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le stresseur poids

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Ancien abonné A lire (0) Très actif (30)
18 oct 2012 à 07h

Disons que je ne sais plus, au bout de 7 mois me voilà perplexe par rapport à mon poids, cela fait aussi longtemps que je ne me suis pas pesée mais je ne dois pas avoir perdu grand chose ou même ça n'a pas bougé.

Au début j'ai du perdre 4, 5 kilos mais là depuis quelque temps, je stagne et je me demande si je dois penser à maigrir ou si je dois m'en "foutre", quel angle d'attaque ???? Simplement retrouver un rapport plus simple avec la nourriture, ce qui en effet marche, je grignote presque plus et j'apprécie plus mes plats; je crois qu'il faut que je prenne encore du recul par rapport à mon poids, je crois que je veux prouver toujours quelque chose ça c'est le mauvais côté, le bon c'est pour moi, j'ai envie de me sentir légère, est-ce légitime de vouloir maigrir ???? n'est ce pas aussi un phénomène de mode ???? je bloque depuis quelque temps sur tout ces questionnements, vouloir plaire, n'est-ce pas que superficiel ????

se plaire ou plaire aux autres, j'aimerais gagner en liberté, je crois qu'il faut vraiment que le poids, mon poids arrête de me blesser, que je m'accepte encore plus, pour être plus sereine, maintenant que j'écris tout devient plus clair, je veux trop plaire, ça s'explique et je me l'explique mais maintenant que j'en ai conscience il faut que je travaille dessus....sacré boulot......

Bon aller, une sacré dose d'indépendance à gagner.....

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19 commentaires

Salut Ederl

Tes réflexions ont suscité beaucoup d'intérêt en moi. Je crois que j'en suis au même point : il y a une partie de moi qui refuse de jouer le jeu de ce monde basé sur les apparences, qui rejette et discrimine de manière complètement arbitraire, absurde et cruelle, et une autre partie qui a très peur de ne pas être aimée si elle ne participe pas, même de loin, au jeu.

Il me semble avoir perdu un peu de poids ces derniers temps et alors que je devrais me réjouir, je me rends compte que ça me fait presque flipper, parce que ça me remet en contact avec tout ce qui pour moi est lié à la séduction : peur d'être envahie,peur des contraintes (correspondre à un modèle, rentrer dans un moule, perdre sa liberté) et finalement peur d'être abandonnée.

Je me rends bien compte que s'exclure volontairement de la séduction est une manière de se dérober et lorsque j'observe parfois des femmes ou des hommes qui ont renoncé à toute coquetterie (et je prends le mot coquetterie dans un sens très large, pour moi ça peut être simplement arborer une paire de chaussettes d 'une couleur particulière), ça me rend un peu mal à l'aise, quelque part, je trouve ça triste;en même temps, quelle paix de ne plus avoir à faire attention à son apparence...

Je pense que c'est une histoire de juste milieu : trouver la distance raisonnable,comme avec la nourriture : pas trop, pas trop peu, du plaisir surtout.

Coucou Tiramisu,

Oui, quand tu dis :

"lorsque j'observe parfois des femmes ou des hommes qui ont renoncé à toute coquetterie (et je prends le mot coquetterie dans un sens très large, pour moi ça peut être simplement arborer une paire de chaussettes d 'une couleur particulière), ça me rend un peu mal à l'aise, quelque part, je trouve ça triste;en même temps, quelle paix de ne plus avoir à faire attention à son apparence..."

C'est aussi un aspect qui me questionne en ce moment, moi aussi je trouve ça triste, mais c'est surement trop exarcerbé (l'apparence) dans notre société du coup on s'y perd !

