Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

Voir le dernier message

Répondre
5010 commentaires

eh bien moi c'est l'incertitude

hier soir la culpabilité car j'ai bien mangé 100g de choc sans faim

mais du coup la culpabilité et moi,  on s'est apprivoisées.... je sais qu'elle s'invite quand je mange sans faim, je la laisse être là, ce n'est pas qq'un de dangereux, mais juste un sentiment qui vient m'indiquer ce qui est important pour moi

 

et maintenant l'incertitude, de ne pas savoir, du flou....

mon inconfort tout de suite :  énervée, incomprise, ne sachant pas s'exprimer,  "niée"

je sais, je suis excessive, mais au moins je n'ai plus envie de me calmer de tout ça   surprise

Tu es un beau modèle Izabelle, tu sembles être dans l'amour inconditionnel de toi même. Tu ressens, tu acceptes ce que tu ressens...

Pas d'outil magique pour éviter de ressentir ce que tu ressens, juste être là à toi même.

Bravo.

ouh ça me fait bizarre ce que tu me renvoies,   car vraiment pendant des années j'étais dans la destestation de moi-même

accepter ce que je ressens, ça découle du travail fait ici

et ce n'est pas toujours facile

 

mais il est vrai que je suis sortie de cette detestation de moi-même quand j'ai commencé à accepter de ressentir

surtout les émotions fortes, que j'ai toujours mis sous cloche

être hypersensible est qqchse que j'ai longtemps vu comme une tare, aujourd'hui que j'ai les  outils, ça commence à devenir plus naturel

mais j'ai encore beaucoup de mal avec moi-même sur certains plans, surtout les défauts

ça aussi c'est un travail à faire, d'accepter que l'on n'a pas besoin d'être parfait pour avoir le droit d 'exister...

Izabelle,

Incroyable que tu aies pu te détester !!!! Tous tes messages nous montrent une personne tellement belle, sensible. Sensibilité va souvent avec fragilité, mais quelle douceur, empathie et compassion en contrepartie. Il peuvent être fiers de t'avoir tes deux chéris (ta fille et ton homme).

Merci

[quote=sansiro]

Incroyable que tu aies pu te détester !!!! Tous tes messages nous montrent une personne tellement belle, sensible. Sensibilité va souvent avec fragilité, mais quelle douceur, empathie et compassion en contrepartie. Il peuvent être fiers de t'avoir tes deux chéris (ta fille et ton homme).

[/quote]

c'est vraiment très gentil mais ça me fait pleurer  crying

hier encore j'étais à deux doigts de me détester et d'avoir totalement honte de moi

la fragilité de l'ego va souvent de pair avec une sensibilité un peu démesurée, mais au moins maintenant je sais que c'est normal, que ce n'est pas important et que j'ai le droit de ressentir

 

[quote=Marie29]

ça existe des EME parce qu'on a peur de ne pas avoir faim ?

[/quote]

ben oui pardi que ça existe

du moment que tu luttes contre tout ça

contre toutes les peurs, diverses et variées

la même et son contraire en même temps

mon mantra dans ces cas là : accepter l'incertitude

 

il est vrai que je trouve particulièrement rassurant de sentir la faim revenir comme une vague.....

[quote=dentelle71]

Bonjour, aujourd'hui je suis bloquée en bas du dos par des douleurs hier j'ai été chez le kiné pour me faire remettre le bassin et ce matin incapable de bouger et d'aller travailler!

[/quote]

je compatis!!!!!

 

 

 

de mon côté, mes inconforts du moment :

- me sentir encore un peu en stress sur les dossiers que je dois produire (et que je ne maitrise pas, surtout niveau communication, j'ai toujours beaucoup de mal à trouver les mots, je suis une pure visuelle)

- incertitudes sur l'organisation du week-end,  ne pas trop savoir comment me positionner face à des amis (trop proche, pas assez)   je retrouve ce problème de distance relationnelle, j'ai longtemps été trop froide avec mes amis, maintenant est-ce que j'en fais trop?  ça n'est pas vraiment naturel

- ce matin j'ai du faire ainsi la convers avec un gars qui bosse sur des dossiers avec mon mari....  hyper mal à l'aise, même si au final j'ai réussi à bien me débrouiller

- aujourd'hui est un jour où je suis censée me reposer mais je ne peux pas avec toutes les échéances de demain et samedi

- des montagnes russes émotionnelles en perspective, là c'est le creux, ce week-end ça va être fort  et puis la chute vertigineuse, ce qui est le plus dur pour moi à vivre en fait

- demain j'ai une grosse journée et quelques cas compliqués

Mon inconfort du moment: la fatigue ! De celle qui te fait faire mille bétises par heures, ce qui renforce l'inconfort initial.

