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Quels sont vos aliments tabous ?

L’alimentation émotionnelle Trouver le réconfort par l'alimentation
18 Juil 2011 à 10h

Je suis entrain de réfléchir aux miens mais je pense que j'en oublie... Je me dis que je ne dois pas être la seule.Alors si nous listions nos aliments cela nous permettrait sûrement de prendre conscience de certains de nos tabous qui le sont tellement devenus que nous les avons oubliés.

Je commence :

- nutella : j'en ai jamais sinon je tombe dedans

- viennoiserie : pareil

-  frites : là je ne sais pas trop si c'est tabou ou non. Je peux en manger chez moi mais pas à la cantine car je n'arrive pas à évaluer la quantité

- gâteaux de boulangerie : pareil je ne sais pas. Je n'en achète pas car ils ne m'attirent pas. Pareil je n'en prend pas à la cantine pour la même raison. Mais si j'en ai un dans l'assiette là c'est autre chose.

 

Et vous ????

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85 commentaires

Quels jolis posts, et ça fait écho...Et je vois Patience que tu es revenue smiley

Mon gros aliment tabou c'était le chocolat au lait ou blanc, vous savez ce chocolat qui n'a de chocolat que le nom...je les ai tous fait à mon arrivée ici : au caramel, fondant, super fondant, superhyperméga fondant, au gingembre , aux noisettes, au sésame, au citron, au doublelaitde toutes les marques..Idem, j'en ai mis au rebus , des que j'aime pas et sur lesquels "je fantasmais"

Mais c'est encore et toujours l'aliment (ou à nouveau en début de programme ça allait) dont je sens moins la sasiété ou plutôt le manque de plaisir au bout de quelques carrés.

Le chocolat me sert de dessert; les jours où je mange "un vrai dessert" bien sucré, je ne mange pas de chocolat, même pas envie....

J'aimerai baisser ma quantité ; les  jours "moins"  je dois être à 100g (en deux repas) . Je n'achète plus que du lait ou blanc "simple" en tablette de 100g pour limiter les calories.

Y a des jours, mais pas très nombreux, où je ne dépasse  pas les 4 carrés...

Je ne veux pas forcément enlever les desserts...Peut être pourrais je me trouver des rituels genre fruit à midi et dessert sucré le soir...Peut être pourrai je essayer les dessets industriels en petits pots...Ca limiterai la quantité...Ou acheter des petites tablettes individuelles. cela fait plusieurs semaines que j'y réfléchis.

Ou encore laisser plus de place à la fin du plat salé.....Je considère que ce chocolat en fin de repas , est actuellement mon seul gros point faible....J'aimerai à défaut de le faire disparaitre l'atténuer plus systématiquement (desfois je fais de la rpc et ça marche mais pas toujours)

Ton post Pattie a attisé ma réflexion sur le sujet. Merci. Je continue...

oui Lorraine, je ne comprends non plus pourquoi tu veux remplacer ton chocolat par un autre dessert

parce que c'est plus dur de s'arrêter sur le choc?

c'est vrai que le noir permet d'avoir sa "dose" plus rapidement au niveau du cacao  wink

est-ce que tu as essayé plusieurs sortes de chocolat noir?  perso si vraiment j'ai besoin d'une dose de cacao, je prends du Lindt Dessert 70%,  avec un carré de 5g,  c'est soldé....   ;-)

je suis sûre que tu seras bientôt capable de manger le chocolat dont tu as envie, dans la quantité adéquate....

 

essaie une fois de te préparer cette quantité-là,   dans une assiette, la déguster

et puis te confronter à ce que tu ressens à la fin de cette consommation, si c'est dur, ce sentiment de manque, de frustration

 

perso ça m'arrive exactement tous les midis, mais à force de m'y confronter tous les midis,  eh bien je n'y prête plus vraiment attention, c'est une simple routine qui ne me fait plus peur... bref la frustration est devnue tout à fait anecdotique

[quote=izabelle]

oui Lorraine, je ne comprends non plus pourquoi tu veux remplacer ton chocolat par un autre dessert

parce que c'est plus dur de s'arrêter sur le choc?

c'est vrai que le noir permet d'avoir sa "dose" plus rapidement au niveau du cacao  wink

est-ce que tu as essayé plusieurs sortes de chocolat noir?  perso si vraiment j'ai besoin d'une dose de cacao, je prends du Lindt Dessert 70%,  avec un carré de 5g,  c'est soldé....   ;-)

je suis sûre que tu seras bientôt capable de manger le chocolat dont tu as envie, dans la quantité adéquate....

