Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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Grand merci, Clairette !
Je ne sais pas, je vais y réfléchir.... j'ai très peur de mes colères, effectivement.
Quand elles se produisent, c'est comme si tout s'emballait sans que je puisse m'arrêter.
Il reste un tout petit regard intérieur qui assiste à ça, et qui dit d'une toute petite voix "mais arrête, dis pas ça, ce n'est pas toi, c'est absurde..." mais je n'écoute pas, je suis comme dédoublée et la colérique crie si fort de toutes façons...
Il faut que je cherche à comprendre.
Bonne journée Clairette, mille bises.

delph delph la description classique de l'hypersensible
je crois que j'ai très longtemps voulu être "normale", c'est à dire ne pas me mettre dans tous mes états pour un rien, etre moins sensible, percuter moins vite, etc...
parce que j'avais l'impression que primo c'était ce que les autres attendaient de moi (on me l'a bien seriné aussi) et deuzio ça serait plus facile à vivre
simplement dans cette pseudo normalité, il y a aussi une perte, une perte de sensibilité, et mine de rien je suis persuadée que si on me privait aujourd'hui de cette sensibilité-là, cela serait mon plus grand malheur
déjà je ne pourrais plus exercer mon métier, j'aurais pu qu'à me reconvertir comme prof de maths (des fois j'en rêve!!! mais franchement...)
et puis serait plus calme, plus calme oui, mais moins intéressante
de toute façon il est rigoureusement impossbilie de perdre de la sensibilité, meme si on essaie du mieux qu' on peut en mangeant plus que sa faim 
en revanche je te rassure, il est tout à fait possible d'apprendre à la gérer, notamment en dédramatisant, comme tu viens de le faire très bien pour ton histoire
et la seule façon de dédramatiser, pour nous, c'est d'apprendre à lacher nos pensées (nos histoires) qui sont très fortes, très présentes
la pleine conscience est réellement indispensable pour nous, et surtout l'acceptation émotionnelle que cela implique ou qui va avec
l'acceptation émotionnelle en pleine conscience
cela permet de remettre les émotions à leur place, de leur donner leur vraie place, et elles sont infiniment riches ces émotions-là
tiens d'ailleurs est sorti hier le film Pixar Viceversa qui met en scène 4ou 5 émotions de base, je vais y emmener ma fille la semaine prochaine, j'ai déjà lu qq bonnes critiques, mais j'attends de voir !
Lylyoz, je te comprends, j'ai moi aussi beaucoup de mal avec l'incertitude, mais parfois elle s'impose dans notre vie et il est plus facile d'accepter de la ressentir plutôt que de lutter encore et encore contre elle
mais qu'elle est inconfortable !
Comme d'habitude ta parole est d'or Izabelle!
Je me suis découverte hypersensible probable depuis mon retour ici et c'est vrai que la RPC aide beaucoup. Et que la vie me semblerait finalement moins colorée sans toutes ces sensations.
Et vice versa me fait aussi de l'oeil, comme quoi l'analyse et l'acceptation des émotions doit être quelque chose qui traine dans l'air en ce moment ;)
Et Delph, de rien ça me fait plaisir si ça peut t'aider. Et j'ai un peu l'impression de revoir les colere que je faisais enfant (et même encore parfois quand je déborde) c'est comme si on était litéralement hors de nous (et d'un coup je viens de comprendre l'expression se mettre hors de soi que je n'avais jamais analysée)
bonjour à toutes,
EME à répétition toute la journée d'hier, qui a un peu commencé dimanche soir sans savoir trop pourquoi.
En fait dimanche, je rentrais d'une fête, à laquelle nous avions un stand, de laquelle je suis partie, une bonne heure avant la fin. Des remarques ont été faites à d'autres qui sont parties plus tôt. je me suis sentie visée même si on ne m'a rien dit. La même personne a fait une remarque parce qu'une autre avait été peu présente au stand.
La personne qui fait des remarques est une perfectionniste, qui a des dons pour présenter les choses: power point, tableaux...etc. Elle est passionnée, y passe du temps mais cherche le merci quand elle présente les choses et qui ne supportent pas les critiqiues. Je fais partie du groupe et elle y a une responsabilité. je tiens au groupe mais je vis de plus en plus mal les rencontres.
Je ne sais rien dire mais je suis contente de partir de ces rencontres même si j'ai raté des choses ce dimanche. Avec cette personne, je fais ce que je peux pour éviter les observations. Mais les remarques faites aux autres me touchent. il s'en suit une suite d'EME avant que je làche amertume, colère, inconfort que je ne sais nommer.
Ce matin, prise de conscience et grandes eaux qui permettent d'évacuer l'émotion.
La suite aura lieu fin août.
Comment continuer pour vivre nos rencontres de groupe plus zen et ne pas rentrer avec un chapelet d'EME?
courage caro
colombie, ce qu'il faut c'est simplement accepter de ressentir ce sentiment particulier d'être genre "prise en faute" par cette personne
peut-être que pour l'instant c'est vraiment inconfortable pour toi de cotoyer qq'un pour qui tu ne sois pas "au dessus de tout reproche"
simplement parce que cela réveille en toi une histoire de "pas assez bien" qui t'est suffisamment intolérable pour ensuite chercher à la calmer via les EME
c'est en augmentant ta tolérance à cette histoire, donc en la dédramatisant, en acceptant de la ressentir, en arretant de lutter contre, que cette personne n'aura plus le "pouvoir" de te mettre dans cet état
et puis comme c'est une histoire à laquelle on est beaucoup confrontés, cela sera toujours utile
Hey la compagnie ....
