Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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oui lylyoz, une fois que je l'avais écrit, c'était tout de suite plus facile, parce que l'incertitude est un truc que je connais bien
et ça ne fait que peu de temps que j'ai remarqué que j'avais tant de mal avec ça
du coup en l'écrivant je me suis rendue compte et j'ai accepté
au final quand je suis rentrée de chez l'ostéo les paquets étaient livrés, impec (c'est tjs un peu compliqué en campagne avec les transporteurs...)
bon courage avec cette fuite, mais j'ai l'impression que tu es sur de très bons rails pour changer ce fonctionnement, ne serait-ce que par cette prise de conscience sur la douleur encore persistante de ta rupture
tu ressens de mieux en mieux tes émotions, donc ça va dans le bon sens!!!
Sauter le petit dej a rarement été un souci tout simplement parce que je n'ai jamais aimé manger le matin bien qu'on m'est emmené voir des pediatres étant enfant pour que je mange le matin justement.
C'est lorsque je mange qu'il y a un problème et que je m'abruti devant la TV.
Je doute de cette histoire de cercle vertueux car dès que j'ai l'impression de sortir la tête de l'eau et je retombe inévitablement vers les mêmes shémas connus.
Alors parfois je me gère avec mes démons et je suis vraiment fière mais le plus souvent ce n'est pas le cas. Dès que je crois avoir avancé, je recule de 3 pas...
Tiens voilà "Melle je bougonne" qui est de sortie aujourd'hui ;-)
[quote=lylyoz]
Je doute de cette histoire de cercle vertueux car dès que j'ai l'impression de sortir la tête de l'eau et je retombe inévitablement vers les mêmes shémas connus.
Alors parfois je me gère avec mes démons et je suis vraiment fière mais le plus souvent ce n'est pas le cas. Dès que je crois avoir avancé, je recule de 3 pas...
Tiens voilà "Melle je bougonne" qui est de sortie aujourd'hui ;-)
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tout d'abord c'est normal de ne pas avancer de façon linéaire
quand on grimpe une montagne, on ne va pas en ligne droite jusqu'au sommet, on fait des lacets
vu d'un certain point de vue, on pourrait croire que l'on fait "n'importe quoi", dans un sens puis dans l'autre
mais en fait, on "monte" , mais simplement de la seule façon qu'il soit possible de monter pour nous, qui ne sommmes pas des chamois
mais par ailleurs, je pense que si l'on cheche à "gérer" ses "démons" par le controle, par la mise sous tutelle, alors oui, ça ne fonctionne pas, car les dits démons n'en sont pas et ne se laisseront jamais controler
comme dirait qq'un que je connais "c'est un peu comme vouloir arrêter un TGV à mains nues"
et pour citer une phrase d'un sketch qui faisait beaucoup rire mon brother quand on étaits petits "y'en a qui ont essayé.......ils ont eu des problèmes......."
il s'agit simplement d'émotions que nous ne tolérons plus, et qu'il faut apprendre à réintégrer, réapprivoiser, remettre à leur place en qq sorte, et ne plus les refouler
à chaque fois que j'ai essayé peu ou prou de controler mes EME, ça a été pire ensuite, mais bien bien pire
j'ai fini par comprendre qu'il fallait vraiment sortir de ce mode "faire" (gérer, controler, masteriser) et entrer dans le mode "être" où simplement on ressent, des choses parfois pas agréables, des choses qui au début nous font peur, mais quand on s'autorise à ressentir, peu à peu on s'aperçoit qu'il n'y a aucune crainte à avoir, et qu'au contraire les émotions sont nos meilleurs amies
des amies pas toujours agréables, mais toujours très très utiles
En ce moment plein de rêves la nuit en mélangeant ma passé avec du fantaisisme. Non non, j'étais malheureuse, il n'y a pas si ça et si ça peut-être que j'ai loupé quelque chose. Nooon!
Je suis complètement en phase avec ce que tu dis Iza. Etre... Ce que j'appelle gérer c'est accepter ce que je ressens sans chercher à en faire quoique ce soit...mais ce qui me déplait justement c'est être parfois en être capable et parfois être en lutte. J'ai du mal à comprendre que maintenant que je sais ce que veux dire ne plus être en lutte et faire de la place, je puisse encore être dans ce type de comportement.
