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Perte de poids ?

Linecoaching au quotidien Mes débuts sur Linecoaching
27 juin 2012 à 09h

Bonjour,

après 3 semaines sur LC, je constate que je n'ai pas perdu de poids. Est-ce votre cas également ? Même si je suis persuadée du bien-fondé de la méthode, je trouve ça un peu décourageant...peut-être que je ne fais pas assez bien les choses. J'ai pourtant l'impression d'écouter beaucoup plus mes sensations alimentaires et de ne plus manger sans faim.

Je voudrais savoir, parmi les personnes qui ont perdu du poids : l'avez-vous perdu dès les premières semaines de LC ou plus tard ? Etait-ce une perte rapide par palliers ou très progressive ? Et à quoi attribueriez-vous cette perte de poids ? (réduction des quantités ? moins d'EME ? choix des aliments ?)

merci pour vos réponses !

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46 commentaires

[quote=edithtorny]

Moi je note mon poids une fois par semaine dans l'outil dédié. Ça me permet d'avoir une vision d'ensemble (et, moi aussi, j'ai légèrement perdu et ça me fait plaisir même si ce n'est qu'un petit vingtième de ce que je veux/dois perdre). Et si je me pèse entre deux parce que la balance est encore un peu aimantée, je ne tiens pas le poids indiqué pour significatif : je n'ai pas résisté mais ce n'est pas important !

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Tout pareil que toi, j'aime bien noter mon poids une fois par semaine mais la  balance ne me stresse pas particulièrement. Je me pèse parfois plus qu'une fois par semaine mais avec bienveillance parce que j'ai envie de voir ce que ça donne, quels sont les effets de ce qui s'est passé pendant cette semaine. J'apprécie de voir que la journée pizza d'hier (midi et soir car journée chargée et pas de temps pour autre chose) ne m'a pas affectée, et pourquoi ? parce que j'ai mangé avec plaisir tout en essayant de respecter ma faim. J'ai peut-être débordée un peu en goûtant un petit morceau supplémentaire d'une pizza que je n'avais pas goûtée. Et après, quelle importance ? Aucune puisqu'on attend le retour de la faim. Ca ne m'a pas empêché de déguster un sorbet maison en dessert avec le petit alcool qui va bien. J'ai même mangé une barre chocolatée à minuit en ayant faim.

Ajourd'hui-cette semaine- je suis passée en dessous des 80 kilos. Alors bien sûr, changer de dizaine, ça me fait plaisir, mais ce qui me fait le plus plaisir c'est ma digestion qui devient meilleure au fil des jours, surtout celle du soir un peu hératique (dûe au fait que je mangeais très certainement bien au delà de la satiété sans m'en rendre vraiment compte mais avec les lourdeurs à la clé). Je me sens plus légère. Je ne déteste plus autant mon ventre, et pourtant, il est toujours bien présent (4 kilos, ça ne fait pas changer de taille ni réduire les bourrelets quand on part d'une obésité II).

Donc soyez cool avec vous-même, essayez de voir ce qui change pour vous, ce qui est positif en dehors de la perte de poids pure.

 

A bientôt tout le monde.

Bonjour Edithtorny !

Tu parles d'or, mais mes rapports à ma balance sont toute une épopée ! Je suis un peu dans le tout ou rien, j'en ai bien conscience.

Le problème c'est que voir mon poids inscrit noir sur blanc me déprime tellement (même avec 2 kg de moins) que je suis alors très vulnérable et sombre facilement dans la honte et le désespoir.

Mais bon, je n'ai eu qu'une toute petite EME hier, donc ça aussi c'est peut-être en progrès !

Bonne journée à tous !

