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Volonté, motivation...

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
11 nov 2011 à 20h

J'ai longtemps cru que pour maigrir durablement, il fallait trouver en soi un équilibre qui rende naturel de manger autrement. Je me souviens avoir maigri avec votre méthode sans volonté ni motivation. J'avais du plaisir, simplement, et j'écoutais mon corps. Et je m'émerveillais de me voir fondre sans privation ni frustration. Le problème, c'est que je n'arrive pas du tout à retrouver cet état d'esprit!

J'en ai contre la volonté et la "motivation" qui sont pour moi synonyme de régime et qui finissent toujours par redescendre. Mais je me demande si je ne fais pas fausse route.

Devrais-je me botter un peu les fesses et m'y mettre plutôt de gré ou de force plutôt que de chercher et attendre le bon mind setting?

Quelle est la place de la motivation et de la volonté dans ce programme? (J'entends la motivation au sens de lutte, puisqu'évidemment, si je suis ici, c'est que j'ai des motivations intrinsèques à maigrir...)

Peut-être que c'est justement la capacité d'aller au delà de mon désir immédiat qui m'aidera dans mes objectifs à long terme, même si ça implique une certaine part de restriction et de frustration?

Qu'en pensez vous?

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12 commentaires

Je suis encore intéressée à la réponse des experts sur la volonté et la motivation, s'ils le veulent bien :o)

Merci pour vos mots pleins de belles réflexion!

Je me trompe peut-être, mais pour ce qui est de l'image de soi, j'essaie l'inverse, soi de me dire que ce corps qui m'est souvent étranger et que je ne reconnais pas dans le miroir EST le mien, le seul que j'ai et celui que je dois apprendre à aimer pour ce qu'il est maintenant. Même chose pour ma vie. Le choses sont comme elles sont et elle sont parfois contraires à mes désirs et mes valeurs, mais elles font partie de ma réalité présente, réalité que je ne peut arriver à changer qu'en l'acceptant. Je crois m'être rendue où j'en suis en me déconnectant de moi même et du présent, alors j'essaie de changer. C'est fichtrement difficile et douloureux... et affronter les émotions que je refoulais me rend doublement émotive et vulnérable, me confronte à des émotions que je préférerais ne pas ressentir, mais puisque c'est la réalité, autant s'y coller pour que ça passe plutôt que ça s'impreigne en moi. Je crois que souvent, je mange pour gérer les EME qui découlent de ma gestion des EME ou de ma non gestion des EME (vous me suivez? si oui, bravo, lol!) mis je suis beaucoup plus présente à ce que je vis...

Bonjour à toutes,

Je suis tout à fait en accord avec ton dernier post Annick,à savoir l'acceptation de notre corps d'aujourd'hui que nous ne VOULONS pas reconnaitre dans le miroir....

Je pense que l'amaigrissement que nous désirons pour la plupart passe par l'acceptation et l'amour que nous lui porterons à ce seul corps que nous ayons!

Il nous faut apprendre à nous aimer nous meme si l'on veut etre aimée!!! Ce corps que je ne reconnais plus dans le miroir c'est le mien pourtant mais vieilli et martyrisé par moi-meme avec une mauvaise gestion alimentaire en espérant ainsi étouffer mes émotions!!!

Et bien,j'essaye maintenant,de penser à moi avant de penser aux autres de ne plus etre la brave fille qui se dévoue et qui fait passer ses désirs ou bien ses envies après ceux des autres.

La motivation de perdre du poids doit etre pour soi et uniquement pour soi et pas parce que son copain ou son conjoint nous dit ou nous fait sentir que l'on était mieux avant!!!!!  Je suis plus heureuse aujourd'hui avec 124 kilos qu'il y a 11 ans à 85 kilos après 1 diète protéinée!!!


Pourquoi???? Parce qu'aujourd'hui,je suis aimée pour qui je suis en globalité et non pas pour 1 apparence et si veux perdre du poids à ce jour c'est parce que JE l'ai décidé et pour etre moins essoufflée,et etre plus à l'aise dans mes activités quotidiennes...!

Sinon,j'essaye de mettre en valeur mes points forts(ma poitrine,mon visage etc),quand je m'habille et ainsi de me plaire tout d'abord et ce faisant je sais que je plairais à l'autre quel qu'il soit'parent,ami). Il faut absolument apprendre à se respecter et se bichonner!!

