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Mes enfants profitent de la méthode

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
07 Juil 2011 à 10h

Bonjour,

 

Avez-vous essayé de faire profiter de la méthode à votre entourage ? En ce qui me concerne, démarrer le programme alors que ma famille mange "normalement" a été une grosse difficulté pour moi. Comment expliquer aux enfants que je laisse des aliments dans mon assiette alors qu'habituellement, on leur inculque de finir la leur ?

Donc, petit décalage...Du coup, quand ils ont vu ma nouvelle façon d'appréhender les repas, j'ai décidé de leur faire partager mon expérience. Après, tout, ça n'a rien à voir avec les régimes. Il s'agit de quelque chose de sain et sans risques. On a donc fait des séances très amusantes de dégustation. Chacun devait goûter un aliment les yeux fermés. On devinait sa nature, on décrivait les arômes, les sensations de sucré, salé...Voilà, et je me suis sentie beaucoup moins seule !

Vous avez essayé vous aussi ?

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41 commentaires

@Savi, merci de ton message, qui me réconforte! (je suis aussi une grande fan de Pensée de Ronde depuis fort longtemps!)

@Tepacap, on est là pour apprendre à retrouver cette régulation naturelle de l'enfance, n'est-ce pas... j'en suis au même point que toi, cela me laisse rêveuse. Mais on peut y arriver!! Faisons nous confiance!

@Courtepatte bonne chance!

la mienne (9 ans)   dit toujours non à un bonbon, elle n'a jamais aimé ça

cependant elle est gourmande et adore le chocolat

cela ne l'empêche aucunement parfois de ne pas prendre de dessert pendant plusieurs jours parce qu'elle n'en a pas envie (alors qu'elle adore le chocolat)

j'en ai conclu que c'est ça, la régulation....

parfois elle redemande du gâteau ou du chocolat et elle sait parfaitement me dire si c'est par faim ou par gourmandise

je veille à lui en donner même quand il s'agit de gourmandise, elle aura moins faim au repas suivant, voilà tout

pour elle, la gourmandise, c'est simplement de la gourmandise, de temps en temps, ce n'est pas un moyen d'évitement, du coup  la régulation naturelle n'est pas perturbé

 

ensuite le dr A en avait parlé, les enfants ne sont pas égaux devant les sensations alimentaires, et certains les ressentent plus que d'autres (je pense pour ma part je ne les ressentais pas bien) et ça serait d'origine génétique

et puis, des le plus jeune âge,  on peut déjà mettre en place des habitudes d'évitement émotionnel par la prise alimentaire, moi j'ai commencé vers 8-9 ans,  et je vois tous les jours des enfants et ados qui font de même...

dans ce cas là, pourquoi ne pas faire des séances de pleine conscience avec eux, notamment avec ce très bon livre d'Eline Smel "calme et attentif comme une grenouille"

 

pour mes règles éducatives concernant son alimentation, elles sont très simples :

- ne pas se couper l'appétit, si elle a très faim je préfère avancer l'heure du diner (on est très souple sur les horaires)

- goûter de tout, au moins 3-4 bouchées pour élargir son répertoire alimentaire

- s'arrêter quand on a plus faim, sauf par gourmandise occasionnelle ou repas sortant de l'ordinaire

 

à bientôt les mamans!

Maman de 3 enfants, j'ai lu tous les messages précédents avec beaucoup d'attention. Je commence à peine LC et le sujet m'intéresse pour mes enfants.

Mon 1er a 8 ans, je l'ai forcé à finir son assiette pendant des années... Bébé, je lui enfournais de force la cuillère dans la bouche pour l'obliger à manger quand il refusait... bref... le calvaire. Ma 2de a 6 ans, et ne s'est jamais laissée forcer! J'ai bien essayé de reproduire le gavage que je faisais à son frère, mais elle était plus forte que lui!! Et puis ça a coincidé avec la période où je m'intéressais à Zermati, et donc j'ai laché un peu de leste. Le p'tit 3e a 3 ans, et ne mange que ce qu'il veut depuis sa naissance!!

Je remarque des comportements très différents sur les 3, maintenant que j'observe tout ça avec un peu plus de recul.

Mon aîné est ultra gourmand, pense beaucoup à la nourriture et peut avoir un comportement "bestial" quand on lui propose un aliment qu'il aime, il peut se battre pour une crème au chocolat...

