Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Oui tu as sans doute raison Kaylee, c'est comme si je n'étais pas encore prête...
Ou comme vient de le dire si bien Mavo :
"ça me fait peur, genre "il va falloir de nouveau souffrir pour les perdre". Je sais bien, avec ma tête, que je n'ai jamais souffert avec LC, ni de la faim, ni d'interdits. Mais si c'est clair dans mon cerveau rationnel, cela ne l'est pas dans mon cerveau "animal", émotionnel, primaire, inconscient... je ne sais pas comment l'appeler mais vous voyez de quoi je parle !"
Effectivement j'ai peur de m'y remettre sérieusement, peur d'échouer, peur que ce soit trop dur, que je n'y arrive pas.
Je vais demander conseil à la coach, et peut-être que je diffèrerai l'application... le déclic c'est important, oui.
Merci !

@Izabelle
Jolie de voir ta progression.
De mon côté, je découvre que la peur d'avoir faim, la peur du manque est toujours présente. C'est une amer déception je pensais que j'avais réglé ça. C'est en lisant un blog d'une LCienne que je me suis rendue compte que ce n'était pas du tout réglé. Ces écrits m'ont permis de le comprendre.
Je vois difficilement comment m'en sortir. Le fait de ne pas avoir faim aux horaires réglementaires me stressent car évidemment la faim va apparaître au mauvais moment... Je sais qu'il y a la solution des encas mais cette alternative ne me convient pas vraiment car ce n'est pas un vrai repas où je prendrai du plaisir même si à priori j'aime les encas. C'est comme si je manquais une occasion de plaisir.
Ca me fatigue de voir tout ce que mon mental me raconte, je vois pas comment le rassurer...
[quote=lylyoz]
De mon côté, je découvre que la peur d'avoir faim, la peur du manque est toujours présente. C'est une amer déception je pensais que j'avais réglé ça. C'est en lisant un blog d'une LCienne que je me suis rendue compte que ce n'était pas du tout réglé. Ces écrits m'ont permis de le comprendre.
Je vois difficilement comment m'en sortir. Le fait de ne pas avoir faim aux horaires réglementaires me stressent car évidemment la faim va apparaître au mauvais moment... Je sais qu'il y a la solution des encas mais cette alternative ne me convient pas vraiment car ce n'est pas un vrai repas où je prendrai du plaisir même si à priori j'aime les encas. C'est comme si je manquais une occasion de plaisir.
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je suis aussi comme toi rassure-toi !!!!!
je suis toujours aussi stressée de ne pas avoir faim aux heures des repas
je considère que c'est normal, ce sont des habitudes sociales, et nous sommes des êtres sociaux donc pourquoi lutter contre sa nature
ma façon de faire c'est de "faire en sorte" d'avoir faim aux heures de repas
et parfois, je n'ai pas faim
alors là oui je n'en mène pas large, ce n'est pas confortable, mais je fais de mon mieux, avec courage
parfois si je "sais" que je ne pourrais même pas manger d'encas, ça peut m'arriver de manger un petit dej prévisionnel
parfois non, parfois j'oublie ma collation et je me retrouve à avoir faim deux heures avant le repas sans pouvoir manger quoi que ce soit
et...... eh bien j'arrive de mieux en mieux à vivre ces moments d'incertitude
quand tout ne roule pas, quand les repas sont loin, ou insatisfaisants
j'apprends à lacher prise sur "l'obligation" d'être rassaisiée et satisfaite en permanence
la plupart du temps, je le suis, et parfois c'est plus compliqué, c'est comme ça
@Izabelle
Apprendre à lâcher le fait d'être satisfaite en permanence... Ca me parle drôlement.
Je trouve que la société véhicule quand même l'idée d'être positif en permanece (nombre de conférence existe sur la pensée positive...) alors forcément je l'associe au fait d'être bien en permanence. Si je ne le suis pas je trouve ça grave et je me dis qu'il faut que je "répare" ça. Alors qu'intellectuellement j'aime l'idée que c'est aussi acceptable de ne pas être toujours bien.
Je crois que j'ai encore une belle marge de manoeuvre concernant la bienveillance des émotions, états, sensations qui ne sont pas confortables.
