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Petites phrases assassines...

Communauté et échange On papote
17 Aoû 2011 à 12h

Hello !

Depuis que j'ai commencé à "linecoacher", je me souviens de plus en plus de ces petites phrases ou gestes assassins que l'entourage (proche ou pas) a pu avoir vis à vis de moi...

Alors je me suis dis qu'en les écrivant ici, ça pouvait m'aider à défouler ma colère ! Alors si vous voulez déverser vos mauvais souvenirs et votre colère ici, vous pouvez me suivre ! Je commence :

- Phrase > Ma tante dit à ma grand-mère : "Faut qu'je fasse attention, j'ai grossi". Réponse de ma grand-mère : "Oh non, t'as pas grossi. Patience, ELLE, elle a grroooossssssiiiiiii !!!!!!" (ton outré et dégouté). Sauf que j'arrivais pile poil dans la pièce au moment où elle le disait...

- Geste > Mon grand-père m'observait d'un oeil réprobateur quand je me resservais à table...

- Geste > Quand on allait passer des vacances chez mes grands-parents, ma grand-mère pinçait la peau de ma nuque pour vérifier si le pli avait grossi ou pas. (Je crois que ma grand-mère m'a vraiment traumatisée...)

- Phrase > Mes grands-parents, oncles et tantes : "Mais tu ne manges plus rien !!!!" (ton outré et désapprobateur). Bah qu'est-ce que vous voulez ? Que je maigrisse ou que je maigrisse pas ???

- Prase > Une tante : "Patience, tu as pris une toute petite portion. C'est que tu attends que tout le monde soit servi pour te resservir ? Ou bien tu es au régime ?"... J'avais 15 ans. Merci pour l'humiliation en public à la tablée familiale...

- Phrase > Une voisine : "Qu'est-ce qu'elle a grossi, Patience !!!", devant moi... Eh ! Vous pouvez me parlez directement, vous savez !! J'ai des oreilles pour écouter et une bouche pour parler, comme tous les autres ! Grrr...

- Phrase > Un ami de la famille : "Tu peux m'amener un verre, Patience ? Tu seras gentille... De toute façon, tu es gentille comme un poubelle vide... Une grosse poubelle vide !"....................................... No comment...

- Phrase > Mon père : "Si tu continues comme ça, tu ressembleras à un gros camionneur !!!" Eh, Papa, tu sais qu'y'a des camionneurs qui sont tout minces ?? J'te jure, j'en ai déjà vu !!!.....

 

 

 

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212 commentaires

Bonjour,

Ah là là, toutes ces phrases assassines... J'en ai quelques unes en réserve...

Mon grand-père qui nous fait sa visite annuelle... "Ah ben t'as pris tes quartiers pour l'hiver". Je devais avoir une dizaine d'année...

Il m'a toujours attaqué sur mon poids... Non seulement j'étais une fille... mais en plus j'étais grosse... Double faute pour moi. Il a arrété de m'attaquer le jour où j'ai eu le courage de lui répondre... Oh sans agressivité. Un jour qu'il m'avait fait une de ses remarques habituelles (je ne sais même plus laquelle), je l'ai remercié de sa gentillesse. Il s'en est trouvé tout con.

Mais le pire dans ses attaques, c'est que mes parents étaient toujours présents... et jamais ne disaient rien. Je me sentais vraiment une merde... Aujourd'hui, je sais que pour ma mère, c'était très difficile de s'opposer à son père.

Ma mère n'a pas toujours été très tendre avec moi, mais pas en mots. Si elle essayait de m'encourager (à sa manière) en me promettant de changer toute ma garde robe si j'arrivais à perdre du poids, son comportement m'humiliait. Régulièrement lorsque je rentrais de l'école, du lycée, de la fac, je trouvais sur mon lit tous les emballages qu'elle avait été cherché dans ma poubelle. Cela me mettait dans une rage... Elle pointait mon problème mais si elle croyait m'aider, c'était tout le contraire, je me jetais encore plus sur les chocolats, gâteaux et autre cochonnerie.

Aujourd'hui, même si je souhaite profondément changer mon comportement alimentaire et si maigrir à long terme, je suis davantage en paix avec moi-même (10 ans de thérapie, ça aide ) et par conséquent, je n'ai plus de réflexions sur mon poids que ce soit de ma mère ou de mon entourage. Je pense que l'image que l'on donne à voir dans ces moments là est importante. Autour de moi, personne ne m'attaque sur mon physique, car on n'y voit pas une faiblesse que l'on pourrait titiller. Pourtant dans mon travail, à travailler avec des enfants en grande difficulté psychologique, violents, agressifs, j'en ai reçu des attaques (de celles qui brulent et viennent appuyer exactement là où ça fait mal) mais jamais sur mon poids.

