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Mon mari ne comprend pas...

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
12 Juil 2011 à 16h

Mon mari ne comprend rien au programme. Il ne voit pas pourquoi je n'entame pas un vrai régime. Je lui ai expliqué en quoi ça consistait mais il ne fait rien pour m'aider. Il se moque de moi et ça me destabilise. Quelqu'un est-il dans ce cas-là ?

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76 commentaires

Merci pour ton témoignage. Je crois qu'en général les conjoints se moquent de la méthode car ils ont les préjugés que nous-mêmes avions avant de commencer LC.  C'est toute une rééducation alimentaire... Comme m'a dit une fois le Dr ZERMATI "Paris ne sait pas fait en un jour". Le principal est que nous la connaissions nous la méthode !

Pour ma part, mon conjoint me dit dès qu'il voit que je mange un aliment "interdit" : "c'est pas comme cela que tu vas maigrir ?"

Au début, j'expliquais la méthode, maintenant je le laisse dire et je compte sur le soutien de vous les filles et lors des tchats du mercredi que j'adore pour être conseillée, encouragée, soutenue par les 2 superdocteurs et qui plus est des HOMMES.

Par contre, je me suis rendue compte en parlant avec mon conjoint qu'en fait il s'inquiète de mon poids et que sa solution c'est de rappeler les "régimes restrictifs", de montrer les défauts (le ventre...). C'est sa façon d'encourager même si elle est peu agréable.

Si cela a pu aider quelqu'un.

Merci pour vos commentaires en retour.

PS : Je me suis rendue compte aussi que parfois les hommes ont besoin de "rabaisser" les femmes pour se sentir mieux. Si ce n'est pas sur le poids, ce sera sur le physique, sur l'âge, sur le caractère... surtout quand ils sont dans une position de faiblesse eux-mêmes (chômage, perte de cheveux...).

oui mon chéri aussi a cette façon bien particulière "d'aider"....   me demander d'un ton inquiet si ma perte de poids est en chemin.....  vouloir de temps à autre controler mon alimentation en me faisant manger une salade le soir.....

c'est vrai que ça part d'une bonne intention....     mais c'est plutôt contre-productif

le tout est d'apprendre à ne plus réagir à ça,  et de le prendre effectivement comme un encouragement....

j'y penserai la prochaine fois!

[quote=izabelle]

c'est vrai que ça part d'une bonne intention....     mais c'est plutôt contre-productif

le tout est d'apprendre à ne plus réagir à ça,  et de le prendre effectivement comme un encouragement....

j'y penserai la prochaine fois!

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Ben, je ne suis pas tellement d'accord avec ça.  Pourquoi serait-ce à nous de réagir différemment ? Eux (ou elles) sont-ils si incapables de changement ?

Si cette manière qu'ils (ou elles) ont de nous "encourager" nous blesse, voire met en péril notre réussite, je pense qu'il est bon de leur dire, pour commencer.  Ensuite, leur demander d'arrêter ces commentaires. Une émotion: de la colère ou de la tristesse, et bien acceptons la et utilisons la pour leur dire Stop !

Désolée, mais je suis en mode rebelle active, y en a marre de se contorsionner pour ne bousculer personne ! Na ! cool

ouh là  tu ne sais combien de fois j'ai pu lui dire.....  et le message est passé!!!

et il a compris que c'était contre-productif...  et il se contrôle la plupart du temps....

mais parfois ça lui échappe, parce que pour lui, il trouve ça tellement simple, quand il se trouve trop gros, il se met à la diete, il perd du poids et puis voilà....

il a vraiment du mal à comprendre que ça puisse être plus compliqué que ça, mais comme il est intelligent, il a quand même plus ou moins compris

donc plus aucune réflexion au quotidien,  mais parfois  oups, ça lui échappe, comme ça, genre  "alors le régime, ça va?"

et comme moi je pars au quart de tour.....