[quote=lylyoz]
Je trouve que la société véhicule quand même l'idée d'être positif en permanece (nombre de conférence existe sur la pensée positive...) alors forcément je l'associe au fait d'être bien en permanence. Si je ne le suis pas je trouve ça grave et je me dis qu'il faut que je "répare" ça. Alors qu'intellectuellement j'aime l'idée que c'est aussi acceptable de ne pas être toujours bien.
Je crois que j'ai encore une belle marge de manoeuvre concernant la bienveillance des émotions, états, sensations qui ne sont pas confortables.
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alors là, si tu savais, ça a changé ma vie, moi !!!!
avant je "croyais" qu'il fallait être toujours bien en permanence, un héritage de mes parents qui ne supportaient pas ma sensibilité nerveuse quand j'étais petite
alors oui la nourriture en excès, ça aide......
j'étais toujours "bien" mais ronde.....
je crois que ça allait à mes parents
mais je suis bien contente d'avoir remis ça en cause, car aujourd'hui je ne suis pas toujours "bien" mais bueacoup plus vivante, engagée dans la vie, avec les autres, une vie beaucoup plus riche
pas toujours "bien" mais des millions de fois plus heureuse
Mon inconfort du moment (de tous ces derniers mois !) c'est de sérieusement patiner à nouveau sur le plan alimentaire.
J'ai pris un bon moment de méditation ce matin. Je crois que je m'enlise autour du stresseur poids (j'ai repris au total 4 kg) et de la peur d'avoir faim. Je suis là, devant mes kilos à "reperdre" et ça me fait peur, egenre "il va falloir de nouveau souffrir pour les perdre". Je sais bien, avec ma tête, que je n'ai jamais souffert avec LC, ni de la faim, ni d'interdits. Mais si c'est clair dans mon cerveau rationnel, cela ne l'est pas dans mon cerveau "animal", émotionnel, primaire, inconscient... je ne sais pas comment l'appeler mais vous voyez de quoi je parle !
Mavo je vois de quoi tu parles!!!!
moi aussi j'ai eu le stresseur poids + la peur d'avoir faim la semaine dernière
hier la tête froide, je m'y remets simplement, je me suis confrontée à cette peur d'avoir faim à la fin des repas
et....... voilà c'était pas la mort c'est juste une peur
j'ai essayé de la vivre en pleine conscience
moyennant quoi j'ai eu un sentiment très agréable en fin de journée de ne plus être coupée de moi-même, mais pouvant me confronter à cette peur sans pour autant doubler mes rations alimentaires ;-)
ce n'est pas tant de "souffrir" mais de se confronter à ce que l'on ressent
on pense que c'est une souffrance, mais en fait non
même se confronter à la faim, en pleine conscience, ça n'a rien d'une souffrance
se confronter à la peur c'est dur, mais en pleine conscience franchement c'est faisable
Courage et pensées aux filles qui sont sous la neige. Ici (Nîmes) elle est prévue pour cet après-midi
avec tous les inconvénients qu'entraîne la neige dans une ville du Sud pas équipée pour
La météo se trompe souvent, j'espère bien que ce sera le cas.
[quote=delphdelph]
Bonjour !
Mon inconfort du moment, c'est que je ne sais plus comment m'y prendre pour reprendre le parcours LC.
J'avais fait une pause au mois d'août, qui a durééééé... et j'ai repris pendant 1 mois fin novembre quelques bons réflexes avec le défi "bonne faim" sur le forum, et la RPC.... mais j'ai de nouveau stoppé au moment des fêtes, et là aussi la pause a durééééé.... et on est maintenant en février et je ne fais rien de rien, et c'est pas la forme.
Comment raccrocher ?
Faut-il recommencer au début ?
Je dois dire que je manque cruellement de motivation ces temps-ci, entre la crève, le stress, les insomnies...
Je sais qu'il "suffirait" de s'y mettre. Mais j'ai peur de mal m'y prendre, viser trop haut, faire n'importe quoi, et pas y arriver
Un peu perdue là !
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Peut-être tu n'es pas encore tout à fait prête à reprendre le programme ?
Et si tu contactais la coach en faisant un "copier-coller" de ce post dans ton message, pour qu'elle t'aide à faire le tri dans tes hésitations ? Elle ira voir où tu t'es arrêtée, quel a été ton parcours, sera sûrement de bon conseil. En attendant un déclic, écoute-toi, prends soin de toi