Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Coucou Patience,
Nous avons toutes des pans de notre histoire qui réveillent des souffrances, quelle que soit la gravité la souffrance peut être extrême. On pense à tort que nous ne pouvons résister à la douleur et cela provoque de la peur. Mais pour avoir revécu des souffrances passées et les avoir surmontées, je peux t'assurer qu'on peut y arriver. Bien sûr il faut surmonter sa peur de l'inconnu, de la douleur, il faut la vivre et l'accepter (boire la coupe jusqu'à la lie) pleurer, avoir mal au coeur, mal au ventre, avoir envie de crier et puis.... la douleur passe, le calme arrive et là on place son ressenti au centre de la poitrine, le plexus solaire, on pense à l'amour qui y réside, à la lumière que nous portons tous en nous et tu visualises cet amour sous forme de bulle ou de balle de tennis pleine d'amour et de lumière blanche qui grandit grandit pour remplir et combler toute cette souffrance ainsi que le ou les sièges physiques de cette douleur. Et cet amour va tout apaiser et tu te sentiras après beaucoup plus sereine et soulagée, libérée.
Je l'ai vécu et je le vis dès que je me centre sur moi-même, y compris avec la RPC, j'appelle l'amour qui est en moi, que nous avons tous en nous au plus profond de notre être, et je le laisse agir, se répandre dans mon corps, mes cellules, les imprégner.
Tu verras que l'orage passe et tu ne luttes plus. Ca fait du bien de ne plus lutter, de lâcher prise grâce à l'amour.

Je te souhaite un bon week end 
izabelle, Nathalice,
Merci pour vos mots doux et vos suggestions.
Oui, c'est clairement la réactivation de moments de l'enfance qui est là en ce moment.
Autant je me suis mise en lutte cette semaine par rapport à la fatigue, autant je me suis à chaque fois laissée "envahir" par les émotions (avec d'ailleurs des sensations physiques très marquées, très profondes). Je mets le verbe envahir entre parenthèses, parce que ce n'est pas le bon mot. Je dirais plutôt que je les ai laissées vivre en moi.
Tout à l'heure, parce que j'étais vraiment trop mal, j'ai fait une séance de sophro (c'est mon truc quand l'inconfort est vraiment trop difficile... comme une envie de chocolat pour se réconforter !).
Ce moment m'a fait prendre conscience des besoins profonds qu'il y a derrière ces émotions. Je me suis reconnectée à mes valeurs, à mes besoins fondamentaux. Et j'ai compris ce besoin de Paix qui vit au plus profond de moi. Un besoin de sécurité, d'harmonie...
Enfin bref, aussi douloureux soient-ils, ces jours qui viennent de passer m'ont aussi permis de me reconnecter à moi-même.
Je continue de laisser passer l'orage, je me laisse mouiller par les gouttes ; elles ont leur raison d'être !
Au plaisir de vous lire
Coucou Azalée,
Tu les as repris en combien de temps ces 1,5 kg ? Parce que si c'est sur quelques jours, c'est peut être juste une fluctuation de ton poids. Ce qui est important, c'est la tendance sur quelques semaines, quelques mois.
Tu n'es pas bonne à rien, tu apprends jour après jour.
A bientôt.
Bonjour Fossette, j'aime beaucoup ta réponse à Azalée: "Tu apprends jour après jour: belle observation, belle justesse d'appréciation, très constructif, je trouve; je la prends pour moi aussi, merci!
Edith, ce doit être pesant en effet. J'espère que tu pourras être prise en main rapidement pour retrouver l'audition. On ne se rend pas compte au quotidien combien la perte d'un sens peut changer une vie.
Mon inconfort aujourd'hui ( et cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cela) : à une semaine de la rentrée, j'ai déjà un noeud dans l'estomac, une boule dans la gorge. Je n'ai pas envie de reprendre ( comme les gosses !), nouvel établissement sans doute cette appréhension là. Mais aussi la perception très forte d'un ressenti : je n'ai plus envie d'exercer le métier d'enseignante.
ah bah dis donc ces histoires de poubelle !!! c'est vrai que ça doit être pénible cette "valse", surtout pour les démarches que ça demande
courage Edith c'est pas marrant ça
gentedame oh que c'est dommage, en général ceux qui veulent arrêter sont les meilleurs !
j'espère que tout va bien se passer dans ton nouvel établissement
Gentedame, je te comprends vraiment.
Quand j'ai passé la quarantaine, j'étais enseignante, et une certitude s'est imposée peu à peu à moi: Je ne voulais pas "vieillir" avec ce métier là. Je tournais tout ça dans ma tête, sans fin. Je pensais que je ne savais faire que ça, j'avais peur de quitter un boulot stable, avec un salaire qui tombe tous les mois... et comme toi, la boule au ventre, pas envie d'y retourner après chaque vacances, et puis le travail que ça me donnait (corrections, préparations, réunions... etc...) D'autant que j'étais hyper consciencieuse, et perfectionniste, et ça n'arrangeait pas le tableau.
Et puis une collègue m'a lancé "et pourquoi tu ne prends pas ta retraite"? J'ai 4 enfants, il y avait encore quelques avantages à en tirer de ce côté là (je ne sais pas où ça en est à présent), j'ai eu 15 jours pour me décider, sans y avoir jamais pensé, j'en rempli les papiers, je me suis lancée... c'était en 2011.
