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voie sans issue ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
22 jan 2012 à 15h

Je viens de lire avec intérêt le post de Insofa «  arrêt après un échec » et cela a raisonné en moi.
Ce site et les échanges avec les médecins m’ont amené à la conclusion que je suis boulimique.
Lorsque je rentre chez moi et que je me retrouve seule le week-end ou le soir, je fais systématiquement une crise alimentaire dés que j’ai franchi la porte de mon appartement.
Certes, la crise est modérée je ne vais jamais jusqu’à vomir parfois des sensations désagréables qui apparaissent due à une alimentation importantes.
Je mange pour combler un vide de solitude.
J’ai passé les fêtes de Noël avec mon ami et ma famille, j’ai géré mon alimentation et j’ai été attentive à mes sensations  ( il reste encore du travail à faire )
 Depuis début janvier je me retrouve seule et je suis incapable d’arriver à obtenir des sensations de faim et je bloque sur le  programme depuis 3 semaines (j’en suis à l’étape je découvre la faim)
 J’ai travaillé beaucoup avec hypnose sur des points douloureux le deuil, l’abandon  et cela m’a beaucoup apporté et je me sens beaucoup mieux avec moi-même, mais tout ce travail n’a pas réglé le comportement alimentaire.
La psychothérapeute  qui m’a suivi ma dit vous vous retrouvez seule et vous le vivez mal, c’est normal cela fait parti du comportement humain. Je ne peux plus rien faire pour vous….
En lisant, la réponse du Docteur Apfeldorfer au  post de Insofa, je découvre que le programme n’est pas fait pour les boulimiques.

J’ai mis beaucoup de chose en place l’hypnose, les séances avec des thérapeutes, le yoga du rire, le tai chi chuan et la méditation. Toutes ces activités m’ont apportée mais j’ai  toujours nourri l’espoir que tout ce travail  me permettrait enfin de me libérer de ce comportement alimentaire qui « me bouffe la vie ».
J’ai vraiment l’impression d’être devant une situation d’échec, et ne pas en voir l’issue et ça fait mal…
 

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9 commentaires

Bonsoir amie35,

Vous n'êtes pas du tout boulimique au sens médical de ce terme et comme nous l'entendons dans nos contre indications.

Vous avez des compulsions ou des crises hyperphagiques. Mais vous n'utilisez pas de statégies d'annulation de vos crises comme les vomissements, le jeun, les laxatifs, le sport...

 

DONC, pas de désespoir. Vous avez déjà beaucoup travaillé et accumulé beaucoup de savoir-faire. Tout ce que vous avez fait va vous aider aujourd'hui à progresser sur votre comportement alimentaire. Vous allez pouvoir recueillir les fruits de vos efforts.

L'objectif de votre travail aujourd'hui consiste à apprendre à mieux supporter vos inconforts émotionnels. Votre thérapeute vous a justement dit " vous vous retrouvez seule et vous le vivez mal". Certes, c'est humain mais il n'est pas obligatoire que cela vous fasse manger.

Je vous suggère de vous servir de vos ressources et de travailler très régulièrement vos exercices de PC (body-scan, respiration, pensées, sons...) en portant une attention toute particulière à vos inconforts physiques. En cas d'EME, apprenez à vous servir de l'EME-zen.

Vous n'êtes pas du tout en situation d'échec. Vous avez déjà une grosse boîte à outils mais vous ne savez pas comment les utiliser sur le comportement alimentaire. Nous allons vous guider.

Il y a du travail et de grandes améliorations en perspective.

Bon courage.

JP

Merci pour vos réponses qui me permettent de mettre de l’ordre dans ma petite tete.
Parfois les idées se bousculent trop vite, une baisse de moral une fatigue et je n’arrive plus à être objective dans mes idées.
J’ai revue ma psy, et lorsque j’ai abordé le besoin de travailler la souffrance due à la solitude.
Nous l’avons donc abordé par hypnose la semaine dernière, je pense qu’il y a encore du travail à accomplir.
Je suis boulimique, j’en prends de plus en plus conscience, je l’accepte je l’observe  et c’est difficile de travailler et de faire face à cette situation.
J’ai travaillé beaucoup de chose autour mais le comportement alimentaire est difficile à aborder, d’ailleurs je me demande si je n’ai pas une fâcheuse tendance à l’éviter.
Je travaille tout les à cotés, ce qui m’apporte beaucoup et me permet de régler pas mal de chose, mais je n’ai pas encore réussi à affronter le comportement alimentaire, comme si j’évitais le nœud du problème.
Je bloque sur mon programme depuis le début janvier, j’en suis à l’étape  je découvre la faim.
 

Je ne suis pas d'accord avec ta thérapeute sur la citation "pure" que tu as mise ici. Je pense qu'un psy peut encore faire quelque chose pour toi, surtout si tu dis que tu es encore dans l'inconfort face à la peur d'être seule. Maintenant, peut-être a-t-elle voulu dire par là qu'elle ne pouvait rien pour toi parce que tu n'es pas assez impliquée dans la thérapie (et on peut mettre beaucoup de choses là-dedans, toi seule peut le savoir), et là je serais plus d'accord avec elle dans le sens où tu dis être face à un echec (situation où on peut être tenté de baisser les bras, et j'ai l'impression que c'est ce que tu as envie de faire) et qu'à te lire, plus rien ni personne ne peut quoi que ce soit pour toi parce que tu as quasiment tout essayé.