Elena

J'ai perdu du poids petit à petit, cela va tout doucement, je me suis éloignée de ma balance, achetée des fringues à ma taille, j'essaie en frotant mon corps en le massant de reprendre contact avec lui et mentalement en l'acceptant, en l'aimant presque. J'aime me sentir marcher en faisant attention aux différentes sensations que cela me procure et en respirant. Je ne grignote presque plus, je sais que j'ai peur de maigrir, j'essaie de résoudre ce problème, le regard qu'on peut porter sur moi perd de l'importance, j'apprends à penser à moi, des choses acquises ici, d'autres dans mes différentes lectures ou chez ma psy, j'ai du coup moins d'EME et j'essaie de m'éloigner de ces instincts du culte du corps, j'essaie aussi de vivre au présent et c'est tellement agréable, sans trop être dans des souvenirs ou projections, je respire je regarde, j'écoute, je sens, je goûte. Tout ça pour dire que pour moi les choses se mettent en place dans un contexte de changement important de mon fonctionnement personnel, j'espère que cela continuera, je sais que ce n'est pas sans efforts que les choses bougent , il faut aussi en avoir la possibilité, la chance, l'ouverture.

Pour ma part, j'ai perdu 1KG500 les deux premières semaines. J'étais satisfaite, heureuse et je m'appliquais à suivre le carnet alimentaire et chaque étape scrupuleusement.

Et puis, un mois plus tard j'ai tout repris avec 300 grammes de bonus liés à des EME de fin de soirée. 

En fait, je crois que j'ai suivi le programme line coaching comme si c'était un régime et en m'appliquant sérieusement à noter ce que je mangeais, j'étais encore dans une hygiène alimentaire avec de sérieuses frustrations d'où mes envies de manger émotionnelles de fin de soirée.

En conclusion, je reviens à la case départ car j'ai choisi ce programme pour apprendre à gérer mes compulsions et ça, c'est bien difficile. Enfin, je dois être patiente, je ne peux prétendre à me défaire de ces foutues EME en moins de deux mois alors que je vis avec depuis l'adolescence.

Bon courage à tous et à moi. C'est avec un mental fort que nous parviendrons à notre objectif.

Marie.

Pour ma part, je n'ai pas perdu de poids pour l'instant.

Au début j'ai même pris 1.5kg, suite à des EME très fortes. Cette prise de poids m'a beaucoup touchée mais je sais que cette méthode est censée et je sais qu'il va me falloir d'abord me découvrir, me comprendre, avant de vouloir perdre du poids. 

Aujourd'hui, j'appréhende la nourriture sereinnement, sans stress. Je mange quand j'ai faim, et lorsque j'ai une EME j'attends d'avoir à nouveau faim pour manger.

Je respire et je reprends contact avec moi-même à différents moments de la journée même si ce n'est que quelques secondes. Je me sens vivre et re-vivre. Ma silhouette m'obsède encore, mais moins qu'avant. Elle pourrait être pire. Et malgré ce que j'ai fait subir à mon corps, il ne m'a jamais abandonné, il me fait confiance... alors aujourd'hui, c'est moi qui apprends à l'écouter et à lui faire confiance. 

Ce que nous vivons ici est assez dingue, c'est le monde à l'envers... En effet, en temps normal, quoi de plus naturel que d'écouter ce que ce corps nous dit? Aujourd'hui nous ré-apprenons les bases d'écoute des besoins de notre corps pour fonctionner... Nous avons bien des leçons à apprendrre de nos enfants qui savent si bien s'écouter lorsqu'ils mangent!!  

Bon courage à toi.

J'ai commencé en Mars, je vais à mon ryhtme, souvent j'attends plusieurs jours avant de débuter l'activité suivante, le temps de se l'approprier.

Je n'ai pas perdu de poids, un kilo en plus même dès le début. Mais le point positif est déja que je viens de passer 4 mois sans en prendre plus, alors que je ne cessais de prendre un kilo par un kilo depuis plusieurs années.

C'est en effet dingue, à plus de 55 ans, 57 pour ma part, d'en être encore à vouloir se réconcilier avec la nourriture , non ! en plus, je crois percevoir que cette faille psychologique avec l'alimentation traduit surement des failles d'autre ordre, que je n'ai jamais voulu aller confier à un psy. Je ne sais pas si beaucoup ici ne sont jamais passées par la case psy, mais moi jamais. J'ai toujours voulu vivre avec le passé qui est le mien, souvent difficile et douloureux, mais que je crois assumer. Sauf que cela se traduit dans le comportement alimentaire, témoignant surement de choses non digérées.

