Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

Voir le dernier message

Répondre
5010 commentaires

Dans l'exemple que je donnais, Nathalice, l'autre (la belle soeur) a vraiment mis le paquet, et finalement, c'est peut être plus facile, parce que je me dis qu'elle ne l'a pas volé. Et dans les grands jours, je me dis même que ça peut être pédagogique pour les gens qui poussent les autres trop loin que d'avoir un volcan en éruption en face qui leur renvoie qu'ils font du mal, et qu'on ne les supporte plus.

Quand tu donnes l'exemple des fils ados, c'est plus sournois. La relation avec un ado (j'en ai vu passer quatre, et je n'ai pas encore tout à fait fini...) peut être usante, jour après jour: provocations, mauvaise humeur récurrente, propos désagréables qui nous donnent l'impression qu'on n'est pas une bonne mère, les "permissions" à donner, la difficulté de dire non avec les conséquences qui vont avec... etc... et j'en passe! Alors à force d'essayer d'aimer jour après jour quelqu'un qui n'est pas aimable (là, je prends l'ado vraiment désagréable persque 100% du temps, et il y en a, mon deuxième fils en était), on n'en peut plus. Forcément, au bout de jours et jours d'efforts, le pauvre parent, s'il est fatigué, ou triste, ou surmené par sa journée de boulot, au bout de la ènième prise de tête, lui aussi, il "pète un cable". L'ado a tout fait pour chercher les limites chez son parent, il les trouve.

Alors Nathalice, à moins de leur tomber dessus à bras raccourci et de te mettre à les frapper rageusement (ce que tu ne dois pas faire), ou bien d'avoir dit des paroles vraiment horriblement blessantes, pourquoi se repprocher nos mouvements d'humeur, s'ils réflètent l'état dans lequel ils ont réussi à nous mettre, et si on leur a dit leurs quatre vérités?

Après, évidemment, il ne faudrait pas que ce soit tous les jours, ça deviendrait le mode de fonctionnement habituel...

Bon courage Nathalice avec tes garçons.

Merci Noellie pour ton message rassurant. Heureusement que ce n'est pas tous les jours. Mais c'est vrai qu'au quotidien ce n'est pas simple : il faudrait toujours dire oui à tout, accepter et laisser faire pour être tranquilles,nous les parents. 

En lisant l'expérience de Lylyoz, j'ai senti la violence de ces personnes vis à vis d'elle et j'ai compris que ma colère était aussi de la violence à l'égard de mes enfants ; je ne l'avais jamais perçu comme cela avant et c'est d'autant plus dur que je déteste la violence, la méchanceté, la guerre. Je rêve de paix, de sérénité, de douceur et de joie.

Ce n'est pas par hasard que je me retrouve confrontée à la colère par rapport à mes enfants, toujours la même expérience pour comprendre quelque chose, mais quoi, à moi de creuser et de chercher. Je finirai par trouver mais là je me sens trop fatiguée, trop submergée par le travail, par le temps qui passe trop vite.

Je rêve de solitude et de silence ou bien hiberner comme la marmotte...!!!

Bonne nuit. Demain sera un autre jour.

@Nathalice

comme dit Noellie, les ados sont les spécialistes pour venir tester les limites en tous genres

c'est normal, ils cherchent leurs propres limites

et ils ont besoin de cette opposition pour se construire, oui c'est usant et c'est pour ça en effet que c'est important de préserver la relation

mais   si tu ressens de la colère  Nathalice, c'est probablement tout simplement  qu'il y a un recadrage à faire, une limite à poser, tout simplement

alors avec les ados, oui c'est en permanence et c'est normal

 

et ce qui n'est pas facile c'est qu'au fur et à mesure qu'ils grandissent, on doit élargir les limites et en même temps avoir plus d'exigence

ma fille n'est pas encore tout à fait entrée dans l'adolescence, mais c'est à peu près la petite fille la plus sage de la terre

et on s'adore

 

malgré cela,  c'est à peu près la seule personne à pouvoir provoquer ma colère

quand je suis en colère, je sais qu'il faut reposer, recadrer  et aussi de mon côté réfléchir  si la limite n'est pas en train dévoluer

mais quand la limite évolue,  alors je hausse mon niveau d'exigence

c'est comme une plante grimpante qui se développe

elle se développe c'est bien,  elle sort du cadre, on met un cadre plus large, mais elle peut faire ausis plus du choses

 

interroge ta colère, utilise-là c'est très utile dans l'éducation des enfants

elle te dit où une limite est en train d'être franchie,  où il y a qquchose à recadrer ou à redéfinir

Merci Izabelle.

