EME
Bonsoir,
Je suis actuellement en vacances, et la première semaine c'est bien passée, j'ai géré mes pulsions, j'ai parfois mangé un peu plus qu'à sasiété, mais j'ai attendu ensuite que la faim revienne, bref, je me sentais bien.
Depuis 3 jours j'ai perdu un peu pied, j'ai mangé parfois sans faim, j'ai mangé un peu plus que de raison pendant certains repas, j'ai décalé les heures de repas et pour attendre la faim, j'ai sauté des repas communs à cause de cela, puis finalement mangé des bêtises en plein après midi quand elle était là...
j'ai lu un chat avec JP Zermati du 15 ou 13 août dernier qui traîtait des EME.
Il est dit tout le long que ce sont des contrariétés, du stress, de la colère, de l'énervement qui déclanche les EME.
Mais je ne me sens pas actuellement en état de stress, ni contrariée..je suis en vacances et je profite.
Ce soir, après une balade dans une très jolie ville, nous sommes rentrés à la chambre d'hôte, nous avons bien profité de la piscine, j'ai eu faim, nous avons pris un apéro (bière-chips) qui m'a coupé l'apétit. je suis retournée nager au moins 1/2 heure, puis la grillade est arrivée et je n'avais toujours pas faim, mais j'ai eu envie de manger (donc une EME), mais c'était par plaisir, un moment de bonheur lié à la détente...on était bien et j'ai eu envie de profiter...maintenant forcément je me sens mal, je suis gonflée, j'ai mal au ventre et je culpabilise...
En plus je n'ai pas de bascule, et je ne pourrais pas me peser avant mon retour chez moi.
Tous les étés depuis 6 ans je grossis, je prends entre 3 et 4 kilos par été sans jamais les reperdre.
Je m'étais fixé pour objectif de rentrer de vacances, pas en ayant maigri, mais au moins en ayant rien pris de plus cette fois.
Et là j'ai peur, je ne peux pas contrôler mon poids, je ne sais pas où j'en suis, je ne sais pas si j'ai déjà commencé à prendre ou pas...
Voilà, donc j'ai des EME sûrement, mais pas liées à des angoisses, ni à de la colère, pas de stress ni de contrariété (si ce n'est celle que j'ai après ma prise alimentaire, car je me déçois).
Comment reconnaître des EME de "plaisir", et finalement est-ce que ça existe ?
Merci pour tout
Bonne continuation à tous.
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[quote=emy3443]Bonsoir Flo, Tout ce que je peux faire, c'est effectivement te confirmer que les EME de plaisir existent bien. J'en suis la preuve vivante. En effet il peut arriver que l'on mange sous le coup des émotions (angoisse, stress, énervement), mais il peut aussi arriver de manger quand on est bien. Par exemple quand on passe un bon moment entre amis, ou quand on a franchi une difficulté et qu'on est content de soi....on se félicite en mangeant. Un peu comme une sorte de récompence. Je pense qu'il peut arriver aussi que ces EME, soient tellement encrées dans notre quotidien qu'on mange par habitude et qu'on ne sais plus pourquoi. On sais juste qu'on a l'habitude d'aller se servir dans le placard quand on rentre du travail et c'est simplement devenu une habitude a laquelle on a pris goût. Je pense qu'avec l'été on prend l'habitude de prendre l'apéro que l'on ai faim ou pas. Mais c'est un peu une sorte de rituel... Après pour pouvoir reconnaitre ces EME, je pense qu'au fond de toi tu as la réponse, car tu dis toi même que tu n'avais pas faim, mais ENVIE de manger. Voilà, j'espère que la réponse pourra t'aider un peu. Bon courage.[/quote]
Merci beaucoup Emy,
Oui ta réponse me sert, il y a donc des EME liées au plaisir.
ça ne me met pas forcément en joie car ça fait beaucoup d'EME à gérer.
En ce moment je me perds un peu...j'ai un gros défaut, je suis trop entière et trop perfectionniste, du coup, si je me loupe à un moment, ça me fait lâcher comme si cela ne servais plus à rien, je ne me donne pas droit à l'erreur, je m'interdit de flancher, et là, trois jours à ne plus trop faire attention à ma faim, à ne pas pratiquer de PC...j'ai perdu le moral et je fais n'importe quoi. Je deviens une grosse naze à mes propres yeux !
Ce matin, je ne sais pas si j'avais faim pour le petit déj', je crois que oui car je l'avais ressentie à 7h, mais je me suis rendormie jusqu'à 8h30 et à 9h, lorque j'ai mangé, je ne sais pas si j'avais vraiment faim, mais j'ai mangé et sûrement plus que ce dont j'avais besoin (servie à la table dans un jardin...ça pousse à consommer, encore sûrement une EME liée à la détente et à un moment de bien être.). Il y a aussi le fait que le petit déj' ici est servi jusqu'à 9h30, donc impossible d'attendre d'être sûre d'avoir faim, parce que c'était à ce moment là ou pas.