Sinon,comme toi Coqueline,j'ai des temps morts avec LC,ou j'ai trops de choses à gérer en meme temps et donc moins de temps à y consacrer!!! Mais ce n'est pas du temps perdu car j'y reviens et en ayant gére différemment mon stress en donnant des priorités.

Il nous faut vivre intensément l'instant présent car demain nous ne serons peut etre plus là et j'arrive toujours à relativiser en me disant que mes problèmes de poids doivent paraitre bien futils à quelqu'un qui se sait imminement condamné.Je refuse de me gacher la vie à cause de cela;cela se fera doucement et progressivement,justement pour préserver ma santé que j'ai suffisamment malmenée comme ça!!!

 

Bises à toutes,je suis sure de notre progression à toutes!!!!!

Je précise que le pilote automatique de mon corps me mène tout droit vers le frigo... C'est la pleine conscience qui me permet de mettre un temps d'arrêt, mais c'est tout sauf naturel et instinctif!

Ce que tu décrit Annick me fait penser a deux choses qui me sont arrivées. L'une en début de programme et l'autre maintenant. La première c'est cette impression (du moin pour ma part) de péter un cable parce que je tournais en rond avec ttes mes pensées et j'avais vraiment l'impression de devenir folle parce que je m'analysais toutes les cinq secondes pour savoir si je mangeais parce que j'avais fai/pas faim; si c'etait une emotion, pkoi j'etais comme ca, pkoi je n'y arrivais pas, pkoi je ne faisais que grossir, pkoi je n'avais pas de declic, qu'est qui clochait etc.................................bref un flot continu de pensées du matin au soir, un stress triple de volume et beaucoup, beaucoup de mal à m'y retrouver.

Puis il y à qq jours j'ai eu une petite révélation. Je me suis regardée dans le miroir et pour la énième fois me suis hais. Cette tete, ce visage, ces bras, ce corps, ces jambes, cette graisse, ces bourrelets, C'est pas Moi!! je l'ai hurlé encore une fois à l'intérieur et je suis sortie toujours aussi énervé et déprimé que d'habitude de la salle de bain, mais là j'ai compris un truc: Ce n'est effectivement pas moi que je vois dans le miroir!

Je m'explique, comme beaucoup ici, la méthode fait ressurgir tout un tas de questionnements, de souvenirs, et d'émotions qui  nous poussent à nous demander pkoi on est comme ça, et pkoi on agit de la sorte. Mais ce que 'lon remarque aussi c'est que plus qu'un simple poid a enlever, il y a tout un changement personnel qui s'opére et une transformation, certes pas radicale, mais profonde qui se met en place.

J'ai donc compris que si je n'arretais pas de me dire en me regardant "mais bon sang je ne suis pas comme ca, je ne suis pas cette chose que je vois tous les jours" c'est tout simplement parce qu'au fond de moi je me sens litteralement différente. Le seul soucis est que la personne que je suis reellement je ne la connais pas, pour la simple et bonne raison que je ne me suis jamais laissé l'etre. J'ai toujours mis une musolière sur mes émotions, mes ressenties et ma façon de penser, en pensant que vu que les gens ne pourraient jamais m'aimé en me voyant il fallait que je sois la fille sympa, toujours là pour écouter les autres, aidant du mieux qu'elle pouvait jusqu'à s'en rendre malade, faisant tout pour qu'on se souvienne d'elle comme d'une fille gentille (limite brave) mais qu'on oublie dans la salle parce qu'au mon dieu il ne fallait pas qu'on me voit.

Bref je me suis étouffée moi même par peur d'être encore plus rejetée que je ne pensais l'être déjà. En me rendant compte que je n'ai jamais réellement été Moi, j'ai compris que le reflet dans le miroir ne pourrai jamais me correspondre puisqu'à la base mon idée était faussée.

Bref depuis ce jour je me suis dit que j'allais arrêté de m'auto censurée et découvrir qui j'étais vraiment à l'intérieur et ainsi pouvoir enfin faire correspondre mon Moi avec mon image de Moi.

