Hors de contrôle
Voilà cela fait près d'une semaine que mon alimentation est complétement hors de contrôle..... Je ne sais plus trop quoi faire pour enrayer ce disque infernal, je suis passé de 1 à 2 EME tous les deux/ trois jours à 5-6 EME par jour... Je mange tout le temps. La logique est toujours la même: je me dis que j'ai tout "foiré", donc dès qu'une petite EME pointe son nez, je ne fais vraiment aucun effort pour la stopper et je mange.
C'est toujours cette même logique de 'tout ou rien' j'imagine , sauf que là c'et puissance 10.
Résultat j'ai pris du poids, je me sens grosse ect...
En plus il s'agit du moment où je dois noter dans un carnet tout ce que je mange (étape découverte de la faim)!
J'en ai marre de fonctionner ainsi,mais je ne sais pas trop comment faire autrement
Merci de vos conseils :)
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Lauryjo, c'est bien.... laisser de la place à nos imperfections
complètement d'accord avec Pattie, merci pour tes messages, tu es précieuse
Tinkerbell, wonder woman m'a fait sourire puisque justement c'est ma façon de défusionner de tous ces ressentis d'échecs qui s'activent au moindre clin d'oeil
je m'imagine en wonder woman qui commence à tourner sur elle-même pour sauver le monde et qui se prend les pieds dans le tapis....
ça marche à tous les coups pour m'aider à comprendre que le truc de la réussite et de l'échec c'est juste une histoire, juste un bon film (ou un nanar)... ce n'est pas la réalité
Bonjour, voilà un fil très approprié à ma situation en ce moment. J'ai perdu le controle. Non pas que LC préconise de l'avoir, mais plutôt d'apprendre à vivre avec ses émotions, en les acceptant.
Je commence l'étape de la faim. Je peux tolérer la faim, la supporter...en ce qui concerne l'envie de manger c'est autre chose. DEpuis un moment ma motivation faiblit, je suis inscrite depuis le 1er avril, j'ai perdu un peu de poids, en ai repris un peu....et mon image m'insupporte. Mes enfants m'ont offert une robe pour la fête des mères, je rentre dedant mais elle risque de se déchirer si je m'assoie....
....aujourd'hui mon fils a 18 ans, retour plein de nostalgie vers le passé.....au final depuis 14 j'enchaine les eme, j'en ai géré une avec l'eme-zen, je me suis lâchée sur les autres.
Je fais des exercices de défusion, mais au final tout ce que je vois c'est l'histoire "de la grosse fille nulle" qui occupe la place. J'ai l'impression que je n'y arriverai jamais.
Je suis désolée de venir ici vous embêter avec mes états d'âme, mais en vérité il n'y a qu'à vous que je peux parler
ihope, y'a aussi l'histoire de "celle qui n'y arrive pas" qui te travaille apparemment
Aurelia, je te conseille de prendre conscience des sentiments douloureux qui sont en toi, et notamment le fait de "tout foirer", donc encore un sentiment d'échec ou de possibilité d'échec, comme ihope, ou encore "peur de faire les choses de crainte de possiblement se confronter à l'échec"
personnellement c'est une histoire que je peux vivre très fréquemment, qui s'active très vite dans ma tête, mais il est vrai que ça prend moins à la gorge quand on se rend compte que c'est une histoire et que l'on s'efforce de se recentrer sur le présent, la réalité
c'est vrai que ça suppose de lacher un peu toutes ces façons de se rassurer en voulant réussir
en acceptant de vivre au présent le sentiment d'échec, c'est pas "naturel", mais on se rend compte qu'on est toujours debout et que ce n'est pas si dramatique que de ne pas réussir "maintenant" tout de suite
personnellement, dès que je mange sans faim, le truc de l'échec se réveille dans ma tête, et du coup, oui j'ai envie d'en rajouter, en mode tout ou rien
ce qui est efficace à ce moment-là c'est de prendre conscience que l'échec c'est "dur", que je me sens mal avec ça, et puis rester simplement làdedans, me centrer sur mon corps, comment il vit ce moment difficile.... en fait j'accorde moins d'importance à mes pensées (qui cherchent à controler ce sentiment d'échec) et j'accorde plus d'importance à mon corps.... lequel en fait se fiche totalement de ce sentiment-là.... (pas comme l'angoisse)
je me dis que je fait l'expérience de ce truc-là
Hello 
Rha la laaaaa, si il fallait faire un podium des "trucs à la con" qui nous envahissent l'esprit et sont la cause de beaucoup de nos déconvenues, je crois que le perfectionnisme ne serait pas loin de la médaille d'or... Les filles, jusqu'à preuve du contraire (genre "Z'avez qu'à me montrer votre costume", pour commencer ^^), vous n'êtes pas des Superwomen et vous n'avez absolument aucune obligation d'être parfaites et de ne jamais craquer.