Pff..je ne sais pas si j'ai pris du poids, je me persuade que oui en me regardant dans le miroir, je ne sais pas si je suis objective, mais je me déteste et je me fait honte alors que la semaine dernière je m'aimais bien...j'aimerais bien connaître mon poids mais je ne me vois pas aller dans une pharmacie pour me peser : trop gênée.
Je pensais que les vacances seraient plus propices pour faire tous les excercices, je pensais qu'en travaillant j'avais moins de temps, mais en fait c'est l'inverse, c'est beaucoup plus difficile en période et en situation de vacances. Je n'irais pas jusqu'à dire vivement la fin, faut pas exagérer, mais vivement la faim !! ;-)
Il faut que je me ressaisise pour pouvoir être fière de moi.
Donc, pour les EME, je peux résumer ainsi : envie de manger = EME / besoin de manger = faim
Encore merci.
Bonne continuation
Bonjour Flo. Les EME sont déclenchées par des émotions, celles-ci peuvent être négatives (colère, stress, contrariété, ennui...) ou positives : on peut par exemple avoir envie de prolonger un moment agréable (apéro entre amis) afin de prolonger le plaisir qu'il procure. Ces EME sont connues, fréquentes et... normales. En effet, nos chers médecins expliquent bien qu'il est normal que la nourriture procure du plaisir, ce qui l'est moins, c'est lorsque la nourriture ne remplit pas ce rôle de réconfort. D'où l'importance de reconnaître l'EME, d'identifier la ou les émotions qui l'ont provoquée, et surtout de déculpabiliser. Quoi de plus naturel que de prendre du plaisir à l'apéro, et de vouloir que ce plaisir se prolonge ? Là où le bât blesse, c'est lorsque ce plaisir est parasité par la culpabilité de manger des cacahuettes plutôt que des légumes trempés dans le fromage blanc (0% of course). Du coup, foutu pour foutu, on finit l'assiette de cacahuettes et on reprend des chips.
Tu décris bien le désordre qui règne au début du programme, où l'on ne sait plus quand manger, quoi manger, pourquoi manger. Ce désordre, nous l'avons tous vécu, il est important que tu saches que les choses vont peu à peu se mettre en place, et qu'un rythme va s'installer. Au fur et à mesure de ton avancée dans le programme, certaines notions qui te semblent floues aujourd'hui vont se préciser par l'expérience. Pour l'instant, le plus important est de profiter de ces moments de convivialité, sans culpabilité, c'est le meilleur moyen pour que tes prises alimentaires restent dans des proportions correspondant, plus ou moins, à ta faim. Et si tu as conscience de dépasser ta faim, il te suffit d'attendre son retour pour manger de nouveau. L'équilibre alimentaire se fait sur plusieurs jours, quitte à décaler les repas, après tout, ce sont les vacances, on fait (aussi) un peu comme on veut, non ?
Francisco
Merci francisco,
Tes paroles me font du bien, je me rends compte que c'est très important de venir ici parler de nos ressentis, on trouve toujours du réconfort (c'est même plus efficace que l'aliment réconfort!!). Il faut que j'arrive pour le moment à être plus douce et plus bienveillante avec moi- même car je me fait du mal à être si dure et si négative envers moi.
Je vais essayer d'attendre ma faim et de ne pas me stresser pour ce que j'ai fait hier soir et même ce matin.
Je vais aller me baigner (ça c'est dur, l'épreuve du mailot) et profiter du beau temps en lisant mon livre sur la pleine conscience.
Encore merci.
Bonne continuation.
Bonjour et Merci Paquito,
Tu réponds parfaitement bien à cette question qui le taraude aujourd'hui. Je suis un peu perdue dans ce parcours que je découvre, mais je ne sais plus où me situer. La RPC n'est pas encore mon quotidien, mais je ne désespère pas de ce coté là, car je préfère faire les expériences dans la suite, je suis incapable de mener tout de front.
Le plaisir de manger est donc une EME. Le matin, je ne sais jamais si j'ai faim mais je mange pacre que c'est le début d'une nouvelle journée, parce que le matin je suis seule dans le calme, que j'apprécie ce moment avec les aliments qui vont avec et qu'à ce moment je suis bien. Mais à partie de là je suis en décalage. ¨Pourquoi me demander de sauter le petit déj. J'ai essayé mais pas concluant. Comme je fais mon sport le matin, après ma séance, j'étais à la limite du malaise. Donc, ce n'est pas forcément la solution. Il y en a sans doute une autre.
