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Boisson sucrée et Emile Coué

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
07 jan 2012 à 03h

Bonjour,

je viens de terminer mes 10 jours d'observation suite à mon inscription et j'ai reçu mon bilan qui me paraît satisfaisant ...

la plupart du temps, je mange en ayant faim et je m'arrête aussi sans avoir trop mangé.

Ceci dit, je suis novice sur le site mais pas dans la méthode, car j'ai lu vos livres depuis plusieurs années maintenant.

J'ai quand même 2 remarques qui me perturbent un peu:

1. Habituellement je sens la faim comme un creux dans le ventre, et ce signal est vraiment très net, mais depuis le début de cette semaine, alors que j'ai repris le travail, j'ai plutôt l'impression d'une énorme fatigue ou bien comme un début de migraine à la place de ce creux dans le ventre. J'espère que c'étaient vraiment des signaux de faim, car parallèlement, j'ai eu des envies très précises d'aliments, comme d'un fruit juteux, frais, acide, ou bien d'un morceau de pain et de viande... si ce n''est pas la faim, alors je n'ai vraiment jamais faim, et je pourrais rester des jours voire des semaines sans manger!!! Concernant la satiété, pour l'instant, je tatonne...

2. La question qui me préoccupe le plus c'est la question des boissons sucrées: en effet, dans le bilan, il est marqué que je consomme régulièrement des boissons sucrées... Alors j'éprouve comme un besoin de me justifier: je savoure mes boissons, et j'en éprouve le besoin réel avant de les consommer... et très souvent, je n'en bois pas beaucoup, par exemple, j'ai éprouvé ce soir une envie de boisson sucrée fraîche (je vis aux Antilles), j'ai ouvert une canette de coca, j'ai dû boire 3 gorgées à tout casser. En plus, je ne bois jamais d'alcool, ni de vin, ni d'apéro, ni de bierre..., je n'aime pas ça, j'aime pas trop les gâteaux, alors c'est vrai que la seule chose sur laquelle je me rabas comme sucre, c'est le coca ou bien un citron pressé avec 2 cuillers de sucre, ou un pamplemousse pressé avec du sucre... et de temps en temps le matin, un peu de lait chocolaté. Depuis que j'ai définitivement arrêté les régimes, je me suis jurée de ne jamais reprendre des édulcorants ni des boissons light, qui n'ont pas du tout la saveur et le sucre que je recherche. Alors je bois ma boisson sucrée, en la savourant, c'est comme si je cherchais et trouvais un dessert! Cette boisson fait donc office de dessert ou de goûter.

Voilà, en guise de conclusion, je voulais aussi vous demander votre position par rapport à la méthode du docteur Coué?

J'espère vous lire très vite.

Merci d'avance

Papaye

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11 commentaires

 

La faim, la soif et Emile Coué.

La faim se manifeste par de nombreux signaux, variables d’une personne à l’autre: la gorge serrée, un creux ou un vide à l’estomac, des gargouillis dans l’intestin. Un peu plus tard: une tête lourde ou mal à la tête, de la fatigue, une sensation de faiblesse ou malaise, une difficulté de concentration. On peut aussi de sentir irritable, agressif, anxieux.
Donc, ce que vous avez ressenti est très probablement de la faim.

Les boissons sucrées : elles apportent deux éléments, du sucre et de l’eau. Elles conviennent aux situations où on a faim et soif dans le même temps.

Ou bien, il s’agit de boissons prises pour leur valeur de réconfort. On n’a ni faim, ni soif, ou pas beaucoup, et on les prend pour l’agrément. Je ne vois pas où est le mal. Par la suite, on aura moins soif, et on boira moins, on aura moins faim et on mangera moins.

Nos processus de régulation rempliront leur rôle.

Vous pouvez donc continuer à boire du coca, du citron ou du pamplemousse pressés sucrés.

 

La méthode Coué : on peut dire que vous groupez les questions dépareillées !

Bon, Émile Coué, qui était au départ pharmacien, a donc inventé dans les années 1910-1920 une technique devenue une forme de psychothérapie, consistant à énoncer des sentences positives auxquelles on finirait par adhérer, ou qui s’inscriraient comme pensées automatiques dans notre inconscient.

La phrase « Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux » est à répéter tous les jours 20 fois matin et soir.

Si Émile Coué est parfois moqué en France, il est salué comme un précurseur dans les pays anglo-saxons, des méthodes de suggestion et de la psychologie positive.

Ce que j’en pense personnellement. Je n’adhère guère aux méthodes de la psychologie positive dans lesquelles il s’agirait d’éviter nos pensées automatiques pénibles, pour les remplacer par des pensées « positives ».

Nos pensées automatiques sont inscrites dans notre psychisme et apparaissent à la conscience en fonction de nos états émotionnels. Elles ne sont pas pertinentes par rapport à la réalité présente, contrairement à nos impressions.

La thérapie cognitive, avec les méthodes de Beck et Ellis, a consisté à tenter de modifier ces pensées. Mais on a fini par s’apercevoir qu’elles avaient tendance à resurgir.

La « 3ème vague » des thérapies cognitivo-comportementales, qui prend en considération les émotions, notamment avec les techniques de pleine conscience (mindfulness) depuis une décennie, considère qu’il vaut mieux accepter la présence de ces pensées automatiques, sans leur accorder d’importance. Elles sont alors à voir comme des scories du passé, pénibles mais non gênantes, si on ne les prend pas pour argent comptant et si on les considère juste comme le signe de l’émotion qui les a réveillées.

L’avantage ce cette conception réside dans le fait qu’on n’est plus en lutte contre soi-même, mais bien davantage dans l’acceptation, dans la curiosité vis-à-vis de ses processus mentaux.