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Vous commencez en Dec-Janvier 2015

Communauté et échange Présentation : apprenons à mieux nous connaître !
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29 déc 2014 à 10h

Bienvenue dans la communauté Linecoaching !

Pour cette nouvelle année, vous venez de commencer le programme et vous aimeriez échanger avec d'autres utilisateurs, venez vous présenter à eux dans ce forum! 

Tisser des liens, échanger sur ses objectifs ou ses activités en cours permet d'obtenir un soutien non négligeable, de se sentir moins seul, d'obtenir de l'information et de prendre conscience de ses progrès au fil de l'eau.

Cette rubrique est l'opportunité pour chacun de se présenter, et de trouver du soutien au sein de la communauté parmi les nouveaux venus, mais aussi  les anciens qui ont déjà l'expérience du parcours.

Vous allez suivre des cheminements proches, n'hésitez pas à échangez entre vous. Nous savons combien durant les premiers mois ce soutien aide à progresser et à maintenir la motivation !

N'oubliez pas d'aller aussi chercher un(e) ami(e) aidant sur la rubrique du forum "trouvez un binôme".  Car il est prouvé que lorsqu'on fonctionne en binôme, on progresse plus régulièrement.

Et pour toute question pratique sur le programme, contactez votre coach via la messagerie, en cliquant en bas de chaque page de votre parcours alimentaire sur « contacter un coach »!

et bon démarrage avec la méthode!

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1195 commentaires

Bonsoir tout le monde,

débordée, malade... je n'ai pas eu le temps ni de lire tous les messages ni écrire. Je n'ai même pas testé la petite, moyenne et grosse faim. Par contre j'ai "testé" mon pantalon de ski. Je m'explique. Chaque année je fais un régime avant de partir au ski pour pouvoir mettre un beau pantalon que je me suis achetée il y a 5 ans. Et chaque année je ne réussi pas à le mettre - trop serré. Cette année j'ai décidé de suivre LC et ne pas faire un régime - et vous savez quoi? - je rnetre dans mon pantalon et je vais pouvoir le mettre! Youpi! Trop contente :-)

luce dorée,

moi ce qui m'a aidé finalement c'est de prendre conscience que les mangeurs régulés avaient eux aussi des EME!

mon mari dès qu'il est content ou dans un contexte convivial qu'il souhaite prolonger mange comme un ogre, il prend, il reprend, il re -reprend à manger pour prolonger son ( et notre) séjour à une table conviviale...
mon collègue, en situation de stress, va bouloter du nutella dans son bureau...

 

la différence avec moi jusqu'à l'an dernier: ils ont une eme , ils mangent... point: pas de culpabilisation, pas de foutu pour foutu, etc...ils régulent sur le ou les repas suivants, sans se prendre la tête.

c'est normal d'avoir des EME, le tout c'est d'apprendre aussi à faire avec et savoir y trouver le réconfort qu'on y cherche...

enjoylife,

Le programme est le même d'une année sur l'autre? et si tu profitais de ce temps de libre, pour combler tes impasses, puisque tu en avais fait...si par bonheur, tu vas à l'oral, ça pourrait te servir...et tu auras avancé ça pour le repasser l'an prochain ;-)

il y a bien longtemps j'ai passsé des concours moi aussi, de médecine.Au prmier concours, j'ai eu un 0/10 en stat ( c'était des QCM)  mais j'ai gazé aux épreuves de la seconde partie..je l'ai eu, dernière, mais je l'ai eu . Aux deuxième concours, sur des dossiers écrits,  j'ai eu un zero et un 20/20 et j'ai toujours été incapable de dire sur mes 5 dossiers remplis, lequel avait eu zero et lequel avait eu 20.... c'est un concours, donc tout le monde peut avoir des blancs; des mauvaises ntes, ça ne t'empechera pas forcément d'être reçue...

Cecadi, je te souhaite de t'en sortir mieux que moi sur ceque je considère comme une  "épreuve", chacune est différente après tout! Mais là le cadre trop "strict" me bloque complètement...