J'en suis là dans ma réflexion, mais je sais ensuite que je n'ai pas exploré tous les domaines du programme, loin sans faut. Pour le reste, tu as raison, je redécouvre le plaisir de manger des choses que je m'interdisais depuis longtemps et surtout sans culpabilité. Quel bonheur, et c'est déjà une énorme avancée que de ne pas vivre dans un mode restrictif (enfin, on essaie car tout ce que l'on nous a enseigné depuis notre plus jeune âge, et tout ce que l'on a pris pour argent conptant parce ce que cela correspondait au lobbie du moment, reste ancré profondément en nous et difficile de s'en défaire).
Voilà, maintenant je continue car je sais que je vais dans le bon sens. Il me faudra juste beaucoup de patience et de ténacité, et des personnes comme toi, et tes consoeurs pour venir nous éclairer comme tu viens si bien de le faire.
Merci à tous et bonne journée.
Merci, Viviette, pour ces gentils compliments.
La question du petit déjeuner m'a pas mal perturbé au début du programme. En fait, au réveil, j'étais incapable de dire si j'avais faim ou pas. J'ai alors déduit que si je ne savais pas, c'est que je n'avais pas vraiment faim. Et je pouvais attendre jusqu'au repas de midi sans manger, mais avec une sensation d'inconfort qui me laissait perplexe. C'est le Dr Apfeldorfer qui m'a donné la réponse, lors d'un chat. Il m'a expliqué que lorsqu'on restait plusieurs heures sans manger (la nuit par exemple), le corps se mettait en mode jeûne. Et le matin, lorsqu'on mange, on dé-jeune, on romp le jeûne de la nuit. Lorsque le corps est en mode jeûne, on ne ressent plus la faim, mais cette fameuse sensation d'inconfort. Et dès qu'on est en contact avec la nourriture, la faim se réactive très vite. Du coup, je me suis remis à déjeuner, avec attention, et j'ai découvert que cette prise de nourriture me faisait du bien, j'ai même compris que j'en avais besoin. Depuis, j'arrive à discerner si j'ai un peu, moyennement, très faim, ou pas du tout (si j'ai fait un gros repas la veille, par exemple). Cela dit, il y a des personnes qui n'ont réellement pas faim le matin, et qui ne ressentent pas le besoin de manger. Souvent la faim arrive plus tard dans la matinée, il est important alors de prendre une collation. Chacun est différent, il n'y a pas de réponse universelle (comme dans les régimes), et chacun doit trouver son mode de fonctionnement. Mais j'ai pu expérimenter que c'est toujours en suivant l'inclinaison de mes envies que je découvrais le mien.
Francisco
Je confirme que ça existe ! Je suis le plus souvent incapable de manger le matin, mais pire l'odeur et parfois juste l'évocation de la nourriture me colle la nausée (du coup ça élimine tout les gels douche à odeur "comestible"
)
Il m'arrive de temps en temps de prendre un petit déjeuner en vacances par exemple ou si je me suis levée très tôt.
Je dis juste que mon estomac met plus longtemps que moi à se réveiller quand on insiste pour me faire manger le matin.
Bonjour Flo,
Je suis à la fin duj programme mais je ressens tout comme toi au début ce que tu racontes dans ces moments conviviaux avec des amis. Je n'ai pas encore réussi à passer outre et à manger vraiment en pleine conscience! Je ne désespère pas d'y arriver mais sens que cela sera plus long que ce que j'èavais imaginé. Je suis sur la bonne piste mais dois encore perfectionné mon rapport à la nourriture, mes plaisirs qui ne doivent pas être subordonnés à la quantité avalée mais bien à la dégustation en lleine conscience de ce que je mange! et là il y a encore et toujours à faire.
Ton post tombait à point nommé pour me rappeler certaines habitudes pas encore totalement corrigéess!
hello Flo,
nous avons commencé sensiblement en même temps et ça m'amuse beaucoup de voir que nous traversons exactement les mêmes périodes, avons les mêmes doutes etc. je profite donc allègrement de tes posts pour lire les réponses et remercier les contributeurs de ce qu'ils nous apportent.
hier soir j'ai vécu une expérience analogue : invitée, j'ai mangé sans faim, frénétiquement, ma main revenait sans cesse aux aliments, je me voyais comme de l'extérieur compulsivement me jeter sur la bouffe, je m'observais, et je cherchais desespéremment POURQUOIIIIIIII !