Mais est-ce qu'ils n'ont pas voulu être dans le moule et qu'ils ne l'ont pas assez revendiqué, je dis ça peut-être que j'extrapôle, c'est suite à un souvenir : j'étais dans une école et suite à un problème j'ai boycoté une machine à boisson qui remplacait une chère personne qui nous préparé ce dont on avait envie et en fait ça n'a simplement rien donné car je ne l'ai pas dit, je l'ai gardé pour moi et au bout de 2 ans j'ai finis par craquer et prendre un thé....AH!! cette sacré machine, ellle me fait toujours gamberger...

 Je pense vraiment qu'il faut y trouver son équilibre comme tu dis, mais c'est dur car tout est extrème trés vite, et la communication devient aussi un problème, je pense des fois qu'elle aussi est atrophier comme l'apparence, ce sont les deux et avec le plaisir trois qui sont en détresse dans notre société, bafoués, exacerbés, déformés.

Bonne soirée malgré ces pensées un peu dure...

Bonjour Ederl,

Comme Ariciane, j'ai envie de te dire la  réponse est en toi...Tu TE poses d'ailleurs les questions...que te répond ta petite voix intérieure....? Pas ce qu'il FAUDRAIT avec ce que notre esprit tordu nous dicte parfois (j'étais une spécialiste y compris quand j'étais mince : si je m'habillais ou me coiffait ou ...je lui plairais mieux", sornettes !) Attention, les pensées ne sont que des pensées pas la vérité .

 

Peut être es tu arrivée à ton poids d'équilibre...Je ne sais pas quel était ton poids de départ.

Je peux te donner mon expérience//perte de poids, peut être, je le souhaite,  que cela apportera de l'eau à "ton moulin réflexif" :

- par rapport aux critères de mode actuelle j'aurai eu à perdre 26 kgs

- avec LC je m'étais fixé un objectif de  15 kgs à perdre

- j'ai réussi 10 kgs (depuis juin ) et je tente d'entretenir tout ce que j'ai assimilé comme apprentissages ici pour  maintenir cette perte, pour le moment tout va bien et mon rapport à la nourriture reste apaisé. Ce sentiment là n'a pas de prix. Il déleste de plein de poids !

Je suis quasi sûre que je suis audessus -de 2/3kgs environ- de mon poids d'équilibre...Mais je constate que j'aime beaucoup beaucoup le chocolat bien gras et sucré par exemple et qu'en manger satisfait plein de choses chez moi (gourmandise, besoin de réconfort, difficulté de résister à la tentation...)

 

Je suis en train d'apprendre  à réellement m'accepter telle que je suis physiquement et avec toutes mes imperfections et mes besoins. La clé est là , aussi, pour plaire aux autres . (Ce qui ne veut pas qu'on ne peut pas/doit pas progresser bien sûr)

Lorsque s'accepte vraiment (ou se plaît à soi même ou s'aime, ou s'estime...)  les autres nous acceptent mieux aussi(ou nous aime ou nous estime ) Depuis LC j'ai à nouveau retravailler sur mon estime de moi, en partie responsable des EME  à travers entre autre la rpc (re-prise de conscience, apprentissage à ne plus se juger, apprentissage à s'octroyer de la bienveillance). Et c'est une estime de soi , bonne, qui contribue à mieux s'accepter comme on est .

Donc, vouloir plaire, non, ce n'est pas que superficiel 'je te cite) , c'est légitime mais ça doit commencer par "se plaire à soi même" sinon notre envie de plaire n'aboutit pas vraiment

 

BRAVO pour tous tes  progrès réalisés (moins de grignotage, rapport plus simple à la nourriture..). Tu as là déjà de quoi te féliciter smiley

Bonne continuation Ederl et à bientôt

heart

Lorraine

Bonjour Ederl  smiley

Je suis touchée par ton message. Par la détresse que j'y perçois. J'ai envie de te dire : "la réponse est en toi".

