Et la nutrition dans tout cela ?
Bonsoir à tous,
J'ai pensé à cette question récemment. Est-ce que quelques repères, sans rentrer dans la restriction cognitive, sans rentrer dans des règles dogmatiques, n'aideraient pas un peu à recadrer certaines alimentations très déséquilibrées ?
Les sensations sont-elles vraiment suffisantes (pas à terme, mais au départ) ? Et surtout, quand il apparaît vraiment difficile de suivre ses sensations parce qu'elles sont parfois extrêmes, ou trop perturbées par les émotions, est-ce qu'une certaine ligne ne peut pas être suivie ?
La nutrition traditionnelle est-elle donc à vraiment oublier ?
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Alors, j'ai déjà plus ou moins posé cette question, normal puisque nous avons envie de respecter ce qu'on nous a toujours appris, ce qui nous apparait juste.
Les personnes de ce forum, m'ont fait la remarque que c'est normal qu'au début on mange trop sucré ou salé lorqu'on respecte sa faim, mais au bout d'un moment ton corps va se lasser et va demander des légumes, de la viande. Normalement tu va retrouver la nutrition traditionnelle que tu connais; mêmesi tu craque sur le chocolat un bon steak ya rien de mieux 
Après m'être gavée de fromage et de pain pendant des semaines : je vous promets qu'on a envie de manger autre chose ! des poireaux, de la salade, des pommes, et avec le même plaisir.
Il faut s'autoriser cette phase de sortie de restriction cognitive. je crois que le Dr A appelle cela "l'orthorexie" quand on veut absolument tout manger parfaitement équilibré et diététiquement correct.
faire ou refaire confiance à son corps est une expérience déstabilisante... Mais quel réconfort aussi de se dire : je peux lui faire confiance, il me dit ce qui est bon pour lui. (je n'écoute pas toujours !) c'est vrai pour l'alimentation, le besoin d'exercice physique ou de repos...
Mais mon problème c'est que je n'ai pas changé fondamentalement depuis que je suis inscrite ici.Cela fait des années que j'ai réintroduit des tas d'aliments tabous dans mon alimentation, que j'ai arrêté les régimes, et je reste dans une hyperphagie quasi constante.
bonjour Emman,
je me reconnais dans ton post : moi aussi je ne pense pas avoir d'aliment tabou, même si je peux culpabiliser après avoir mangé des aliments sucrés en trop grande quantité
je pense que pour nous, le travail à faire est de reconnaitre nos sensations physiques : identifier la faim, la soif, la satiété
et de les respecter...
si on mange des aliments très caloriques, la satiété devrait arriver beaucoup plus vite que si on mange des légumes, et il va être important pour nous de différencier la satiété de la sensation d'être remplie, d'avoir l'estomac plein
bref, il y du boulot pour nous aussi !
bonne journée
petite marie
Bonjour
Si je ne me trompe pas, il est conseillé au départ de ne pas trop bouleversé son mode d'alimentation habituel (ne pas réintroduire immédiatement tous les ingrédients tabous) pour éviter de tout lacher alors que nous n'avons pas encore à ce stade les mécanismes de régulations (et de déculpabilisation) mis en place ... Si vous n'avez pas d'ingrédients tabous .. pas de problème mais si vous en avez, attendez avant de les réintroduire.
Vous pouvez initialement continuer à manger comme vous avez plus ou moins l'habitude mais sans vous imposez de chose que vous n'aimez pas simplement parce que "c'est bon pour la santé" et en élargissant vos choix vers ce qui n'est pas tabou mais que vous aviez peut etre tendance à limiter pour faire "régime" (viande rouge, féculents...) alors que vous en vouliez ...
Par ailleurs, je crois que l'équilibre est à viser sur le long terme : pas sur la journée mais plutot sur la semaine voir plus (le mois/l'année - à vérifier avec les dr A et Z) . Donc une dérégulation (manger plus gras et sucré) pendant quelques jours /semaines ne va pas vous rendre malade si vous vous écoutez (le corps est tout à fait capable de faire sentir qu'il ne veut plus de gras par exemple ... par exemple juste après les fêtes de Noel où la seule chose que l'on a envie de prendre c'est en général une soupe et une salade)...
si les légumes ne plaisent pas à la cantine ce n'est pas la peine d'en prendre... ne pas avoir aujourd'hui vos 5 fruits et légumes ne vous fera pas mourrir demain :) et vous verrez qu'avec le retour du printemps et de l'été , avec plein de fruits et de légumes appéissants, vous aurez envie dans manger car c'est plus agréable quand il fait beau et chaud de prendre du melon bien frais que du nutella à la petite cuillère qui est tout pateux et chaud ... et au resto, la salade césar sera plus appétissante que l'aligot saucisse .... (en plus de laisser la place pour une glace en dessert)!