Mais amie, tu sais, la seule personne qui puisse vraiment quelque chose pour toi, c'est toi-même. Les psys ne sont là que pour t'apporter une aide, mais tu es l'initiatrice de cette aide, c'est à toi de demander et c'est à toi d'y croire. Et comme les autres, je ne vois pas l'échec. Je vois des progrès, des avancées, qui peuvent te paraître longues, et j'ai l'impression que tu en es à un stade où tu as l'impression de stagner et que cela t'angoisse.

La guérison des troubles du comportement alimentaire, et des troubles qui nous amènent à manger pour nous réconforter ou "combler un vide" comme tu le dis si bien, est longue, difficile et parfois décourageante car elle est tout sauf linéaire.

J'ai moi-même souffert de boulimie (non vomitive, mais je jeûnais pour compenser mes prises alimentaires). J'en suis sortie sur le plan strict de la crise, mais j'ai toujours des EME que je satisfais régulièrement même si celles-ci sont très modérées comparées aux quantités que j'avalais à l'époque. Ceci dit, elles sont modérées, et j'arrive, même sans la pleine conscience, à savoir que ce que je suis en train de faire, que la façon dont je suis en train de manger n'a rien à voir avec la faim. Alors non, je ne suis pas guérie, parce que les raisons pour lesquelles je mange à ce moment-là, les raisons "psychologiques et historiques" personnelles qui me poussent à manger sans avoir faim ne sont pas "réglées". J'ai besoin d'une thérapie, je le sais, et je compte la commencer très bientôt. Mais tout de même, même si je n'ai pas encore appris à gérer tout cela, je n'en suis pas au même point.

Peut-être pourrais-tu changer de thérapeute, ou garder la même mais t'orienter vers une autre forme de thérapie? il en existe pas mal, et je suis persuadée qu'il y en a une qui pourrait t'apporter l'aide et l'écoute dont tu as besoin à l'heure actuelle.

Ceci étant dit, on peut baisser les bras pour finir par se remettre un grand coup dans le derrière et avancer. Comme je te l'ai dit, la guérison n'est jamais linéaire, il faut savoir accepter qu'à un moment donné certains soins ou traitemets ne nous conviennent pas ou plus, et se réorienter vers autre chose. Peut-être as-tu besoin d'un peu de temps, aussi, pour savoir vers quel "autre chose" tu as besoin d'aller.

Je vous remercie pour vos messages et vos encouragements, cela me permet de voir le chemin accompli.
Je suis boulimique je l’ai découvert il y a 1 mois environ , je ne sais pour quelles raisons mais cela m’a chamboulé. Je me suis voilée la face pendant toutes ces années.
Il y a 26 ans,  j’ai franchi la porte d’un cabinet de psy pour comprendre ce que se passe dans ma tête pour perdre du poids.
Tout ce que j’ai mis en place pour me sentir mieux n’avait que pour but, non avouée,  de perdre du poids.
Depuis une année, j’ai réglé les douleurs que j’avais besoin d’évacuer et cela me permet d’être mieux et je pensais que les choses allaient se mettre en place.
mais j’ai le sentiment  au fond de moi de ne pas avoir avancer sur mon rapport à poids.
Malgré les soirées bien remplies dans la semaine et un travail intense, j’ai toujours ce sentiment de passer mes soirées à combler un vide ou d’éviter de me retrouver face à cette solitude. Comme je dis si justement Nikaia , mes douleurs sont celle du présent
Ma psy je la vois vendredi je lui en reparle, je verrais bien ce qu’elle me dira

Depuis 2 semaines je me dis que je dois faire de la méditation tout les soirs en rentrant, cela calmerait les angoisses de solitudes, mais je retarde ce moment et je ne le fais pas.
Ce week-end je n’avais aucune contrainte particulière mais j’ai trouvé mille et une choses pour ne pas le faire. J’ y suis quand même arrivée dimanche soir  pendant 20 minutes après une crise de boulimie.
 
 Comme dit IsabelleJ « on commence à se rendre compte des émotions qu'on voulait enfouir, ensuite c'est l'horreur, faut les affronter, puis on s'aperçoit que c'était pas le Pérou, puis on en trouve d'autres..... »
J’en ai trouvé beaucoup, je les ai affrontées.
Je vois les émotions comme les poupées russes il y en a encore d’autre et celle qui est devant moi , j’ignore ce qu’il y a derrière mais elle me bouleverse
Fortune, si le Yoga du rire t’intéresse, je reviendrai vers toi pour t’en parler, mais si tu as l’occasion d’essayer, n’hésite cela fait 6 ans que je participe à des séances  et c’est du partage et un bien être pour le corps.
Amie

amie35

si je peux témoigner,

pour ma part j'ai fait un parcours de thérapie qui m'a beaucoup apporté, qui m'a délivré de souffrances très anciennes notamment et aider à ré-investir ma vie

parfois ça m'a aidé à mincir, ponctuellement, mais on va dire qu'en effet cela n'a pas réglé mon problème alimentaire

parce que ces troubles aliimentaires deviennent une habitude comportementale, ce n'est pas juste un symptome d'un problème du passé ou d'un vrai mal-être, on a pris l'habitude de manger pour réduire notre inconfort, ou alors on a pris l'habitude de dépasser notre satiété systématiquement

et ces habitudes c'est du comportement, c'est du présent

d'où l'intérêt, à mon sens, des méthodes proposées ici, qui sont comportementales