Juste une bouteille à la mer..... Pas mon habitude d'écrire sur les forums....
Mais je me sens tellement mal, je ne pense qu'à la nourriture, qu'à ce que je vais pouvoir ingurgiter en rentrant chez moi ce soir.... du chocolat des gateaux des chips des pâtes .....
J'ai beaucoup de souffrances passées qui remontent à la surface en ce moment, je n'arrive plus à contrôler mes émotions.... Je me sens très vulnérable et la bouffe me semble être ma seule alliée....
Pourtant je sais que c'est faux, je me sens déjà tellement mal dans mon corps, moi qui avait perdu 10 kg avec LC, je les ai tous repris en quelques mois .....
Je sais qu'après avoir mangé je ne me sentirai pas mieux mais mal.... mais ausis anesthésiée, l'esprit occupé, et un peu apaisé.....
Que faites vous pour contrer des crises qui vous semblent insurmontables ?
coucou Mathilda
tant que tu es dans l'idée de "contrer" tu es dans l'idée de lutte
et le principe de la lutte c'est le principe même de l'EME
en fait l'EME nous sert à lutter contre nos émotions
mais si on lutte contre nos EME, alors on bascule dans la compulsion
ne pas lutter, ça ne veut pas dire manger sans limite
mais plutôt d'accepter de ressentir ces angoisses
en pleine conscience uniquement car c'est seulement en pleine conscience qu'elle sont supportables
et puis se réconforter en pleine conscience, mais pas n'importe comment
pas en s'anesthésiant
il y a un fil que j'avais lancé qui s'intitule "le défi de la récré" qui pourrait t'inspirer
mais surtout ne te mets pas la pression car sinon ça va empirer
le but n'est pas de t'empecher de manger, mais de te faire progresser dans ta tolérance émotionnelle
//www.linecoaching.com/content/defi-de-la-recre-apprendre-se-reconforter-sans-sanesthesier
tu peux aussi te faire un petit sas de décompression en fin de journée
//www.linecoaching.com/content/mon-sas-de-decompression-du-jour
EME en cours...
Fiston malade. Du coup, qui reste le garder à la maison ?
- "Moi il faut que j'aille au travail", me dit Homme.
- "Moi aussi, j'ai du boulot à finir absolument aujourd'hui", que je lui répond.
- "......", affirme Homme.
- "Eh ben je vais m'y coller, alors !!", que je m'exclame, énervée...
Du coup, j'appelle une collègue, qui doit m'envoyer mes dossiers par mail pour que je puisse bosser à la maison. Comme ça Homme peut aller à son bureau.
Mais là, plusieurs choses s'entremêlent :
- de la colère et le sentiment de me sacrifier, de sacrifier ma vie professionnelle. Car les 3/4 du temps, c'est moi qui reste "jouer" la garde-malade ;
- de la tristesse aussi. Et comme l'impression que je ne peux pas cumuler vie pro et vie de maman... comme si la 2e me conduisait à sacrifier forcément la 1ère...
- et du coup de la honte de penser ça !
- de la peur. Que va penser mon chef ? Je dois être celle qui cumule le plus de certificats enfant malade dans la boîte. Donc il va se dire que je suis encore absente ? qu'on ne peut pas me faire confiance ? qu'il a eu bien raison de ne pas me filer le poste auquel je prétendais, puisque j'ai des contraintes familiales ? Donc quelle image va-t-il avoir de moi ?
En partant, Homme m'a proposé de faire moitié - moitié. Il pourrait revenir à midi, pour que je puisse aller à mon bureau.
J'ai dit non, que ça ne valait pas la peine, que je travaillerai depuis chez moi... Bref...
Du coup là, à l'instant, grosse EME pour fuir / lutter contre ce gros pack émotionnel lié au changement brutal de planning et au sentiment de n'avoir pas pris la bonne décision... ou de ne pas avoir le courage d'assumer ma décision...
Allez, je vais faire un peu de RPC pour écouter un peu tout ce qui se passe en moi, là...
Au plaisir de vous lire
Je me risque à une analyse (qui vaut ce qu'elle vaut hein)
Peut être que tu as des réactions excessives justement parce que tu en as peur et que tu essayes de lutter contre elles (comme un chien qui t'attaque car il sent ta peur)?
Et finalement c'est par la peur du regard des autres à cause de tes "crises" que tu as ces crises finalement. C'est un peu le chien qui se mord la queue non? (je suis en forme sur les comparaisons et métaphores filées moi ce matin ;-) )
Je crois que tu as besoin de beaucoup de bienveillance envers toi même, prend dans tes bras la petite fille qui est en toi et fais lui un gros calin pour la consoler au lieu de vouloir la gronder :). Tu as le droit d'être inquiete, en colère de vivre en somme!