Tu dis : ... on s'adore, malgré cela c'est à peu près la seule personne à pouvoir provoquer ma colère.

C'est exactement cela : mes fils (16 ans en Janvier et 14 1/2) et moi on s'aime et c'est bien parce que je les aime que je ne peux pas rester sans réagir. Je leur ai déjà dis : vous n'avez pas de chance parce que je vous aime ; si je ne vous aimais pas je me ficherai pas mal de ce que vous faites ou dites et je laisserai faire, mais parce que je vous aime je ne peux pas vous laisser faire n'importe quoi.

Avec le plus jeune, ça passe mieux, mais c'est comme s'il était plus mûre que son frère et puis il est pour la paix des ménages.

L'aîné est accro aux jeux vidéos : il passe tout son temps libre là-dessus. Il n'aime rien d'autre : pas le sport, pas la lecture, rien. D'être sur les écrans le rend agressif, il jure et s'énerve sur les jeux avec les jeunes qui jouent avec lui, c'est insupportable pour nous pendant le week-end.

Il est en bac pro (2nde) et il n'a pas beaucoup de devoir. Il a des supers notes en pratique et c'est la cata dans les  matières générales, ce qui fait qu'il a une moyenne de 11,86. On a beau lui dire que c'est son avenir et qu'il faut qu'il fasse des efforts, il s'en fiche royalement. Mais il veut un ordinateur pour Noël. On avait dit une moyenne de 15 en début d'année et je découvre hier la moyenne de 11,86.

Voilà ma colère : tu as raison la limite a été franchie.

Hier soir je lui ai dis qu'avec cette moyenne il pouvait dire adieu à son ordinateur pour Noël et j'ai dit à mon mari que je m'y tiendrai qu'il n'était pas question de lui faire plaisir avec cet ordinateur qui de plus lui gâche sa vie et la nôtre de surcroit, mais comment faire avec les écrans on ne peut pas supprimer la console, le portable et l'ordinateur sous prétexte que c'est totalement nocif et destructeur, alors que c'est le seul moyen de communiquer des jeunes, surtout s'ils sont loin les uns des autres !! ?? Je ne sais plus comment faire ! Cependant je ne veux pas baisser les bras ! 

Des suggestions !!!

ce fil de discution me fais penser à ma fille qui avec ses enfants avait trouvé un truc , elle faiasit comme si la limite était atteinte avant que cela ne se produise ! du coup elle pouvait rester sans "trop "de colère réelle et tout le monde se calmait plus vite en fait elle anticipait ,j'avais trouvé ça bien , chose que , moi, je n'avais jamais su faire! mais rassurez vous ça passe... quand ma 3eme à etteint les 14 ans je me susi dis :" heureusement qu'il n'y en pas une 4ém! je l'étrangle à 12 ans !!!!!"

et puis ... tout va bien maintenant , dur travail que celui de parent !courage

Ne t'inquière pas Yoyo! Chez moi, le plus dur, c'est justement le troisième. La quatrième, elle a 16 ans, et elle s'élève toute seule, mure, bien dans sa peau. Quelle chance, on a passé les douze ans + quatre années, sans l'étrangler...

Nathalice, je te comprends tellement. Mon fils (le troisième, justement) est complètement accro aux jeux en ligne. Bon il est un peu plus âgé que le tien, car il a 19 ans. Je trouve ça vraiment éprouvant. Il est sombre, peu communiquant, ne vient nous voir que pour se nourrir. Et quand il ne passe pas son temps à sortir, faire la fête (heureusement, il a encore un peu une vie sociale), il est sur son ordinateur. Il doit pouvoir aller jusqu'à 14 à 16 heures par jour, quand il est en vacances. Je trouve ça effrayant. Et là, comme tu dis: il hurle, jure, insulte les autres, n'entend plus ce que nous lui disons. L'autre jour, il a même été agressif avec son grand père, chose inenvisageable avant.

J'avais été à une conférence donnée par un psychiatre sur le sujet. Ce spécialiste disait que la zone qui était stimulée pendant les jeux vidéos était le cerveau reptilien: zone des mécanismes les plus primaires chez l'individu. On se trouve au delà de l'éducation, de la politesse, du souci de l'autre. Plus rien de tout cela. Parfois je me dis qu'on m'a changé mon fils et qu'on a mis un "reptile" à la place.