Ma fille peut dévorer un jour et picorer le lendemain. A mon sens, elle se régule parfaitement. Elle s'arrête quand elle n'a plus faim, elle ne saute pas comme une furie sur du sucré, et elle prend vraiment le temps de savourer ce qu'elle mange (j'ai parfois le réflexe de la presser de finir de manger.. c'est idiot, je m'en rends compte).

Mon dernier adore le sucre, les olives, le fromage, mais n'ira pas plus loin que sa faim. il ne vient à table que quand il est décidé (s'il est occupé à autre chose, il ne ressent pas sa faim, je pense, et il lui faut un moment pour passer d'une activité à une autre). Et ce qui me fait penser qu'il a un comportement sain avec la nourriture, c'est qu'en dépit de sa gourmandise et de sa capacié à se "baffrer" par moment, il partage largement ses bonbons avec les autres. Il a donc compris que la nourriture est un plaisir encore meilleur quand il est partagé.

En définitive, je pense que je me suis plantée sur l'aîné. Du coup, j'essaie de lui ré-apprendre à attendre d'avoir faim avant de manger. Je lui dis de se poser la question, avant de prendre un 2e gateau, pour être sûr qu'il a encore faim. Mais ce n'est pas facile...

Mes 3 enfants sont grands et minces.. donc je ne me prends pas la tête sur leur poids. Je voudrais juste être sûre qu'ils ne partent pas dans la vie avec le même handicap que moi... c'est un motif de pression pour moi, mais j'me soigne : je suis ici :-D

Si vous êtes choqués par ce que vous lisez ci-dessus, dites-le moi!! Je suis peut-être complètement à côté de mes pompes!!

Super, j'ai vraiment bien aimé ton témoignage, et j'essaie de faire pareil avec mon gamin (6 ans). Lui et son père sont tous deux de merveilleux mangeurs régulés, et j'essaie de les prendre comme modèles!

Donc, non, pas du tout choquée, mais très intéressée, merci!

Rien de choquant dans ce que je viens de lire, Maggy!

Avant de découvrir la méthode (sur le blog "Pensées de ronde", un petit bijou, une gourmandise au quotidien), j'avais aussi tendance à forcer mes enfants à terminer leurs assiettes, à manger des choses sans plaisir parce qu'ils n'aimaient pas, à leur refuser un dessert parce qu'ils avaient laissé une partie de leur repas, etc.

En même temps, quelque-part au fond de moi, il y avait la terreur que mes enfants deviennent gros et en souffrent comme moi. Ma fille d'ailleurs a été qualifiée en surpoids jusqu'à ses 6 ans ... Alors qu'elle était tout simplement encore pleine des jolies rondeurs de la petite enfance ... car aujourd'hui, elle est mince, et a un appétit d'oiseau que je ne contrarie plus. Si elle a envie de cuisiner un gâteau, je la laisse faire, même si c'est deux fois sur le weekend. Je sais qu'ensuite, elle dégustera plutôt que s'empiffrer. Elle régule bien sa faim et je l'admire pour cela. Mon fils, lui, est dans une phase appétit d'ogre car il grandit à la vitesse grand V! Je ne contrarie plus non plus ...

Nous profitons tous de cet apaisement, puisque c'était surtout moi qui était à l'origine des messages contraignants liés à la nourriture.

Et ça fait du bien!

Je me retrouve en partie dans ce que tu écris, Maggy, et je ne considère pas être à côté de mes pompes, donc, par transitivité, tu ne l'es pas non plus à mes yeux ;-)

Je relance ce poste car ça me préoccupe aussi beaucoup (trop?).

J'ai 2 petits de 4 et 6 ans et j'ai fait partie de ces mamans il y a deux ans qui, très fièrement, annonçait que mes enfants mangeaient de tout et finissaient leurs assiettes. Après une période rebelle où il refusait tout ce qui ressemblait à des légumes, mon fils a passé quelques séjours sur les marches "pour réfléchir" (ouais, bon... c'est la punition mais on n'a plus le droit de dire ça comme ça ;-) ) et depuis tout va bien, il goute, mange, et fini son assiette. La plus jeune suis à peu près les même principes... Oh !Ah ! Bravo !! Pffff ...

Et puis un jour il y a eu LC ! Et j'ai regardé les enfants, leur façon de manger, de se forcer (plus ou moins) discrètement à finir leur assiette, même s'ils n'ont vraiment pas envie et je me suis demandée si j'ai été trop dure, trop rigide...

