Toujours en restriction cognitive...
Je reviens encore une fois sur cette question de la restriction cognitive, dont je n’arrive pas à sortir.
Je me suis pesée ce matin, mon poids redescend lentement mais sûrement vers ce que je pense être mon set-point, au dessus duquel je suis repassée ces derniers mois. Et ma première pensée a été « que c’est long, il faut encore continuer les efforts, j’en suis à peine à mi-chemin ».
Ce qui signifie bien que je vis LC comme un effort, et donc +/- comme une forme de restriction…
Dans les faits, pourtant, (et c’est ce que j’ai corrigé mentalement), je ne fais pas d’efforts type régime : je perds réellement du poids en mangeant du chocolat, du pain, du fromage, en buvant de l’alcool, en prenant des apéros, etc, etc…
Alors pourquoi ma tête a-t-elle au fond toujours l’impression d’être au régime ? Et comment faire un « reset » et ne plus vivre mon alimentation actuelle comme « un effort » mais tout simplement comme « mon mode d’alimentation normal pour toujours » ?
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Coucou,
ce que j'entends surtout c'est ton envie de perdre du poids. C'est quand tu t'es pesée que tu as pensé à ça. Donc oui, maigrir, c'est long. Mais ça a l'air de plutôt bien se passer pour toi d'après ce que tu dis, tu manges de tout.Plus que des "efforts" (pensée automatique -vocabulaire hérités d'anciens régimes ?), c'est surtout de la patience et de la persévérence dont il faut s'armer. Moi je t'admire, ça a l'air de bien se passer pour toi.
Bises,
Rose
mavo, à mi-chemin on n'en sait rien
c'est vrai que si en terme de perte de poids cela n'a pas de sens puisqu'on peut aussi bien en reprendre ou bien passer des mois sur un kilo.... (vécu)
et pour ton vrai parcours, celui qui tu fais de te confronter à toi-même et ce que tu ressens, eh bien nul ne saurait vraiment dire où tu en es...... même pas toi
mais je pense que tu en es au point de basculement, parce que tu ne luttes plus contre ce que tu ressens
même après ça le chemin est encore long, et sache que les pensées de restriction ne disparaisse jamais (moi elles sont encore là prêtes au garde à vous) seulement elles me font plus rigoler qu'avant, mais elle sont là, toujours, j'y accorde une importance moindre, beaucoup moindre (faut dire que jamais je n'ai été vraiment capable de me restreindre)
des efforts, oui....
se confronter à soi-même, être dans l'incertitude, avoir l'impression de mal faire
c'est pas confortable
en ce sens c'est un effort
mais un effort heureusement n'est pas forcment un régime
et avec le temps (pour te rassurer), cela devient de plus en plus facile
cela n'empeche pas les retours en arrière
perso je ne suis pas à sauter au plafond, non je ne suis pas encore régulée, ça m'arrive encore de prendre deux kilos en une semaine quand j'ai un truc dur à vivre
simplement je le reperds ensuite en deux jours en écoutant ma faim
ré-écouter toujours sa faim, encore et encore, c'est surtout ça que l'on apprend
si ton poids descend gentiement, eh bien laisse-le faire et ne t'en occupe pas trop
le travail que tu fais actuellement te coutera de moins en moins, mais le plus tu feras les expériences en questions (confrontation émotionelle, sensations), le plus elles vont s'automatiser
qui dit automatismes dit : moins d'efforts
mais la conscience, elle reste là
je pense qu'on doit renoncer à s'anesthésier comme avant
en tous cas moi j'y renonce avec plaisir parce que cela m'apporte une telle profondeur dans ma vie
bien plus compliquée d'avant mais tellement plus satisfaisante au final
Mavo, je rejoins tous les commentaires qui ont été faits. Effectivement le restriction cognitive, c'est plus que des croyances, c'est plus bien plus que réussir ou pas à manger gras, salé, sucré...c'est une posture générale, c'est une façon d'être vis à vis de soi et de l'alimentation, c'est l'inquiètude du poids qu'on va prendre aux fêtes de fin d'année, c'est le stress d'imaginer une semaine à la montagne avec pour seuls repas, la raclette, la tartiflette et que sais-je encore... La restriction cognitive peut se résumer à la seule intention de contrôler son alimentation ne serait-ce que pour maintenir son poids, c'est vicieux, c'est pernicieux. La restriction cognitive est encore présente quand on arrive pas encore à se faire confiance, quand on est pas encore sûre "que ça marche à tous les coups" cette histoire de sensation alimentaires. C'est avoir en permanence en arrière fond l'idée d'une perte de poids. La RC elle lâche prise quand nous acceptons de faire le chemin que nous avons à faire pour être en paix avec l'alimentation et d'accepter que la perte de poids ne soit pas au RV...