Tout ca pour dire que l'idée de motivation vient de l'idee que tu dois te battre pour arriver à tes fins. Ici c'est l'inverse, au lieu de te battre avec toi même tu dois dans un sens rétogradé et te mettre à la place du scientifique qui observe son patient. C'est loin d'être facile je te l'accorde mais je crois que c'est peut etre ca qui enlève l'idee de bonnes ou mauvaises façons de faire. Si tu ne sais pas où tu vas pour la simple et bonne raison que le résultat que tu auras à la fin tu ne le connais pas car ce que tu fais en ce moment tu ne l'as pas fait, alors il n'y à pas de bonnes ou mauvaise facon de faire.

Tu as déjà réussi donc tu vas me dire que tu as justement cette idée en tête, c'est peut etre ca ton soucis. Tu gardes l'image/et l'idee de ce que tu as fait avant (exactement comme un régime avec l'idee du corps et des kilos en moin que l'on voudrait retrouver), peut etre que pour te remettre en marche il faudrait que tu tentes une nouvelle approche, comme si tu ne l'avais pas fait avant...

Je ne sais pas si je m'exprime bien et si cela peut t'aider, mais je voulais juste te dire que tu n'es pas seule a te sentir ainsi, et je sais que c'est très dur de se sortir de ce marasme de pensées qui nous polluent l'esprit. Continue a venir ici et a parler!

En attendant d'avoir plus de nouvelles, prends bien soin de toi, et désolèe si je n'ai pas ete d'une grande aide =^^=

Bonjour dreamscometrue,

Après quelques jours, voire semaines de break avec LC, j'y reviens pour vous lire et je lis exactement ce que je ressens à travers tes propos (notamment "Le seul souci est que la personne que je suis réellement, je ne la connais pas car je ne l'ai pas laissé être").

Après deux mois très intenses, nous avons pu en famille prendre du temps pour des loisirs simples avec les enfants (jouer, se promener..) et ce recul m'amène à me demander si j'ai fait les bons choix jusqu'à aujourd'hui, ai je fait les choix de vie (et notamment articulation vie privée/vie professionnelle) qui me correspondent ?

J'ai 40 ans et je m'aperçois que mes choix ont plus été dictés par ce que je pensais qu'on attendait de moi (comme une "brave fille" obéissante), ou du moins que les décisions prises, et non conformes à ce que l'on attendait de moi, l'ont été avec une grande culpabilité et que bien que les années passent je recherche toujours l'approbation de mes proches sur ces décisions ("finalement, tu avais raison...").

Le souci c'est que du coup, j'ai l'impression d'avoir perdu ma boussole, c'est finalement bien rassurant de se conformer aux attentes de mes proches, ou du moins d'obtenir leur approbation  ! Et comme tu le fais remarquer Dreamscometrue, ne m'ayant jamais autorisé à être moi-même, je ne sais finalement pas ce dont j'ai envie.

Concernant le programme LC, pour moi les choses se mettent petit à petit en place, ces quelques semaines de break avec le programme m'ont fait du bien, car effectivement  depuis le début j'étais très motivée : je me battais contre mon corps pour redécouvrir mes sensations alimentaires, la satièté, attendre la faim etc... Bref une grosse énergie mobilisée, que le mois d'Octobre a mis à mal. 

Et bien maintenant, je veux habiter mon corps, de ne pas me battre contre mon corps. Je veux mieux me connaître, être moi, et être apaisée avec mon corps, lui faire confiance.

FInalement, depuis des années, je suis un peu comme une cavalière, persuadée d'être attendue à l'arrivée par mes proches,obtenant enfin leur approbation (seule la victoire est belle) alternant dans ma course les phases de bataille contre mon corps-cheval pas assez beau, assez endurant, les phases de dédain, les phases de congratulations, les phases d'ignorance (comme si je n'étais que cerveau et pas corps)...