 

franchement, quand je ne pars pas au quart de tour, ça se passe mieux pour tout le monde....

surtout pour moi

Souvent, nous en avons fait voir de toutes les couleurs à nos conjoints avec nos régimes, nos restrictions, nos hauts quand notre poids était bas, nos bas quand notre poids était haut. N'y a-t-il pas chez eux une lassitude, une overdose, une incompréhension totale sur notre manière de gérer notre alimentation ? Comment peuvent-ils s'y retrouver alors que nous même sommes passées d'une méthode à l'autre, vantant à chaque fois les qualités du nouveau régime du moment ? 

Mon mari à qui je n'ai jamais réellement expliqué la méthode m'a soutenu tout au long de mon chemin de croix avant LC. Il m'a soutenu pendant LC y compris quand mon mal être se manifestait bruyament parce que la perte de poids n'était pas au rendez-vous. Aujourd'hui, il est là à saluer mon courage d'avoir mené à bien ma démarche, il sait que j'ai fait le bon choix, nous partageons au quotidien les fruits de la sérénité acquise.

Il ne connait toujours pas le nom de la méthode, mais il en est le fervent défenseur.  

Bonjour !

J'ai lu ce fil avec beaucoup d'intérêt.

Mon mari a été le premier à m'entendre parler de la méthode. Ca ne l'a pas fait sauter de joie. Je l'entendais penser "Rhô non, pas encore un régime... On était pas bien, comme ça ?" Il a très clairement dit dès le début que moi, je faisais comme je voulais, qu'il ne m'empêchait pas, mais que lui, niet, pas question, il ne changeait rien. J'ai dit que je ne cherchais pas à ce qu'il participe, juste parfois de pouvoir en parler. Parler, ça, ça lui allait (mais je sentais bien la réticence).

Les premiers jours ont été un peu tendus, il se méfiait. Et puis il a vu que je ne changeais effectivement rien aux repas, donc il s'est un peu détendu (pas trop quand même, il sentait la menace rôder).

Ensuite, quand j'ai appris la RPC, il était carrément cool : dès que j'étais tendue, j'allais respirer. Ca le faisait rire. Une fois, on s'était un peu accrochés, rien de grave. Il a dit "Bon, va respirer". Ca nous a fait rire - et je suis allée respirer.

Quand j'ai perdu du poids, il a été épaté (vu que je mangeais la même chose que lui - mais mes quantités ne sont plus les mêmes).

Ce qui l'épate encore plus, c'est la durée de vie d'un gâteau. Chez nous, elle n'est jamais très longue, je le mange, il faut qu'il s'accroche pour avoir sa part (la loi dit que la moitié est à lui, mais aucun gendarme ne rôde, la nuit, autour du gâteau...). Maintenant, ce n'est plus pareil. Je revendique nettement moins que ma moitié légale !

Quand j'ai appris la dégustation, alors là, ça l'a nettement intrigué. On est dans la cuisine, télé allumée, on regarde les infos, il commente, et je ne réponds pas : je ne suis pas là, je suis dans mon fromage, ma mousse au chocolat. Après, seulement après, je réponds. Il me regarde bizarrement (je pense que le plaisir de la dégustation est très très visible).

Ce qui l'enchante, c'est que je ne cuisine plus avec des produits allégés. Ma quiche a trois oeufs, pas un, de la crème fraîche, pas de l'allégée, des lardons, pas un bout de bacon et des légumes, et du gruyère pour de vrai, pas juste un peu pour faire croire qu'il y en a. Mes gâteaux ont du vrai sucre et du vrai beurre.

Et ce qui m'amuse (dans le sens : ce qui me charme), c'est qu'il se met à jouer à la dégustation (mais il mange trop vite pour éprouver le même plaisir que moi, je crois). Il parle de la cuisson, des ingrédients, il compare. Nos repas durent plus longtemps qu'avant, et il s'intéresse à ses sensations.

