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Vous avez une EME venez partager

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h

je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!

Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.

Je vous attend !!

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962 commentaires

Courage avec vos EMEs, elles finissent par passer mais pour cela il faut les avoir identifier accueillit et accepter.

J'ai trés mal dormi , j'ai cauchemardé( j'ai passé ma nuit en me sentant en danger ) et je me suis réveillée avec un sentiment de bouillonnement corporelle, comme une angoisse une colère qui a envie de sortir, qui boue à l'intérieur.

j'ai une de mes copines qui a annulé la sortie que nous avions prévues. je me sens vraiment seule et contrariée

j'ai quelques ennuis que j'arrive à gerer mais cela me contrarie et ce qui me contrarie aussi c'est le comportement de mon pere..

Tout cela me met dans une inconfrot corporelle, j'ai l'impression d'etre une marmite d'eau bouillante qui va jaillir et c'est trés désagréable et épuisant d'etre comme cela depuis mon reveil. Je me sens irritable et sans  enthousiasme..

Allez une séance de RPC et une balade pour que ce corps retrouve un peu de calme..

 

 

 

Il y a quelques jours un gros gros clasch à l'école avec mon fils, un truc assez grave pour poser une main courante à la police. Sans rentrer dans les détails du fait j'ai ressentis: Colère intense, envie de me venger mettre le feu aux bagnoles des parents, gifller les gamins etc.....impuissance énorme à ne pas être là au moment ou mon fils ne peut se défendre seul contre plusieurs, culpabilité de l'avoir éduqué à ne pas taper, amertume envers certains parents et leur attitude de défendre des trucs indéfendables, solitude face au institutions scolaires débordées Le tout sur plusieurs heures avec larmes téléphones, déplacements etc...un vrai festival. Et bien les heures ont passé et dans tout cela 000000000 envie de manger à aucun moment. C'est en fin de soirée que nous nous sommes apercus qu'on avait tous faim vraiment bien faim. Depuis le faim est là souvent et pas une envie de manger à l'horizon. Comme si d'avoir vu que la violence d'autrui ne méritait à aucun moment que je rajoute sur moi un abus (dans le sens abus de nourriture) qui ne résoudrait rien. C'était un épisode extrême et qui va avoir des suites mais avoir réagi en respectant mes valeurs d'intégrité de respect d'authenticité m'a permi de rester très proche de mon fils mon mari et moi même.

@ Bliss

C'est beau de voir que en tant que mère tu te bats pour ton fils, le défend et lui montre que ce qu'il n'a vécut n'est pas juste. On sent une vraie solidarité et même si ça t'a énormément révolté par ce qui s'est passé je voulais te dire que je trouvais ça touchant. J'espère que tu ne trouveras pas ce que je te dis déplacé.

Prends bien soin de toi et de tes inconforts.

 

De mon côté EME, j'ai envie de manger la fin de la tourte aux poireaux que j'ai préparé. Je pense que j'ai mangé au delà de ma faim mais c'est acceptable tout de même.  L'EME vient de passer.

Intéressant ton témoignage Izabelle.

Je Viens juste d'avoir une EME. J'aurai dû venir ici juste avant mais voilà je viens juste après.

Le dîner se passe bien, je suis satisfaite, j'ai aimé ce que j'ai mangé. Mais voilà sitôt la satisfaction éprouvée, ça s'emballe et je ressors tout ce que j'avais mangé à  m'en faire péter la panse.

J'ai perdu le contact avec moi et maintenant auto critique avec injure est de sortie... 

moi aussi lylyoz  une grosse EME hier soir, après le repas

et là je n'ai pas fait l'EME-Zen

parce que c'était trop dur, ça me pesait trop

 

il faut dire que je préjuge un peu de mes forces, j'enchaine avec une journée chargée, avec des cas lourds, beaucoup d'émotionnels en jeu, avec un repas, sans sas de transition, en pensant que tout va aller bien

eh bien non,  si en cours de journée je suis en mode  "speed" sans prendre conscience de ce que je vis en résonance de mon travail, et que j'enchaine sur le diner sans sas de transition

eh bien retour à la case départ !!!!!

de belles EME de fin de repas, sans passer par l'EME-Zen (signe que c'est vraiment trop dur de me confronter)

 

alors après coup, sous la douche, j'ai pris conscience de tous les ressentis en jeu,   et j'ai pris la bonne résolution de rétablir le "sas" de transition  après mes journées bien chargées

tiens d'ailleurs : ce soir !!!!

aujourd'hui pas d'EME  (pour l'instant)

mais forte de l'expérience d'hier, et après une journée très trèèèèès chargée   et une fin en apothéose avec une gamine qui hurlait dans mon bureau  (et la colère qui monte, qui monte....)....

je me suis lavée les cheveux en pleine conscience, après quoi je me suis mis au piano et j'ai chanté pendant trois bons quarts d'heure

rien de tel que la musique pour sortir des pensées.....

