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Questionnement sur la bonne faim

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Trouver et aimer la bonne faim
16 avr 2012 à 07h

Bonjour,

je suis vers la fin de l'étape sur la faim, et je m'interroge : ce que je prenais avant pour ma bonne faim était-elle en réalité une petite faim??

En effet, lorsque je laisse passer cette faim (qui présente quand même des sensations importantes de gargouillis et de creux à l'estomac), elle disparaît pour revenir ensuite plus forte. Ensuite après cette deuxième vague intense, la faim redisparaît et ensuite c'est la grande faim. Ou alors, y aurait-il plusieurs vagues de bonne faim??

En fait, avant je pensais que la petite faim c'était vraiment les toutes premières sensations de faim, avec gorge un peu serrée et très peu de sensations au niveau estomac.

Si la bonne faim est bien celle que je pense, je la trouve assez désagréable à supporter!! Peut-être faudra-t-il que je prenne un mini goûter histoire de patienter sans me couper cette bonne faim...

Et pour vous c'est comment?

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39 commentaires

Bonjour Myrtille,

Je dirais que la petite faim, c'est quand tu mangerais bien quelque chose (genre une barre de chocolat, un ou deux yaourts, etc...). Mais tu n'as pas de manifestations physiques de la faim (gargoullis dans l'estomac, ou creux dans l'estomac, déconcentration...) La déconcentration est d'ailleurs un signe trompeur, car si une bonne faim déconcentre, une envie de manger émotionnelle aussi, donc...

Une bonne faim, c'est quand tu te réjouis à l'avance du repas qui t'attends ! Tu as faim, vraiment, et donc tu sais que tu vas prendre beaucoup de plaisr à manger, à déguster, et à enchaîner plusieurs sensations gustatives (salé / sucré).

Avec de l'entraînement, la petite faim s'oublie... Surtout, avec de l'entraînement, on supporte très bien la petite faim, juste pour connaître le plaisir d'aborder le repas avec une bonne faim... Car finalement, quand on arrive pas à attendre, c'est toujours décevant d'aborder un repas sans avoir vraiment faim...

Il faut vraiment expérimenter, et oser avoir vraiment faim. Ce n'est pas si désagréable que ça... Il y a des sensations physiques bien plus inconfortables, qu'on supporte pourtant régulièrement. Mais si on reste avec la peur, sans oser tester ni expérimenter, effectivement, ça bloque un peu la progression sur le parcours.

Mais il ne fait pas culpabiliser d'être longue... Moi je l'ai été et le suis encore ! Mais un jour ou l'autre, il faut avoir le courage d'expérimenter la faim, puis de s'y habituer, puis encore d'apprendre à l'aimer pour le plaisir qu'elle apporte ensuite au moment du repas...

Bon courage !
Lily

Bonjour à toutes, Je trouve ce fil très intéressant, car c'est une étape essentielle. Moi j'ai mis beaucoup beaucoup de temps à bien discerner la bonne faim (beaucoup plus que le temps prévu pour cette étape dans le parcours... mais ce sont des notions qui trottent dans la tête ensuite et qui parfois s'éclaircissent bien après l'exercice en lui-même...)

Parce que nous avons toutes connu la peur de la faim, nos faims sont en général des petites faims. J'ai appris par exemple que ce que je prenais avant pour une grande faim (des gargouillis dans l'estomac par exemple) n'était en fait qu'une faim moyenne. Et que la crise hypoglycémique (type "fringale") n'en était pas vraiment une, mais plutôt une manifestation du stress (ou pour des raisons d'assimilation du sucre, les suites d'un repas exclusivement sucré).

Les personnes régulées se placent spontanément dans un état de "bonne faim" : ils arrivent à prévoir sans même y réfléchir la quantité de nourriture suffisante pour avoir faim et prendre plaisir à manger aux repas suivants...

Alors que moi par exemple, j'ai toujours tendance à m'affamer la journée pour finalement devenir incapable de gérer la (trop) grande faim du soir ... Et quand la perte de contrôle intervient et que les EME s'enchaînent, les petites faims sont toujours de bons prétextes pour remanger...

Voilà pourquoi je pense que cette étape est essentielle... Les EME étant la partie la plus difficile à maîtriser, le fait de maîtriser les petites / moyennes / grandes faims permet de retrouver des repères, de reprendre pied, et surtout de ne pas grossir !

Bon courage à toutes !

Lily

Merci Lily pour ton commentaire, ça m'aide à y voir un peu plus clair.

Expérimenter, expérimenter...