Marieal. Je t'explique. Je suis prof d'anglais, j'ai eu le CAPES il y a (déjà! oh my God!) 14 ans. Là je suis donc prof en collège et j'ai obtenu après 7 ans de demandes, un congé de formation pour passer l'agrégation. Pdt ce congé qui dure 9 mois je suis payée pour aller en cours à la fac et bosser le concours à la maison.
C'est un concours très difficile car il ya seulement environ 5% de réussite donc quand on le passe on sait qu'on a très peu de chances de l'avoir. Bon ok, mais comme j'ai fait une impasse sur un seul sujet et que c'est tombé dessus, ben j'ai même pas pu tenter ma chance si l'on peut dire. Pour être admissible (c'est à dire avoir la possibilité d'aller aux oraux) il faut avoir en 9 et 11 de moyenne sur deux épreuves. C'est noté très sec si l'on peut dire donc on peut facilement se retrouver avec 5 de moyenne sans en être choqué. Bon donc sur les deux épreuves je vais en avoir une où je vais avoir 0.25 ou 0.5 et la deuxième à laquelle si j'ai bossé comme d'habitude, entre 9 et 11. Ce qui veut dire moyenne aux écrits = 5! Donc de toutes façons c'est raté pour cette fois c'est sûr sûr!!

Le programme change tous les ans mais il y a qqs oeuvres qui restent au prgramme deux années de suite et la traduction la linguistique c'est bien sûr la même chose. Donc vu que j'ai quand même suivi assiduement cette année je serai encore fraîche pour l'année prochaine. Sauf que ça demande un tel boulot (vraiment hein) que l'année prochaine je n'aurai plus le congé de formation car c'est un privilège. Donc l'année prochaine si je veux recommencer il y aura en plus du reste (trois petits enfants un mari bien occupé et une grande maison) mes heures de boulot au collège... autant dire que ça sera archi compliqué!
Du coup je sais bien que ça ne peut pas marcher vu que mm cette année avec le congé j'ai dû faire une impasse (fatale!)...

Je suis prise entre plein de feux: envie de bosser à fond comme quand j'étais célibataire jeune et sans enfant, mais pas envie de laisser de côté ma vie de famille (avec tout ce que ça implique) ni même la possibilité de les laisser car c'est trop prenant, fatigue, plaisir inoui à faire bosser mes neurones... je n'arrive pas, même depuis septembre, à me décider entre le "je bosse à fond parce que ça me plaît" et le "ça sert à rien de toutes façons vu la vie que j'ai"... donc je me sens oppressée par ce choix de raison que je dois faire... je crois que j'en suis là!

Merci pour votre intérêt en tout cas. Ca fait du bien de se sentir écoutée...heart

bonjour à tous,

pas eu le temps de venir écrire sur ce magnifique forum (mais j'ai lu régulièrement tous vos commentaires) de toute la semaine, je me rattrape le week-endsmiley.  Je suis dans la phase apprendre à gérer les EME, en utilisant la RPC ou le body scan, pour tester l'inconfort et tenter de reculer le moment où je me réconforterai avec un aliment .. Pas réussi jusqu'à présent, quand je me sentais en position inconfortable, avec une envie de manger, à pratiquer la RPC. Je n'arrivais pas à me concentrer, à me calmer et essayer de faire un peu le vide pour vraiment ressentir mes émotions. Comme la plupart du temps,c 'était à mon travail, je ne pouvais pas non plus me ruer sur de la nourriture ... alors, je pense que l'expérience dans ces jours là n'a pas bien fonctionné pour moi. Par contre, je me suis vue de nouveau craquer (et aller pleurer dans les toilettes, au boulot ...), ce qui me fait dire que je reste bien fragile encore.

Il faut que je vous explique que, il y a un peu plus de deux ans, j'ai fait une dépression. Elle était là depuis longtemps, mais je ne voulais pas la voir (pleurs, irritabilité, déprime, envie de rien, idées noires, enfin je ne vous dresse pas le tableau !). Un jour, impossible de me rendre au travail et c'est là que mon médecin m'a orientée d'urgence chez un psy qui a diagnostiqué une dépression, doublée d'un burn out. Mon cerveau s'était mis en mode "je tourne en rond, mais je ne comprends plus rien" et pendant de longues semaines, j'ai vraiment eu le sentiment d'être au fond d'un trou. Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, c'est en fait quand ça a commencé  aller un peu mieux que j'ai réalisé ça. Depuis, je me suis prise en main, avec l'aide d'une autre psy et de petites pilules qui m'aident encore à vivre.

Mais c'est quand on voit qu'on craque, bêtement, pour une petite bricole professionnelle, qu'on se rend compte que, finalement, on est encore bien fragile. Alors, les émotions reprennent le dessus ! Je pense que, conjointement avec le travail que j'ai mené avec ma psy (et que je mène encore, même si c'est plus espacé), la méthode LC va m'aider à aller mieux, à poser mes envies, mes angoisses etc ... Et je suis bien consciente d'avoir encore besoin de temps pour explorer tout ça (les émotions et autres). Mais vous, vous m'aidez beaucoup, même si je ne suis pas tous les jours sur le forum (dans la semaine, c'est vraiment compliqué pour moi) je lis vos commentaires, je me retrouve dans certains et je me dis que l'être humain est vraiment bien compliqué ... ah émotion, quand tu nous tiens !

