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Vous avez une EME venez partager

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h

je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!

Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.

Je vous attend !!

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962 commentaires

bravo d'avoir accueilli en toute sérénité ces inconforts-là

c'est chouette!

Emotions en pagaille ce midi et j'ai trop mangé. plus qu'à ma faim mais pas bon plus uen grosse compulsion. - Tristesse d'avoir craqué mon jeans préféré c'est peut être ballot mais je me sentais bien dedans, belle même (et hantise d'aller au shopping et de faire des ourlets je déteste) - Frustration d'être pressée-stressée ce matin pour partir au boulot vite vite vite - Accumulation toute la matinée sans pause soupape. - Procrastination sur mon dernier boulot à rendre....... - Le scénario de la fille nulle incompétente impuissante etc qui se ranime. Bon voilà, rajouter la tentation de la tarte au citron après mon assiette du jour (poulet polenta courge confite) ......et voilà! Ne me reste qu'à attendre la retour de la faim.

alors là je te comprends pour le jean!!!

 

pour moi j'ai en ce moment même une EME majeure

et tiens je me suis dis, si je venais écrire, au lieu de manger.....

 

alors quoi c'est donc que je ressens mais que je préférerais pas ressentir?

- incertitude

- manque

- sentiment d'etre débordée

- sentiment de manquer des opportunités

- excitation, mais peur du manque, après

-pas d'envie d'aller à cette réunion demain

- de plus à cause de cette fichue réunion je manque une sortie sympa

-plein de messages d'amis cher, ça me fait chaud au coeur et en même temps ça me fait mal  (compliquée la fille) parce qu'ils ne sont pas là

 

 

bref sentiments variés, mêlés

en fait j'aime bien me sentir vivante, plus qu'avant

d'ailleurs ma vie relationnelle s'enrichit d'autant

mais ce n'est pas facile de sentir ces sortes de sables mouvants entre ces grands bonheurs et puis quand ça s'arrête......

ça fait tout bizarre

mais dans l'ensemble je suis contente de réintégrer mes émotions

 

pour la peine je ne vais pas manger, na....

en fait je n'ai pas envie d'un aliment en particulier, juste je pense  effacer  "le manque"

moi qui ne ressentais jamais ça avant..... c'est fou comme je pouvais refouler, finalement

Et bien finalement mon eme de fn de repas ne devait pas être si terrible vu que vers 17h j'ai eu bien faim, puis travail puis sport et de nouveau bonne faim à 20h. Un peu perplexe mais bon.

Je viens de me faire une super EME

en fait au début je me dis  ok je vis l'inconfort

je savais pertinement ce que c'était, c'est qqchse que j'ai vécu souvent

je me sentais "de taille" à le vivre

et puis un élément déclencheur, un truc vu à la télé, un malaise, et bing....  trois à quatre barres de choc.....

 

bon j'ai mal au coeur....

le jus de citron va être mon ami....

Izabelle,

3 a 4 barres de chocolat ? c une petite EME ça !

Tu dis que tu as l'habitude de supporter l'inconfort mais pratiques-tu l'EME ZEN avant de céder lorsque cela t'arrive ?

¨Personellement ce n'est pas un reflexe mais est-ce que ça l'est pour toi qui a bien plus de pratique ? Est-ce que ça t'aide à ne pas céder à tes EME à tous les coups ?

bien sûr!

j'étais même en plein EME-Zen, en fait

car perso la meilleure façon de le faire, c'est  "in situ", sans interrompre mes activités  (en l'occurence voir la télé)

 

et je ne considère pas ça tant comme "céder"  que faire un choix d'arrêter l'inconfort

mais l'émotion a été accueillie, et vécue   avant cela

bon, pas à fond, je l'admets.....   c'était un peu en surface, genre  "on attend que ça passe, mais je sais ce que c'est"

et du coup un évnément  "booster" (un truc débile à la télé mais où je voyais qq'un se faire rejeter violemment)   et bing......

non là je ne peux plus,  à moi le chocolat.....

 

quand je vais à fond dans l'émotion, il est clair que je suis moins sensible à ces petits piques .....

mais il est vrai que le fait d'avoir accueilli l'émotion, même a minima, m'a permis de me réconforter avec une quantité pas trop importante de nourriture

même si en fait mon corps me dit l'inverse, j'ai la nausée depuis tout à l'heure....

et aussi je sais que ça va stopper ma perte de poids pendant une bonne semaine, mais bon, ça je suis habituée, je ne suis plus "aux pièces"  non plus....

 

c'est encore trop difficile, cette technique de l'EME-Zen, je n'y arrive pas... ah si seulement on pouvait manger d'abord pour se réconforter, et accueillir l'émotion déclencheuse ensuite... n'importe quoi, hein ?

réussir à interrompre ce mouvement, cette urgence de manger, comme on roule dans une pente et qu'on ne peut pas s'arrêter, jusqu'à ce qu'on soit arrivé tout en bas, avec un gros ventre plein, et des émotions provisoirement anesthésiées... j'en suis incapable.

hier encore, c'était désastreux, et je n'ai même pas essayé de penser "émotion", RPC, ni rien.

j'arrive à reconnaître la bonne faim, à l'attendre, à arrêter de manger la plupart du temps quand la sensation de faim disparaît (même si j'ai des progrès à faire sur la dégustation, sur la satiété)... mais quand l'EME est là, surtout en fin de journée, j'oublie tous les bons conseils LC... je me dis que je vais manger un peu, pour me réconforter, mais un peu ne suffit pas, un peu devient beaucoup, et beaucoup devient trop.

j'aimerais pouvoir faire comme toi, Izabelle, mais j'en suis loin ! frown

faut dire que j'ai commencé avant toi, aussi....

je peux te dire que j'ai mis très longtemps avant de pouvoir pratiquer sereinement l'EME-Zen

il faut déjà être suffisament "en confiance" avec ses émotions  pour les laisser s'inviter et ne pas avoir peur....

tant qu'il y a la peur de ressentir,  ou la non-autorisation de ressentir,  la nourriture semblera toujours une meilleure option.....