Alors je me suis adaptée, assouplie : les portions que je sers sont moins grandes, ils peuvent se resservir et ne sont plus obligés de finir, régulièrement, quand je vois que le rythme se ralenti, je leur rappelle qu'ils ont ce choix. Je leur demande (fermement si il le faut) de gouter attentivement au moins 2 ou 3 bouchées pour être certain (une seule ne suffit pas, je trouve, il faut passer le cap des préjugés et s'habituer aux textures et gouts) et souvent ils sont surpris de trouver bon le plat qu'ils n'avaient pas envie de gouter. Si ce n'est pas le cas, pas de soucis, je les remercie d'avoir fait l'effort et d'avoir gouté et on passe à autre chose. Jamais je ne propose une alternative, ils se rattraperont un autre fois sur les nutriments qu'ils ont manqués.

Une chose très importante pour moi : je fais en sorte que le gouter soit en quantité raisonnable et suffisament éloigné du repas pour qu'ils viennent à table en ayant faim ! Si ils réclament à manger une demi heure avant, je leur demande de patienter. Si ils ont déjà faim une heure ou plus avant, un cracker ou un bout de tomate ou concombre que je coupe pour le repas du soir, pour patienter sans inconfort.

Je n'ai pas encore rencontré d'enfant qui disait non à un bonbon, même n'ayant pas faim. Je pense que les sucrerie sont extremement séductrices et "brouillent" les signaux, causant aussi une forme d'addiction. Je n'ai pas laché le contrôle sur ce point. Je me demande si je suis en pleine restriction ou se j'utilise mon bon sens comme il faut. Mes enfants mangent des bonbons plusieurs fois pas semaine (pas d'interdit général) mais en quantité limité. et loin des repas (ou alors carrément en "dessert" si ils y pensent encore, ce qui est rare). Un ou deux chamalow suffisent, pas besoin du paquet...

J'ai un sentiment très double sur mes principes : je ne vois que cette solution de "contrôle" sur les sucreries et je suis contente que mes enfants ne viennent pas m'en réclamer à longueur de journée (à l'instar de certains de leurs copains), mais j'ai peur en même temps de me tromper et déjà de leur faire subir une restriction (dont je ne connais que trop bien les conséquences).

En écrivant tout ça je prends conscience de mon besoin de contrôle et je n'arrive pas à savoir si il est justifié ou pas ???!!! Y a-t il un docteur dans la salle ??? ( et en plus j'ai complètement dévié du sujet...)

Bonjour, Moi aussi je me permets d'ajouter ma pierre à ce fil. " Je n'ai pas encore rencontré d'enfant qui disait non à un bonbon, même n'ayant pas faim. Je pense que les sucrerie sont extremement séductrices et "brouillent" les signaux, causant aussi une forme d'addiction. Je n'ai pas laché le contrôle sur ce point. Je me demande si je suis en pleine restriction ou se j'utilise mon bon sens comme il faut. Mes enfants mangent des bonbons plusieurs fois pas semaine (pas d'interdit général) mais en quantité limité. et loin des repas (ou alors carrément en "dessert" si ils y pensent encore, ce qui est rare). Un ou deux chamalow suffisent, pas besoin du paquet..." Je te présente ma grande de 5 ans si tu veux ;-)! Il lui arrive souvent de laisser/ refuser un aliment qu'elle adore parce qu'elle n'a pas faim... Moi aussi je cale les bonbons plutôt au dessert ou au goûter, mais de toute façon elle n'aime pas trop ça contrairement au chocolat. Chocolat qu'elle déguste tous les matin au p´tit dej´, c'est son plaisir, de se préparer son carré et d'en donner un petit bout à sa petite sœur (20 mois). Attention hein c'est pas le genre de petite à sauter sur les légumes verts mais elle goute de tout (parfois avec la grimace), et elle est parfaitement régulée, en tout cas il nous semble. Je vous donne le protocole de la famille (copié sur celui de la crèche que j'ai trouvé très malin). On sert de tout mais en petite quantité et on peut se resservir à volonté. Pour se resservir d'un truc qu'on aime il faut avoir goûté de tout ( goûter ça peut être juste posé sur les lèvres surtout quand c'est des aliments vraiment difficiles). On passe au dessert à n'importe quel moment du repas et si il y'a encore faim après ben c'est le repas. Je lui demande régulièrement de demander à sa petite bouche et à son petit ventre s'ils ont encore faim, ou de se souvenir de laisser une place pour un dessert que je sais qu'elle adore. On joue aussi souvent à trouver les goûts de ce qu'elle mange. Et je lui explique que pour bien grandir il faut essayer d'apprendre a manger de tout. C'est un travail sur plus de 10 ans d'éduquer le palais d'un enfant, pas besoin de d'avoir tout gagné à 3 ans... Ma plus jeune (20 mois) a une alimentation toute différente, c'est naturellement une grignoteuse, elle fait de petits repas, j'ai jamais vu ou est le problème...? Elle mange à 8h, 10h30, 12h, 15h30, 17h30 & 19h. Elle est épatante, impossible de savoir à l'avance quel type d'aliment elle va manger, que des fruits, ou que des féculents, je l'ai déjà vu refuser un gâteau pour avoir des groseilles ou trier son assiette pour ne manger que les haricots vert et laisser la viande. Le lendemain ça va être l'inverse. Et je tente de préserver au maximum cette capacité naturelle. Voilou la recette maison et j'avoue que ça marche assez bien. J'ai dû me faire violence pour laisser une telle liberté avec la nourriture e à mes filles, surtout que La 1ère était un bebe vraiment très très potelé jusqu'à 3 ans... J'ai parfois été terrifiée qu'elle soit en surpoid, mais la je vois bien qu'il n'en est rien et je suis heureuse d'avoir su garder le cap ( grâce au papa qui m'a régulièrement recardée;-)!) Bien évidemment ces principes surprennent les grands parents (version gavage pour les uns et restriction cognitive pour les autres). Mais mes filles ont l'air de savoir aussi laisser "glisser" les remarques, elles doivent tenir ça de leur père ;-). Bises à toutes

