: "Miss Jeckyl and Miss Hyde"
Sinon, pour l'envie de manger après le repas: J'ai lu quelque part que M. Zermati finissait ses repas par 2 fingers (ou j'ai rêvé??)
Moi, j'aime cette idée de déguster un petit chocolat après le repas, car même en ayant mangé à ma faim, j'ai besoin de ce réconfort. Et quand je le déguste, il me réconforte vraiment, et me suffit (euh bon.... pas toujours). En tout cas, quand je n'ai pas ce petit réconfort, j'y pense tout l'après-midi!
Bon courage à toi!!
En même temps on est pas tout d'un bloc et c'est pas parce qu'on est pas tous les jours bienveillantes et sympas que nous sommes d'horribles monstres jamais bienveillantes et sympas, comme pour beaucoup de choses ce n'est pas tout ou rien. Mais bon, pas facile surtout si derrière il y a la peur du rejet :/
Courage Violette, un pas après l'autre. Tu trouveras tes mots pour t'exprimer et dire ce que tu ressens, j'en suis sûre :)
Et tu n'as pas rêvé pour ce cher Docteur et ses fingers ^^ Le truc c'est que j'ai eu mes deux biscuits à la fin de mon repas euh zut quatre en fait :/ Bon, pas grave...la ""faim-eme"" passe un peu avec le thé caramel, un leurre pour mon esprit mais qui fonctionne visiblement. Je sais pas si c'est une bonne chose mais bon ! Je fais au mieux :/
Violette j'aime beaucoup la description que tu fais, je me suis sentie très longtemps comme "Miss Jeckyl & Miss Hyde", comme tu le dis si bien. A l'extérieur, tout le monde me trouve souriante, agréable, sympathique et j'ai jamais eu de mal à me faire des amis. A l'intérieur de moi vit l'horrible monstre critique, je me juge, je suis dure envers moi même, très loin de la bienveillance dont je fais preuve envers les autres.
[quote=Violette28]
Puis, à la lecture d'un autre post, j'ai pris conscience d'un autre style de ruminations. Et d'une autre raison pour "avaler". En fait, je RAVALE les choses que je devrais dire en face, surtout aux personnes que j'aime.
Je ravale au sens propre et au sens figuré: puisque je ne suis pas capable de dire au bon moment à la personne en face ce qui ne va pas, je ravale ma colère, ma rancoeur, je mange, et je me fais mon dialogue intérieur de ce que j'aurais du dire.....
Qu'est-ce qu'on en fait de ces pensées là?
Pourquoi je ravale? Surement par peur de ne plus être aimée si je ne suis pas conforme à cette image de "gentille" que je veux donner de moi, par peur du conflit, par peur du rejet....
C'est déjà beaucoup d'en avoir conscience Violette, d'avoir pu regarder tes ruminations. Je crois saisir que c'est une 1ère étape.
Pour l'instant je me sens un peu comme toi avec le "qu'est ce qu'on en fait de ces pensées là?". Continuer d'observer sans jugement tes émotions, de les apprivoiser pour ensuite modifier celles qui te gênent le plus.
Bon courage