Bonjour,

moi aussi je suis dan sl'étape je découvre ma faim. Et les étapês sont encore floues, et je n'arrive pas encore à m'écouter à 100% et je ne peux pas non plus attendre d'être en vacances pour tester. Mes EME sont moins présentes, ou alors l'a RPC m'aide beaucoup. yes

J'ai commencé hier le test des 4 jours ou on essaie différents niveaux de faim. Pas facile de déterminer le degré de faim encore frown

J'ai beaucoup de mal a discerner la faim, la bonen la mauvaise etc;...

par contre, je me suis rendue compte - et je pense que c'est alors la bonne faim - il m'arrive de retrouver une faim qui me donne le plaisir de manger....alors, je suis bien plus posée, je mange moins vite et je resends bien meiux la sensation de satiété....

tout le problème est que c'est encore exceptionnel!

Bonjour,

je me joins à vous parce que j'ai toujours des difficultés à manger avec ma bonne faim c'est comme si j'avais peur de ne pas avoir assez faim pour manger et prendre du poids et le revers de la médaille c'est que si j'ai trop faim ensuite je mange trop vite forcément. et pourtant je déteste avoir trop faim.
et de fait ça doit être pour ces raisons que je ne parviens pas à ressentir la satiété comme il faut en tout cas je m'arrête souvent quand j'ai le ventre plein

Personnelemnt, je n'arrive que très peu àressentir la petite faim parce que je fais toutjors plein de trucs et pas le temps de me "recentrer". Et pour moi aussi la "bonne faim" est celle où le plaisir est présent mais sans "douleur" si je peux dire. Et c'est la seule faim où je ressent la satiété. Pour moi, la bonne faim me donne une impression de légereté. C'est assez étrange comme sensation mais j'ai le ventre vide et encore de l'énergie. Puisque le grande faim me donne une impression de grande fatigue et om je dois manger "vite et sur le champ".

Merci beaucoup pour vos réponses. Ce qui complique un peu la chose, je trouve, c'est que chaque jour est différent... Par exemple, hier, j'ai un peu mangé au petit-déj puis sauté mon sacro-saint "goûter du matin" parce qu'avant le repas de midi je devais manger un gâteau avec faim (dernier exercice de l'étape sur la faim). Ben le problème, c'est que je n'ai pas ressenti de bonne faim, mais plutôt un genre de malaise hypoglycémique : dès 11h du matin, et jusqu'à ce que je mange, j'étais flagada, sans énergie, et je n'ai pas ressenti les symptômes de la bonne faim. du coup, peu de satisfaction à manger mon gâteau, et exercice un peu raté...

Bon mais comme disent les Drs Z et A, il faut expérimenter, expérimenter, et j'aime beaucoup cette notion-là : tâtonner pour comprendre comment l'on fonctionne.

j'ai toujours lu les doc dire que la bonne faim, dès qu'elle est présente, on peut manger, et c'est normal qu'elle s'en aille par vagues, mais dès qu'on l'a eu, on peut y aller et manger sans attendre le retour de la vague, elle s'est manifesté, c'est bon....

la petite faim, c'est en effet les tous premiers symptomes que tu percevais

pour ma part, ma petite faim dure parfois très longtemps avant qu'arrive la vraie bonne faim

les EME se mélangent aussi un peu, parfois....   le malaise hypoglycémique est peut-être dû au fait de devoir sauter un repas qui te tient à coeur dans un but d'exercice.....

c'est vrai que ces exercices sont un peu destabilisants, mais c'est un bienfait de "savoir" dans son corps quelle est pour nous la sensation de la bonne faim, définitivement pour la suite

bonne continuation

 

 Je me glisse à mon tour dans cette conversation  car voici à peu de chose près le message que j'ai envoyé à la coach...

"J'ai du mal à faire cet exercice sur la faim. j'ai du mal à détecter la petite faim de la bonne faim, de la grande faim.... j'ai souvent l'impression de ne pas passer par l'étape petite faim et d'arriver très vite à l'étape grande faim qui me fait peur.

J'ai des obligations familiales en ce moment qui me rendent très difficiles le fait de sauter un ou plusieurs repas comme le petit dej. et le déjeuner  ( ce qui est indiqué dans le protocole...)

Je ne sais pas trop comment faire "concrêtement"... "

De plus, j'ai l'impression que de vivre par moment des "grandes faims", fait en quelque sorte baisser mon appétit, que j'arrive très vite à satiété ensuite, mais du coup j'ai tendance à dépasser cette satiété, ce qui me perturbe... ???

Bref en ce moment mon rapport à la "faim-satiété" n'est vraiment pas naturel...