Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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C'est tout à fait clair pour moi, Ckhéa, j'aurais pu écrire ça. l'angoisse qui est toujours là, je connais.
Seulement moi maintenant, j'en ai marre d'être tributaire de cela, et je veux passer dans le camp des pas angoissées pour un rien. Donc en fait, sucomber à l'EME, ça pourrait bien sûr être une fuite, c'est (peut-être) plus facile. Je me dis moi aussi que c'était plus facile avant, je ressentais beaucoup moins, avec les EME !
C'est même LC qui a provoqué mon resenti intense, mais c'est un bienfait, il faut passer au travers de ce mur pour enfin arriver de l'autre côté, un côté plus serein. Sinon, on reste dans notre fonctionnement habituel, toujours à la merci de l'angoisse, et sans pouvoir réellement profiter de la vie au jour le jour.
Donc moi en ce moment j'essaie de la ressentir le plus possible, de ne pas lutter, de l'accepter, en sachant que c'est la rançon d'une vie meilleure.
Je suis un peu stressée, première course à obstacles cet après-midi : 8km, 34 obstacles dont coulées de boue, montagnes de pneus, rivière à traverser... et ce qui me fait peur : grimpette à la corde, je ne sais pas faire !!!
Mais bon je devrais bien rigoler...
inconfort , encore douloureuse, l'antalgique a mis plus d'une heure a faire "effet", j'en prend mon partie, quand je souffre beaucoup cela rend tout insupportable , après quand le calme revient , la vie me semble bien plus belle.
j'ai eu le bonheur ce matin de me réveiller sans douleurs, déjà hier soir au moment de me coucher j'ai diminué de moitié mes antalgiques, et je n'ai pas souffert, mon inconfort ce matin une très grande fatigue qui me plombe, comme une chape de plomb, plus d'une semaine avec une échelle de douleurs qui n'est quasi pas descendu en dessous de de 7 sur une échelle de 10, ça use un peu l'organisme , je suppose .
mon inconfort: je galère avec l'épreuve de sauter le petit dej....c'est dur pour moi!!!!
et sinon, je fais partie du club des personnes qui ont des angoisses aussi! d'ailleurs, merci pour vos témoignages!!
bonne journée
acdc moi aussi c'était dur
aujourd'hui je saute le petit dej, mais alors avec une fa-ci-li-té.... déconcertante
au début, on se confronte à plein d'émotions par rapport à la nourriture, comme de sauter un repas, à la peur, à la frustration
mais ensuite, en en faisant l'expérience, ça devient une situation connue, qui ne nous fait plus peur du tout, et qui ne nous frustre plus non plus....
alors courage, c'est en faisant les choses qu'elles deviennent plus facile
félicite-toi d'être passée à l'ACTION
Mes inconforts du moment : dégoutée et décue.
- Dégoutée par ce corps que je ne reconnais plus et que j'exècre. Je n'ai pour lui ni bienveillance ni mansuétude et il me le rend bien.
- Déçue par mon incapacité à m'investir à fond dans la méthode. Oh je fait mes exercices conciencieusement. Je les enchaîne c'est tout. Pas de RPC, pas d'écoute de mes sensations, je fais vaguement attention à ma satiété etc... Et après je me plains de n'avoir aucun résultat !!!!
Pourvu que ce ne soit que des inconforts temporaires...
Mime, si je puis me permettre de reformuler tes inconforts (mais si tu n'es pas d'accord, tu me dis), mais le redire sous une forme qui te permettra de ne pas te mettre en lutte contre eux
- inconfort de sentir mon corps gros
- inconfort de sentiment d'échec
ce sont deux gros inconforts, que beaucoup beaucoup d'entre nous rencontront...
c'est vrai qu'ils sont difficiles à vivre
mais le mieux est encore de ne pas lutter contre eux, d'accepter simplement leur présence comme une vieille relation un peu pénible, mais pas méchante dans le fond
[quote=izabelle]
Mime, si je puis me permettre de reformuler tes inconforts (mais si tu n'es pas d'accord, tu me dis), mais le redire sous une forme qui te permettra de ne pas te mettre en lutte contre eux
- inconfort de sentir mon corps gros
- inconfort de sentiment d'échec
ce sont deux gros inconforts, que beaucoup beaucoup d'entre nous rencontront...
c'est vrai qu'ils sont difficiles à vivre
mais le mieux est encore de ne pas lutter contre eux, d'accepter simplement leur présence comme une vieille relation un peu pénible, mais pas méchante dans le fond
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Merci (un peu tardif) 
pour tes conseils toujours aussi pertinents.