Je me suis rendue compte de ce pouvoir là, un été à la plage. J'avais passé 15 jours en tant qu'animatrice de colo et à chaque fois que je me déplaçais en maillot de bain, je voyais tous les regards rivés sur moi, des regards de pitié, de dégout. Je marchais la tête baissée, telle une victime qui attend les coups... comme petite lorsque mon grand-père venait à la maison. Par la suite, j'ai emmené en vacances mes neveu et nièce et je ne sais plus pourquoi, je me suis déplacée avec eux avec beaucoup plus d'assurance, me présentant (uniquement dans mon attitude) comme la mère des enfants que j'avais à la main avec dans ma tête ce leitmotiv : j'suis peut-être grosse, mais j'ai deux enfants charmants à moi alors je vous emmerde !!! Je ne sais pas si javais moins de regard ou non mais en tout cas, je n'y faisais plus attention.

Dans ma famille, ça allait plutôt bien parce que Maman avait le même problème, elle me plaignait plutôt qu'autre chose. Sauf qu'elle et moi (les grosses) n'avions pas droit aux gâteaux, chocolat etc. alors que mon père et mon frère (les maigres) y avaient droit. Et mon frère, cet idiot, il n'aimait même pas ça et il n'en mangeait pas ! ça me rendait dingue.

A l'école on m'appelait "la grosse", mais comme j'étais excellente en classe je me réfugiais là-dedans, c'était pas trop grave. Après dans la vie, bien sûr, on rencontre toutes sortes de gens bêtes et méchants. Quand ils sont bêtes, on leur pardonne d'être méchants. Mais quand il sont censés être intelligents, c'est une autre histoire...

Ainsi mon gynéco, à qui je racontais tous les ans que j'avais encore pris un ou deux kilos depuis l'année dernière parce que je soupçonnais le traitement qu'il me donnait d'en être à l'origine, m'a dit un jour : "Il serait peut-être temps de commencer à renoncer aux bonnes choses !" Comme c'est exactement ce que j'avais fait pendant toute ma vie, j'avais envie de lui tordre le cou. J'en suis restée bête, bouche bée, incapable de dire quoi que ce soit...

Comme quoi un médecin peut être bête aussi, et j'apprécie d'autant plus la gentillesse et la compréhension que nous rencontrons sur ce site de la part d'AZ, et qui est rare chez des gens qui ne sont pas "passés par là" eux-mêmes. Ne fût-ce que de cela, nous ne leur dirons jamais assez merci.

Et puis, il nous arrive aussi de faire des maladresses. Je ne suis pas sûre de ne jamais en faire vis-à-vis d'une de mes petites-filles qui est très, très fortement en surpoids (bien plus que je ne l'étais à son âge) et qui est prise entre la honte, le désir de faire des régimes, et la gourmandise. Je fais de mon mieux pour surveiller ma langue, mais les enfants sont de petits êtres tellement sensibles, et on ne sait jamais ce qui se passe à l'intérieur. Alors peut-être pouvons-nous aussi faire l'effort de pardonner à nos familles, qui ont souvent agi avec maladresse mais non sans amour en même temps.

Le nombre de fois qu'on me propose sa place dans le bus ou le metro!! Avant, je disais non merci et je me sentais mal qu'on pense que je sois enceinte. Et bien maintenant je prend la place! Au moins ca sert!!!!!

" Tu devrais faire attention Kam, là tu es encore fine, mais le surpoids ça arrive insidieusement quand on s'y attend pas si on ne se surveille pas..."

(je mangeais une glace après la piscine : ma "copine" 4pommes).

 

Mince alors.... Je savais pas... le... le surpoids ?

Le surpoids, il va me tomber sur le coin de la gueule d'un coup comme ça ? Je guette... Il est ou?

Je deviens parano : il s'installe...

Je deviens guerrière : je vais le combattre et je m'interdis plein d'aliment !

Je me sens forte : il se barre

Je me sens nulle : je remange pleins d'aliments interdits...

Je me sens honteuse : je fais un régime plus stricte.

 

Aujourd'hui, je me sens pacifiste : je fais linecoaching...

Ce post me fait froid dans le dos à chaque fois que ma souris le survole...

j'hésite mais c'est si vrai!!!

Moi j'ai été le THON d'un lycée très réputé sur Nancy, lycée fréquenté particulièrement par des mecs: on était 3 filles dans la classe, ah non, je me trompe: il y avait 2 filles et LE THON!!!

moi pourtant à l'époque je pesais 50 kg pour 1m52, je suis aujourdh'ui à 81 kg!

