Toujours en restriction cognitive...
Je reviens encore une fois sur cette question de la restriction cognitive, dont je n’arrive pas à sortir.
Je me suis pesée ce matin, mon poids redescend lentement mais sûrement vers ce que je pense être mon set-point, au dessus duquel je suis repassée ces derniers mois. Et ma première pensée a été « que c’est long, il faut encore continuer les efforts, j’en suis à peine à mi-chemin ».
Ce qui signifie bien que je vis LC comme un effort, et donc +/- comme une forme de restriction…
Dans les faits, pourtant, (et c’est ce que j’ai corrigé mentalement), je ne fais pas d’efforts type régime : je perds réellement du poids en mangeant du chocolat, du pain, du fromage, en buvant de l’alcool, en prenant des apéros, etc, etc…
Alors pourquoi ma tête a-t-elle au fond toujours l’impression d’être au régime ? Et comment faire un « reset » et ne plus vivre mon alimentation actuelle comme « un effort » mais tout simplement comme « mon mode d’alimentation normal pour toujours » ?
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comme tu le dis très bien Lylyoz, l'intention n'est pas la même
manger "léger" pour se garder de l'appétit pour pouvoir déguster des gateaux l'après-midi, et donc les savourer..... cela n'est pas de la restriction cognitive
c'est juste normal....
parce que sinon, si on n'a pas faim, ben oui, les gateaux ne sont "pas bons" (bon ensuite c'est sûr faut aimer les trucs de mardi gras, moi j'aime les crepes mais je n'aime pas les trucs frits)
donc si c'est pour sauvegarder le plaisir, ce n'est PAS de la restriction, c'est juste un choix, car on sait bien que notre appétit n'est pas élastique
le petit sentiment de culpabilité pour les légumes, oui c'est un reste de restriction, mais ce n'est pas méchant non plus, hein.....
perso si je n'ai pas ma salade, je dépéris, mais c'est mon corps qui me la réclame
si ton corps est satisfait sans légumes, mais que tu sens cette petite culpabilité, eh bien il n'y a rien d'autre à faire que de la "sentir" et de ne pas y attacher d'importance
ton corps te réclamera des légumes par des envies spécifiques
c'est normal d'avoir des pensées de restriction qui nous traverse, d'autnt qu'on en est abreuvé par la société, mais le tout est de ne pas y accorder d'importance
Euh bein moi, j'en suis bel et bien sortie de la restriction cognitive.
Mon corps sait de quoi il a besoin et j'ai appris à l'écouter. Donc mes repas, c'est fonction de la saison, de ce que j'ai dans le frigo, de ce qu'on veut manger chez moi, de mes envies, du temps que j'ai pour cuisiner ou pas. Et finalement si je fais le tour de mon frigo, je constate qu'il y a du rôti, des oeufs, du jambon, des poireaux, des yaourts, des compotes et du fromage...rien que des choses très "classiques". Pas une once de culpabilité à manger/pas manger certaines choses, à ne pas finir mon assiette, à faire ma gourmande, à ne pas aimer...
Mais je peux décider de manger "raisonné" parcequ'il y a des restes à finir dans le frigo (même si ça ne correspond pas à mes envies), je peux décider comme toi de garder une place pour le dessert prévu chez des amis (pour être sur de l'apprécier), garder une bonne faim pour apprécier mon repas au restau...
Et tu as raison quand tu évoques cette légère culpabilité qui persiste lorsque le repas n'est pas diététiquement correct...ça ressemble à un soupçon de RC...Par contre comme Izabelle l'avait déjà évoqué dans une autre conversation : on peut ne pas être en RC et choisir de ne pas cuisiner trop gras, d'aimer avoir des légumes verts à chaque repas ou presque, terminer ses repas par un yaourt nature plutôt qu'au fruits ou un gâteau...
On se rend rapidement compte que lorsque l'on peut manger TOUT ce que l'on veut dans les limites de sa faim et de son rassasiement, on en revient à un répertoire alimentaire relativement restreint, que les gâteaux, bonbons, douceurs, pâtés rilllettes et autres charcuteries ne nous attirent pas tant que ça...On devient plus fine gueule, c'est tout. La nourriture reprend vraiment sa place...
@ Capuccino et Izabelle,
Un grand merci pour vos réponses.
Me voilà rassuré!
Peut-on rester en restriction cognitive en étant conscient et sans culpabiliser lorsqu'on fait des écarts ?
Je sais que mener un mode de vie sain et avoir une alimentation équilibrée fait partie de moi, je dois vivre avec et accepter de faire des écarts.