Il y a peu, j'avais envie d'ouvrir un  post sur les avantages du surpoids ... Personnellement, je sais que je suis prête à en perdre (de mon surpoids) mais je sais aussi que je tiens à une partie. Je sens qu'il me protège et puis j'aime la rondeur ou disons une partie de mes rondeurs. Mon idéal féminin n'est pas celui que prône la mode. Cela ne m'empêche pas de rêver... et d'en avoir du plaisir. Cette vision de moi bien dans ma peau, bien dans mon corps, ce sentiment de bien-être de correspondre à mon désir... je vais te dire ... je n'accepterais pas qu'on me dise que ce n'est pas légitime de faire ce rêve éveillé! Mais en même temps, je pense qu'il faut se respecter, faire avec qui on est aujourd'hui et s'aimer de manière inconditionnelle. Parce que ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons été et que, bien souvent, cela a été la meilleure réponse que notre être a trouvé pour évoluer le mieux possible. 

Cela me fait penser à autre chose : quand j'ai acheté ma maison, je n'avais pas conscience que la voie ferrée (qui pourtant n'est pas tout près) ferait autant de bruit. Et dans les premiers mois, j'ai dit à mon mari, il va falloir qu'on revendre, je ne supporte pas le bruit du train. Et puis, ce bruit, je ne l'ai plus entendu. Mon cerveau a fait le nécessaire. Et là, je trouve qu'il a pris une bonne décision !! Je l'en remercie ! 

Je pense que pour l'alimentation, c'est un peu la même chose. Dans notre évolution, à certains moments, notre cerveau a pris des décisions. Aujourd'hui, il s'agit de lui dire : "nous ne sommes plus dans les mêmes conditions, aujourd'hui je peux supporter mes émotions, tu ne dois plus les étouffer avec de la nourriture". Appliquer le programme, c'est reprendre les rennes, se déconditionner, en quelque sorte, réapprendre à entendre le bruit. 

Je perçois beaucoup d'anxiété dans ton post : est-ce que je fais bien, que faut-il faire, ce que je sens : est-ce acceptable ? Et bien, je te conseille de petites séances de RPC pour laisser couler tout cela. Et puis, repose toi les questions quand tu seras appaisée. Je suis certaine que tu trouveras les réponses. 

Je te souhaite en tout cas de les trouver et te remercie pour ton post. 

Au plaisir. 

Ariciane. 

Merci Les filles pour votre soutien et vos conseils.

C'est complexe pour moi, cela touche des points sensibles et du coup c'est vrai que ça me chamboule, je vais essayer d'y voir plus clair en prenant du temps et oui les scéances de PC peuvent m'aider je pense.

C'est aussi une question de choix je crois aussi, quand tu dis Lorraine :

"Je suis quasi sûre que je suis audessus -de 2/3kgs environ- de mon poids d'équilibre...Mais je constate que j'aime beaucoup beaucoup le chocolat bien gras et sucré par exemple et qu'en manger satisfait plein de choses chez moi (gourmandise, besoin de réconfort, difficulté de résister à la tentation...)"

Mais bien sûr pour cela il faut avoir le choix et comme tu dis Ariciane :

"Appliquer le programme, c'est reprendre les rennes, se déconditionner, en quelque sorte, réapprendre à entendre le bruit."

J'apprécie le fait que tu fasses la distinction entre le poids et la méthode, je veux dire que la méthode est là pour nous réapprendre à avoir un rapport simple avec l'alimentation et elle est indépendante quelque part de notre poids, de notre idéal, ce sont deux choses différentes, qui se croisent et qui peuvent entrer en conflit ou au contraire couler mais qui restent différentes.

Ensuite sur cette question de plaire, je suis tout à fait d'accord qu'on plait déjà quand on se plait et que cela à voir avec notre estime de sois, mais je pense qu'il y a des degrés à vouloir plaire, et c'est là qu'est le problème pour moi, je pense, c'est fou car d'un côté j'ai peur de plaire et d'un autre je voudrais trop plaire, peut-être car je n'accepte pas de plaire tout simplement, c'est un problème pour moi, je parle de superficialité, je ne sais pas trop, il faut surement trouver son équilibre là dedans.

