Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Bonjour Fred, Je perçois ton angoisse, la pression que tu te mets. Ce doit être difficile à vivre ce matin!
Je suis une ex perfectionniste, ou du moins une perfectionniste qui a essayé de lâcher prise, après une dépression et un bilan sur ma vie, un suivi psy.... Je crois que je suis encore perfectionniste, et le serai toujours, mais là où j'ai lâché, c'est que je sais que là n'est pas l'important. j'ai fait de gros efforts pour lâcher tout ça le plus possible pour moi: j'étais mon propre bourreau, et quand je dis ce mot, il est fort, mais il réflète la réalité. Et dans ce que tu dis, j'entends un peu de ça.
Je te donne un exemple concret. J'avais beaucoup de mal à recevoir des amis, parce que ma tension montait en flèche, il fallait que tout soit parfait, le repas, la maison. Hors de question que les autres me considèrent comme une hôte imparfaite. Je me mettais frénétiquement à faire le ménage, je passais des heures en cuisine... la tension de retombait que quand tout le monde était là depuis un bon moment. Du coup, j'évitais d'inviter (et je n'étais jamais invitée non plus) parce que c'était trop d'angoisses et de travail pour moi. Je me rappelle encore la première fois que je me suis obligée à lâcher un peu ça. Je me suis forcée à ne pas faire le ménage (il est fait régulièrement une fois par semaine) alors qu'une réunion arrivait, et des gens allaient entrer dans ma maison. C'était horrible, l'angoisse qui montait, le désir de perfection, et je ne voulais pas y céder. Les gens sont arrivés, la réunion a eu lieu chez moi, le ciel ne m'est pas tombé sur la tête, et personne n'a rien remarqué. Je refait encore et encore jusqu'à ce que ce soit intégré.
Pour les menus, pareil. Je faisais des menus pour la semaine, j'achetais tout bien, dans les bonnes quantités, et bien sûr, je cuisinais tous les soirs. J'ai mis ça à la poubelle, et je me suis forcée à faire mes courses en prenant comme ça, un peu au hasard, ce dont je pensais avoir besoin. Et après, j'ai fait de la cuisine simple et je me suis moins mise la pression en mode "meilleure maman cuisinière du monde". J'ai déconstruit ces fonctionnements.
A présent, je suis toujours perfectionniste, j'aime être compétente, penser à tout (ou presque) être prévoyante, mais la pression est quand même beaucoup tombée, parce que l'important, c'est de voir les amis, de manger en bonne compagnie, de prendre soin de moi et des autres dans un équilibre personnel qui rejaillit sur eux...
Bon courage à toi Fred, et si tu me lis et que ça te touche, pense bien à toi aujourd'hui, et fais toi du bien, prends du temps pour te poser, laisse le travail de côté pour un temps. Je t'embrasse.
pour les filles qui ne sont pas encore allées voir le programme de guillaume en coach sport de LC je vous le recommande chaleureusement il y a des exercices court et à différents niveaux particulièrement bien expliqué , toujours très faisables et un grand choix de programme
alors allez y jeter un oeil et peut être que cela va vous plaire ? bonne gym !
le fait de vouloir faire tout bien , je connais aussi et me "soigne" et le fait de vouloir faire plein de choses quand on aura le temps ! demain pas de travail je vais faire ça et ça je suis contente , et "le demain" bien je commence à m'ennuyer si je n'ai pas un programme hyper chargé ! et aussi le fait d'être seule , faire les choses à plusieurs , travailler avec des collègues et être active , maintenant je ne travaille plus , j'ai laissé mes dernières "mamies" la semaine passée et bien ce vide ! je le remplis où pas et "si pas " et bien je me sens désoeuvrée pourtant j'ai beaucoup de pôles d'interrêt mais le fait d'être là toute seule ne me va pas du tout en salle de sport c'est génial , de l'action, du monde des échanges c'est parfait , et en même temps je voudrais faire plein de trucs chez moi , pas facile tout ça ,l'été quand les enfants passent je suis heureuse ma fille à beaucoup de points commun avec moi et "on bricole" ensemeble tout va bien
ensuite j'ai l'impression d'être au desert ! mon mari ne fait que peu de choses avec moi , il peut rester des heures sur son ordi ou sa musique n'échange que très peu et surtout ne participe pas beaucoup
alors j'ai l'impression d' errer là et c'est très désagréable et me met mal
en fait ce sont véritablement les échanges qui me manquent quelques moments de solitude me sont bénéfiques mais pas trop, je plonge vite , je me dis aussi que ce n'est pas géré tout ça , ça pourrait être autrement ! je me fais des programmes mais .... dès que je suis enfermée dans la maison j'ai l'envie d'en sortir et trouve plein de bonnes raisons de la faire, je ne le fais pas , je reste souvent bien raisonnable à faire ce que j'ai à faire ! parce que je sais que si je sort j'évite de voir le vrai pb qui est en moi , trouver le juste équilibre ????