 

je viendrais ici poster en cas d'EME  post-dinatoires......   au moins je me sens capable de faire l'EME-Zen sereinement si besoin

Je trouve aussi que la musique permet cet espace qui donne l'occasion de se rattrapper. Je le vis énormément en ce moment.

De mon côté, il est 23h30. Je sens le vide que j'aimerai bien comblé par de la nourriture. Je sens une tension dans ma gorge et ça c'est pas cool.

Pas au cool mais pas intenable. De toute façon ça va passer, ça passe toujours c'est juste une question de temps. Comme tout d'ailleurs...

Aïe aïe aïe, c'est pénible ces EME de fin de repas.
Comme si la satisfaction liée à ce repas dégusté et adapté à notre faim, comme si ce plaisir, cette joie, cette émotion agréable provoquait du coup une EME ? La satisfaction d'avoir bien fait serait-elle la source ?
Et/ou alors un arrière-goût de régime qui traînerait derrière ?...
Ou la peur de manquer, de n'avoir pas assez mangé, d'avoir rapidement faim après ?

De mon côté, il y a souvent un peu de tout ça. Ou alors il y a aussi une émotion qui traîne en longueur, insidieusement, sans que je l'ai notée ; et du coup elle ressort en mode EME au contact de la nourriture...

Bref, y'a plus qu'à attendre la bonne faim...

Au plaisir de te lire

pour moi hier un "festival"  d'EME

surtout chocolatées

 

j'ai eu beaucoup de mal à conscientiser ce qui n'allait pas, en même temps c'est normal sinon j'aurais sans doute été capable de me confronter au ressenti au lieu de me noyer dans le chocolat

finalement tout à l'heure, en jardinant, j'ai mieux "cerné" ce qui est difficile en ce moment

 

en revanche j'ai encore du mal à mettre des mots dessus, donc je vais l'exprimer maladroitement

c'est une sorte de sentiment de séparativité qui s'exprime dans notre société

bien sûr je ne suis pas naive et il n'y a rien de nouveau, mais les choses se déterminent, et dans le "mouvement" de cette détermination de chacun, sur le plan des idées,  je me sens malmenée sur le plan de la sensibilité

je montre à tous et à moi-même cette face forte et bien stable, en réalité à l'intérieur je suis extrêmement vulnérable

et au bout d'un moment mon intérieur s'effrite, je ne me sens plus exister

d'où la recherche d'affection chez mon chéri et mes amis

et comme je ne peux avoir toujours à ma botte quelqu'un pour me rassurer et me dire qu'il aime  la petite fleur sensible et délicate qui vibre en moi.....

à un moment donné ça devient trop dur

 

hier je n'ai pu me confronter, j'ai du manger environ deux tablettes de chocolat sur la journée (en plus des repas!)

 

ce matin j'arrive mieux à m'y confronter,  ça tombe bien je n'ai pas intérêt à être en lutte si je veux bien travailler cet après-midi

je réveille ce fil, et je vous incite à venir y écrire "AVANT " de manger lors d'une EME

ça ne vous empechera pas de manger, mais mettre des mots, au moment de l'inconfort émotionnel, aide à dédramatiser

 

pour ma part j'ai souvent des EME de fin de repas, comme beaucoup d'entre nous

tout à l'heure, à la fin du repas de midi, satiété ok tout va bien

mais envie de chocolat, de brioche ou je ne sais quoi.....

 

avant de sortir la tablette de choc, je me dis : ok mais d'abord confronte-toi à ce qui est difficile

et il faut dire que je n'en avais AUCUNE idée, j'avais juste envie de manger du chocolat ou n'importe quoi d'agréable

 

donc au début je me confronte, ben oui ok  rien à signaler...

et puis bam,  ça me prend à la gorge, le malaise monte et je m'aperçoie soudain que c'est lié à une discussion que j'ai eu au téléphone avant déjeuner

la discussion s'était très bien passée, c'est pourquoi je ne me doutais pas que ça puisse influencer en quoi que ce soit mon alimentation,  mais en fait, dans cette discussion j'ai évoqué l'attitude d'une personne envers moi il y a de ça quelques mois....

j'ai donc réveillé un souvenir désagréable, et du coup au moment du repas   ça devient difficile de se séparer de la nourriture.....

 

du coup, une fois que j'ai pris conscience, par contre,   mon soufflé intérieur s'est dégonflé en moins de deux, car il s'agit en effet d'une attitude un peu limite (et agressive envers moi) de qq'un que je connais à peine,  il y a plusieurs mois.....

pas de quoi en faire un flan, mais c'est fou comme un souvenir peut recréer un état d'incertitude et créer des EME éventuellement

 

je suis bien contente d'avoir pris 2 min pour me laisser ressentir au lieu de me jeter sur le chocolat

car en effet ce ressenti n'avait rien de dramatique, c'était juste un souvenir

 

 

une fois je me suis fais une EME de trois jours sur un simple souvenir activé dans une conversation (et j'ai mis 3 jours à m'en apercevoir...)