Un peu comme si parfois je sais faire du vélo et le jour d'après j'ai oublié...
Vous verrez prochainement sur vos écrans: l'exigence avec soi même tout un art! ou Comment te pourrir la vie en acceptant de ne jamais tomber. (tout de même un peu moins glamour)
oui je comprends tout à fait et en même temps c'est normal
les automatismes ne s'acquièrent qu'à force de répétition
quand tu apprends qqchse de compliqué, au début c'est compliqué, genre conduire, passer les vitesses, en même temps faire ci et ça, et le cligno, et "vous avez failli écraser cette dame!!!!!" (hurle le moniteur)
y'a cette phase d'apprentissage où on y arrive "parfois"
et puis parfois on n'y arrive plus (et on désespère!!!!!)
plus tard, tout cela devient automatique, mais uniquement si on s'est suffisamment entrainé
comme j'y suis passée avant toi, je peux te dire que c'est normal, mais que ça devient de plus en plus facile
surtout au niveau de l'acceptation émotionnelle
c'est normal que certaines émotions bloquent plus que d'autre parce qu'elles nous réveillent des trucs anciens et qui sont encore douloureux
pour ma part si j'ai réussis à "réintégrer" assez vite la colère, j'ai mis bien plus de temps avec le sentiment d'échec
maintenant le dit sentiment c'est "finger in the nose" (alors qu'avant je mangeais la cuisine si je ratais un gateau)
et puis récemment le sentiment d'exclusion s'est invité dans ma vie et là je me suis raidie comme un piquet, j'ai re-eu des EME et je me suis desespérééééée....
jusqu'à comprendre que c'était normal que ce sentiment là soit plus dur à vivre puisqu'il était lié à plein de souvenirs et qu'à lépoque c'était vraiment un drame (et plus maintenant)
donc pour l'acceptation, y'a vraiment des sentiments plus dur que d'autres à accepter, en fonction de notre histoire
et ça nous oblige à accepter, en effet, qu'on n'est pas tout à fait encore à l'aise à accepter tout sorte d'émotions
mais peu à peu ça progresse
dans mon cas, j'ai même pu observé qu'à chaque fois que j'avais vraiment réussi à m'autoriser à vivre un certain ressenti, eh bien c'était un nouveau qui re-pointait le bout de son nez, ou plutôt un ancien
comme s'ils surgissaient les uns après les autres, près pour la "réintégration"
Merci Iza, tes commentaires sont vraiment de qualité et m'aide énormément.
Mon sentiment du moment: gratitude
Moi aussi, Izabelle, je peux dire que je lis tes commentaires avec attention, parce qu'ils me touchent. Tu es une vraie ressource!
Webinar & Chats à venir
Izabelle, peut-être que ce créneau si large et une "bonne" occasion de travailler sur ce que ça te fait de ressentir l'incertitude.
De mon côté, journée difficile hier. J'ai toujours autant de mal à accepter la colère et le fait de me voir dans cet état car je dois prendre sur moi pour ne pas la faire "porter" aux autres qui inévitablement en font en partie les frais.
EME à gogo en ce moment, le répît est bref lorsque je n'en ai pas. J'ai décidé de décaler mon repas du soir car je n'avais pas faim et que de toute évidence le sauter n'est pas encore du domaine du possible à mon grand dam.
J'ai donc commencé à manger vers 22h30 avant qu'elle ne se finisse en EME. Mon erreur est que j'ai allumé la TV pour manger. J'ai réalisé grâce au livre "piège du bonheur" que je n'étais pas en mode lutte mais plutôt en mode fuite.
Ce matin, rebelotte EME.
Je me rends aussi compte que je suis toujours sous le coup de ma rupture qui date d'il y a plus de 2 ans et 1/2, je pensais que j'avais avancé et sans doute que je l'ai fait, mais je raisonne encore drôlement dessus. Alors forcément je regarde où j'en suis du processus de deuil mais je ne sais pas. Ca me fait juste mal de sentir qu'elle a encore beaucoup d'effet sur moi...