Depuis, je suis à mon compte, et je propose des animations musicales dans les écoles. Et pour l'année prochaine, je m'offre un métier de plus, je suis en formation. Et franchement, je n'ai pas regretté mon choix.
Alors y as tu pensé? Une reconversion est encore possible, ou un mi temps, et le reste du temps pour roder un projet que tu peux peut être faire émerger... Le statut d'auto entrepreneur est très intéressant pour tester une idée, et voir si ça démarre.
Voilà. Je ne sais pas si ça peut t'aider. Mais quand je prends une classe infernale pour une animation de 45 minutes, je suis tellement contente de la refiler à leur enseignant(e), en me disant que je n'en prends pas pour un an avec eux!
Bon courage Gentedame!
Merci, c'est réconfortant et en même temps je me dis que c'est grave car nous sommes nombreux à n'en plus pouvoir ! Comme toi je me donne à fond car je souhaite donner le meilleur aux jeunes. Mais je vois le niveau, le goût de l'éffort qui n'existe plus, les nouveaux programmes qui défient le bon sens ...
Pour ma part ce sont les relations avec les collègues qui me pèsent le plus cependant. Je n'arrive pas à lâcher prise avec les c .... et il y en a dans ce métier, tu le sais ! Le problème est que même s'ils ne sont pas majoritaires ils se font entendre et cela plombe l'ambiance, le travail...etc. n a vite fait de passer pour un lèche-bottes lorsqu'on fait son boulot correctement.
Je m'endurcis et cela ne me plait pas. Au moins je ne réagis plus de façon épidermique mais je sais que ce n'est plus un métier pour moi. J'aime enseigner mais c'est ce cadre de l'éducation nationale qui ne me convient plus.
Du coup je me retrouve comme une gamine qui n'a pas envie d'aller à l'école, c'est très déstabilisant.
Attention je ne crache pas dans la soupe car je sais quelle chance nous avons aussi en étant enseignant. Mais il faut savoir que les personnes qui ne font pas leur boulot ne risquent absolument rien, restent tranquillement à leur poste. Dans l'EN il n'y a pas vraiment de sanction, de contrôle, nous sommes relativement planqués alors certains agissent en toute impunité ( je parle de harcèlement, de notes à la t^te du client, de troubles divers dans les établissements)
Reconversion : oui. Je suis en train de préparer cela mais j'attendais que mon mari retrouve du travail, ce qui semble sur la bonne voie. Ensuite en effet je me mettrai à mi-temps et je me lancerai ;)
Pour ce qui est de la retraite je ne fais malheureusement pas partie des chanceux malgré mes trois enfants. mais j'ai bon espoir que la reconversion fonctionne et que je fasse enfin ce que j'aime, en plein air et avec des enfants mais plus dans une classe.
Merci de ton soutien et tiens un peu de réconfort pour la rentrée :
"« …Fort heureusement, il y a aussi des professeurs remarquables - j’en connais plus d’un - qui ont une valeur à la fois humaine et intellectuelle et qui apportent beaucoup à leurs élèves. Mais pour être bon professeur, il faut tant de qualités et de dons - être capable de vivre et de recréer le savoir acquis, aimer la matière qu’on enseigne, aimer les jeunes, aimer communiquer et ensemencer, savoir parler, savoir capter et retenir l’attention d’un auditoire, être intérieurement riche pour avoir des choses personnelles à donner… - qu’on conçoit qu’il est rare qu’ils se trouvent réunis en un même individu." Charles Juliet
J'entends tellement bien tout ce que tu dis. Mais tu sais ce qui m'a poussée dehors, je pense? C'est quand ils ont enlevé la formation des enseignants, à la fin des années 2000 et que j'ai vu arriver des titulaires de masters, à la tête bien faite, ça oui, mais qui prenaient des classes comme ça, sans avoir appris... et là, on a vu les dégats, parfois!
Comme j'étais maitre formateur, j'étais en première ligne pour les accompagner. Ca m'a fait peur pour l'avenir des enfants qui nous étaient confiés. Un métier qu'on exerce sans avoir appris comment faire! Depuis, ils ont un peu fait marche arrière heureusement.
Super que tu prépares ton projet, et je comprends que tu attendes que ton mari retrouve du travail. Moi, j'avais cet ancrage là qui m'a permis de sauter le pas et de prendre ce risque. Mais je peux te dire que ça vaut la peine de de forger ton outil de travail avec ce que tu es, toutes tes compétences, et d'aller là où ton énergie te porte.
Alors j'espère que cette année sera la dernière à plein temps et que tu auras l'opportunité de lancer ton projet. En attendant, je te souhaite quand même le meilleure rentrée possible.
ah oui c'est pas facile
la réactivation des souvenirs traumatiques y est certainement pour une très large part
essaie de rester au contact maximal avec ton expérience intérieure
j'aime bien l'image du sable mouvant, pour ne pas s'enfoncer, on augmente la suface de contact avec notre corps (en s'allongeant par ex)
là c'est pareil, tu augmentes la connexion à cette expérience au lieu de te mettre en lutte automatique
grosses bises