[quote=FRED73]Merci les filles, vos messages m'ont fait du bien. L'angoisse m'a laissée un peu de répit, j'ai pu me reposer et puis elle revient, comme les vagues. Je me dis qu'il ne faut que je veuille la faire partir mais des fois c'est dur parce que c'est quand même plus agréable quand elle me lâche ! Je sais pourquoi elle est là, elle pense qu'il faut que je me prépare à être performante mais ça ne sert à rien: pire ça me fatigue. Sur le moment non parce que je tiens sur les nerfs mais quand la pression redescend je suis épuisée.[/quote]
@Fred : oh comme je compatis, parce que... je suis pareille, mais avec l'âge et le temps, le lendemain de la journée d'angoisse, j'arrive à faire le point sur ce qui m'a angoissé la veille pour remettre les événements à leur juste place et essayer d'en retenir la leçon pour les prochaines fois. Et je le note pour m'en souvenir. Je me dis "tiens, hier tu as stressé à mort pour faire ça (en l'occurence mon changement d'antivirus, par exemple), et bien tu vois, c'est passé, c'est fini, alors souffle, tu l'as bien mérité".
J'essaye aussi, pendant la période d'angoisse, de me dire "allez, demain ce sera passé, ça ira mieux, alors prends cette angoissante journée comme elle vient". J'essaie de faire des petits moments de RPC (maintenant que j'ai enfin compris que ça pouvait m'aider et que j'y arrive), même très courts, comme par exemple pendant que je suis aux toilettes : là je ne peux rien faire d'autre
, donc pourquoi pas une mini RPC ?
Mais Fred, si tu t'endors à 21 heures, et que tu te réveilles à 4 ou 5 heures du matin, ça fait 7 ou 8 heures de sommeil. ca te suffit peut être, non? Bon d'accord, commencer sa journée à 4 heures, c'est bizarre, mais tu pourrais faire du courrier, tes comptes, des choses qui ne font pas de bruit et qui te seraient utiles, non?
Ou bien essayer de te recaler, mais ça... si tu tombes de sommeil tôt le soir, ça va être compliqué pour toi...
J'espère que tu vas passer une nuit plus sereine cette fois ci.
hello Fred,
As-tu déjà essayé les phrases positives pour contrecarrer l'angoisse de la journée ?
C'est une belle journée. Je me sens parfaitement bien. La vie est belle et j'en profite. Je suis en paix avec moi-même. J'ai confiance. J'avance progressivement, à mon rythme. Je suis une personne formidable.
Respirer quand l'angoisse arrive. Fermer les yeux et prendre de longues inspirations qui remplissent tes poumons d'énergie et de paix et de longues expirations qui rejettent ton angoisse par la bouche ou par les pores de ta peau.
J'espère que ça pourra t'aider. 
[quote=FRED73]
Bref, comment faire des choses intéressantes, trouver du plaisir à avoir envie d'améliorer les choses sans tomber dans l'angoisse et se satisfaire de ce que je fais.
[/quote]
en te centrant sur le proccessus d'amélioration des choses, pas le résultat
quand tu cherches à t'améliorer, sans cesse, tu es sans doute en train de vivre une valeur importante pour toi
le simple fait de le vivre, c'est ça la valeur
une valeur n'est pas un objectif, c'est un choix au quotidien
faire de son mieux pour se perfectionner au quotidien, c'est peut-être une de tes valeurs
mais bien sûr la face cachée de la valeur c'est la souffrance, c'est même souvent les souffrances qui indiquent les valeurs
alors oui, en vivant cette valeur, eh bien cela te permettrra de te sentir vivante
mais ça implique des hauts et des bas émotionnels, le sentiment parfois de ne pas y arriver
actuellement le matin, tu sembles beaucoup ruminer pour essayer de contrôler ton angoisse
je sais que tu pratiques aussi l'accueil émotionnel, c'est ça qui est à privilégier
et pourquoi pas te lever et faire quelque chose qui va dans le sens de tes valeurs
les actes engagés en direction des valeurs font vraiment la différence pour sortir des actes de controle
courage à toi !
Grosse crise d'angoisse qui m'a réveillée à 4h30 du matin et m'a empêché de me rendormir. Depuis je me sens mal, entrée dans un véritable cercle vicieux: mais qu'est-ce que je suis nulle de me mettre dans cet état, et pourtant je sais ce qu'il faut faire, pourquoi je n'y arrive pas ? Je suis perfectionniste, quand je m'y mets il faut toujours que j'en fasse plus, je ne suis jamais satisfaite... J'angoisse en me disant que ce que je fais n'est pas assez bien. Alors des fois je ne fais rien et là je me suis pas bien non plus parce que je m'ennuie. Bref, comment faire des choses intéressantes, trouver du plaisir à avoir envie d'améliorer les choses sans tomber dans l'angoisse et se satisfaire de ce que je fais. Et puis, il y a aussi le fait que je ne travaille pas aujourd'hui, je m'en réjouis la veille et le jour même j'angoisse de ne pas mettre à profit cette journée ! Bref, jamais dans le moment présent !