LC, si ce n'est pas un régime, est presque plus compliqué car il n'y a pas de règle sur ce qu'il faut manger ni quand ni combien ... il faut s'écouter et c'est ça le plus dur quand on a pris depuis longtemps l'habitude d'écouter (aveuglement) ceux que disent les autrs sur quoi manger quand et combien. Mais à long terme c'est tellement mieux pour le bien être!!!
Qu'est ce que la nutrition traditionnelle? si on écoute trois diététiciens différents on a souvent trois avis différents ... dans le temps , il y a eu les périodes/mode/régimes "le gras c'est le mal" les "le sucre/ les féculents c'est le mal" les "le mal c'est de manger le soir" les "le mal c'est de sauté un repas" les "le mal c'est de manger entre les repas" (sachant que si en France on a traditionnellement 3 repas par jours, certaines cultures sont sur 5, et pendant le ramadan, les musulmans vivent très bien avec un seul - le soir) : OK si vous ne mangez que de l'huile d'olive (ou du chocolat, ou du fromage blanc ou ..) et exclusivement ça, vous serez carencé ... mais ce n'est pas votre cas si vous vous écouter vraiment car après avoir manger pendant 2 jours uniquement du chocolat, vous reverrez d'un steack avec des légumes et des fruits ...
Bon courage à tou(te)s
Nikaia
Très bien, mais vous dîtes vous même, "l'équilibre" se fait sur plusieurs jours. Quel équilibre ? Selon quel critères ? C'est qu'il y a donc un "équilibre" dont le corps a besoin ?
Oui c'est vrai, nous mangeons différemment selon que l'on vit au Mexique, au Ghana, au Vietnam. C'est d'ailleurs un sujet qui m'intéresse depuis de nombreuses années.
Je ne cache pas non plus que le psy qui me suit a été littéralement "atterré" quand il a vu qu'il n'y avait aucune info sur la nutrition sur le site (que je me bats un peu contre deux visions des choses, je ne le vois d'ailleurs quasi plus, ce n'est pas anodin).
Bref, à un moment, on se pose encore et encore la question, surtout aussi quand on a passé le week-end à éplucher des magazines féminins ! Et surtout quand on y arrive pas ! A s'écouter. Parce que les signaux du corps sont trop difficiles à dompter.
Je me relis et je reviens, car mon discours peut paraître ambigu. J'insiste sur le fait que vraiment, je crois en cette "méthode", en sa philosophie et ses principes. Ce qui me pose souci, c'est que je n'y arrive pas, après des mois d'expérimentation. Je ne pensais pas que ce serait autant difficile pour moi, je m'accroche, je reste abonnée, je ne veux pas partir sans avoir réussi. Mais je me bats contre moi au quotidien. Et je perds au quotidien.
En te lsiant j'ai l'impression que ce n'est pas un soucis d'avoir des infis nutrtitionnelles ou un "guide" alimentaire. C'est plutôt de manière générale de suivre le parcours et de vivre des changements espérés qui ne viennent pas. Comme toi je ne perds pas de poids à ce jour. Par contre je suis ravie de ne plus avoir d'infos nutrtionnelles, de faire à manger des repas "standards" du quotidien type francais. Des menus qui plaisent à toute la famille, que j'aime.. Et de me faire de tmeps en temps si envie un repas que de fromages ou que de chocolat.
Ce n'est pas l'asepct nutrionnel qui est un soucis pour beaucoup d'entre nous mais l'aspect émotionnel. Se battre contre soi même c'est perdu d'avance, grandir en acceptant ce que l'on vit, en apprenant à faire face à nos émotions autrement qu'en les mangeant, là il y a une vraie force de changement. Ensuite et bien il faut s'y mettre. s'asseoir chaque jour faire sa rpc, appliquer les principes découverts ici. C'est une forme de discipline intérieure, pleine de bienveillance envers nous même. Commencer par de petites étapes, bien mâcher et découvrir les gôuts. Manger au calme. Toutes ces petites choses petit à petit peuvent amener du changement.
POur ma part j'y crois encore puisque je suis encore là.
Merci Lia, tu es pleine de sens !
tout à fait d'accord ! C'est à peu près ce que j'ai demandé au Dr A. dans le chat de demain soir, on va voir ce qu'il va nous répondre.