 

essaie une fois de te préparer cette quantité-là,   dans une assiette, la déguster

et puis te confronter à ce que tu ressens à la fin de cette consommation, si c'est dur, ce sentiment de manque, de frustration

 

perso ça m'arrive exactement tous les midis, mais à force de m'y confronter tous les midis,  eh bien je n'y prête plus vraiment attention, c'est une simple routine qui ne me fait plus peur... bref la frustration est devnue tout à fait anecdotique

[/quote]

Je lisais ce fil de discussion depuis le début et je suis tombée sur ce message que tu as écrit, Izabelle.

Ton conseil de se confronter à ce que l'on ressent à la fin de la consommation, de l'observer pour ne plus en avoir peur raisonne complètement en moi.

Jusqu'à présent, la perspective de la fin des repas me stressait, me rendait triste (je parle au passé mais c'est encore vrai !) ! Et quand j'en ai l'occasion (nourriture en stock à dispo), je ne m'arrête plus, surtout le soir, comme si le fait de manger déclenchait une EME (alors qu'en général j'attends toujours d'avoir faim pour manger).

Et hier soir, pour la tte première fois, j'ai fait ce que tu dis : je revenais d'un déplacement en train, je mangeais un sandwich, j'étais triste qu'il se termine ; j'avais du pain en stock dans mon sac et j'étais tentée, tentée ! Je me suis dit "ok, oui, je suis tentée" ... ça m'a rendue un peu triste, et je me suis dit "c'est comme ça". Puis je suis passée à autre chose et je n'ai pas craqué (juste sur une tomate en rentrant chez moi, la fatigue ...)

Bref, voilà, tout ça pour dire que ce que tu écris m'inspire beaucoup ; je vais m'habituer à me confronter à  ce sentiment de manque en fin de repas, de l'accepter et puis voilà.

Et se concentrer sur sa respiration aide, c'est sûr. Depuis que j'ai commencé les séances de 10 minutes, je ne sais pas ce qui a changé, mais qqch a changé.

Merci.

super Lampito

la confrontation  est l'inverse de la fuite, qui est le mécanisme de l'EME

c'est en ce sens qu'elle est utile

c'est comme, lorsqu'on a peur d'une ombre,  aller voir  ce que c'est "vraiment"

se confronter à la réalité, au lieu de paniquer sur l'ombre, donc l'idée la pensée qu'on s'en fait

 

la tristesse que ça s'arrête, et autres émotions alimentaires de fin de repas, on y gagne en effet beaucoup à s'y confronter, surtout en pleine conscience

cela nous permet de voir la réalite, à savoir que  "ça s'arrête" n'est pas agréable mais ce n'est pas grave non plu

 

n'hésite pas aussi à faire des pauses pendant le repas ou pendant ton sandwich, ça travaille aussi en ce sens

Merci Izabelle pour ta réponse !

Je note ton conseil : je vais essayer de faire des pauses pendant le repas.

Car ce travail, d'accepter l'EME de fin de repas, de l'observer, sans lui céder et de passer à autre chose, je sens que ma capacité à le mettre en pratique est encore fragile ! J'en suis vraiment  au tout début, mais ça me fait du bien de comprendre cette séquence EME, observation, acceptation.

Bonne journée (bon appétit peut-être vu l'heure)

Lorraine,

J'ai une question suite à ton post : pourquoi souhaites-tu baisser la quantité de chocolat que tu consommes au quotidien ?
Est-ce pour une question de santé ? Parce que tu finis toujours par en manger bien plus que ta faim ?...