 

Bises à tous et toutes

"Ne cherche pas le chemin du bonheur, le bonheur c'est le chemin"

 

 

 

Hummm, je ne suis pas certaine de comprendre ce qu'impleque ce lâcher prise, cette acceptation. Acceptation que les choses sont comme elles sont, oui, c'est necessaire, mais je ne peux pas lâcher prise sur les raisons pour lesquelles je suis ici et me pose toutes ces questions. Après tout, si je ne voulais pas changer, je continuerais de me faire un bien momentané en avalant ce qui me fait plaisir (ou peu importe la fonction que ça a) quand l'envie émerge. Manger à sa stricte faim, même si on y gagne à tous les niveaux, c'est parfois tout un boulot, et il y a des jours où ça ne me dérange pas de manger mes émotions et de ne pas être tout à fait équilibrée. J'assume. C'est les effets sur ma silhouette qui me désespèrent.

Ce que j'essaie de comprendre, c'est comment retrouver cet état d'esprit dont tu parles Lia. Je l'ai déjà connu et je l'ai perdu quelque part en route. Quand l'envie n'est pas là de se faire du bien, qu'on est pas motivée à trouver le temps de prendre soin de soi dans son assiette, que c'est un fardeau comme un autre, faut il se forcer?

Je me dis qu'il le faut, au nom de soi, de la valeur qu'on doit s'accorder même quand le coeur n'y est pas. Cette énergie qu'il faut alors mettre pour ses objectifs à long terme me fait alors penser à celle que j'ai pu mettre dans des régimes, que je faisais aussi au fond pour être plus en phase avec moi même, même si les moyens pour y arriver étaient inefficaces et parfois barbares.

Je ne crois pas que je suis claire... Ce que j'essaie de dire, c'est que j'ai envie de changer profondément mais qu'au quotidien, l'envie et l'énergie n'y est pas. Je peux quand même le faire si je m'y force, et je sais qu'au final, je serais contente et grandie.

Mais faut il pour cela s'astreindre à une certaine forme de restriction sur le court terme? Il faut quand même une certaine discipline pour ne pas finir par se permettre tout le temps une petite douceur, un petit réconfort, un petit remontant...

Si je ne me restreint aucunement, sur l'instant, il me fait souvent du bien ou plaisir de manger plus que les besoins de mon corps, et je mange trop et prends du poids. Je n'ai pas toujours envie d'analyser le comment du pourquoi. Pourtant, ce que je veux, à long terme, ce n'est pas ça, mais j'ai l'impression que ça me prends encore plus d'énergie mentale d'analyser sans arrêt ce que je ressens que de faire un régime, et qu'il est plus facile de me dire: tu n'as pas faim, tu ne manges pas, point barre.

Mais que je me questionne où pas, ça me prends de l'énergie. Et pour choisir d'utiliser cette énergie à l'autodiscipline de la faim ou à la gestion de mes EME, quoi que je fasse ou pense, il me faut être motivée, avoir de la volonté d'agir pour rencontrer mes buts...

Et je me demande si cette façon de ressentir les choses a sa place dans ce programme. Évidemment, je ne peux que l'accepter pour le moment puisque c'est comme ça que je ressens les choses, mais peut-être que ce ressenti ne me mène pas au bon endroit. Qu'est ce que je peux bien y faire?!!

Je ne sais si cela répond à ta question mais perso je serais plutôt dans un travail actuellement d'acceptation. Accepter de ne pas pouvoir, accepter d'avoir besoin de trop manger, accepter de me sentir nulle, accepter d'être en colère... Et contempler tout cela.

J'ai la très nette impression qu'en lâchant le vouloir, en me laissant porter par le courant, paradoxalement mon esprit lâche un peu prise.

J'ai un peu de mal à expliquer. Rien à voir avec un laisser-aller. Juste que lutter ne fait qu'amplifier le phénomène.

volonté/motivation .... le lâcher prise me parait être en effet un moyen pour ne plus se focaliser en permanence sur ce qui fonctionne ou pas ; mais cette attitude n'est pas simple à metre en oeuvre ;je me sens dans un état contracdictoire ; à la fois faire attention , repérer ce qui fonctionne ou pa et alors le découragement , la démotivation guettent !!! ou alors , apprendre à accepter y compris son gros poids avec tout ce que cela implique de désagréments en essayant déjà de ne pas se juger soi même ... tout cela est très compliqué ce me semble !!!

et bien j'en suis au même point, je viens d'écrire au coach et ce que tu exprimes me convient parfaitement.

c'est ça, motivation, volonté, envie de sont synonymes de régime alors que c'est tout le contraire que nous faisons.

bien envie de lire les réponses