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"Quoi que ce soit, je peux le vivre"

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
12 fév 2012 à 22h

Soit le travail sur les EME a pour moi ouvert la boîte de Pandore soit je traverse une période particulièrement troublée sur le plan émotionnel.
Tout au long de l'exercice je me suis attachée à ces 3 mn de RPC et cette phrase. Sauf que j'ai littéralement pété les plombs au travail. Bon, je me suis planquée dans les toilettes pour piquer ma crise de nerfs mais depuis je me sens tout de même fortement déstabilisée. Comme si pour moi il n'y avait que deux options : ou je mange ou je crise.

Sans parler de la vie familiale avec deux enfants encore jeunes (2 et 6 ans) et mon manque actuel de patience. Je ne me reconnais plus. Moi qui ai justement la réputation d'être douce et patiente... Mêmes i je saisb ien à quel prix.

A la fin de l'exerccie vous conseillez d'éventuellement consulter son médecin. je suis une thérapie depuis de longues années mais là je me demande si je ne devrais pas. Larmes à fleur de paupières, énervements, colères... quoi que ce soit, je peux effectivement le vivre, mais à quel prix, pour moi et pour les miens ?

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14 commentaires

La colère est une émotion qui me parle mais que je ne sais pas encore gérer malgré des années de thérapie.

Pourtant, j'ai fait des progrès. Avant, la colère, je l'annihilais sous des tonnes de nourriture. Maintenant j'exprime au moins quelque chose... Je pleure ! Et ça m'énerve !!! Dès que la colère survient, je suis surprise par un flot d'émotions que je n'arrive pas à contrôler et ce n'est pas toujours facile pour l'autre de comprendre ce qu'il se passe (quand je dis l'autre, c'est souvent mon mari !!!). Ben alors, tu es triste ou en colère ?

Pendant longtemps il y a eu confusion des émotions chez moi. La colère je l'exprimais par une colère que je retournais contre moi-même, parfois de manière très violente, tout comme la tristesse, que ce soit par des compulsions alimentaires ou des conduites à risques. Et aujourd'hui alors... ? La tristesse, j'ai appris peu à peu à l'exprimer sans forcément passer par des crises d'angoisses, sans avoir peur de retomber dans la dépression. Pour cela il m'a fallu malheureusement vivre un drame personnel... On peut être annéanti par la tristesse, avoir l'impression que ce poids sur la poitrine ne disparaitra jamais et pourtant peu à peu, on apprend à survivre puis à vivre à nouveau, même si on ne sera toutefois plus jamais la même.

Bon, pour la colère, il me reste encore du boulot à faire... J'ai hâte de ne plus me mettre à pleurer ou d'avoir peur que les larmes jaillissent (surtout au travail). Je rêve de piquer une bonne vieille colère. Peut-être qu'après, je pourrais la gérer avec plus de maturité.

Oui, vraiment, cet échange ouvre bien des pistes ! Moi aussi j'ai un peu de mal avec la colère : soit je la refoule et j'ai terriblement envie de manger... soit j'éclate, je crie, je pleure, je trépigne... et je me fatigue, et je me sens coupable d'avoir été hystérique... et je finis par avoir... devinez quoi ? Envie de manger bien sûr ! ;-)

La capacité à laisser cuire sa colère en soi, à l'accepter comme c'est décrit ici, je la découvre seulement... et j'ai très envie d'y arriver un jour !

A bientôt !

Lily

bonjour a toutes !

 

oh que ce titre m'a interpellé ca resonne même en moi ! et le contenu du post egalement, laisser mijoter sa colere.... interessan tout ca ! en tout cas bravo pour la gestion ou plutot l'acceptation de cette colere, ca donne envie d'y arriver... encore une fois la RPC fait son oeuvre ! merci pour ces pistes, ces temoignages et cette belle phrase car oui moi aussi "quoi que ce soit, je peux le vivre" merci !!!!! merci a toutes, merci Dr A.

 

Amicalement,

Quelle joie pour moi de vous lire!

Merci à vous pour vos réponses ! Les docteurs ont bien raison, de dire que le forum est l'une des richesses de ce site.

Lia, je t'ai envoyée un message pour te demander d'autres références. je sais que tu en as semé au fil des posts, mais pas trop le courage de chercher

 

Pfff.... Je devrais prendre des notes, je n'ai plus accès à vos messages quand je réponds. Mais quand même, j'ai bien ri. Moi aussi je me sens très loin de transformer la colère en énergie et l'exemple d'Isabelle m'a fait (un peu) baver d'envie

En même temps, je suis quasi persuadée que ça n'est pas si compliqué. une simple pirouette et hop, ce qui semblait inacessible se trouve là, à portée de main. Encore faut-il parvenir à l'effectuer, cette pirouette du mental...

Quoi qu'il en soit, je vais déjà beaucoup mieux, en grande partie grace à vous :-)

Ah! Eh bien moi je viens d'avoir la réponse à une de mes grosses questions du moment! Merci!

alors là, j'en reste scotchée.!!!

Je crois que j'ai encore du chemin à faire avant de gérer la colère de cette façon. ça me fait bien envie.

Déjà, merci pour vos réponses. Comme toujours, lire que d'autres sont passées par là me rassénère et m'ade à considérer la situation comme en cours de processus et non plus un gouffre abyssal.

De nouveau, me voilà agrippée à la liane RPC pour éviter les aterrissages brutaux.

J'en retiens surtout que comme toute phase du programme celle-ci se travaille, et se traverse.

Je ne pense pas qu'il s'agisse de dépression. J'ai donné jadis et je fais la différence. Je pencherais plutôt pour un trop plein d'émotions refoulées depuis... holà ! allez, à la louche, une quarantaine d'années :-))

Docteur, si vous repassez par-là, s'il-vous-plaît, comment se mijote la colère ? Chez moi deux versions : ou je l'étouffe en mangeant par-dessus ou j'explose, version cocotte minut sans soupape. Destructeur dans les deux cas.

l'autre jour j'ai fait l'expérience de la colère mijotée

une réflexion de mon chéri, et soudain je sens une rage

du coup je me suis centrée dessus et mon réflexe naturel étant de l'évacuer (en mangeant, surtout que c'était à table!), je me suis dit "non, je peux le supporter",  donc je l'ai laissée en moi jusqu'à ce qu'elle finisse par s'en aller (assez vite, plus vite que quand je la refoule finalement)

j'ai essayé de me centrer sur les sensations physiques de la colère, et puis sur ma respiration,  et pour une fois je n'ai pas essayé de la faire partir

mon chéri n'a rien vu, je n'ai pas eu d'EME

j'étais assez fière de moi, quand je pense que j'ai toujours refusé d'être en colère alors que ce n'est pas si terrible, ça donne beaucoup d'énergie

bonne continuation

 

La Colère : Transformer son énergie en sagesse de Thich Naht Hanh 

Voici les coordonnées d'un livre dont a souvent parlé "notre" docteur sur les tchats. Je ne l'ai pas encore lu il attend sur la pile de tous les autres ouvrages;)

POur ma aprt j'ai pu constater que ca marche vraiment cette rpc. Cette nuit insomnie depuis 3 h du mat, anxiété, pensées terroristes pour le futur, tristesse et j'en passe. Je me suis levée à 4h (le dalaï lama le fait bien tous les jours) et hop en route pour la méditation du matin et laisser apparaitre et défiler toutes les émotions et toutes les pensées.

Et me voilà fatiguée mais détendue et sereine pour vivre la journée qui s'annonce.

Entre l'explosion et l'étouffement tu vas trouver comment transformer tes émotions. NOUS allons tous trouver.