Et aussi cette faim qui, depuis quelques jours, est portée disparue. Quand elle ose pointer le bout de son nez, elle est à peine faible. Aujourd''hui, j'ai passé 10h sans rien manger entre deux repas et c'est à peine si je l'ai noté ! Alors, comme ça m'angoisse à MORT parce que je me dis que c'est pas normal, je mange quand même au moins deux repas par jour. ça existe des EME parce qu'on a peur de ne pas avoir faim ? Parce que je les cumule depuis que la faim a décidé de prendre des vacances chez moi ! Même pas envie de manger les choclats que m'offrent mes patients. J'ai oublié mon calendrier de l'Avent (oui, oui, j'ai 24 as, y'a pas d'âge ;-) pendant 4 jours et c'est chérichou qui me l'a fait remarqué. Bref, j'ai envoyé un mail à la coach, j'attends une réponse et en attendant, je gère tant bien que mal les EME qui découlent de cette peur. Très bizarrement, à part ces EME-là qui se pointent souvent quand je me décide à manger un truc (et voilà comment on prend un dessert alors qu'on s'est mis à table sans faim), plus aucune EME d'autre origine. Alors que je les collectionne habituellement. Colère, fatigue, stress, angoisse, agacement, peur, tristesse, je passe par tout l'éventail en ce moment mais à aucun moment je ne pense à manger. Bien au contraire, j'ai l'impression de les vivre à mille pour cent et de mieux accepter (ah, un petit plus dans tout ça !).

Bref, je ne me reconnais plus. Je dois avouer que ça m'arrange de passer autant de tant sans penser à manger ou sans être tiraillée par la faim mais je culpabilise de ne rien ressentir et de manger quand même sans faim par peur de cette situation. D'où le cercle vicieux des EME qui se pointent.

Parce que moi, suis comme Izabelle, si j'ai faim, la culpabilité n'est pas là. Pas le temps de penser à elle, trop faim ! Quand elle pointe le bout de son nez, c'est que c'est plus/pas de la faim mais une EME. 

Enfin, si je fonctionne toujours ainsi parce qu'en ce moment, je suis toute chamboulée. Et c'est aussi un inconfort.

Vous avez compris ? Parce que bon, déjà moi, je m'y perds ^^

 

En tout cas, grosses pensées à vous en cette fin d'année qui semble morose pour beaucoup... Je vous envoie des belles pensées de Noël car en ce qui me concerne, j'ai TOUJOURS ADORE ce moment ! COURAGE, COURAGE ! Je lis régulièrement tous les témoignages et je ne vois que des personnes fortes, qui se remettent en questions, qui avance, qui questionnent, qui cherchent. Bref, que des belles personnes.

Bonjour, aujourd'hui je suis bloquée en bas du dos par des douleurs hier j'ai été chez le kiné pour me faire remettre le bassin et ce matin incapable de bouger et d'aller travailler!

Alors la distance relationnelle, je compatis, c'est pas évident pour moi non plus, j'ai toujours l'impression d'être dans le tout ou rien, le trop ou le pas assez ... Pas facile de laisser la place au naturel !

Merci en tout cas pour cette réponse. J'ai aussi eu mon mail de la coach qui m'a un peu rassurée dans mes compétences er progrès et m'a aussi dit que je ne me faisais pas des films et qu'il fallait que je respecte ce qu'il se passe ...

Pour tes cas difficiles, arrives-tu à expérimenter aussi le lâcher prise ? J'y arrive de plus en plus facilement et des fois, j'ai droit à mes petits miracles ! Aujourd'hui, journée "patients galères et gros syndromes". Ai dormi 4 heures, suis debout depuis 3h du mat, une veille de vacances après 4 mois non stop de boulot dont un démarrage libéral. Bref, les conditions de m***e. Et ben j'ai accepté. Aujourd'hui, ce ne sera pas top et puis c'est tout. Et ben en fait non seulement j'ai été plutôt performante, mais en plus, j'ai laissé davantage d'espace à mes loulous et un des petits m'a épaté (il combine deux mots, ça y est, alors qu'on avait quasi aucun langage avant !). J'en aurais pleuré. Comme quoi, lâcher prise, c'est aussi thérapeutique pour eux parfois... Ce qui me décomplexe beaucoup maintenant. Non seulement, j'ai droit à l'erreur mais en fait, parfois, ça n'en est pas vraiment une !