Donc à laisser reposer.....et comme vous dites la réponse est en moi...

Ederl

Le thème de plaire me parle beaucoup et ... si je me réfère à ma propre expérience, voici ce que je comprends en te lisant. 

"J'ai besoin de plaire mais j'ai peur de plaire. J'ai besoin, pour me sentir sécurisée, de me sentir "une bonne personne". Et pour cela, j'ai besoin que le regard de l'autre vienne me confirmer. Mais ... j'ai peur de plaire. J'ai peur de la convoitise. J'ai peur d'être envahie. Peur de ne pas savoir mettre mes limites". 

Pour moi, il y a "plaire" et "plaire". 

Plaire au sens d'être appréciée, d'avoir des contacts sociaux faciles, d'être aimée pour ce que l'on est, reconnue dans ses valeurs et dans ses actes. Plaire au sens de faire plaisir, être reconnue compétente.

Et puis, il y a plaire au sens de la séduction, de l'attirance, de la sensualité et de la sexualité.

Et sans aucun doute peut-on encore nuancer. 

J'aime réfléchir et rebondir, merci pour ce fil de discussion.

Ariciane

J'ai aussi peur de moi dans une nouvelle peau, peur de me perdre, de devenir superficielle ! de devenir quelqu'un que je n'aimerais pas, de perdre le contrôle.

Puis ce que tu dis Ariciane est juste aussi il y a plaire et plaire et étonnement c'est comme si ça ne pouvait pas marcher ensemble, car ça serait trop beau !!!

Et je pense que ça m'aiderait d'avoir plus de recul et d'être plus libre, pas attaché à ce genre de boulet, psychologiquement j'avance un peu mais c'est lent, alors des fois je perds espoir....

Je rêve d'une société où l'on ne serait pas attaché à ce ces diktats, une société plus libre qui nous donnerait cet entrain, ce goût pour l'indépendance de penser, pour cette liberté d'être ce qu'on est.

Bon c'est toujours bon de rêver, et ce n'est jamais noir ou blanc, c'est là aussi que l'on peut changer les choses quand on sait la réalité.

LC  m'aide dans ce sens là, à être plus libre, et  je me sens moins seule avec ces échanges de reflexions, j'aime avoir vos différents points de vue, c'est très enrichissant.

Ederl

oui je rejoins Ariciane, car por ma part j'ai toujours eu une grande envie de plaire mais jusqu'à présent il faut bien reconnaitre que je ne faisais pas beaucoup d'efforts

en effet, pour les hyper-empathiques que nous pouvons être, il y a souvent cette peur d'etre envahie, de ne pas savoir dire "non", et notre manque de séduction est souvent une façon de ne pas se confronter à ces situations...

cette ambiguité entre plaire et ne pas plaire, pour ma part, rejoint aussi une deuxième chose :  un orgueil blessé

de type :   pour ne pas me confronter au fait que je ne suis pas forcément "la plus belle", je ne fais pas d'effort pour me mettre en valeur, pour éviter de me confronter au fait qu'en réalité, je ne suis peut-être pas si belle que cela....    celui qui verra le diamant brut de ma beauté cachée aura gagné le gros lot, les autres ne sont pas à la hauteur...   c'est une sorte de tri sélectif 

bref, tout cela est bien confus j'en ai conscience, et cela m'est peut-être très personnel, mais pour ma part cela s'ajoute à la peur (inconsciente) d'être envahie, de ne pas savoir mettre de limites, ce qui est bien plus peinard (car très fatiguant pour nous de mettre et de maintenir ces limites)

Comme je te comprends. Je n'ai pas perdu de poids, je ne me suis pas pesée mais j'apprends à me désintoxiquer de la balance. Comment sortir de cette obsession de perte de poids et de cette image idéale que l'on a intégrée. Courage!