Je le revalorise, aussi. Je pense plus juste, à son sujet, et je le lui dis. Je "critiquais" le fait qu'il ne prenait pas de petit-déjeuner, j'ai tenté de lui faire manger des légumes à tous les repas, alors qu'il en a souvent envie - mais pas à chaque repas. Avant, je ne voyais que ses envies de charcuterie et de barres chocolatées, je ne voyais pas ses envies de soupe de légumes et d'épinards (à la crème, hein, faut pas rigoler)

J'ai eu de la chance, je ne l'avais pas encore trop lassé avec mes régimes quand j'ai commencé Linecoaching. Et puis il est patient.

Parfois, on ne sait plus aborder sereinement la question avec notre entourage, il y a trop de ressentis en nous.

J'ai eu ce problème (du trop de ressentis) avec ma mère. Je n'ai pas réussi à en parler sereinement, j'étais sur la défensive, en mode limite agressive. Je ne savais pas comment la convaincre, et ça m'agaçait, alors qu'en fait, je n'avais pas à la convaincre. Mais ça, au moment de la discussion, je ne le savais pas encore.

Je comprends maintenant que parfois, il ne faut pas parler de tout avec tout le monde à n'importe quel moment. Parfois, il faut être prête soi-même, parce qu'on ne peut pas demander aux autres de faire un truc qu'on ne sait pas faire nous-mêmes. Parler d'alimentation, pour moi, c'est difficile, ça touche un point sensible. Du coup, si je ne fais pas attention, au lieu de transmettre ce que j'ai à dire, ça transmet mes angoisses. Et du coup, je me récupère ces angoisses en mode boomerang.

La RPC m'a énormément aidée à mettre tout ça à plat avec moi-même. Ca m'aide à me poser, et une fois posée, je peux penser au lieu de tourner en rond.

Bonjour les filles,

Tout d'abord je félicite toutes celles qui malheureusement n'ont pas beaucoup de soutien à la maison. Je trouve que c'est déjà un travail énorme et éprouvant et je n'imagine pas ce que ce serait si j'avais droit en plus à des critiques ou des moqueries.

Je suis inscrite depuis une semaine à LC et je n'ai pas encore parlé de LC à mon chéri. Par contre, je lui ai dit que dorénavant je mangeais à ma faim et que je m'arrêtais quand la faim n'était plus là. Il m'a juste répondu: ah ok. Il est trop mignon. Quand il a de l'avance sur moi, il prépare le p'tit déj' et dernièrement il a adapté la portion parce que je lui ai dit avoir remarqué que je mange beaucoup moins maintenant en faisant comme ça. Avant, quand je faisais ces horribles diètes protéinées, il était même prêt à me faire mes préparations. Bref, j'ai beaucoup de chance. Et pourtant, je suis sûre à 100% que si je lui dis avoir pris quelques kilos, il va sans doute me répondre, toujours avec plein d'amour dans les yeux heureusement, que je devrais peut-être supprimer quelques cochonneries par-ci par-là. Pour lui aussi tout est question de volonté. Quand il était petit il était gros, c'est sans doute grâce à ça que j'ai droit à autant de tolérance et de compréhension de sa part. Mais en faisant beaucoup de sport, il a tout perdu et ne reprend jamais rien même en mangeant comme un ogre. Il mange comme un homme quoi, quand il a faim et ce qu'il veut :-)

En résumé, la croyance générale est que restriction et contrôle sont les maîtres mots. Et c'est ce genre de discours qui nous détruit, nous culpabilise, nous mettent une pression énorme pour finalement nous faire succomber et nous pousser vers la nourriture. Aujourd'hui, ce n'est plus contre notre balance qu'il faut crier, ni contre nous-même parce quon a ENCORE grosse et qu'on s'est ENCORE laissé aller. STOP à la culpabilisation et aux critiques des autres. Qui parle ici de manque de volonté? La plupart d'entre nous continuent chaque jour à avancer dans la vie en se disant, cette fois c'est la bonne. Des années de restrictions, de torture psychologique, de changements physiques permanents, des années de prise de tête, de contrôle et surtout beaucoup de tristesse et de solitude. Et pourtant aujourd'hui, après échecs et larmes en abondance, on est toujours là et on est encore prête à essayer. On se relève à chaque fois pour mieux recommencer. Alors celui qui ose encore nous parler de volonté, il peut aller se rhabiller!!!