 

mais heureusement comme tu le vois,  ça devient possible en progressant sur le chemin de l'acceptation émotionnelle

 

ce qui m'a le plus aidé, c'est ce mot  "confrontation"

j'accepte de me confronter à ce que je ressens un petit moment

au début du parcours, ça semble juste  impooosible,  mais maintenant je t'assure que c'est plus facile pour moi

pas forcément pour toutes les émotions, certains ressentis sont encore  "bloqués" par moi   à la racine  (en mode  "surtout ne pas ressentir")   mais du coup comme j'ai une EME  eh bien ça me permet d'en prendre conscience

 

et aussi, peu à peu,  ça devient plus facile

puisqu'on sait qu'on a réussi à se confronter à une émotion, et qu'on a survécu  wink   on s'enhardi  et on se dit  "chiche..."

 

c'est pour ça que ça prend du temps, il faut ce temps pour reprendre confiance en ses ressentis, pour ne plus les bloquer

c'est important d'être bienveillant avec soi dans ce chemin

ne pas tolérer certains ressentis,  ou pas longtemps, c'est normal

on progresse peu à peu

 

tiens tout à l'heure j'étais un peu en difficultés, car consultation adulte, avec un homme dont je n'étais pas sûre de réussir vraiment à bien m'exprimer pour qu'il comprenne ce dont je parlais

je sentais mon mal à l'aise, que lui en était à un point où il partait de loin, que je devais mieux adapter mon discours (mais comme pour communiquer je suis pas fortiche...)

bref je sentais que plus ou moins je n'étais pas à la hauteur dans ma communication, que cela pourrait avoir des répercussions sur un tas de personnes (s'il entre dans le processus, c'est potentiellement une famille qui en bénéficie), de plus j'avais totalement dépssé l'horaire....

bref je me sentais (plus ou moins)  nulle,  ou plutôt pas à la hauteur

 

auparavant, ce genre d'émotion, intolérable totalement,  je l'aurais  "niée"   et puis ensuite j'aurais mangé pour me calmer

 

là je l'ai ressenti, ce n'était pas agréable, mais je m'autorisais à ressentir cela

je n'ai aucune envie de manger, c'est juste qqchse de normal, de désagréable à ressentir, mais normal, je n'ai pas trop l'habitude de ce genre de patientèle, je ne suis pas au point, c'est désagréable pour moi, mais c'est normal......

 

 

donc ne t'en fais pas delph delph,   tout ça c'est un processus

 

ce qui nous permet de pouvoir faire l'EME-Zen, c'est d'avoir moins  "peur"  de ressentir

mais justement l'EME-Zen est un outil formidable pour nous aider à avoir moins peur de ressentir, pusque cela nous permet de nous confronter à nos émotions

mais il y a aussi d'autres outils pour travailler là-dessus

la dégustation est aussi incroyable pour ça

je dois tous les jours me "forcer"  à me laisser ressentir les gouts.... sinon je bloque ça aussi....

[quote=izabelle]

pas forcément pour toutes les émotions, certains ressentis sont encore  "bloqués" par moi   à la racine  (en mode  "surtout ne pas ressentir")   mais du coup comme j'ai une EME  eh bien ça me permet d'en prendre conscience

[/quote]

 

Merci beaucoup Izabelle, d'avoir pris le temps de m'expliquer tout ça...

Je reprends cette phrase parce que j'y lis comme une solution, ou du moins quelque chose qui m'aide à comprendre.

Excuse-moi je vais tenter de réfléchir par écrit... comme ça si je me trompe tu pourras me dire ? 

  • L'EME signale la présence d'une (ou plusieurs) émotion(s) pénible(s).
  • L'EME n'est pas seulement une Envie de Manger (accessoirement Emotionnelle) : je dois prendre conscience qu'au départ il y a une émotion, qui a déclenché cette envie de manger.
  • Si je mange c'est pour éteindre, apaiser, étouffer l'émotion... qui du coup reviendra plus tard, encore et encore, accompagnée de sa copine "Culpabilité d'avoir craqué".
  • Donc, prendre l'EME pour ce qu'elle est en 1er : un signal. Comme la faim est un signal qu'il faut manger (tout de suite ou plus tard, selon son importance). Et la satiété est un signal qu'on a assez mangé (sauf que comme signal, la satiété, c'est dur à repérer).
  • Essayer de ne pas voir l'EME comme un message du genre "attention danger tu vas encore craquer, résiste !!!"
  • Essayer de ne pas voir l'EME comme un prétexte à craquer, du genre "décidémment ça ne va pas bien aujourd'hui, alors puisque c'est comme ça je vais m'accorder ce craquage parce que ça ira mieux après"
  • C'est juste un signal qu'une émotion est là.
  • Une émotion, c'est pas dramatique.
  • On peut essayer de se confronter un petit moment à cette émotion.

 

Ces derniers temps, je me rends compte que j'ai rempli mes fins de journées avec du sport, c'est bien, mais surtout je trouvais ça bien pratique parce que ça ne laissait plus de place à mes EME de fin de journée. Allez faire une EME en nageant, c'est difficile ! cheeky

Mais dès que l'occasion se présente (si je rentre à la maison plus tôt) : paf ! il y a de la place, et l'EME se pointe.

En fait, c'est de la restriction émotionnelle indecision

 

Bon, cet après-midi ce sera RPC et re-RPC.

Ce soir je rentre tôt.

Merci encore pour ton soutien Izabelle ! heart