Non ça ne me dérange pas que tu reformules mes "inconforts" mais malheureusement ça ne me les rend pas plus supportables pour autant. Je ne sais pas si je suis en lutte contre eux, je crois que je suis plutôt submergée et qu'ils vont finir par m'engloutir. Mais c'est peut-être ça la solution toucher le fonds pour donner un bon coup de pied et repartir vers la surface.
Tout n'est pas perdu grâce à eux je fais de la Rpc , par petites touches par ci par là dans la journée. Parfois juste le temps de quelques respirations mais au moins j'y pense. D'ailleurs je vais de ce pas dans le fil "ma victoire du jour", ça ce fête ! 
Webinar & Chats à venir
Mon inconfort du moment : l'angoisse
Les sensations sont physiques : je la sens dans mes muscles ( tendus ) , mes oreilles qui bourdonnent un peu, mon manque d'attention quand on me parle,
mon esprit est totalement pollué par cette sorte de nuage noir qui grouille, qui tourne, ( c'est l'image que ça m'évoque ) J
Je ne parviens pas à m'en débarrasser : ça prend toute la place, sournoisement, insidieusement ...et j'y pense en permanence , elle est là, tout le temps, en sourdine...des le matin au réveil( 1ere pensée )
C'est pas une angoisse grosse, lourde, qui me pétrifie littéralement, non, c'est plus sournois que ça : c'est là, sans être là, tout en étant là quand même...oui , je sais , c'est pas forcément clair mon histoire ...
En apparence, c'est pas foudroyant ( j'en ai connues des comme ça aussi ) , mais là c'est " rampant ", insidieux, ça se faufile partout, dans tout et ça pollue tout ...comme un truc qui tache, qui s'accroche, qui annexe..
Je sais à quoi est due cette angoisse ( actuellement en arret de travail suite à un burn out, j'ai peur de perdre mon boulot )
Mon job est important dans ma vie, je l'ai toujours fait à fond ( d'ou le burn out qui lui même faisait suite à un gros choc professionnel ) ; j'ai besoin d'etre rassurée...
Ca va bien finir pas se transformer en EME cette affaire...même si , pour le moment je ne le ressens pas comme ça : je me suis bien posée la question : manger ? ....des fois que ça me permettrait d'évacuer le truc ..sauf que j'ai pas envie : rien qui me tente vraiment, pas le sentiment que ça va changer quoi que ce soit, même dans l'instant....
Et là, en même temps que j'écris, je me dit " oui, ben et alors ? quand bien même ça se transformerait en EME , ce ne serait pas bien grave ...moins grave que de perdre mon job..."....Certes ....
Du coup, je relativise là : les EME , peut'etre pas si grave en fait; je la vis et basta...et pour le coup ( vous allez peut'etre me prendre pour une folle, là , mais tant pis, j'assume) j'aurais presque voulu la vivre l'EME sur ce coup là, ça m'aurait au moins permis de me débarraser de ce truc pas confortable du tout que je suis en train de vivre
Bon, en même temps , il me reste la soirée : je peux encore en faire 15000 des EME !....sauf que je ne parviens pas à me projeter dedans, ni même à savoir quel aliment pourrait bien avoir ce pouvoir là : me rassurer ( pensée/prise de conscience pas banale pour moi, mes kgs n'étant que des kgs emotionnels...)
bon , c'est probablement pas tres cohérent comme discours,et pas très clair pour ceux qui vont le lire mais voilà, c'est sorti comme ça et c'est ce que je ressens: c'est mon inconfort du moment...