 

Bref, mon inconfort du jour c'est le retour en pleine force des EME à cause de cette insomnie carabinée. ça faisait longtemps que je ne m'étais pas enfilé deux bols de céréals d'un coup ! Mais, en pleurant comme une fontaine, à 5h du matin dans cette cuisine, je me suis surprise à ne pas être fâchée mais reconnaissante envers cette EME qui, momentanément, était la seule réponse que je pouvais apporter à mon mal-être. J'avais tenté les pleines consciences avant dans le lit mais je ne suis pas encore prête à faire face à la crise de panique ("jesuisréveillée, jenemerendospas, sijenemerendorspasjevaisêtrefatiguée, mondieuilneresteque2hdesommeil etc."). Bref, à 13h, pas faim mais alors pas faim seulement les collègues me sonnent "repas de Noël au self". Pas pu esquiver. Sur le coup, j'ai été vachement à mon écoute. Ai mangé un peu de l'entrée, très peu du plat principal et pas pris de dessert. Même pas frustrée, je me suis écoutée. Et puis là, et c'est le drame, réunion pénible en perspective avec cheescake speculoos en libre service. Pas pu résisté. MAIS je n'ai mangé qu'une part et l'ai +/- dégusté. Pas eu envie de plus (j'avais déjà pas faim à la base). Mais avant, j'aurais tout boulotté sans exception et me serait servie deux fois du cheesecake SVP ! Enfin, pour m'achever, ce soir, début des vacances, mon homme a prévu de fêtez le départ de demain avec un hamburger. La fatigue et la joie m'ont eue, pas pris le temps de faire de la RPC, j'ai mangé ledit hamburger MAIS je n'ai pas touché aux frites et je ne veux plus voir de dessert avant au moins 3 jours.

Bref, journée chaotique mais il y a quand même des progrès là-dedans et puis ben, demain je pense que la régulatuon va être bien nette donc j'en profiterai pour me recentrer sur mes sensations !!

 

Dernier inconfort: la fatigue ! Mon lit m'appelle, déjà ! La régulation du sommeil, ça, je connais bien ;-)

Arrghhhh mon dieu que c'est dur en ce moment pour moi. Je ne comprend rien à ce qui m'arrive, je rumine, je peste, je subis la vie et ses contraintes, je ne rigole de rien, je prend tout au 1er degré, je suis soupe au lait, je trouve la vie ennuyeuse, je suis exécrable avec mon entourage, je suis très contrariée, je culpabilise à fond, je mange toutes les 30 minutes, je me trouve laide et nulle, je perd mon temps à me regarder le nombril et à me comparer aux autres en les trouvant mieux bien sur ! Exemple aujourd'hui : ma nièce de 14 ans, archi féminine (quand je m'habille pratique plutôt que joli) fine, qui ne mange pas grand chose (quand je dévore une plaquette de crunch rien que d'y penser) qui va courir, qui n'a pas une trace d'acné d'ado sur le visage (quand moi a 37 ans j'en ai encore pleins) c'est totalement contre productif , Je me rend compte que mon cerveau sature dès que je dois gérer trop de choses en Même temps , je me sens souvent au bord du burn out, toujours en train de courir, pas ou peu de loisirs Et je mange, je mange, je mange, je me dégoûte. Je n'aime rien ni personne, enfin si mais tellement mal. Et ça tourne dans ma tête, ça fait le circuit infernal mais sans jamais trouver la sortie, la solution . Des fois je rêve de partir, seule, loin, avec mon sac à dos à la recherche de moi, en quête de spiritualité, de sens à ma vie. Mais je me sens coincée, j'ai julot, le magasin, une tite fille... Je suis coincée. J'ai l'impression de n'avoir rien choisi, de m'être laissée emporter par un courant, celui d'une certaine norme sociale. Moi qui rêvait de voyages, je végète dans mon village paumé, toujours fauchée Même mon job est pas marrant. J'ai parlé pendant des années de me mettre à mon compte, de faire à manger pour les gens ( pourquoi?? Allez savoir, moi qui considère la confection des repas à la maison comme une corvée!!!) et pim, j'achète un point chaud ! Résultat : - j'ai toutes les cochonneries à portée de main, - je suis coincée seule dans ma cuisine 10 heures par jour, - je manque cruellement de conversations intéressantes - et je dois gérer 50 choses à la fois, je suis sans cesse interrompue dans mes tâches - et j'ai énormément de mal à gérer ce stress. Comment faire pour lâcher prise? Quel chemin prendre pour que ça aille mieux? Comment ça se passe concrètement? Ch'suis désolée pour ma longue tirade, maussade en plus. Je vais aller me coucher en rêvant à des jours meilleurs . Courage à vous toutes, je sais que vous passez aussi des moment difficiles.

Webinar & Chats à venir

Date chat
Type de chat
Webinar
Date chat