Je suis très contente de l'expérience en tous cas; Elle me déculpabilise vis à vis de la nourriture, et je sais que j'ai un long chemin. C'est malgré tout la première fois que j'aborde la question de cette manière très enrichissante, je trouve. La découverte et le suivi des forums est un plus très utile. Les réflexions, conseils et pensées des uns et des autres, sont comme des miroirs de mes émotions personnelles, et m'aident à réfléchir.

Je ne perds pas de vue que je voudrais maigrir, car je suis dans la vraie obésité et que ma santé en pâtit, à commencer par les difficultés à se mouvoir, et à toucher ses pieds, qui m'agacent particulièrement.

Bonjour,

 

J'ai remarqué que même quand je perdais du poids, ce qui est a priori une bonne nouvelle, je pouvais stresser et me mettre à compulser. Sans doute, que l'idée de changer, de quitter un moi de "gros" pour devenir une personne mince est angoissante, impression de ne plus pouvoir fuir ou se donner de fausses excuses pour certaines choses... D'où l'importance d'être bien clair quant à ses motivations sur le programme.

Me concernant, que je perde ou que je prenne du poids, dans tous les cas, ça peut me stresser, j'ai toujours idéaliser certains chiffres que j'aimerais voir apparaitre sur la balance... alors dès que je me pèse, je fais des plans sur la comète et des calculs un peu stupides du genre, ce kilo, je peux le perdre en une semaine... sauf que le lendemain, je suis déjà sur la balance pour vérifier s'il serait pas déjà "un peu parti", parce que j'ai bu de l'eau, j'ai fait pipi, j'ai mangé des tomates et pas des frites ou que sais je encore...

Ce qui est bien, c'est plutot de constater une sensation de légèreté, de se sentir mieux dans ses vêtements ou de remarquer un petit changement de silhouette, je trouve ça bien plus encourageant et c'est sans doute des meilleurs indicateurs.

Je viens de me faire une petite semaine de stress sur la balance. Basta ! j'y touche plus maintenant. Quasiment à chaque fois que je me pèse, ça me stresse, alors on stoppe pour un bon moment.

Moi, j'ai perdu du poids très vite, mais je me suis rendue-compte que je m'étais mise en conditionnement régime et restriction et j'ai commencé à avoir des pensées négatives, il a fallu que je me remette en mode observation et surtout que je m'enlève le stresseur balance. J'ai décidé de ne pas me peser avant septembre, de me concentrer sur mes sensations avec des objectifs: écouter ma faim et essayer de manger doucement pour repérer ma satiété, J'ai voulu aller trop vite, j'ai des dizaines d'années d'EME et de régimes avec effets yoyo derrière moi. Il faut que je me donne du temps... Du coup ça va mieux, je me rappelle mentalement sans arrêt que je PEUX manger de tout, et ça me calme. J'essaie la RPC auatnt que possible mais j'ai un peu plus de mal avec ça.

Grâce à vos réponses, je viens de comprendre que si l'objectif premier est la perte de poids (rapide si possible), on reste dans une logique de régime, avec toutes les tortures mentales qui s'en suivent : culpabilité, découragement, moral conditionné au chiffre sur la balance, logique du bien/pas bien, idée qu'il faut changer mon corps pour être heureuse, etc...

Or je ne veux surtout pas de tout ça !!!

Comme vous dites, les maîtres-mots doivent être douceur, bienveillance, acceptation, confiance en soi et en son corps, apaisement (dans sa relation à soi, à la nourriture, etc.)

Il y a tant de bénéfices bien plus profonds et durables qu'une simplce perte de poids à retirer de cette méthode...et si c'était tout simplement plus de serénité, ne plus être perpétuellement en conflit avec soi-même ?

Oui et je pense que si la plupart d'entre nous sommes atterries ici comme sur un nouveau régime, dans le but presque qu'exclusif de maigrir.... mais avec l'espoir de maintenir-le-poids-cette-fois-ci devant la promesse de la page d'accueil, la sérénité nous a joué un tour et on s'est laissé prendre au jeu... Le poids devient secondaire, sans nier son importance, mais c'est assurément l'obsession qui nous blessait le plus... Mes objectifs minceurs ne seront plus jamais les mêmes.

Enfin, je ne voudrais pas parler au nom des autres, mais c'est mon cheminement :-)