Depuis, je déteste cette ville, je n'ai que des pensées sombres, des souvenirs qui m'attristent, d'ailleurs mes parents y vivent, et à leurs yeux, je suis une horreur ambulante!

Dans un autre poste, j'ai déjà parlé de mes parenst, et j'avoue que j'ai pas envie de m'y remettre!!!

Parfois je me dis que je n'ai pas de chance: je suis seule!

j'ai un mari qui m'aime comme je suis, comme j'étais, et comme je serai...

D'ailleurs, le seul problème qu'il y a dans notre couple, n'a rien à voir avec moi et mo corps, mais plutôt avec mon envie de faire plein de chose, lui est souvent moins témérire, et a besoin de repères...

Parfois je lui dis qu'il ne me fait pas assez confiance.

 

Cet été, j'ai passé 1mois en France, je suis repartie avec une image ternie de moi-même, et ce pas seulement à cause de mes parents, mais toutes les copines, et leurs commentaires...

Ouahou, ça fait froid dans le dos, tout ça !

Je découvre ce post que je ne connaissais pas.

Ca fait du bien de vous lire, les filles !

Je mets un copié-coller de mon dernier article sur mon blog. Un passage de mon enfance qui m'a traumatisée. Je devais avoir 9 ans.

 

 

Un jour, un garçon d’une classe supérieure, plus âgé de deux ou trois ans vint s’assoir à mes côté. Je ne me souviens plus des propos que nous échangeâmes. Je portais une robe en laine bleue qui descendait sous le genou avec un collant noir bien chaud. Sur ma robe, il y avait des broderies, des perles et je crois que le dessin représentait un ourson. C’était un très bel ouvrage.

Le garçon me posa quelques questions, me regarda des pieds à la tête et me demanda en riant si j’étais enceinte. Je rougis, balbutiai je ne sais quels mots, me sentis défaillir et alors que la colère montait en moi comme  la lave en un volcan, il se mit à hurler de rire en criant « femme enceine, femme enceinte ! Venez voir la femme enceinte ! » puis il s’éloigna, toujours riant, toujours dansant et s’amusant.

Génial ce post!!!!

allez moi aussi j'me lâche

-dans l'avion, enfant, 6 ans peut être, "maman j'ai faim", "t'as des réserves!"

-en primaire, cours de danse, systématiquement mise en dernière avec l'autre ronde du groupe, les maigrelettes devant

-ma grand mère "tu devrais choisir entre le beurre ou la confiture sur ta tartine", pense au V de volonté

- et il y a quelques semaines j'essaye des robes dans un magasin, avec ma mère, une me plait bien, mais j'accuse le coup d'être un peu serrée dans du 42 (au final le "modèle" serré aux cuisses ne me convenaient pas et j'ai pris un autre modèle en taille 40 qui m'allait très bien, bref les mains sur mes cuisses je dis " ce qui me déprime c'est" et ma mère me coupe sur un ton moqueur/arrête de te plaindre "hey t'as qu'à moins manger!" grâce à mon nouvel état d'esprit grâce à cette méthode, je lui ai rétorqué séchement et violemment "sors d'ici laisse moi tranquille" "tu sors d'ici" elle a été surprise de ma réaction s'est calmée et est restée, mais j'ai mis les points sur les i :)

bonjour,

 

je ne m'etais jamais arreté sur c post et je croyais moi non plus n'avoir jamais eut droit a ds reflexions mechante, mais je me rd compte que je pd très mal des remarques très anodines, tout ca parce que je ne m'assume pas....

 

j'ai bensur eu droit a qq reflexions de mes parents et de camarades de classes etant jeune (alors que franchement a cette epoque j'etais normalement proportionnée) mais une fois mon 1er regime entamé avec perte de poids conséquente (25kg) et j'etais loin d'etre maigre, la bizarrement on me trouvais trop maigre (de l'envie ? de la jalousie de pas y arrriver de la part de mes parents, tout deux en surpoids... le fait de ne plus etre dans le "clan ds gros" comme eux ?) bref j'ai developé une hyperphagie des 13 ans (et nocturne en plus) qui m'a fait grossir et grossir (hyperphagie du a des "tu va finir enorme") fini a 93kg, regime donc avec cette perte de 25kg, sabotage (genre c'est ton anniv bah on fait raclette tant pis pour toi si tu manges des sachets prot, ta viande gillée ou ce que tu veux) trop sympa quoi ! voila je crois que même s'il n'y a pas forcement de rapport avec le sujet même, mais les reaction toujours a l'inverse de ce que j'avais besoin on fait de moi qq1 de fragile face a l'alimentation et a mon corps, d'ou le fait e prendre chaque reflexion de travers quand il y a un rpport au corp ou a la bouffe.... merci ce post m'a fait réaliser d'ou venait tout ca !!!!!

en tout cas bravo pour vos repartis, j'en suis pour le moment encore bien incapable, je pref ne rien dire et ruminer dans mon coin pour le moment (enfin je prefere pas mais c ce que je fais)

Comme tu dis, louloute2110, c'est sans doute parce qu'on n'assume pas qu'on est sensible aux remarques "anodines" et qu'on n'a pas la répartie nécessaire...

