Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Bonsoir les filles, toujours mon gros mal au dos qui fait que je m'énerve beaucoup plus facilement :(
Sinon, dans l'ensemble, ça va. Bon courage à toutes.
Comme ladyl, je confirme, on peut avoir besoin de la chimie, quand le malaise est trop profond, durable et insupportable. J'ai fait une dépression il y a quelques années, et moi aussi (malgré toutes mes résistances, parce que je n'aurais jamais pensé que ça pourvait m'arriver à moi!) j'ai du aller voir mon médecin pour demander du secours. S.....ex comme soutien médicamenteux, comme Ladyl, et les nouvelles générations d'antidépresseurs sont très bien faites: pas ensuquée, personne n'a rien vu, et quel soulagement que de poser les valises pendant le temps qu'il fallait.
Après, j'ai toujours eu en tête que ce n'était que transitoire, et que le but, c'était de me débarrasser de ça dès que je pourrais le faire. Donc en suivant, j'ai fait une thérapie sur plusieurs années, avec quelqu'un de formidable, qui m'a aidée à changer de vie.
Aujourd'hui, je dis merci à cette période de ma vie (très dure mais salutaire) qui m'a envoyé un signal fort qui me disait de changer les choses en profondeur, parce que en l'état, ce n'était pas tenable pour moi.
Alors Yoyo, comme te dit Ladyl, penses y quand même. Ce n'est pas un constat d'échec, ce n'est pas toi qui est "mauvaise", c'est juste un signal qui te dit: Demande de l'aide, soulage toi, et ensuite, bien plus tard, quand tu en auras la ressource, tu pourras réfléchir et essayer de vivre autrement. Grosses bises et courage pour toi.
merci les filles , je dois voir mon médecin pour tout autre chose mardi et je vais lui en parler , j'ai un peu honte parce que nous nous connaissons bien malgré tout , il habite dans la même rue que moi et je le rencontre souvent quand-il emmène ses petits à l'école mais bon il faut oublier ça face à la médecine !
je souhaite être aidée parce que je vois bien que je sombre et essaie de me récupérer mais c'est difficile et je me sens aussi coupable d'en être là vu que c'est pas la première fois et il y a plusieurs année j'ai bien failli partir pour toujours suite à une grosse dépression et prise de médocs , rattrapée de justesse avec comas et réanimation et soins intensifs durant plusieurs jours puis hopital psy 3 mois , puis médocs , une difficile période pour moi et ceux qui m'entourent ! mon mari m'en à voulu assez longtemps et c'était pas facile , le temps de la "maladie" il à été présent mais ensuite ..... certainement que pour lui c'était insuportable à réaliser et cela le faisait aussi se remettre en question et pour nier le tout il voyait à ce moment là une "amie" qui l'influençait beaucoup et le montait contre moi en lui parlant de chantage mais je vous assure que c'est était pas j'étais vraiment au bout de mes forces et de moi même
en plus quand j'ai fais ça c'était un 25 novembre alors je crois que cette période est marquée , puis d'autres malheurs ce mois là donc dur dur ! mais je me dis que je devrais prendre le dessus , mais c'est comme un sale truc qui me plombe la vie
en tout cas je vais en parler merdi
je vous remercie beaucoup de votre aide amicale
salut...
c'était passé vendredi... c'est revenu hier soir...
il faut dire que j'étais peut-être imprudente: j'ai participé à la zumba party... mais là je voudrais bien qu'on me coupe la tête!!!!
je suis de nouveau avec ma minerve....
j'ai mal...
Bonjour à toutes,
Je vous lis très souvent mais ne participe pas, j'arrive assez souvent la plupart du temps à passer par-dessus mes "inconforts" (le mot me paraît parfois faible mais il a le mérite d'englober beaucoup de situations), mais là, non...
Ma fille (17 ans) va se faire opérer demain, pouf, on lui enlève les 4 dents de sagesse. Alors évidemment ce n'est rien par rapport à son opération il y a 2 ans et demi, arthrodèse vertébrale (on lui a redressé la colonne vertébrale et posé des barres de titane, elle a passé 2 mois entiers à l'hôpital en pré- et post-opération), elle va rentrer à l'hôpital demain matin pour ressortir demain soir, mais je stresse... C'est son père qui va la conduire et la ramener (nous sommes divorcés), je me sens mal de ne pas "la prendre en charge" sur ce coup-là... et puis j'ai peur, aussi... ça ira mieux demain soir quand elle regagnera la maison, mais là, j'avoue que toute la pleine conscience du monde ne me permet pas d'aller un peu mieux. En parler, l'écrire, si... donc voilà, je débarque ici pour mettre tout ça en (peu de) mots...
Coucou Tinkerbell,
Alors ces dents de sagesse, plus qu'un mauvais souvenir !
Comment va ta fille ? Ces dents là c'est tout l'un ou tout l'autre. Ou tu ne sens rien après l'anesthésie, au réveil ou bien tu souffres beaucoup. Je parle d'expérience.
J'espère que maintenant elle est soulagée et toi aussi. 
Quand on a déjà vécu les expériences d'hopital pour son enfant, je crois que même la pleine conscience ne peut pas nous sauver complètement, juste relativiser.
Bonne semaine à vous deux. 
P.S. : tu parlais d'un programme de pleine conscience plus haut dans un post, c'est autre chose que les exercices de RPC de LC.