Je "réveille" ce fil à l'occasion d'une phrase de Fiston hier soir, et qui m'interroge.

Hier soir, Fiston était triste (il a oublié son doudou à l'école).
Du coup, il dit : "Bon, je vais arrêter de pleurer maintenant ; mais je vais manger quelques gâteaux apéro parce que j'ai du chagrin".

Les gâteaux apéro étaient sur la table, puisqu'on s'apprêtaient à s'offrir un petit verre.

Sur le coup, peur : "Aïe aïe aïe ! Fiston compulse à la moindre émotion !! Il est comme moi ! Il m'a vue ou entendue ou observée ! Je suis sûre qu'il m'a déjà vue manger sous l'effet de la tristesse ! Du coup c'est ma faute, c'est moi qui l'ai influencé !".

Du coup, je ne l'ai pas vraiment observé. Donc je ne sais pas s'il en a beaucoup mangé ou pas, s'il a mangé vite ou pas, etc.

Au dîner il a mangé peu. Mais il mange toujours peu le soir.

Donc ça m'interroge. Manger parce que j'ai du chagrin... Est-ce qu'à 4 ans 1/2 on peut déjà associer le réconfort de la nourriture à l'émotion ? Je suppose que oui. Mais le verbaliser ainsi ? Associer la logique de cette manière ?

S'il y a des spécialistes des enfants sur le site, je suis preneuse de réponses !

 

Au plaisir de vous lire

ben oui  il est futé ce petit !!!!

il tient de maman, pour le coté futé, pas "compulsif"wink

il n'est pas compulsif du tout !!!!    et ce qui le montre c'est justement qu'il l'a verbalisé

il a du grignoter un ou deux gateaux et puis voilà, il était réconforté

ça c'est tout ce qu'il y a de plus normal !

 

finalement ce qui amène peu à peu les gens à des compulsions, c'est quand on leur dit que ce n'st pas normal, pas bien, qu'il ne faut pas...

si le réconfort est normal, simple, accepté, il se pratique naturellement sur des petites quantités  parce qu'il n'y a pas de trouble du réconfort  (et donc pas de compulsion)

Chère Patience,

je me permets de te répondre en qualité de papa, et d'éducateur spécialisé, travaillant dans la petite enfance. Il ne faut jamais négliger les compétences des enfants, aussi jeunes soient-ils, et je suis bien d'accord avec Izabelle, le simple fait que ton fiston ait verbalisé son intention de se réconforter avec la nourriture montre qu'il n'est pas en compulsion, mais bien dans une EME. Les EME sont naturelles et normales. Tout le monde cherche à se réconforter avec la nourriture, et, à l'exception des personnes en restriction cognitive, tout le monde le fait. Une EME ne débouche sur une compulsion que si on la combat. Une compulsion, c'est une EME qui a mal tourné. Les enfants sont naturellement régulés, et si on ne les matraque pas avec des discours diététiques, il n'y a pas de raisons qu'ils changent.

Paquito