Je pense qu'on peut trouver sur le site de LC beaucoup de pistes qui vont nous résonner dans la tête, on apprend qu'on est ENORMEMENT à fonctionner sur le principe du "tout ou rien", à être perfectionniste, bonnes élèves à vouloir tout réussir... et à la première chute, on a parfois l'impression que c'est carrément la dégringolade.
Je trouve que vous êtes déjà très avancées par rapport à beaucoup de personnes qui iraient juste se réfugier dans la bouffe à outrance sans se poser de questions, puisque vous vous rendez compte de vos EME. Les reconnaître, les vivre en en prenant conscience, c'est DEJA une étape !
L'étape suivante, qui consiste à les apprivoiser, à les mettre un peu de côté, c'est après, hein... et chaque chose en son temps. Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas, EN PLUS, en rajouter en vous fustigeant, vous êtes (comme moi d'ailleurs ^^) en pleine progression, ne vous freinez pas en vous disant que vous faites des choses de travers.
Je pense que vous réalisez depuis que vous êtes inscrites sur LC qu'il y a eu des répercussions très salutaires dans plusieurs domaines... parfois c'est parce qu'on se met à prendre plus soinde soi, parfois on range davantage la maison, parfois on bouge plus, parfois on mange moins... et parfois tout ça à la fois (mais petit à petit, hein ^^). C'est cela qu'il faut voir, toutes ces belles avancées !
ihope62, comme toi je crois sentir la baisse de motivation, pour ma part, le côté "exercices" de LC m'embête un peu à la longue... mais justement, c'est bien de se dire qu'on a le droit de se mettre un peu en pause et de regarder l'herbe pousser, aussi, de temps en temps.
LC est une méthode très douce, certes, qui nous rend bienveillantes envers nous-même, mais elle demande quand même un sacré effort de notre part !! Dans une autre vie, on bouffait n'importe quoi, on se mettait en restriction, on mangeait trop, ou pas très bien, on ne s'écoutait pas... et là, on DOIT s'écouter, mais quand on n'a pas l'habitude c'est très difficile. D'ailleurs, j'ai lu au hasard d'internet pas mal de témoignages de gens qui laissent tomber car ils en ont marre de toujours se demander "Est-ce que j'ai faim ? Est-ce que je suis rassasié?", etc. Nous, nous sommes encore là, et parfois pleines de questions... et les réponses sont en nous, c'est ça qui est dingue !
Faut juste savoir où chercher... mais en fait, souvent, on trouve juste par hasard, quand c'est le bon moment dans notre tête. On est déjà sur des rails superbes, sachons profiter du voyage sans le gâcher en voulant être assise dans un autre compartiment que celui où nous sommes... Non ? 
"Regarder l'herbe pousser", c'est-y-pas de la pleine conscience ?
aeria : Damned, tu as raison, purée je fais de la pleine conscience sans y penser, en fait, c'est géniaaaaaaal ! Merci 
Quand on mange pour recouvrir nos émotions, on n'attend pas d'avoir faim. Donc plus ou moins, nos émotions sont recouvertes assez souvent. Quand on recule le moment du repas en attendant d'avoir faim, ça laisse une place, un moment où ces émotions ne sont pas recouvertes. Ca n'est pas un hasard si pendant l'étape de l'EME-zen ou celle des expériences de la faim, beaucoup d'entre nous ont l'impression que les EME nous envahissent.
Je me suis inscrite fin août dernier. En lisant tout ce qu'il y avait à lire autour du carnet découverte, en commençant à m'interroger, je me suis rendue compte que je n'avais pas eu faim de tout l'été, ce qui ne m'a pas empêchée une seule minute de petit-déjeuner, de prendre un repas à la mi-journée et de dîner le soir, sans parler des grignotages. Avant l'été, je ne me souviens pas d'avoir eu faim non plus. Ca veut dire que j'étais en permanence en EME, en fait, je mangeais toujours sans faim. Je ne ressentais pas d'émotions (un vague mal-être, cet été, parce que je préparais mon déménagement, donc j'ai dû me confronter à mes deux garde-robes, celle de quand j'avais maigri, et celle que je pouvais porter après avoir regrossi. Les deux ne seraient pas rentrées dans ma nouvelle petite maison, j'ai dû jeter/donner celle que j'aurais aimé garder).
