Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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12h18... un commentaire dans un groupe privé sur FB me fait sortir de mes gonds. Mon sang ne fait qu'un tour. Faut dire que face à la bêtise, l'étroitesse d'esprit... j'ai vraiment du mal. Et pour la première fois depuis que cette 'affaire' a éclaté dans le groupe (les faits remontent tout de même à 2009...), j'ai osé exprimé mon point de vue. Je n'ai plus peur du jugement. Parce que je suis en harmonie avec mon point de vue. Ensuite, je suis sortie pour aller chercher ma salade pour le déjeuner. Il fait beau. Le printemps est dans l'air. Je suis heureuse, fière et en même temps triste et déçue. Mais je sens que cette colère a libéré quelque chose. Aujourd'hui donc je joue dans 'Celle qui ose dire les mots, ou la fille en colère libérée'.
bug... ca double !
Moi ce matin j'ai expérimenté un nouveau truc, une grosse peur qui avait comme sensation une énorme boule au ventre, mon plexus était même très douloureux au touché.
On est en train de développer notre business mon mari et moi et parfois il y a des gros coups de doutes ou de panique. Au début, quand j'ai pris conscience de mon émotion, de ma peur, j'ai essayé les 3 mn de respiration, mais ça m'a juste permis de prendre encore plus conscience de où se situait ma peur. Ensuite j'ai eu l'envie d'éviter, en faisant du sport (mais pas en mangeant bizarrement). Il était 13h, j'avais faim, je me sentais bloquée car je n'étais plus dans l'action, j'étais dans l'attente du décision d'une agence avec qui on travaille.
J'ai découvert que la sensation de peur pouvait durer un moment (2h chez moi); qu'elle aurait durer plus si l'issue de tout ça ne s'était pas avérée aussi positive. Mais j'ai également découvert que je pouvais survivre à cette sensation fort inconfortable au demeurant. Grande première pour moi.
Par contre j'ai un autre problème qui m'arrive également en ce moment, je commence à m'autoriser à laisser sortir ma colère contre mon mari. Elle est assez impulsive et je m'en veux après car mes mots dépassent mes pensées. Ce que je n'arrive pas encore à faire, c'est à sortir de l'impulsion de la colère pour essayer de me calmer.
bravo Ferdi pour ton affirmation
Liegama bravo aussi d'avoir accueilli ta peur qui a duré si longtemps
oui, on peut survivre même si c'est pénible, et surtout quel bonheur de pouvoir être ainsi dans l'accueil, ne plus être la merci de ce besoin de faire tout disparaitre pour retrouver le calme plat
pour la colère, j'ai pu observé qu'agresser l'autre est souvent un moyen de faire "sortir" sa colère
et l'impulsion est alors de pourrir l'autre pour se calmer, justement
un peu comme la nourriture nous calme face à notre peur
je préfère vivre ma colère, me dire "je suis en colère" et laisser la colère en moi le temps qu'elle se calme (y'a souvent du ressenti derrière cependant, pour moi, genre se sentir rejeté ou nulle ou un truc du genre)
et puis c'est à froid que je vais mettre les points sur les i, si toutefois il y a lieu....
souvent, pour moi (qui suis bien entourée) il n'y a pas besoin car c'est plutôt un truc à moi (genre sentiment de rejet ou d'échec) qui venait jouer les troubles-fêtes
alors une fois celui-ci assumé, plus de raison d'aller s'expliquer..... c'est assez reposant je dois dire
mais bon, tout dépend des situations...
mais je ne sais pas, tu peux tenter de ne pas 'sortir" ta colère à chaud, mais plutôt, à froid, pour affirmer ce qui doit l'être
Merci Izabelle pour ces éclairages, j'ai un peu réfléchi et je crois qu'une partie de mes colères sont du à un sentiment de perte de contrôle. Par exemple j'aime fonctionner avec des listes de choses à faire dans le travail et j'avance sur ces listes ce qui me donne un sentiment de maîtrise et me permet d'arriver à bout de beaucoup de choses. Mon mari lui fonctionne beaucoup dans la "réaction", genre il est en train de travailler sur quelque chose, un mail arrive, il va le regarder, peut être même le traiter. Donc hier il m'a interrompu dans mon abattement de choses à faire sur ma liste pour traiter d'un autre problème qui pour moi n'était pas une priorité et ça m'a mis super en colère.
Pourtant après lui avoir crié dessus j'ai réussi à écouter son point de vu et finalement on a traité le problème rapidement mais le fait d'avoir été interrompu dans ma liste m'a fortement perturbée. Je crois que ça me fait peur de pas réussir à "finir ma liste". C'est un peu de l'obsession de contrôle non?
oui, alors la perte de contrôle ça c'est quelque chose....
moi aussi c'est un truc qui me rend dingue, mais que j'essaie d'appréhender peu à peu, de pouvoir laisser vivre en moi
ça me rappelle l'émission où le coach emmenait les gens faire de la voile parce que là il ne pouvait pas "maitriser", il fallait s'en remettre aux éléments......
Ta réponse m'a fait rire car je déteste le bâteau plus que tout. Mon père adore le bâteau et à 15 ans (j'avais pas le choix) on a été faire du catamaran, on a fait 1 journée de 9h de voile avec le bâteau qui bougeait pas mal, je m'étais attachée à l'arrière et pendant 9h (j'avais pas mal au coeur j'étais en colère et j'en voulais à mes parents de m'imposer ça) je me suis jurée de ne plus jamais monter sur un bâteau. Ma mère n'arrêtait pas de me crier "lâche prise! lâche prise! détends toi!" et ça me faisait hurler. Je suis remontée sur des bâteaux pour faire des traversée (pour aller en Corse une fois car mon homme lui est phobique de l'avion - mais bon il a pris sur lui quand on a fait le tour du monde) mais sinon j'aime toujours pas ça.
Pendant longtemps j'ai été très malade en transports sauf quand je conduisais. Il doit bien y avoir de ça.
La perte de contrôle, je m'en vais l'accueillir quand elle se présente (enfin je vais essayer...)
bonjour
Je me suis bien retrouvée dans vos post... Je supporte aussi très mal quand je suis en train de faire quelque chose et que mon mari m'interrompt pour faire avec lui autre chose. Je me suis assez souvent mise en colère , lui répond que je fais pareil !! Chacun n'a pas la même vision des chosese non ?J'essaye de lui dire gentiellement sans m'énerver . Attend je serai disponible dans ;;.5 ou 10 ou 15 minutes selon. Je crois que respirer m'aide aussi mais 3 minutes pas plus! c'est de la RPC minute!pour faire baisser la pression!
super Monielle la RPC-minute!!!!
moi aussi je déteste les sports où l'on a pas de maitrise, genre la glisse ou même l'équitation (parce que je ne sais pas en faire, aucun des deux et que j'ai détesté quand j'ai commencé à apprendre, et donc forcément j'ai arrêté...)
j'aime les sports où j'ai les pieds sur terre où il n'y a pas un animal ou un élément qui est "plus fort" que moi....
je crois que c'est en effet des problématiques liés au contrôle
je viens de m'offrir qq bouquins sur le lacher-prise d'ailleurs...
j'ai travaillé avec mon mari à une époque.... j'ai pris 10 kilos je pense à cette époque là 
je ne connaissais pas la RPC alors....
et puis le "beaucoup de boulot".... aussi peut-être
souvent quand on court après le temps, on a du mal à rester bien connecté à soi-même, et pour peu qu'on commence un peu à décompresser (repas sympathique), ça nous retombe dessus avec la force de 50 maisons...