Je ne sais plus laquelle de vous a écrit, dans la semaine, que quand on avait des pensées qui passaient dans notre cerveau, il fallait les accepter, les regarder passer et puis voilà, elles s'en vont et ne prennent pas le dessus. Ma psy m'avait dit plus ou moins la même chose : quand des pensées, qu'on se dit être négatives, ou néfastes (et encore c'est à voir ...) nous assaillent, eh bien voilà, c'est tout, elles passent et ne font pas plus de mal que ça. On les regarde passer et on se tourne vers autre chose. Bon, je m'exprime certainement très mal, mais en gros,c 'est ça !

Ce week-end, je vais essayer d'explorer plus avant le site avec les outils, les défis etc ... car je crois que je n'utilise pas assez les fonctionnalités de ce site, les exercices à faire, etc ... je reste encore trop dans l'intellect, mais pas dans l'action : tester, essayer, voir ce qui me convient et ce qui me convient moins, etc.

Et puis, je crois aussi : déterminer si je veux me donner du temps à moi, pour moi et l'inscrire dans mon emploi du temps. Finalement, souvent, on ne se permet rien, on passe toujours après tout le monde, ou après toutes les tâches à faire, et quand finalement arrive notre tour, eh bien, on est tellement fatiguée, plus envie que ... eh bien on ne s'occupe pas de soi.

Je vous souhaite à tous un très joli week-end, peut-être froid mais que j'espère ensoleillé. ça m'a fait du bien de vous raconter tout ça !

super katb pour le pantalon de ski !!!!!

 

Eleo,  je sens que oui tu vas pouvoir prendre conscience de plein de choses et j'espère bien impulser dans ta vie des choses qui te correspondent mieux

moi aussi j'habite très isolé et récememnt je n'hésitais pas à faire 1 h de voiture pour aller voir des amis un peu loin,  en laissant mon homme se débrouiller avec notre fille

j'avais conscience d'avoir tellement besoin de contacts et que c'était comme ça

bon ceci dit je ne suis pas comme toi  et pour rien au monde je ne retournerais à PAris, faut rien exagérer.....  quand j'y vais trois jours je suffoque....

mais je comprends que ça soit dur de vivre dans un environnement qui ne vous convienne pas

j'espère sincèrement que tu vas trouver des solutions pour impulser plus de dynamisme, trouver des clés pour te sentir mieux au quotidien

je sens que tu progresses énormément dans ton rapport à toi-même

 

Goji,

tu t'exprimes très bien !  c'est tout à fait ça

tu sais que la pleine conscience est utilisée de plus en plus, même à l'hopital, car elle est très efficace pour prévenir les rechutes de dépression,  donc vraiment cela ne peut te faire que du bien

il vaut mieux pratiquer déjà bien régulièrement  " à froid"  genre tous les matins,  avant de pouvoir se mettre en pleine conscience dans un moment douloureux

au début c'est dur d'ailleurs, on freine des 4 fers,  et puis la pleine conscience nous aide à prendre l'habitude de vivre dans le présent

dans le présent, dans la seconde présente,  tout ce qu'on ressent est beaucoup plus  tolérable

cela permet de dédramatiser beaucoup de choses et de vivre beaucoup plus en prise avec la réalité 

ceci dit, il faut un peu de temps pour que cela devienne plus "aisé"  perso il m'a fallu des mois

ça dépend aussi de ton assiduité, je fais partie des "réfractaires" à la pleine conscience alors que ça me fait le bien le plus évident

mais malgré ça j'ai quand même réussi à la faire rentrer dans mon quotidien par petites touches qui se sont agrandies peu à peu

accessoirement, cela a révolutionné mon travail qui est devenu  mille fois plus efficace !

et mes relations qui sont devenues tellement plus riches et épanouissantes

 

même si on ne te lit que le week-end c'est toujours un plaisir de te lire !!!

Bonsoir!

Depuis quelques jours je vous lis avec intérêt et admiration: analyses fines, remise en question, entraide, compassion et non jugement ... Bravo!

Puis me voici, inscrite depuis une semaine et en train d'essayer de faire mon tout premier carnet alimentaire.

