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Pourquoi se priver d'un bon film et par quoi le remplacer ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
04 oct 2011 à 04h

Alors voilà. Je commence à bien intégrer le travail que vous proposez. Je sais pourquoi je compulse, j'arrive même, puisque je suis TRES raisonnable, à bien me comporter, par exemple au travail. Je sais par exemple qu'au travail, j'ai pas envie d'y être. Je préfèrerais être sur un bateau à observer les dauphins nageant devant l'étrave. Mais je sais que je suis bien obligée de bosser si je veux pouvoir partir en vacances un jour, tout ça... bon...alors sachant ça, je ne compulse pas. Je sais aussi que p...pardon..., que punaise, les émotions, du fait que je ne les avaient jamais ressenties avant, maintenant que je les ressent, ça fait mal !...OK, je suis une femme, je peux ressentir la douleur...smiley

Mais là, je suis chez moi, jour de repos, seule, tranquille, pas de ciel nuageux. En même temps, je ne suis pas en train de nager avec les dauphins, non plus. Et là, c'est relachement. Je m'envoie une compulse tranquille, comme certains pourraient s'envoyer un rail, entre étendre la machine à laver et vider le lave vaisselle. Parce que bon...la vie c'est pas l'éclate tous les jours en fait.

Qu'est-ce que je pourrais faire à la place ? (La RPC j'en ai fait 20 minutes ce matin)

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14 commentaires

Une chose est sûre : quand on a autant d'humour, tout est possible ! (ça vaut aussi pour celles qui ont répondu ensuite, j'étais morte de rire à certaines suggestions).

Trois autres idées, tout à fait sérieuses parce que testées :

- appeler une copine TRÈS bavarde. Moi j'appelle ma sœur. Ça dure un temps infini, elle ne respire jamais, quand j'arrive enfin à raccrocher je suis prête à passer à autre chose. --> plus de compulsion.

- faire la marmotte. Hiberner dans le cocon de mon lit. En général je m'endors très vite.  --> Plus de compulsion.

- ouvrir un bon bouquin dans lequel je vivrai une autre vie (éviter les livres de cuisine... lol) --> compulsion différée et peut-être oubliée...

Ha mince ! Tu vois, Lisa, pas moyen de remplacer par une EBE. Remarque, je sais pas si le voisin était disponible.

Moi aussi vous m'avez fait bien rire, toutes ! (heu non, pas vous docteur ...) Comme dit Geneen Roth : les femmes, la bouffe et Dieu :la voie inespérée vers pratiquemment tout (traduction perso)

Faut ressentir alors, y a que ça. 

Si il y a des cocotiers en Nouvelle Calédonie ?! Est-ce qu'il y a des crêpes en Bretagne ?!

Oui, je vous suis, Docteur !

Bonjour Nicci,

Les émotions peuvent faire manger de façons différentes.

On peut manger pour diminuer une émotion négative. Et on peut manger pour augmenter une émotion positive.

On est chez soi, tout va bien, aucun nuage dans le ciel serein. Et on si dit qu'avec un petit chocolat le bonheur serait encore plus complet. Et là, patatra... Ca part en compulsion ! C'est pendant qu'on mange le chocolat que l'émotion négative est arrivée sans crier gare. Un petit brin de culpabilité ou d'anxiété : je n'avais pas vraiment faim, j'aurais pu m'en passer, que va devenir mon poids... Et voilà, c'est parti !

Ou alors, c'est peut-être que le ciel n'était pas si dégagé que ça : un peu d'ennui, de solitude... qu'un peu de chocolat pourrait facilement effacer. Et toujours ce petit brin de culpabilité ou d'anxiété...

Alors que faire ? Si manger est une stratégie d'évitement émotionnel, va-t-on la remplacer par une autre ?

Hé non. La solution, c'est le développement progressif de l'acceptation des inconforts émotionnels par une pratique particulière des exercices de pleine conscience.

Je me rends sur le post d'Anick pour répondre à sa question sur ce sujet. Suivez-moi.

Oups... Mon ordi a buggé et je croyais la totalité du message effacé !