Avec LC, j'ai dû attendre d'avoir faim, donc accepter que mes émotions prennent la place laissée libre par l'arrêt de la "perfusion"permanente de nourriture. Je me suis aperçue que la faim était longue à venir, vraiment longue. L'enthousiasme du début, ça a occupé la place de la nourriture (comme dans un régime, en fait). Sauf qu'il vient un moment où ça n'est plus le début. On "revient" à la vraie vie, celle qui comporte son lot de bonheur/problèmes. Et sans nourriture et sans enthousiasme débordant, il n'y a plus rien qui recouvre les émotions.
Petit à petit, cahin-caha (et avec l'aide du forum de LC), j'apprends à me laisser vivre quelques émotions, et à en manger quelques-unes en essayant de le faire comme j'ai appris ici, de manière à ce que ça me réconforte pour de vrai (parfois, non, je mange sans faim, voilà tout, et la faim revient plus tard, remettant les choses en place).
Tout ça pour dire : je n'ai pas davantage d'EME qu'avant LC. Avant LC, c'était une longue et gigantesque EME sans fin et sans réconfort, qui me donnait mal au ventre et qui n'avait pas de nom (ou alors "faiblesse", "manque de discipline personnelle", "gâchis"). Maintenant, j'ai des EME, et je sais que derrière, il y a des émotions. Soit je cherche quoi, soit je les recouvre avec de la nourriture. Parfois même, j'ai directement conscience de l'émotion, sans qu'elle me donne envie de manger (troooop cool ! Très rare, mais troooop cool !)
Peut-être que pour vous, Aurélia, Lauryjo, Ihope, c'est pareil ? Que vous n'avez pas davantage d'EME qu'avant, mais que simplement vous percevez à nouveau votre gigantesque EME d'avant LC, parce que l'enthousiasme du début, qui prenait la place de la nourriture, s'estompe, et que les émotions deviennent perceptibles. Et quand on s'est déshabitué à ressentir toutes ces émotions, ça fait un choc. Du coup, on résiste comme on peut, comme on a appris à le faire pendant des années (la nourriture, ou son contraire le régime - sans parler du sport). Petit à petit, si on reste déterminé dans le parcours, on apprend à ne pas résister, à se laisser traverser (je n'en suis pas encore là, hein, mais pour l'avoir expérimenté quelques fois, c'est vraiment bon de lâcher prise et de simplement laisser se passer ce qui se passe). J'ai eu un déclic le jour où j'ai compris que l'EME-zen, ça n'était pas "tenir et ne pas manger sans faim", mais "retarder le moment où je mange sans faim". Depuis, parfois je retarde jusqu'aux calendes grecques sans difficulté, parfois je mange. Tout se passe mieux, même la longue attente de la faim : puisque je peux manger sans faim quand je le souhaite tout en restant dans le parcours, que ça n'est pas un échec, un flop ou un trébuchage.
LC, c'est long, c'est lent, ça demande de la détermination (pas de la volonté, hein, de la détermination), de la souplesse (je doute qu'une bonne élève puisse réussir son parcours sans craquer et accepter d'être une cancre à ses heures - je lis assidûment le forum créé par Billie !!!). Mais ça marche. Et en attendant, on peut oublier les édulcorants et manger des barres Kit-Kat (c'est ma folie, en ce moment, ça et les compotes pour les enfants, à aspirer).
Je ne sais pas si je vais en faire mon mode de vie. J'ai à peine l'impression d'avoir presque fini de débuter. Mais en tous cas, c'est nettement mieux que ma vie en mode régime ou ma vie hors régime. J'ai l'impression que je suis dans ma vie, et ça n'est pas une sensation que je connaissais avant !
J'espère que vous traverserez ce moment sans trop de douleur.
bonjour Auréllia,
J'en suis à la même étape que toi.... et ce matin j'ai eu une très grosse émotion, qui n'est toujours pas passée......j'ai eu très envie de manger !
j'ai donc pris un café, avec juste un carré de chocolat, en essayant de déstresser , ensuite j'ai essayé de relativiser, pas facile quand c'est une bêtise faite par moi et qui concerne mon fils !!!
Là, je prépare le repas de ce midi en me disant : calme toi, calme toi !!!
Difficile de prendre sur soi mais tu es à une étape où tu as bien avancé donc, respire, respire, respire.......vas peut-être marcher un peu, cela décompresse.....
Courage !