Les filles, on va s'en sortir, avec ou sans les hommes :-)

Merci pour ta réponse Apoline,

C'est fou comme on peut se retrouver dans les témoignages des uns et des autres, ça en devient même comique tellement on vit les mêmes choses. Ma mère nous ressortait le couplet des enfants d'Afrique qui n'avaient rien a manger pour qu'on termine les plats. Aujourd'hui j'ai énormément de mal à jeter, la plupart du temps je finis les assiettes, donc je mange parfois deux fois plus que ce qui était prévu. Dans le meilleur des cas, je mets dans le frigo, et je fais des soupes au "fourzytou" qui ne sont pas mauvaises.

Moi aussi, mes enfants et mon mari ne savent plus très bien quand je suis au régime et quand je n'y suis pas. Régulièrement ils me demandent, au moment de mettre la table: "tu manges Maman?"; ils me voient très raisonnable le lundi pour craquer sur une bonne plâtrée de pâtes le mardi, bref le foutoir...

Ce qui me semble difficile, avec cette méthode, c'est effectivement de désapprendre toutes les bonnes ou mauvaises habitudes que nous ont enseignés les divers régimes...Du coup, je ne sais plus trop ce que je dois manger, et j'ai du mal à admettre que j'ai naturellement en moi tout ce qu'il me faut pour savoir ce dont mon corps a besoin.

Mais ça ne fait que le deuxième jour, et je crois qu'il faut cette fois être très patiente et ne pas se fixer d'objectifs, comme je l'ai souvent fait auparavant. Moi aussi j'essaie d'éviter la balance, elle ne sert qu'à m'enfoncer. En revanche j'ai fait un peu d'exercice ce matin, et je me sens davantage en possession de mon corps, beaucoup moins comme si j'étais emprisonnée dans un corps qui me gène.

Bon courage.

Bienvenue a toi charlotte,je suis vieille d'une semaine dans cette aventure par rapport à toi...déja j'ai planqué les piles puis la balance(je me laisse encore une semaine si je peux),j'ai été chez le coiffeur changer de tête...j'ai crauqé puis suis repartis grâce aux posts des filles;l'expérience de la nourriture,de la faim de la satiété n'est pas facile à acquérir  pour moi mais je m'observe,je refléchis...des souvenirs oubliés sont remontés à la surface(maman pourquoi nous avoir resservi toute une semaine du riz au lait parce qu'il fallait le finir alors que perso je n'aimais pas ça...finir son assiette toujours c'est idiot fallait juste m'apprendre à moins en prendre.

j'ai fait des tas de régimes des tentatives du lundi matin jusqu'au mardi 16heures(lol) avec des réussites mais surtout des défaites et le jeu du yoyo en plus.

Chaque fois j'en parlais à ma famille ;maman ne mange que des proteines(pas facile à expliquer à des enfants)puis chrononutrition puis....enfin à chaque fois j'en parlais cette fois ci c'est pour moi,c'est Mon aventure perso je reprends la nourriture au départ(j'ai même mangé comme tout le monde deux fois cette semaine et sans culpabilité)...je ne m'engage pas dans un régime mais  je recommence au point zéro de l'alimentation faim-satiété-stop.Je n'en ai pas parlé à mon mari ce qui est psy lui est etranger sauf si on est vraiment un malade mental,pour moi quand on a une carie on va chez le dentiste,quand on a un mal de vivre on va chez le psy.j'ai essayé de l'entraîner sur ce chemin(j'ai fais deux ans de psychothérapie)mais pour lui tout va bien il se connaît et n'a rien à dire...je marche donc seule enfin avec vous les filles

Je préfère parler de bonne volonté, qui correspond étymologiquement à la bienveillance, c'est à dire l'idée de me vouloir du bien pour aller mieux, plutôt que de faire appel a une volonté déchaînée qui détruit tout sur son passage.