Psy... qui s'y colle?
Voilà, moi j'ai mis près de deux ans à passer à l'acte du rendez-vous chez le psy (bon j'avais déjà fait une psychanalyse avant et une psychothérapie comportementale et cognitive ainsi qu'une thérapie de couple et une thérapie systémique.) Non non je ne suis pas folle hi hi!!
Je viens de trouver une super psy et je me suis dit que ça serait sympa que l'on partage nos expériences psy pour voir.
Qu'en pensez-vous? Car moi, je pense que qui dit kilos dit problèmes psy derrière aussi!!
Donc je commence: celle-ci est bienveillante, travaille sur l'hypnose, la psychologie positive, la PNL (je ne connais pas du tout) et la psychologie systémique.
Elle a posé le cadre pour une bienveillance respective, qu'elle cheminerai à mon rythme et que toute séance doit-être annulée 48h avant (inconscient qui ne veut pas affronter le gros morceau, oblige!!). 54 euros la séance (remboursé environ 8 euros par la mutuelle puisqu'elle est praticienne, il paraît que maintenant ça se fait). Une fois tous les 15 jours, plus si besoin, moins au bout d'un moment. Il faudra entre 10 et 15 séances voir plus.
J'ai hâte de commencer dans 15 jours.
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Bonjour.
Il y a dix jours.......un premier rdv avec un psy comportementaliste.......ça fait un bien fou ! Je n'ai pas honte de parler à ce médecin.....mieux se connaître pour mieux gérer ses émotions......c'est important ! 

bon ben moi quand j'ai repris LC en novembre après avoir relu le blog de Caro, je me suis dit que j'allais mettre toutes les chances de mon côté et aller voir une psychologue du GROS..qui m'a elle même orientée vers une dietéticienne du GROS. Au début l'alllais voir les deux mais ça faisait assez cher pour mon porte-monnaie...donc j'ai chois de continuer avec la dietéticienne qui a fait des études de psychologies aussi , qui à mon avis est plus psychologue que la psychologue, ne m'a jamais pesé, jamais conseillé de manger ci ou ça, et qui m'a énormément aidé à aller voir la partie immergée de l'iceberg...( la partie apparente étant le surpoids selon elle).
bref pour moi un complément indispensable à LC...
C'est absolument génial ces témoignages de vie, merci à vous de nous avoir donné un peu de vous.
comme je l'ai écrit sur un autre fil, je me rends compte de la chance que j'ai eu de faire plusieurs rencontres avec des psy sinon je pense que LC, avec toutes ses qualités, ne me réussirait pas aussi bien, enfin jusqu'à présent parce que je sais qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours etc...
Pour la PNL (Programmation Neuro Linguistique) je l'ai découverte en faisant un séminaire Antoine de la Garanderie à l'époque où j'essayais de comprendre pourquoi mon fils bien qu'intelligent et même un peu plus n'arrivait pas à apprendre à lire. Donc ça fait longtemps, mais je me souviens que la PNL était très utilisée outre-Atlantique même dans les techniques de vente., par contre visuel, auditif c'est une découverte d'A. de la Garanderie et j'ai découvert que je suis auditive avec de bonnes capacités visuelles, de même que je suis droitière de la main mais gauchère du pied et de l'oeil. 
Je suis rassurée de voir que les coachs conseillent à certaines personnes de consulter, car à lire certains billets cela me paraît plus que judicieux.
Je ne me sens pas à-même de donner des conseils mais je me dis qu'il y a peut-être à apprendre des expériences des autres.
Wow. Impressionnant comme parcours de vie. (J'ai adoré te lire.)
Ca ne m'étonne pas que des gens, suite à un divorce, se sentent culpabilisés. J'avoue que je suis sortie d'une relation une fois avec le même sentiment. Des amis m'ont rassurée par la suite en me disant que j'étais juste sortie avec un c.. Ce qui fut notoirement confirmé. J'avais perdu 6kg en le quittant ! Magnifique ! Il me pourrissait la vie.
Le fait d'être mal aimé de ses parents, c'est une croix à porter. Elle est plus lourde quand on a encore contact avec eux. Couper les ponts, c'était pour moi une évidence quand j'ai eu 23-24 ans. Ma mère était jalouse de moi parfois. Comportement ambivalent. Le jour où je lui ai montré mon appart, elle m'a sualuée en me disant que les bisous valaient aussi pour Noël et mon anniv', car on ne se verrait pas. J'avais renoncé à passer Noël avec elle, c'était l'occasion pour elle de planter des coups de poignards. Elle gâtait son mec devant nous et nous, on recevait de la daube. Message compris. J'avais arrêter Noël. D'ailleurs, elle nous avait mis à la porte, mon frère et moi. Sympa, non ?