Pour ma part, depuis que j'ai lancé cette discussion, je me rends compte que les remarques, les gestes, les regards sont très fréquents. Et le pire, pour moi, c'est quand ça vient de la famille.... C'est peut-être fait ou dit sans intention de blesser, peut-être pour nous faire réagir ? Mais moi ça a toujours eu l'effet inverse...

En tout cas, depuis que j'ai commencé à "linecoacher", je crois que je suis devenue moins perméable à ces remarques.
L'autre jour un ado m'a appelée "la grosse" en me montrant du menton ; eh ben ça m'a presque fait sourire ! Je ne me suis pas enfuie en pressant le pas, je n'ai pas baissé la tête. Je l'ai regardé, je lui ai même décoché un mini sourire genre "si tu savais ce que je pourrais dire, vu tes boutons d'acné !", et j'ai continué mon chemin. J'avais peur d'entendre rigoler derrière mon dos, mais le groupe d'ados n'a rien dit, rien fait. Et la remarque de leur copain est retombée comme un soufflé...

Moralité : je ne sais pas si j'assume mieux mes rondeurs, je n'ai pas plus de répartie qu'avant, mais au moins je crois que maintenant je m'en fous, je fais ma vie et puis c'est tout...

ça fait un moment que ça me démange de répondre, j'ai 5 minutes je vais en profiter, peut être que ça me permettra de tourner la page à moi aussi...

Je me souviens surtout de ma grand mère, qui me regardait manger une banane, j'avais 7 ou 8 ans, un air de dégoût sur le visage, disant "mais qu'elle est grosse", s'imaginant que je ne comprenais pas sa langue.

Les camarades de classe qui m'ont appellée "la grosse" tout au lond de ma scolarité, y compris quand j'ai retrouvé un IMC tout à fait normal en grandissant, qui m'ont mise à part et m'ont laissé croire que j'étais toujours cette horrible petite grosse pas fréquentable. Qui m'ont imprimé cette image de petite grosse dans la tête.

Il aura fallut que je change de lycée de secteur pour me découvrir sociable, me découvrir des amis, me découvrir attirante...

Un de mes ex qui vivait mal d'avoir ma taille et de faire 55kg, il était maigre, tout sec, et vivait mal de sortir avec une fille bien en chair (un 42, arg quelle horreur) et qui me répétait que je devrais faire un régime.

Cette gynéco à laquelle j'ai encore envie d'envoyer des lettres d'insultes, qui m'a dit en m'auscultant (IMC de 24.8) "vous êtes obèse, c'est urgent de perdre du poids".

La même qui, après cette saleté de régime hyperprotéiné qui m'a détraqué les hormones, à la question "mais enfin, pourquoi je n'ai plus mes règles, j'étais régulière" m'a encore répondu "c'est parce que vous êtes trop grosse, perdez du poids" (j'avais un IMC de 23, je n'avais pas encore repris tout le poids perdu).

Ma mère, qui me parlait de camps d'obèse d'abord, puis me faisait des insinuations, des commentaires sur mon alimentation (je rappelle, j'avais un IMC de 24.8 à l'époque hein !), qui m'envoyait des régimes supers, qui m'offrait des vêtements pour mon anniversaire et Noël, toujours une taille trop petite que ce que je mettais, me forçant à subir encore et toujours l'humiliation du "ben non je rentre pas dedans, oui c'est trop petit" devant tout le monde.

Qui quand j'ai repris mon poids après mon régime hyperprotéiné m'a sorti "comme c'est dommage, tu étais si jolie plus mince".

Cette tante que je n'avais pas revu depuis 10 ans, qui est venue à mon mariage, et qui s'est écriée en me voyant dans ma jolie robe "Oh mon dieu, qu'est ce que tu as grossit !!"

Tout un entourage toxique.... Avec lequel j'ai coupé les ponts. Heureusement...

Maintenant j'ai des gens réellement bienveillants dans mon entourage, qui m'écoutent parler de linecoaching, qui sourient, qui sont contents pour moi, et surtout qui ne se sont jamais permis le moindre commentaire sur ce que je mange ou mon poids (et pourtant je suis à un IMC de 36 aujourd'hui).