80% de la population française est en RC mais elle n'a pas le même impact chez tout le monde. La Franc entière ou presque connait le slogan du PNNS "pour maigrir, il faut manger 5 fruits et légumes par jour" mais tout le monde n'en tient pas compte. C'est effectivement le même principe que les pensées automatiques. On a certaines croyances, idées, pensées, on en prend connaissance et on décide de ne pas les suivre...
J'ai lâché prise le jour où l'on m'a donné l'autorisation d'arrêter de me battre contre mon poids.
C'est vrai c'est compliqué.
Violette,
Je me permets de faire un copier/coller de ton message pour le faire lire à la seule personne à qui j'ai confié m'être inscrite sur le site. Tu exprimes EXACTEMENT et tellement bien ce que je ressens, c'est troublant.
MERCI, je te souhaite un bon week-end.
Je répondais au message de Violette du 14/02 mais apparemment je ne maîtrise pas encore toutes les subtilités du site ...
Du coup, je vous souhaite à tou(te)s un bon week-end !
pardon Violette je me suis mal exprimée
je suis régulée quand je n'ai pas d'EME
mais ça "me prend" alors là, non..... c'est clair que je n'attend plus le retour de la faim entre deux EME
heuresueemnt c'est de plus en plus rare et à ce moment là je peux maintenant utiliser l'EME-Zen qui est extraordinaire pour sortir la tête du sable (mais que je n'arrivais pas à utilsier au début)
Gregory, oui je pense que "la plupart du temps" c'"est une bonne option
mais la restriction cognitive est "la raison" aussi de grosses pertes de controle
personnellement je mange aussi très équilibrée, mais pas parce que "je crois" que c'est bien
plutôt parce que j'ai envie, au GOUT, de certains aliments
par exemple là j'ai envie de me faire un repas réconfortant
eh bien j'ai envie d'un bon velouté de courgette
j'en ai vraiment envie, au goût
cela n'est pas de la restriction cognitive, mais c'est "sain" (selon certains critères)
le fait de s'écouter, si on a une palette alimentaire assez large, nous ramène à ce dont notre corps a réellement besoin
de mon coté depuis que je m'écoute, je mange moins industriel, moins compliqué, plus de légumes et de fruits
sauf que c'est simplement parce que j'en ai envie, que je trouve que mes kiwis me titillent des millions fois de plus les papilles qu'un dessert industriel insipide
c'est tellement plus agréable quand c'est naturel
et écouter son corps n'empeche nullement d'AIMER véritablement même des aliments "diétitequement corrects..."
Peut-être est ce dû au fait que tu y penses. Je veux dire tu te poses peut-être la question: est ce que j'ai faim? Est ce que j'ai atteint ma satiété? est ce une EME? Il faut que je pose les couverts entre chaque bouchée pour penser à déguster...
Peut être n'est pas les aliments le problème mais l'énergie et l'attention constante pour faire le mieux possible.
Avant d'acquérir des mécanismes et de prendre des nouvelles habitudes il faut réfléchir avant que celles ci soient instinctives.
C'est un apprentissage alors forcément il demande du temps et de l'energie mais tu tiens le bon bout. A un moment donné, une partie des choses ne sera même plus réfléchis tu sauras/feras sans même y penser!