Peux-tu m'en dire plus ?
Merci 
Tinkerbell, encore une fois je me reconnais bien en toi ! Nous pouvons faire tous les exercices de pleine conscience que l'on veut, quand il s'agit de nos enfants, les mamans que nous sommes ont le coeur serré quand il s'agit d'affronter les tracas du quotidien. Je pense que ce qui est difficile pour toi, c'est le fait que rien ne sera sous ton contrôle. Je me rends compte qu'à chaque fois que je stresse pour mes enfants, c'est lorsque je n'ai pas la situation sous contrôle. Je fais un vrai travail là-dessus car ça me pourrit souvent le quotidien. Je vais m'y coller à nouveau le 12 décembre quand mon fils ira jouer à un concert à 50km de chez moi et que c'est son pote qui conduira pour rentrer. J'en suis malade d'avance d'aller me coucher sans savoir qu'il sera dans sa chambre, en sécurité....
Je souhaite bon courage à ta fille surtout pour l'après opération. Je dois me faire enlever une seule dent de sagesse et je freine des 4 fers car je ne veux pas avoir mal après.... et pourtant je suis une habituée des dentistes !
Mon inconfort du moment c'est ce sentiment désagréable d'en avoir ras le bol d'aller travailler alors que j'adore mon boulot.... Ras le bol du rythme à tenir. L'idéal serait un mi-temps, mais c'est totalement impossible financièrement. Ce qui m'agace, c'est cette ambivalence des sentiments, c'est épuisant.
Je ne suis pas surprise de venir écrire ici ce matin, car j'ai eu une nuit trop courte : je ne suis pas en super forme, je vais avoir faim d'ici peu, et donc je vais être obligée de manger trop durant cette journée pour tenir le coup. Je pourrai respecter ma sensation de faim, pas de souci, mais je sais bien qu'au final, sur de longues journées comme celle-ci, l'apport calorique est forcément trop élevé.
Bonjour Yoyo et toutes les autres.
En ce moment, je traine aussi tristesse et ennui; sans raisons nouvelles.
Je pense que c'est une des conséquences des attents de novembre. Je suis allée le 14 au matin à Paris pour une rencontre prévue depuis plusieurs mois. Nous avons eu du mal à rester sur le sujet prévu. nous avions envie de par ler, surotut qu'une des huits personnes du groupe habite le quartier et avait passer une nuit blanche au son des sirenes...
J'avais l'impression de n'être pas touchée et me disait : tu es insensible. J'ai suivi les infos mais pas les imagesdepuis le 15 novembre et les messages de mon amie de Paris qui dit qu'elle va régulièrement sur les lieux où elle rencontre des gens qui continuent à se recueillir. J'ai senti une certaine libération après l'hommage du e vendiedi 27. Et depuis lors au leu d'être la paix espérée, c'est la tristesse et les larmes, sutout quand il y a de la musique. Je n'écoute pas de musique chez moi(pas d'oreille) et la musique en ce moment me fait pleurer, cela semble me rappeler les funérailles, cérémonies. pendant lesquelles on a le droit de pleurer.
En fait de libération après l'hommage, c'est la libéreration de mes émotions que j'avais l'impression de ne pas vivre depuis les événementsc et de la vague de larmes. Comme toi YOYO, je vis dans l'ennui,. je ne fais pas ce à quoi je tiens habituellement, d'autant que la manif pour la COP21 a éét annulée. Je suis à la fois déçue et contente de ne pas m'exposer. En plus de la tristesse, il me semble y avoir aussi de la peur.
Même avec la RPC, pou l'instant, je mange+++
Courage à toutes!
Izabelle , si je ne lutte pas je devient folle et sanglote du matin au soir et ça c'est pas vivable, ni pour moi mais surtout pour celui qui vit avec moi, alors je tiens tout ce que je peux mais au fond c'est un torrent de larmes la RPC on m'a déconseillé de la faire dans mon état je ne peux supporter de rester comme ça inerte avec la respiration comme compagne , je ne vais plus au yoga depis 6 mois parce que je ne pouvais plus faire la méditation
je vais voir mon médecin demain pour un bilan et vais lui parler de tout ça parce que là je ne peux plus
Ah Ladyl, comme je suis contente de lire tes paroles moi aussi. Je ne me reconnais pas non plus dans ce chant guerrier qu'est la marseillaise. Mon mari aussi est en diffculté avec ça. Il a, je dirai, des fonctions officielles que je ne détaillerai pas ici. L'autre jour, à une cérémonie, il n'a pas pu la chanter, tellement il se refuse à prononcer ces paroles violentes.
Alors, ça me soulage de vous lire et de voir qu'on n'est pas les seuls à penser ça, en ces temps où on met notre hymne un pe partout, et où on exalte le sentiment national. Conscience d'appartenir à une nation, oui. Patriotisme, pourquoi pas? Mais dans le bon sens du terme... Et puis, moi, j'ai plutôt l'impression d'appartenir à l'humanité au sens large, et surtout dans le sens d'humain. Et là, le sang versé n'a plus de sens, parce que l'autre, c'est une partie de moi, puisqu'il appartient à la même famille.
Oui à l'hyme, oui à la mélodie, au chant qui rassemble, qui émeut, qui fait sortir la voix de tous en même temps, mais non aux paroles haineuses et revanchardes.