Je ne suis pas en surpoids (imc de 22,6) sauf dans ma tête. Comme bcp de femmes je me préfère avec 4 kg en moins et par des moments j'arrive à garder ce poids plume. Avec du contrôle, des privations et de l'obsession. Puis à un moment donné ça ne va plus. Marre de compter tout ce que je mange (WW), de me priver et de vivre dans la peur de remonter en poids.

Depuis 6 mois j'ai tout lâche, je mange à ma faim, je me fais plaisir, je réintroduis des aliments "tabou". Et petit à petit mon poids monte!

J'ai lu les livres des deux docteurs A et Z mais seule je n'arrive pas à mettre en place des changements. J'entends tout et son contraire au niveau alimentaire, l'équilibre, la fréquence des repas...

Quel est mon set point? Mon poids actuel, le plus haut déjà pesé hors grossesse ou celui que j'ai gardé le plus longtemps depuis adulte? Mais à quel prix!

J'adore manger! Depuis petite manger me rassure et me reconforte. Quand vous évoquez la peur de maigrir, la peur physique d'avoir faim, comme e vous comprends! Malgré la compréhension de mes mécanismes de défense (manger pour ne pas me sentir vide, seule, pour me reconforter) malgré des essais et des lectures je tourne en rond avec cette difficulté.

Je suis maman (divorcée) de deux adolescentes, petites mangeuse... Quelle responsabilité de leur apprendre à être des belles femmes en paix avec leurs corps et les aliments!

D'autre part je pratique la marche nordique de façon assez intensive pour le moment. Bonne chose ou fuite en avant?

Voilà pourquoi me voici inscrite dans ce parcours. J'aurrai besoin de vos commentaires et conseils et je me rends compte que si je ne me livre pas vous ne pourrez pas m'aider!

Merci de m'avoir lue!

Lua

Bonsoir Lua Nova,

Le set point ? on ne le connait que lorsqu'on y arrive et qu'on le maintient sans se priver, en respectant globalement ses sensations alimentaires, en étant capable de se réconforter avec l'alimentation si on le souhaite. Le poids d'équilibre, c'est celui qu'on va être capable de mainteneir toute sa vie en tout sérénité et que notre cerveau défend corps et âme.

Tu dis pouvoir mainteneir ton poids plume  à coup de privation, de contrôle....et puis tout vole, tout craque et tu reprends le poids perdu.... Le tout ou rien qui est la conséquence caractéristique des régimes, de la restriction cognitive entraine également des prises alimentaires souvent au-delà de ses besoins parce que lorsqu'on s'est privée, on ne peut plus s'arêter et on part souvent en compulsions même.

Tu as un IMC dit "moyen" ou "normal". As-tu déjà mangé de manière spontannée, intuitive et quand était-ce ? Il est possible que tu soit à ton set point et que ce sont les EME qui faussent la donne. Tu peux être en-dessous ou au-dessus. Aujourd'hui, c'est trop tôt pour le savoir.

Il est possible qu'avec une alimentation intuitive tu prennes un peu de poids mais il est impossible de savoir dans quelle proportion. Par contre, tu le dis toi-même, maintenir une "poids plume" t'a demandé beaucoup de contrôle et de privations et de plus en ce moment, tu fais beaucoup de marche nordique ( ce qui en soit peut-être une bonne chose en soi pour la santé) mais visiblement, ça te semble suspect cette frénésir sportive...

Le sport, pratiqué de manière régulière et suffisante, va permettre de développer sa musculature. Il ne fera en aucun cas maigrir si on respecte sa faim, puisque celle-ci va augmenter parallèlement à la dépense énergétique. Le sport va modeler le corps, permettre d'apporter un bien être, d'augmenter la capacité pulmonaire, la tonicité cardiaque....et donc apporter un plus indéniable... Mais les addictions au sport existent, toi seule peut savoir où tu te situes...

Tu commences tout juste le programme, observe-toi, laisse-toi porter, implique-toi du mieux que tu peux dans les expériences qui te sont proposées et bientôt, une compréhension plus fine de ton comportement et de tes difficultés émergeront. Et surtout, soit prudente pour réintroduire tes aliments tabous, ils demandent une attention très particulière quand on les mange et encore plus appuyée quand on les a éliminés depuis bien longtemsp de son quotidien, on ne sait plsu trop les manger...

Bon courage.

[quote=capuccino]

Tu as un IMC dit "moyen" ou "normal". As-tu déjà mangé de manière spontannée, intuitive et quand était-ce ? Il est possible que tu soit à ton set point et que ce sont les EME qui faussent la donne. Tu peux être en-dessous ou au-dessus. Aujourd'hui, c'est trop tôt pour le savoir.