Elle a eu la grâce de décéder. Testament à la faveur de son mec. On a ramé pour négocier notre dû... Derniers mots de ma mère pour moi: "Fous le camp." Je lui demandais si elle avait besoin de quelque chose. Cool ma mère...
Parent peu aimant: difficile de se trouver un mec aimant quand on a l'impression qu'on ne vaut pas grand chose. Retrouver de la valeur, y croire, c'est tout le travail de la reconstruction et de LC...
Je crois que depuis mon expérience avec le c.., il est désormais impossible que je sorte avec un manipulateur. D'ailleurs, c'était comme si j'étais, à l'époque, sur une pente glissante et finalement que je cède aux avances d'un vieux sans le vouloir réellement. J'ai fait des tas de petits voyages avec ce bonhomme mais quelle perte de temps au niveau affectif. Un prof de sport persuadé de la bonne combine qui se fichait des théories de Zermati quand je les lisais. Alors que j'étais si émotionnée quand j'ai lu Zermati pour la première fois que j'avais envie de pleurer de joie. Le gars voulait que je vienne manger chez lui et il me préparait des salades vertes en guise de repas ! L'amour passe par l'estomac: J'ai pris mes affaires dans un petit sac et je suis rentrée chez moi. Non mais ! Ca a quand même duré 2 ans et demi cette idiotie.
Actuellement, je ne me contraindrais plus à tant de sacrifices et je ne supporterai plus de vivre avec un gars qui me provoque et m'énerve comme ce c..-là. J'ai eu d'autres histoires depuis, plus jolies.
J'ai eu un choc il y a un an avec le prince de ma vie qui a renoncé à m'épouser. J'avais commencé à acheter les peluches... J'ai pris une dérouillée si puissante que j'ai de la peine à m'en remettre. Il avait trop d'engagements familiaux et ne pouvait pas s'engager une nouvelle fois. Il était désolé et honnêtement, il avait raison. Il m'a dit des tas de compliments comme rarement on me les a faits. J'ai envié les femmes de sa vie car elles avaient eu la chance de partager sa vie. Moi pas.
Renoncement. C'est ce qu'il y a de plus difficile dans la vie: le renoncement. J'ai considéré que c'était un coup du sort. Il m'est arrivé deux fois dans ma vie de devoir renoncer à ce que je considérais comme le meilleur: un fois pour un job, une fois pour un amoureux. A un an d'intervalle. Ca choque. Ca laisse des traces quand c'est à 38-39 ans que ça se passe. Ce n'est pas comme à 20 ans. A presque 40 ans, il y a une dead-line plus ou moins nette. L'espoir de trouver un prince se réduit. Le good job devient de plus en plus difficile à envisager. J'ai suivi des fromations complémentaires lourdes et à présent, c'est comme si j'étais trop diplômée... Il y a de quoi devenir cinglée. Les gens me voient et ne comprennent pas pourquoi je n'ai pas de job. Et bien parce que c'est comme ça mon karma. Un sac rempli de choses que je ne choisis pas toujours.
Citation de Cronenberg: "On ne rencontre pas les gens, on les convoque."
Ca me plaît comme citation. Je convoque donc un prince et un good boss. Si seulement c'était vrai...
Ce soir, fait troublant, je reçois un appel: le copain de ma mère est décédé il y a deux jours. Funérailles demain. Je n'irai pas, j'ai 3 rendez-vous plus importants pour mes expositions. On me demande l'autorisation de mettre ses cendres sur la tombe de ma mère. Je fais la demande laconique à mon frère qui est en Indonésie par SMS. On s'en fiche pas mal.
Ce soir, j'avais quand même envie d'aller le voir à la crypte. Comme une sorte d'ultime service. J'ai demandé un accompagnement parce qu'il n'y avait strictement personne dans le centre funéraire et que je n'aime pas trop ça. Le thanatologue est venu, je lui ai tenu le bras et la main. Il a ouvert la porte de la crypte et j'ai eu un choc très très violent. Je ne m'attendais pas à le voir aussi exposé et aussi vite. Je n'avais jamais vécu ça de ma vie. Le thanatologue m'a accompagnée avec beaucoup de compréhension. Je ne l'ai pas lâché ! Il m'a dit ensuite qu'il adorait son métier, qu'il se sentait utile.
Je me demande pourquoi j'avais envie d'aller voir le copain de ma mère alors que vivant, il ne représentait rien du tout pour moi. J'ai expliqué que je faisais ça pour ma mère. C'est peut-être le cas ? - Pas de regret, en tout cas, c'est fait.