La convivialité peut-être, le plaisir moins sûrement, l'embarras oui (je ne suis jamais très à l'aise en société), la nervosité (je n'aimais pas les sujets abordés), le tout ou rien très sûrement (allez ! foutu pour foutu, on va se gaver). Ce qui est certain c'est que je ne me maîtrisais pas du tout, que la conversation était très alerte et intellectuelle et que je ne me voyais pas dire "pouce" ! attendez ! je fais une RPC !!! ahahahah
bon c'est raté pour cette fois mais c'est une expérience de plus qui me démontre combien la route est longue.
il y a un autre mot qui me vient mais que j'observe plus à la maison : l'imitation ou l'accompagnement. difficile de rester seule sans manger pendant que le ou les autres prennent un en cas ou mangent un peu plus à table. et c'est encore plus difficile de savoir pourquoi je voudrais les accompagner ! A part pour ne pas me sentir tout seule ou mise à l'écart, je n'entrevois pas d'explication. mais toute explication serait bonne à prendre car ça me permettrait de dépasser sans doute le pb.
mais il y a un point qui va te faire sourire car je suis persuadée que tu le vis aussi : rester à table sans rien faire m'exaspère : quand j'ai fini de manger, n'ai plus faim, attendre et regarder les autres continuer leur repas m'exaspère ! je pense aux miliards de trucs à faire et je commence à bouillir...
je pense qu'il faut que je m'exerce plus à la rpc non ?
[quote=fablab]
hello Flo,
nous avons commencé sensiblement en même temps et ça m'amuse beaucoup de voir que nous traversons exactement les mêmes périodes, avons les mêmes doutes etc. je profite donc allègrement de tes posts pour lire les réponses et remercier les contributeurs de ce qu'ils nous apportent.
hier soir j'ai vécu une expérience analogue : invitée, j'ai mangé sans faim, frénétiquement, ma main revenait sans cesse aux aliments, je me voyais comme de l'extérieur compulsivement me jeter sur la bouffe, je m'observais, et je cherchais desespéremment POURQUOIIIIIIII !
La convivialité peut-être, le plaisir moins sûrement, l'embarras oui (je ne suis jamais très à l'aise en société), la nervosité (je n'aimais pas les sujets abordés), le tout ou rien très sûrement (allez ! foutu pour foutu, on va se gaver). Ce qui est certain c'est que je ne me maîtrisais pas du tout, que la conversation était très alerte et intellectuelle et que je ne me voyais pas dire "pouce" ! attendez ! je fais une RPC !!! ahahahah
bon c'est raté pour cette fois mais c'est une expérience de plus qui me démontre combien la route est longue.
il y a un autre mot qui me vient mais que j'observe plus à la maison : l'imitation ou l'accompagnement. difficile de rester seule sans manger pendant que le ou les autres prennent un en cas ou mangent un peu plus à table. et c'est encore plus difficile de savoir pourquoi je voudrais les accompagner ! A part pour ne pas me sentir tout seule ou mise à l'écart, je n'entrevois pas d'explication. mais toute explication serait bonne à prendre car ça me permettrait de dépasser sans doute le pb.
mais il y a un point qui va te faire sourire car je suis persuadée que tu le vis aussi : rester à table sans rien faire m'exaspère : quand j'ai fini de manger, n'ai plus faim, attendre et regarder les autres continuer leur repas m'exaspère ! je pense aux miliards de trucs à faire et je commence à bouillir...
je pense qu'il faut que je m'exerce plus à la rpc non ?
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Coucou Fab !!
Tu m'as fait rire avec ta réponse ! C'est clair, on ne dit pas "pouce attendez je fais une RPC !" en plein milieu du repas aux personnes qui sont à table avec nous !! Ils nous prendraient pour des dingues ! ;-)
Effectivement, je n'aime pas non plus rester à table pour rien lorsque j'ai fini de manger et ça peut me faire manger bien au-delà de ma satiété..et ça m'énerve...
Mais j'ai une super nouvelle quand même, je viens de rentrer de vacances aujourd'hui et pour la première fois depuis 6 ans, je n'ai pas pris les 3 ou 4 kilos que je prends tous les étés (sans jamais les reperdre !), j'ai même perdu 500 grammes ! C'était pour moi un moment clé ces vacances et je ne partais pas trop confiante
Malgré les moments de doutes, j'ai pu, avec l'aide de LC, du forum, des réponses que j'ai eu, me reprendre, être plus douce avec moi, j'ai recommencé à manger en attendant la fin (bon, au-delà de ma satiété la plupart du temps mais effectivement, si après on attend à nouveau la faim, on ne grossi pas, la preuve !!)
J'ai retrouvé le moral car j'avais très peur de cette pesée. ça me motive aussi car je m'aperçois qu'effectivement, ça commence à porter ses fruits. C'était un peu comme un challenge pour moi et une sorte de "test" de la méthode. (parce qu'en général c'est quasiment qu'à cette période qu'à chaque fois j'ai grossi)
Pour la RPC, j'en ai fait un peu, mais c'est pas encore ça...ce que je fais souvent quand je commence à avoir très faim pour attendre un peu c'est l'exercice sur la sensation de faim, ça me calme maintenant que je le maitrise mieux. (faut dire que j'avais une sacré intolérance à la faim et que ça m'a bien aidé)
Voilà les nouvelles du front, au plaisir de te lire !
à bientôt
Flo