Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
C'est "marrant", je confirme que vous n'êtes pas les seules ^^ Dans le genre acte manqué, depuis lundi je dois faire l'exercice d'acheter un aliment que j'aime en double exemplaire. Bon, j'attendais ma paye, parce que bref hein voilà. Hier je vais faire les courses et qui c'est qui a même pas pensé une demie seconde à son exercice ? C'est bibi ! J'ai réalisé le truc en rentrant chez moi uniquement...je m'applaudis bien fort et je pense que lorsqu'on "bloque" d'une manière ou d'une autre sur un exo c'est que cet exo révèle quelque chose d'important. Surtout ne pas se mettre la pression mais juste réfléchir un peu aux sentiments, aux gênes, que cela réveille en nous.
Dans mon cas...toujours lié au fait qu'aucun aliment ne me fait totalement plaisir, la culpabilité est partout et je pense que je n'ai pas envie de me confronter à ça. Je ne sais pas du tout quel aliment choisir. Ca me gêne, ça réveille ma colère, je suis mal à l'aise. Voilà voilà ;-)
Aujourd'hui j'ai refait l'exo sur le rassasiemenet gustatif avec des chips tortillas. j'en ai mangé 40g, au bout de 30g j'ai ressenti un léger écoeurement mais également un début de "peur de manquer", lié peut être à une légère culpabilité, tout ça m'a donné envie de continuer à en manger, ce que j'ai fait pour 10g.
Je suis un peu comme toi Ambre, ces exos réveillent en moi des choses que je n'ai pas encore bien identifié. Je suis en pleine analyse de mes émotions. J'ai eu un mal fou à choisir l'aliment calorique. Je crois que je me refuse du plaisir, que je me bride encore, par peur et par culpabilité. J'ai peur de ressentir la peur de manquer et la frustration qui s'ensuit quand je me laisser aller à prendre du plaisir en mangeant. J'ai peur de réveiller toutes ces frustrations et ces colères que j'ai soigneusement refoulé depuis tant d'année. J'ai peur d'être annihilée par cette vague de colère en moi.
C'est comme si soudain toutes les fois où j'ai dit "non je ne veux pas de ce merveilleux gâteau au chocolat" alors que j'en voulais plus que tout au monde remonte d'un seul coup et je risque de perdre le contrôle.
Je suis en colère contre moi de m'être fait du mal à m'empêcher à prendre du plaisir depuis 25 ans. Je suis en colère contre moi de continuer à être infoutu de me faire plaisir alors que maintenant j'ai les moyens. J'ai peur de me laisser aller à prendre du plaisir et de ne plus jamais vouloir rien faire d'autre, d'être une grosse larve échouée sur le ban de la société, à se baffrer et à n'avoir plus aucun but dans la vie.
[quote=liegama]
Je suis en colère contre moi de m'être fait du mal à m'empêcher à prendre du plaisir depuis 25 ans. Je suis en colère contre moi de continuer à être infoutu de me faire plaisir alors que maintenant j'ai les moyens. J'ai peur de me laisser aller à prendre du plaisir et de ne plus jamais vouloir rien faire d'autre, d'être une grosse larve échouée sur le ban de la société, à se baffrer et à n'avoir plus aucun but dans la vie.
[/quote]
comme quoi quelques chips peuvent nous amener bien loin!!
bravo pour ces prises de conscience de tous ces sentiments, ressentis, qui sinon restent relativement inconscients et contre lequels on se retrouve en lutte, comme luttant contre un ennemi invisible
peur du plaisir
culpabilité du plaisir
peur de manquer
peur de perdre le contrôle
tu n'as plus qu'à les accueillir : welcome!
et en plus de tout ça : tu as senti le fameux léger écoeurement, donc le rassasiement gustatif
une journée bien remplie!!!
bravo pour tes avancées, c'est très qualitatif
Ah oui grosse découverte de ressenti encore, je n'avais pas du tout conscience que j'avais peur du plaisir, mais maintenant que je le sais, it makes sooo much sense, ça vient de ma mère et son père, très "ascètique" dans leur manière de vivre. Culpabilité du plaisir, ça parait logique. Peur de manquer je le savais et peur de perdre le contrôle aussi. Mais maintenant je vais pouvoir les afficher sur ma liste de ressentis pour mieux les identifier la prochaine fois qu'ils pointent le bout de leur nez.