ça n'empêche que tout le travail de fond fait en thérapie est également très important, mais c'est à un autre niveau, à mon sens

et pour ma part, travailler à tous les niveaux, c'est ce que je trouve le plus efficace

Coucou amie 35,

Je trouve super toutes les portes que tu as ouvertes pour t'aider mais la réponse de ta psychothérapeute me surprend. Et ce que tu décris ne me semble pas irréversible. La solitude elle est là le soir, mais peut-être tu peux l'après-midi prendre 10mn pour faire le rpc, tu arriveras chez toi plus détendue, moi je laisse la radio ou de la musique et quand je rentre je ne me sens pas seule. Accroche toi je suis sure que tu as frappé à la bonne porte. Bon courage et avant de craquer tu peux venir nous écrire pour nous expliquer c'est quoi le yoga du rire, ça m'intéresse. En tout cas, donne toi du temps.

Comme les autre j'ai compris que LC ne permet pas de traiter la boulimie où la personne se fait vomir mais est au contraire particulièrement adapté pour les cas comme le tiens car le but est en particulier d'agir et d'apprendre à maitriser ses envies de manger émotionnelles (exactement ce que tu décris)

tu as déjà fait un gros travail sur le passé (le deuil, l'abandon), ton problème est maintenant plus sur le présent (ce que tu décrit comme ton incapacité à vivre seule) .. et c'est ça qu'il faut que tu traites.

LC pourra t'aider en partie avec les exercice de PC, mais peut etre te faut il une aide supplémentaire avec une autre thérapeute puisque celle là estime ne rien pouvoir faire (ce qui me sidère!)

Bon courage!

coucou amie 35

pas d'accord avec la psychothérapeute!   peut-être elle a voulu te faire un petit électrochoc, peut-être une petite méthode thérapeutique de derrière les fagots....

il me semble que les exercices de pleine conscience pourraient t'aider justement à accepter cet inconfort que constitue la solitude, l'accepter dans ta vie sans que cela se traduise en trouble alimentaire

pour ma part, quand je fais de la pleine conscience, sur le moment, bon c'est pas vraiment l'fun, mais ensuite je me sens plus "moi-même", moi en besoin, moi en manque....

je me mets à faire des trucs "actifs", au lieu de passer mon temps à surfer en cherchant à me distraire de moi-même (ou manger)

Je pense que tu as déjà beaucoup avancer avec l'hypnose et toutes ces prises en charges, mais je suis bien persuadée qu'ici tu trouveras des solutions pour arrêter d'utiliser la nourriture comme solution à cette difficulté à être seule

c'est une prise de conscience progressive, et je trouve qu'en cela la pratique de la pleine conscience aide.... au début, on se dit  "mouais c'est sympa", puis on commence à se rendre compte des émotions qu'on voulait enfouir, ensuite c'est l'horreur, faut les affronter, puis on s'aperçoit que c'était pas le pérou, puis on en trouve d'autres.....

tout un truc quoi....  mais en attendant les prises de conscience remplacent peu à peu les prises alimentaires compulsives.....   des retours en arrière, des découragements, des émotions négatives....  mais de grands moments d'espoir aussi quand on voit nos troubles régresser

 

concernant la boulimie, je me souviens avoir lu, pour ma part, que le programme n'était pas adapté pour les boulimies où l'on se fait vomir, car dans ce cas le trouble du comportement alimentaire est plus aggravé, mais si par boulimie tu entends prise alimentaire incontrôlée, comme pour la plupart d'entre nous, le programme est au contraire idéal

 

tu as déjà parcouru un long chemin, et il n'est pas fini....  il faut peut-être que tu acceptes de ne pas y arriver "tout de suite",  mais de mettre les choses en place pour y arriver  "peu à peu"

bonne continuation à toi

Je ne vois pas non plus l'échec. Je lis tout ce que tu as mis en place, tout ce que tu as entrepris pour aller mieux et soigner ce trouble. 

Laisse toi la possibilité du facteur temps: quand des troubles sont là et on eu leur sens pendant longtemps ils ne nous quitttent pas avant un certain temps.

Donc si tu arrêtes que ce ne soit pas avec la conviction d0une voie sans issue mais d'une voie que tu as commencé ici, qui va peut 'être continuer ailleurs et dont en tous cas on ne sait pas ou elle nous mène.

Félicite toi de tout ce que tu as entrepris, vraiment.