Je suis dure, mais je ne sais pas quoi faire. Alors, on assiste à ça. On essaie d'être là pour lui (mais il nous évite). Et j'essaie de ne pas entendre ses cris qui résonnent parfois jusqu'à une heure avancée de la nuit. Heureusement que la maison est assez grande et qu'on a une pièce dans laquelle il dérange moins que partout ailleurs.

J'avoue que je suis inquiète pour cette génération de garçons.

Nathalice,

Arrives tu à lui expliquer calmement les sources de ton inquiétude? A 16 ans, on croit tout savoir, on se prend pour un adulte et il est pas rare de dire "qu'on gère". 

Peut-être que le faire asseoir à une table (ou aller au resto en tête à tête, parfois sortir du cadre de la maison en faire un moment un peu solonnel permet d'établir une autre forme de communication),  lui parler de tes inquiétudes et lui demander ce qu'il en pense notamment sur le fait qu'il devient agressif lors de ces parties de jeu vidéo.

Lui demander alors comment faire? Le responsabiliser, lui demander quelles actions concrètes il pourrait mettre en place pour que vous en tant que parents vous puissiez vous relaxer et lui se détendre.

Rejoindre le monde virtuel pour éviter de ressentir et s'échapper c'est ok un peu. De plus, il crée du lien avec ses amis en jouant en réseau certainement, ça doit être important pour lui. Tu voudrai diversifier ces centres d'intérêts et il ne sait sans doute pas ce qu'il aime. Pour ça il va falloir qu'il teste différentes choses pour savoir ce qu'il aime ou pas. Ca met du temps.

Tes inquiétudes sont légitimes mais il y a aussi une chose qui me semble importante: lui faire confiance et le lui dire. Il a de bons résultats dans son domaine d'études ça veut dire qu'il est bon dans ce qu'il fait et que les matières générales sont peut-être difficiles pour lui ou qu'il ne sait pas les transposer dans la vie de tous les jours.

Peut-être a t-il besoin d'un accompagnement. La gestion mentale est peut-être une réponse, cela s'appuie sur les ressources propres à chacun pour aider à la mémorisation, compréhension...

Je te souhaite bon courage car je pense qu'aussi bien pour les parents que pour ces grands enfants l'adolescence est loin d'être facile.

 

 

Lylyoz,

Je pense que oui, mais peut être pas si calme que cela ! Tu as raison je vais essayer d'en parler seule avec lui et calmement. Quand j'ai découvert qu'il fumait des cigarettes (il est asthmatique et allergique) je lui en ai parlé calmement et je crois que ça a marché, il semble avoir compris. Je vais faire pareil pour ça et le responsabiliser.

C'est vrai que j'ai du mal à lui faire confiance, l'année dernière pour le brevet il n'a pas du tout travailler ni pendant l'année ni les dernières semaines. Il disait t'inquiètes ! Il a quand même eu son brevet mais limite et forcément sans mention.

Je pense qu'il est paresseux, parce qu'il a les capacités pour travailler et obtenir des résultats mais si la matière ne lui plaît pas ou le prof alors il ne fait pas suffisamment d'efforts. Nous lui expliquons pourtant que malgré tout il doit travailler sur la matière pour réussir sur l'ensemble général. Il a des supers notes en pratique : 15,18,20/20 et il foire tout avec les autres matières : 4, 8 ou 9/20.

Suis je trop exigeante en demandant une moyenne de 15/20 sachant qu'il en a les capacités ? Est ce trop de pression ?

La gestion mentale est-elle une thérapie ?

J'avais pensé à la sophrologie, mais il n'a pas voulu.

En tout cas merci pour ton aide et tes suggestions smiley

 

Noellie,

Merci pour ton témoignage concernant ton fils, je me sens moins seule grâce à toi et je nous souhaite à toutes les deux et à nos deux ados que les choses évoluent et que la vie nous porte vers plus de positif et de lumière. smiley

Bonne nuit à vous deux.

Nathalice,

 

Difficile de se motiver pour quelque chose qu'on aime pas et dont on ne voit pas l'intérêt. Mais en réalité on aime généralement ce dans quoi on est bon... parce que ça nous valorise à nos propres yeux et aux ceux des autres également.

La gestion mentale n'est pas une thérapie, il s'agit en fait d'aider l'élève à prendre en compte sa façon de penser, de mémorisation et d'appropriation des notions de n'importe quelle nature que ce soit. L'idée est de faire prendre conscience à l'élève sa façon d'apprendre, de comprendre et tous ça en mettant l'élève en situation de réussite. En effet, même dans le domaine de la compréhension et mémorisation nous sommes tous uniques.

