La peur de la faim
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Ça me fais penser à une image qui procure beaucoup de stress.
Comment j'aurais fais, pendant la guerre avec les tickets de rationnements?? Comment ils faisaient les gens comme nous pour ne pas paniquer par l'idée d'avoir faim, de manquer?
Pomdereinette, je suis à fait d'accord avec toi et ressens la même chose. Je pense que c'est certainement le noeud du problème pour moi mais j'ai beau essayer de refaire l'exercice de fractionnement, je tourne en rond.
Pourtant, les mots que tu mets sur cette situation m'interpellent : je n'ai jamais coché dans les carnets l'EME provoquée par la peur de la faim et pourtant, ça y ressemble bien, non ?! Je vais tâcher de travailler là-dessus...
Tu as raison, bizarre bizarre. 
Pomdereinette
c'est exactement pareil pour moi. c'est "the" exercice qui derait me faire enfin basculer dans une perte de poids et non, rien à faire je n'y arrive pas. je tourne en rond plusieurs semaines à essayer de le faire. mais ce n'est pas possible pour moi de renoncer ne serait-ce qu'à une demi-bouchée qui me laisserait "sur ma faim". et pourtant, je ne mange jamais sans avoir faim, j'arrive (plus ou moins) à déguster, j'ai rarement des EME hors repas, mais là, ça bloque.......et je n'ai pas de réponse à apporter.........
Merci pour vos réponses :-)
Izabelle, le mini mini mini... je vois bien ce que tu veux dire. Quand ça m'est arrivé, certains soirs, quel bonheur. comme de se réveiller ensuite avec une vraie faim. Mais... là c'est niet de niet, hélas.
Attendez une seconde ! On a toutes fait des régimes, non ? Et en période de régime, on avait faim tout le temps, non ? (Sauf peut-être Dukan, que je n'ai pas essayé parce que j'ai horreur de la viande.) Et on le supportait, pas des jours, mais des semaines et des mois... et pourquoi ? Parce qu'on l'avait décidé, parce que désormais c'était ça la norme, pour un certain temps. "Faire attention", ce n'est pas autre chose que de fragmenter, c'est-à-dire manger un peu moins à chaque fois. Il suffit de décider que c'est ainsi le temps de l'exercice, on en a fait bien bien d'autres !
A part ça, l'exercice de la faim m'a beaucoup aidée en me faisant toucher du doigt que la faim disparaît avant de reparaître plus tard. Quand on sait cela, il est plus facile de se dire : bon, elle va disparaître bientôt, et le temps qu'elle réapparaisse, l'exercice sera fini et je pourrai déjà manger de toutes façons.
Justement Tamar : je crois que j'ai tant supporté la faim, tant serré les dents et la ceinture, jusqu'aux crises d'hyperphagie, qu'il me semble que l'enfant en moi se révolte encore et que toutes les explications raisonnées de l'adulte que je suis devenue, bernique !
Tiens, merci pour la piste ! C'est peut-être mon enfant intérieur que je dois rassurer...
J'ai refait l'exercice de fractionnement et vlan eme sur eme du grand n'importe quoi. Je pensais que c'était aussi en lien avec la faim hypothétique. Mais dans les faits je supporte bien la faim, ja'ime attendre une bonne faim et je me réjouis d'avori faim le matin.
Pour ma part j'en reviens à cette idée que je ne supporte pas l'idée de me restreindre, de diminuer, d'arrêter avant la faim du morceau de gâteau, de laisser quelques cuillières, de me séparer de ce "petit plus".
Alors je me sépare régulièrement d'autres choses dans d'autres domaines, trier ranger, liquider des affaires en souffrance, compléter ce vieux dossier, donner cette colllection de livres de recettes jamais faites. Et j'aprécie pleinement de vivre les résultats positifs, plus d'espace, l'esprit tranquille d'avoir bouclé quelquechose.
Et du coup au repas il me semble plsu abordable quand je le souhaite (et pas quand je dois remplir un compte rendu pour chaque repas et collation) de me séparer d'un petit truc. A midi bon repas avec des amis, tartare de suamon en entrée et asperges, quinoa et poulet grillé, salade.Je n'ai pas pris de pain ni de fromage sans aucune peien ni regrets. En dessert il y avait tarte aux pommes et glace vanille, j'ai pris un mini bout de gâteau mais là aussi sans soucis j'ai dot non à la glace.
Je préfère faire ainsi, à tout petits challenges personnels.
je ne suis pas encore à cette étape de fractionnement mais je sais qu'elle sera difficile
je pense que comme Lia, j'ai la peur de me séparer de quelque chose, de perdre, de jeter, sentiment de perte, d'abandon, d'insécurité, que rien n'est jamais acquis, que l'on ne peut être sûre de rien, peur de l'inconnu de l'avenir...
très positive ce matin... mais le fait de découvrir jour après jour ce que l'avenir nous réserve, c'est ce qui fait l'intérét de la vie !
petite marie
Je suis contente de vous lire, car si je ne trouve pas de réponse non plus à la question qui me taraude, au moins je sais que ne suis pas la seule à la poser !
Moi ça fait deux semaines que je suis sur l'exercice du fractionnement. Ca me rend dingue, je n'y arrive pas... Pareil, je n'arrive pas à renoncer à la nourriture (j'ai choisi de diminuer le nombre plutôt que la taille des portions, bon alors je devrais essayer de réduire la taille ?), déjà, à l'époque où il fallait attendre sa faim, j'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre (mais une fois que j'ai accepté de jouer le jeu, ça s'est bien passé)....
Là, j'ai dû faire l'exercice un seul jour, aujourd'hui, je me suis relancée mais non, une demi-heure après le repas, j'ai plongé dans le chocolat...
Et ça me déprime. Donc ça me fait manger encore plus. Je ne sais pas comment résoudre ce problème.
Nos bons docteurs diraient sûrement une petite RPC à l'apparition des premiers symptômes... J'avoue que je n'y pense pas, toute prise que je suis par cette peur de manquer....
Je suis preneuse de vos solutions. Celle qui consiste à renoncer à d'autres choses que la nourriture, elle ne me coûte rien. Je n'ai jamais eu du mal à jeter, à me débarrasser (de tout sauf de la nourriture !)... Ou alors dans les phases où je suis très zen, très sereine, d'une façon générale, mais en ce moment, ça n'est pas le cas. Et je n'arriverai jamais, de toute façon, je le sais bien, à vivre dans un état de sérénité où les problèmes ont disparu...
A bientôt !
c'est très finement analysé
voilà pourquoi beaucoup de personnes peuvent faire très facilement l'exercice de la faim, et qu'en revanche celui du fractionnement est juste l'horreur pour beaucoup, beaucoup de personnes
moi je te conseillerai d'arriver à apprivoiser cette sensation de pas assez, mais justement un "pas assez" vraiment mini, mini...
pour que ça soit un inconfort mini-mini..... et que tu arrives donc à le supporter
parce que sortir de table en ayant encore vraiment faim, on est d'accord, c'est juste la torture.... on veut trop bien faire souvent et on crève la dalle (moi la première quand j'ai abordé le fractionnement) ensuite on ne peut même plus travailler, on a le sentiment en plus d'avoir échoué, bref que du bonheur
mais tolérer un tout petit inconfort "satiétal", ça joue sur un autre domaine, et c'est très utile, du moins cela l'a été pour moi
c'est à dire garder un léger creux..... très léger.... très très léger.....
ne serait-ce que d'une bouchée....