Manger selon ses besoins la plupart du temps, voilà la clé ;-)
pardon Violette je me suis mal exprimée
je suis régulée quand je n'ai pas d'EME
mais ça "me prend" alors là, non..... c'est clair que je n'attend plus le retour de la faim entre deux EME
heuresueemnt c'est de plus en plus rare et à ce moment là je peux maintenant utiliser l'EME-Zen qui est extraordinaire pour sortir la tête du sable (mais que je n'arrivais pas à utilsier au début)
Gregory, oui je pense que "la plupart du temps" c'"est une bonne option
mais la restriction cognitive est "la raison" aussi de grosses pertes de controle
personnellement je mange aussi très équilibrée, mais pas parce que "je crois" que c'est bien
plutôt parce que j'ai envie, au GOUT, de certains aliments
par exemple là j'ai envie de me faire un repas réconfortant
eh bien j'ai envie d'un bon velouté de courgette
j'en ai vraiment envie, au goût
cela n'est pas de la restriction cognitive, mais c'est "sain" (selon certains critères)
le fait de s'écouter, si on a une palette alimentaire assez large, nous ramène à ce dont notre corps a réellement besoin
de mon coté depuis que je m'écoute, je mange moins industriel, moins compliqué, plus de légumes et de fruits
sauf que c'est simplement parce que j'en ai envie, que je trouve que mes kiwis me titillent des millions fois de plus les papilles qu'un dessert industriel insipide
c'est tellement plus agréable quand c'est naturel
et écouter son corps n'empeche nullement d'AIMER véritablement même des aliments "diétitequement corrects..."
Violette,
Je me permets de faire un copier/coller de ton message pour le faire lire à la seule personne à qui j'ai confié m'être inscrite sur le site. Tu exprimes EXACTEMENT et tellement bien ce que je ressens, c'est troublant.
MERCI, je te souhaite un bon week-end.
Je répondais au message de Violette du 14/02 mais apparemment je ne maîtrise pas encore toutes les subtilités du site ... Du coup, je vous souhaite à tou(te)s un bon week-end !
Mavo, je rejoins tous les commentaires qui ont été faits. Effectivement le restriction cognitive, c'est plus que des croyances, c'est plus bien plus que réussir ou pas à manger gras, salé, sucré...c'est une posture générale, c'est une façon d'être vis à vis de soi et de l'alimentation, c'est l'inquiètude du poids qu'on va prendre aux fêtes de fin d'année, c'est le stress d'imaginer une semaine à la montagne avec pour seuls repas, la raclette, la tartiflette et que sais-je encore... La restriction cognitive peut se résumer à la seule intention de contrôler son alimentation ne serait-ce que pour maintenir son poids, c'est vicieux, c'est pernicieux. La restriction cognitive est encore présente quand on arrive pas encore à se faire confiance, quand on est pas encore sûre "que ça marche à tous les coups" cette histoire de sensation alimentaires. C'est avoir en permanence en arrière fond l'idée d'une perte de poids. La RC elle lâche prise quand nous acceptons de faire le chemin que nous avons à faire pour être en paix avec l'alimentation et d'accepter que la perte de poids ne soit pas au RV...
80% de la population française est en RC mais elle n'a pas le même impact chez tout le monde. La Franc entière ou presque connait le slogan du PNNS "pour maigrir, il faut manger 5 fruits et légumes par jour" mais tout le monde n'en tient pas compte. C'est effectivement le même principe que les pensées automatiques. On a certaines croyances, idées, pensées, on en prend connaissance et on décide de ne pas les suivre...
J'ai lâché prise le jour où l'on m'a donné l'autorisation d'arrêter de me battre contre mon poids.
C'est vrai c'est compliqué.
J'ai besoin de vos avis.
J'ai peur d'être en restriction cognitive.
Je m'explique: Je savais que cet AM je devais me rendre à un atelier cuisine, ce midi j'ai donc choisis de manger light (salade+ oeuf à la coque avec mouillettes tout de même) sachant que j'avais une véritable envie d'oeuf depuis la veille et je ne suis pas pour autant privée d'un un petit yaourt.
C'est ma réfléxion qui me déroute, je me suis dit: je mange pas trop pour pouvoir apprécier les gateaux de mardi gras que je vais cuisiner cet AM. Bon finalement ils n' étaient pas très bons, du coup j'en ai quasiment pas mangé et grosse faim ce soir.
Je me souviens que du temps où je faisais weight watchers, j'avais la même attitude, je mangeais light avant pour me préparer et que ça ne me porte pas préjudice en terme de poids.
Alors forcément, ça m'inquiète.
La réfléxion n' est certes pas la même (dans un c'est sauvegarder le plaisir dans l'autre c'est la représaille de la balance) mais l'attitude la même.
Et puis il y a aussi ce petit sentiment de culpabilité si je ne mange pas de legûmes aux repas principaux...
Qu'en pensez-vous?
Est ce que vous agissez de la sorte?