Elle est principalement utilisée comme soutien scolaire ou par certains profs, (mais aussi par d'autres corps de métiers par des orthophonistes, des coachs ou même des psy)  mais est transposable en réalité dans la vie de tous les jours.

Je comprends ta frustration d'avoir le sentiment que ton fils se gâche en n'exploitant pas son potentiel mais à priori il réussit pas comme tu aimerais mais il réussit néanmois. La filière qu'il a choisi lui convient car il doit faire partie de ces personnes qui doivent mettre en oeuvre pour que cela ait du sens, c'est sans doute pour ça qu'il s'est éloigné de la filière générale. En tous les cas, la seule personne qui peut dire si 15/20 c'est faisable ou si c'est trop de pression c'est ton fils lui-même...

Bon courage

Merci Redgine pour ton témoignage. Ca a du être difficile à vivre tout ça. J'ai une amie dont le fils approche de la trentaine maintenant, et qui n'a quasiment jamais travaillé. Elle le récupère chez elle quand il ne squatte pas chez sa copine du moment ou chez des amis, et elle ne sait pas quoi faire. Elle n'a jamais franchi le cap de le mettre vraiment dehors.

Nous ici, c'est encore supportable. Il continue ses études. C'était le plus doué de mes enfants, intellectuellement, depuis tout petit, c'était évident. La maîtresse de petite section rigolait en me disant qu'il allait falloir qu'elle lui fasse "mat sup"!

Je suis sûre moi aussi que tout ça n'est qu'une fuite, pour s'anesthésier, pour vivre dans l'excitation permanente et échapper à son autre vie (la vraie) qui n'est pas aussi excitante que ce qu'il aimerait. Il est malheureux, je pense, mais ne veut pas le voir. A 19 ans, je ne lui propose pas de suivi "psy" ou autre (c'est déjà fait entre 15 et 18 ans, et ça n'a pas donné grand chose).

Nathalice, ton fils n'est pas paresseux, je ne pense pas. Il est submergé par des sentiments, des ressentis qu'il ne sait pas gérer et il les fuit dans le monde virtuel. Le mien, je suis sûre qu'il est capable de faire de belles choses. Mais j'attends... J'attends qu'il s'ouvre, qu'il regarde le monde autour de lui, peut être qu'il ait la chance de rencontrer une fille "rayon de soleil" qui lui fasse aimer la vraie vie, peut être qu'il s'intéresse (enfin) à ses études ou qu'il se mette à faire de vrais projets... J'attends. Et je pense que ce jour viendra, mais qu'il va falloir du temps.

J'ai un autre fils qui a fait un peu ça aussi. Aujourd'hui, à 25 ans, il est heureux, vit en couple avec une gentille jeune fille, a un boulot en CDI, est en équipe de France pour un obscur sport que personne ne connaît (et en est très fier), il parle parfois de se marier... bref, tout est redevenu normal et beau. Pourtant, il y a 4 ans, j'avais peur qu'il se fiche en l'air au volant de sa voiture, il allait voir un psychiatre et a même été soigné pendant quelques mois. Alors, rien n'est perdu. Moi, j'y crois, dans cette capacité qu'ils ont à rebondir quand le déclic se fait.

Et surtout arrêtons de tout nous mettre sur le dos. Ce n'est pas entièrement notre faute si nos enfants ne vont pas bien, surtout dans ces âges là. Nous, on a fait ce qu'on pouvait avec ce qu'on était à ce moment là.On continue à les accompagner du mieux qu'on peut. Alors, même si on a participé à leur construction, on n'était pas les seules: Il y a leur père, leurs frères et soeurs s'il y en a, leur copains (les bons et les mauvais), les adultes qui les entourent, leurs profs, des tas de gens croisés, rencontrés qui peuvent les avoir marqués... Les mamans ne sont pas responsables de tout!

Et puis, il y a eux, et leurs choix personnels, leur caractère qui s'affirme (en dehors de nous, et de ce que nous leur avons transmis).

Moi, je dis: C'est leur vie. Plus ils grandissent, et moins je suis responsable de leurs choix. Et ça fait du bien de le dire, avec les choix qu'ils font parfois! Voilà, c'est dit!

Plein de bises à toutes les mamans d'ados pas faciles!

Webinar & Chats à venir

Date chat
Type de chat
Webinar
Date chat