Alors je reprends : "Sur le plan alimentaire, mettez de préférence votre attention sur la sensation de faim et sur le choix d'aliments qui vous fassent plaisir. Même si vous trouvez que l'équilibre alimentaire s'en ressent;"

J'avais fait un post sur le retour des compulsions, où vous trouverez la réponse dans son entier. En l'occurence ce qui me semble intéressant c'est que dès lors que j'accepte de me nourrir de gâteaux au chocolat (et tant pis pour les regards effarés au boulot), quand j'en ai envie, les compulsions s'avèrent infiniment plus modérées. Dans la mesure où j'ai mon compte de plaisir, moins besoin (même si pas totalement) d'un bon film.

Effectivement,il manque quelque chose Pomdereinette; "sur le plan"????? et après???

Ou j'ai rien compris ou il faut qu'on m'explique...

Non non, pas de cafard :-)

On est tous(tes) dans la même galère, et savoir que d'autres traversent les mêmes difficultés, ça aide aussi.

Je vous recopie une réponse reçue de "mon" coach il y quelques temps, sur la question. Juste ça : "Sur le plan

 Et bien Pomdereinette, elle est bizarre et "sybilline "ta" coach, elle laisse libre cours au développement de ta pensée en lançant des accroches?....

Y manque un p'tit truc non...sur le plan de....de....de.... ouatelse?...

Bonsoir à toutes,

 

Vous avez une "plume" les filles j'en reste pantoise et admirative surtout!!!

Je suis beaucoup moins douée que vous en écriture pour dire qu'effectivement dans la vie,il y a des hauts et des bas!! Et avec LC,et bien tout au moins pour moi,c'est pareil!! Des fois tout roule et puis d'autres,j'en ai marre de remplir de remplir tous ces foutus carnets et de m'interroger perpétuellement sur ma faim,ma satiété etc...

Je m'interroge souvent; et la gourmandise toute simple,j'en fais quoi dans tout ça???

Mais,vous l'avez compris,aujourd'hui c'est 1 jour sans! Mais demain sera un autre jour...

Allez,j'arrete je vais coller le cafard à tout le monde!

 

Bises à toutes

Bon sang de bonsoir, j'ai pas la réponse à part : envoyez ballader tous ses principes, donner un bon coup de pied au cul à son surmoi et partir prendre l'air. Seulement je le fais pas...

Dans la mesure où compulsion finit en culpabilité, bof bof pour le plaisir. Et pourtant... Quand j'ai fini ma journée de boulot, quand les mômes sont couchés, je... compulse ! Plus que du plaisir je crois que c'est la colère, le ras-le-bol, tous les non-dits, que je mange. Alors écrire est une bonne réponse. Sauf que... je finis en larmes.

Peut-être que desfois c'est un peu comme faire la mauvaise élève : je compulse plutôt qu'appliquer des outils à ma portée.

La question du plaisir est centrale. Si on prend le temps, celui du plaisir, ce n'est plus de la compulsion. Alors en faire un rituel : s'asseoir, belle nappe, bougie, assiette...

Ah bon, c'est pas comme ça ?

Bonsoir Pommdereinette;

Comme tu le dis très justement, la compulsion finit souvent en culpabilité.

Comme tu le dis aussi très justement, la question du plaisir est centrale.

Il faut donc, et tu le dis aussi, transformer cette compulsion en instant de plaisir, plaisir que l'on s'offre ,dont on est actrice, en opposition à la compulsion subie, dont on est victime. Redevenir  actrice y compris face à ces maudits élans incontrôlés vers la nourriture, les regarder, les observer avec indulgence, les voir venir, les sentir passer, les digérer en souriant...dénicher le plaisir de manger, y compris dans le manger compulsif...cela fait tellement de choses à faire... un jour, on y parvient, et puis le lendemain moins bien, peu à peu de mieux en mieux, et pourtant parfois plus du tout... mais la réflexion est là, l'interrogation aussi, la recherche du plaisir itou, manque souvent la patience et la confiance... Courage Pommdereinette, trouve du temps pour te faire du bien...