En tout cas, je comprends ton goût pour le chocolat ! C'est un aliment que l'on a tout le temps à la maison. Pour moi, le chocolat, c'est la cerise sur le gâteau, le truc en plus sur le dessert... surtout maintenant que j'ai découvert THE chocolat qui me plaît le plus !

Quand j'en prends un carré, mon objectif est de le garder le plus longtemps possible en bouche. De mémoire, j'ai dû garder un carré une grosse 1/2h au maximum. Du coup, pleinement satisfaite, je n'ai plus forcément envie de prendre un carré supplémentaire.

Peut-être que la piste de la longue dégustation pourrait t'aider ?...

Au plaisir de te lire

Merci Patience et Izabelle de vos réponses, elles m'ont aidée à faire le point :

 

Je souhaite réduire la quantité parce qu'elle est importante, surtout les jours où j'atteins les 100 g...Donc beaucoup de calories et comme ce n'est que le dessert et pas le repas...et comme je ne mange pas que poisson vapeur et haricots cuits à l'eau...Alors si je me mettais à compter le nb de calories je suis au delà de mes besoins sachant que je suis plutôt sédentaire. Bref j'ai pris un kilo et je me dis je mange au delà de ma faim et j'aimerai remédier à cela.

Ce n'est pas directement pour la santé, je n'ai pas de diabète ou de cholestérol. Mais avec des articulations inflammées comme les miennes un poids plus bas peut aider à ce que  les douleurs se calment.

Oui, c'est sûr j'en mange plus que ma faim me le dicte. 2 à 4 careaux suffisent. Donc EME. (les raisons de faire des EME ne manquent pas) Même desfois en terme de place restante dans le ventre cela pourrait être 0 chocolat .

Depuis quelques jours, je réduis, j'y arrive, je déguste plus en pleine conscience..., je repère, accueille et ressens le sentiment de frustration, oui c'est bien de cela qu'il s'agit, j'aime bien ce mot Izabelle. Pas complètement facile mais pas insurmontable, pour le moment. Ca me fait drôle aussi d'être frustrée, j'aimerai être raisonnable naturellement !

Je vais tenter la piste de garder le chocolat longuement en bouche comme tu me le conseiles Patience et essaier de ressentir que avec 1 carré on peut ressentir autant de plaisir qu'avec 4, 6 ou 8.

Pourquoi, j'ai pensé dessert en petit pot au lieu du chocolat ? Je crois que c'est pour le côté accro au chocolat qui m'agace , Mais en réflechissant, est ce bien nécessaire, pas sûr, car les rituels ont du bon. Oui, réduire la quantité (chose que je faisais très bien jusqu'à il y a quelques mois) . On va dire qu'en ce moment je surfe un peu sur les vagues, petites les vagues. Et que le mental est un chouya trop présent.

Plus que le chocolat pour le cacao c'est le côté sucré qui me plaît. C'est pour cela que le chocolat noir, c'est pas que je ne l'aime pas mais il ne m'apporte aucun plaisir. Il n'est pas assez sucré à mon gôut. Je l'aime transformé en gâteau, mousse et autres fondants. Et dans ce cas, oui pour le lindt à 70%, excellent...J'en ai d'ailleurs aussi dans le placard. C'est mon mari qui aime le chocolat noir; lui ne mange que celui là, jusqu'à 95 % de cacao, il n'aime pas le chocolat au lait ou blanc  ! Et  il n'aime pas les bonbons, alors que moi j'aime aussi beaucoup les bonbons !

Là, où quand même j'assure (allez, un peu de valorisation) c'est que je n'en mange jamais (ou très rarement lorsque l'on m'en propose uniquement) en dehors des repas, (de bonbons non plus ni de quoique soit d'autre)  il y en a pourtant toujours à la maison et que quoiqu'il en soit je le mange assez lentement.