J'ai aussi noté que 40g de chips m'ont tenu jusqu'à 17H30 (je les ai mangé vers 12H30). Incroyable pour moi de constater cela. Ca m'a rassuré pour les fois où je suis dans des aéroports avec rien à bouffer et que je crève la dalle et qu'avant j'étais au régime alors je mangeais pas de chips. Mais maintenant je sais que j'aurai pu à mourir de faim je pourrai me rassasier quelques heures avec des chips.
Par contre à 17H30 j'ai eu une grande faim, d'un coup, j'avais rien sous la main et quand j'ai enfin pu manger, c'était un peu le baffrage, pas en qualité mais en quantité.
Bug, doublon effacé.
[quote]Addict... Parce qu'il n'y a pas que les personnes consommatrices de produits interdits que l'on peut qualifier ainsi.. La nourriture peut devenir cet objet de souffrance, sauf qu'on ne pourra jamais l'arrêter complètement.. Assez sournois donc.[/quote]
Tu es addict... à un comportement que l'on peut qualifier de mangeuse émotionnelle.
Tu n'es pas addict à la nourriture en tant que telle, heureusement, elle n'est en aucun cas une substance addictive, effet psychotrope etc... Donc tu te rééduques, comme nous toutes ici, pour retrouver la sécurité alimentaire, une relation simple et de confiance avec ta faim, et une gestion particulière de tes émotions qui consiste en plusieurs choses, mais jamais à te jeter sur la nourriture pour les étouffer.
Bien sûr, tout ça prend quelques temps et tu auras bien des ratés avant de voir les choses évoluer et de prendre profondément confiance dans la méthode. Mais c'est du solide parce que ça prend le problème à la racine, et pour les raisons que tu soulignes, on ne peut pas se payer le luxe éternel d'avoir une relation pathologique à la nourriture.
Sylvie j'aime bien l'idée de la sécurité alimentaire à retrouver, ça me parle beaucoup. Est-ce que les docteurs en parlent officiellement? J'ai l'impression d'avoir lu un truc à ce sujet quelque part mais me souviens pas où.
je commence aujourd'hui l'etape "supporter les eme" ... avec un nouveau carnet à remplir ... le protocole veut qu'on fasse 3 min de RPC avant de prendre la décision de manger ou non ... seulement j'en suis incapable.
j'ai eu comme toujours une nuit peu réparatrice ..., et une journée pas tres folichonne au boulot .... qui m'a épuisé .... j'ai du aller chez le psy et pour finir des courses !je voulais télécharger des photos mais je n'y arrive pas et ca me met dans tous les etats .... je ne supporte pas de ne pas y arriver
Je voudrais arriver à pleurer mais ca non plus je n'y arrive pas tout comme me reposer d'ailleurs
je voudrais un calin aussi
je commence aujourd'hui l'etape "supporter les eme" ... avec un nouveau carnet à remplir ... le protocole veut qu'on fasse 3 min de RPC avant de prendre la décision de manger ou non ... seulement j'en suis incapable.
j'ai eu comme toujours une nuit peu réparatrice ..., et une journée pas tres folichonne au boulot .... qui m'a épuisé .... j'ai du aller chez le psy et pour finir des courses !je voulais télécharger des photos mais je n'y arrive pas et ca me met dans tous les etats .... je ne supporte pas de ne pas y arriver
Je voudrais arriver à pleurer mais ca non plus je n'y arrive pas tout comme me reposer d'ailleurs
je voudrais un calin aussi
... Puisque je suis là, j'ai une question. En fait, je crois que j'ai du mal à m'investir dans les exercices autour de la satiété par exemple, mais aussi à mettre en place pour l'instant les autres... Je sens que cette "liberté", ce n'est pas forcément le terme, l'autonomie qui nous est donnée ici, contre pas mal avec tout ce que j'ai pu connaître de ma vie de "régimeuse en herbe".
Je suis consciente que c'est normal, que le processus peut être long. Mais dans vos expériences, comment cela s'est dessiné? Votre implication dans le programme, dnas les exercices? Est-ce que cela révèle un peu de ma difficulté à me concentrer sur la durée dans ce que j'entreprends? Car j'ai souvent du mal à aller au fond des choses parfois.
Et bien je peux te dire que tu n'es pas seule. Moi j'ai beaucoup de mal à mettre en pratique pleins d'exercices. Je pagaie grave dans la panade avec l'exo sur le rassasiement gustatif et ça fait un mois que ça dure. Mais je constate des avancées dans d'autres domaines, ceux où je suis moins en "combat" sur le moment. Des fois je résiste aussi.
izabelle m'a aidé dernièrement avec ses commentaires qui m'ont rappelé que la méthode est à mon service et non moi au service de la méthode.