[/quote]

Merci pour ta réponse détaillée Capuccino!

Pour répondre à ta question je ne me souviens pas d'avoir jamais mangé de façon spontannée! Petite déjà je me reconfortait avec des trucs très sucrés et je pouvais manger du chocolat à me rendre malade!

Sauf peut être lors de mes bgrossesses et allaitements, là j'ai plus laissé faire la nature!

Les EME c'est ce que j'appelle compenser ou reconforter? Alors oui, je suis sujette, au point de ne presque jamais savoir si j'ai assez mangé: j'arrête parce qu'il faut bien! :(

Pas très rassurant tout ça!

Encore 3 jours de cahier "découverte" et puis un bilan. Je crains les exercices sur la faim, c'est simples: JAMAIS je ne saute un repas, JAMAIS je laisse quelque chose dans mon assiette!

 

Merci à toutes de vos partages, au plaisir de vous lire!

Lua

Lua Nova,

On mange pour plusieurs raisons mais on peut distinguer 2 grands axes soit ça correspond à un besoin énergétique et c'est la faim, soit ce n'est pas de la faim et ce sont des  Envies de Manger Emotionnelles (EME). On peut aussi parallèlement distinguer les fois où on mange aussi sans faim, par habitude, par obligations sociales...D'où l'importance donnée aux exercices sur la faim.

Ici tu apprendra à décider de ce que tu fais de tes EME, tu perçois une envie mais tu peux décider de ne pas manger pour te réconforter, tu peux décider de faire autre chose que manger ou tu peux décider de faire une place à cet inconfort qui finira bien par partir tout seul. Remettre l'alimentation à sa place, ni plus ni moins est une sacrée liberté quand notre vie a été centrée dessus.

Reconnaître sa faim c'est pouvoir déterminer si oui où non on mange par émotion même si on ne sait pas encore ce qu'est cette non-faim.  

La restriction cognitive (volonté suivie d'effet ou non de contrôler son alimentation en vue de maigrir ou de ne pas grossir sans tenir compte de ses sensations internes (faim, rassasiement, satiété) mais de règles externes (régimes, croyances par ex : il faut manger 3 repas par jour, ne jamais sauter de repas, 100 Kcal de frites font plus grossir que 100 Kcal de pomme ou de haricots verts)...

La restriciton cognitive va entraîner plein de conséquences dans son comportement alimentaire :

- la peur d'avoir faim/de manquer (on va alors faire des réserves d'aliments ou non d'ailleurs, on va toujours anticiper la faim à tel point qu'on va en oublier les signaux. on va anticiper le manque à venir lorsqu'on va rencontrer des aliments qu'on ne s'autorise pas souvent.

- la loi du tout ou rien...

-on va mettre en place des stratégies d'évitements du risque : on emmènera son repas quand on est invité pour éviter de craquer sur des aliments "interdits", on va se gaver d'aliments autorisés pour ne pas craquer sur les aliments interdits, on en arrive même à refuser certaines invitations...

-On ne pourra pas s'empêcher de piocher dans tout ce qui est à portée d'oeil, de main lorsqu'on cuisine...

La restriciton cognitive entraine du stress et de la culpabilité en permanence, tout est sujet à culpabiliser (j'ai mangé trop, pas assez, pas ce qu'il fallait...), tout est sujet à stresser et si j'ai trop faim comment jefais, et si je ne peux pas respecter mon régime, comment je fais et si et si et si...Et on s'en veut de ne pas être capable de ... , de ne pas réusssir comme... Et on passe sa vie à essayer inlassablement ce qui ne marche pas, à recommencer de plus en plus souvent avec de plus  en plus de force et de conviction pour retomber à chaque fois de plus en plus bas, en dégommant à chaque fois un peu plus l'estime qu'on a pour soi. On a toujours cru que c'était notre faute, à aucun moment on a pû penser que ça ne marche pas parceque c'est intenable dans le temps de lutter contre sa faim, de se restreindre de la sorte...

Les exercices , il faut les faire du mieux que tu peu en dosant ce que tu peux faire sans te mettre en danger. Sauter le petit-déjeuner  t'est impossible ? alors vas-y par étape étale l'exercice par exemple sur une semaine : chaque jour je décale mon petit déjeuner d'une 1/2 h de plus et tu vois où es ta limite, et tu vois ce qui se passe...

Moi non plus j'aime pas sauter mon petit-déjeuner mais de temps à autre je le saute pour me rappeler que je peux le faire, comme ça pour sortir de ma zone de confort.

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