J'ai pensé m'entraîner à aimer le noir...J'ai même essayé une seconde ou deux...Non, et je ne veux pas tout compte fait . Il me semble que je mettrai dans une ambiance régime et que je ne me respecterai pas. Et ce n'est pas la solution.  J'ai beaucoup entendu avant LC "si vous ne pouvez pas vous empêcher de manger du chocolat et bien mangez du noir !"  Et j'ai vraiment réalisé avec le post de Pattie comme le chocolat au lait et le blanc étaient des aliments tabous, que je mangeais en douce avant LC. Maintenant quand même c'est devenu un ami pour le plaisir, le réconfort. juste ne pas en abuser....

C'est vrai qu'en dehors du chocolat et des desserts maison je n'ai plus vraiment de tentation pour les meringues et autres nougats. Et ça c'est quand même super.

Bon,  résolution : je vais veiller à garder une vraie place pour le dessert et surtout ne pas dépasser la barre de chocolat au lait. Je continue la rpc pour accueillir les émotions, pour faciliter la pleine conscience y compris au moment des repas.

Bonjour à toutes,

Lorraine, pourquoi ne pas de temps en temps remplacer ton repas par une tablette de chocolat qui te fait plaisir ?

(personnellement, j'ai du mal physiquement à ne manger que du sucré à un repas, donc je mange au moins un tout petit truc salé avant).

Peut être que ça te permettrait de te sentir moins frustrée.

Sinon, je vous remercie pour les "suggestions" : accepter d'expérimenter la frustration tous les jours (gros défi !) ; déguster pendant très longtemps (quitte à manger la même quantité que d'habitude au début, sinon je vais pas vouloir le faire par "peur" d'être lésée).

Bonne continuation.

oui à te lire Lorraine je ressens ce truc là :    accepter la frustration

et surtout  "acceptée d'être frustrée"   ce qui va chercher plus loin, en fait,   dans le sens où l'on voudrait toujours le calme plat à l'intérieur

alors quand on s'arrête de manger avec une frustration, ce n'est pas le calme plat, ce n'est pas carré, naturel

je m'arrête, mais j'ai encore envie

je le ressens personnellement aussi mais comme je l'ai écrit, j'ai décidé d'acceptée d'être frustrée à la fin de chaque repas de midi....  je mange mon dessert et presque systématiqueemnt j'ai envie d'en prendre un deuxième (la me^me chose)

et à force cette frustration est devenue "une douce habitude",    je n'ai ai plus peur, c'est juste un truc qui est là.....

 

et du coup le soir, maintenant j'ai aussi beaucoup plus de latitude pour la frustation

plus besoin d'avoir atteint une sorte de graal, la satisfaction alimentaire parfaite, et à satiété....

 

non, ça m'arrive parfois, surtout quand je cuisine un peu plus et que je mets des goûts forts,  mais maintenant j'ai "accepté" qu'être frustrée suite à un repas ce n'était pas la mort

 

je ne sais pas si ça te parles, mais j'espère que oui!!!

Pattie,

J'aime bien ta conclusion car c'est ce que je mets progressivement en place.

Aujourd'hui, les aliments "tabous" ne sont pas plus désirables que d'autres. Et en cas d'EME, il m'arrive même parfois de rêver d'une blanquette de veau, d'un excellent pavé de saumon ou de clémentines juteuses comme il faut ! :-)

En te lisant, je me rends compte qu'en fait, je n'ai plus eu d'aliments tabous à partir du moment où j'ai lu qu'aucun ne me ferait plus grossir qu'un autre, à partir du moment où la faim est là.
Bon, au départ, il a quand même fallu que j'en avale un certain nombre assez goûlument, histoire de me "sevrer" !

Mais finalement, je me suis vite (enfin, tout est relatif, bien sûr ! Mais ça n'a pas été le plus difficile) débarrassée du mot "tabou".
Et je prends plaisir, comme toi, à goûter ce que j'avais ôté de mon frigo. Je prends plaisir à avoir un regard/goût critique et à en écarter certains ! Et ça, pour moi, c'est une sacrée victoire !

Alors bonne continuation dans ton aventure au pays des desserts ! ;-)

Au plaisir de te lire