Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
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Bonsoir,
Quand on change de page sur le forum, lire les messages antérieurs devient plus difficile...
Chris, tu as raison : faut relativiser. C'est l'entretien avec la coach qui m'a sortie de l'ornière.Je n'ai pas de raison de me confronter à la grande faim, qui me déstabilise bien trop, pour tout un tas de raisons. Je travaille donc sur la petit et la "bonne" faim, ça prendra du temps bien sûr. La difficulté est d'attendre cette bonne faim et de prendre le temps de manger ensuite, parce que pour le moment, ce n'est pas trop le cas. Mais je peux l'attendre, alors un pas à la fois...
Le bilan et un bug dans un questionnaire avaient mis à mal mon calme et ma motivation.
Izabelle, cette "tension " qui subsiste, c'est la place pour le dessert dont on peut se passer, ou non ? Je n'y suis pas encore, bien sûr, mais j'en rêve, à cause de cette sensation d'avoir trop mangé après de nombreux repas. Par contre, je parviens à attendre la faim pour manger à nouveau. Petite victoire !
Bonne soirée à vous,
Adonon
Laureline jeu 07/09/2017 - 15:03Je me suis rendue compte en lisant les chats que je n'avais pas compris ce qu'était le rassasiement. Mais bon, cela me semble bien secondaire par rapport à la faim. Si juste la régulation de la sensation de faim pouvait s'ancrer, ce serait déjà formidable.
je pense que tu as tout à fait raison
la base c'est la faim, ça c'est une sensation bien claire et nette
le rassasiement c'est plus subtil, et pour ma part cela a pris longtemps avant que je ressente vraiment ce que c'était car j'avais pris de mauvaises habitudes pour des raisons émotionnelles
quand je suis rassasiée, ma faim est apaisée mais il subsiste une "tension" et tant que cette tension était pour moi insupportable de part mon éducation et mon envie de garder les pieds sur terre en ne ressentant aucune tension, cela n'était pas possible....
c'est pourquoi tout ce qui est rassasiement, pour ma part, je l'ai "capté" dans un deuxième temps
il faut en effet bien se concentrer sur la faim, car la bonne faim, le très bon appétit est de toute façon la seule façon de bien ressentir également le rassasiement....
et pour celui-ci, il faut être bien "cool" et surtout ne pas trop réfléchir sinon c'est vite la grosse prise de tête....
accepter aussi que rien n'est parfait, même le rassasiement
Bonsoir à tout le monde,
Adonon, comment ça va ? je viens de lire ton message.
adonon mar 05/09/2017 - 19:53...J'ai terminé la partie sur la faim dans laquelle on saute le petit déj. Quelle déception ! Le bilan me dit que je n'ai sans doute pas vu la grande faim, puisque je n'ai retardé la prise alimentaire que de une à trois heures. Mais j'avais les crocs, moi !
En fait, tu as dû rencontrer la bonne faim.
Je me souviens que lors de ma première expérience de la grande faim, j'ai attendu jusqu'en fin de journée. Et j'avais tellement peur de me "tromper" que j'ai trop attendu.
J'ai dévoré. Je me sentais vraiment mal physiquement et en plus il ne fallait pas me chercher bien longtemps pour me trouver.
Les jours suivants j'ai expérimenté petite faim et bonne faim, avant de réitérer mon expérience de la grande faim.
Là je n'ai pas attendu plus que nécessaire.
Dès que j'ai senti que c'était elle, j'ai mangé.
Après les bilans, il faut relativiser... 
Bonsoir Laureline 
Concernant la grande faim, je me suis peut être mal exprimé.
Laureline mar 05/09/2017 - 18:54 ...C'est éclairant de lire que l'expérience de la grande faim n'est pas là pour la tolérer mais pour apprendre à la reconnaître et l'éviter :-) . Parce que la dernière fois que je l'ai ressentie, ça a été catastrophique, je n'imagine pas du tout l'apprivoiser...
En fait, l'expérience sur la grande faim est là pour nous permettre de la ressentir dans notre corps. Mieux la reconnaître pour éviter de s'affamer inutilement.
Car souvent quand on a des troubles du comportement alimentaire, on risque alors de perdre le contrôle et de manger.
C'est pas seulement la grande faim, mais la FAIM en général qu'il faut apprivoiser.
Lorsque j'ai fait l'expérience de la grande faim dans le cadre LC, j'ai tellement attendu avant mon repas que j'ai dévoré. J'ai perdu le contrôle. J'étais un peu déçue. Mais au moins j'ai pu constater que je pouvais encore ressentir la faim.
J'ai renouvelé l'expérience quelques jours plus tard. Et là, ça c'est mieux passé. J'ai ressenti la grande faim, mais j'ai su y répondre plus tôt.
Entre temps, j'ai expérimenté la petite et la moyenne faim.
Et c'est l'ensemble de ces expériences qui m'a permis de me réapproprier mes sensations de faim.
Laureline mar 05/09/2017 - 18:54 ...Pour l'audio de PC sur les sensations de faim, j'avoue que celui de LC ne me parle pas pour l'instant, c'est comme si cela ne correspondait pas à mes sensations, pas vraiment, et que cela ne m'aidait pas à mieux les reconnaître. J'en cherche d'autres (enfin, dès que j'ai le temps :-) ).
L'audio recense les sensations de faim, mais ça ne veut pas dire non plus qu'on doit toutes les éprouver.
Si tu trouves mieux ça m'intéresse.
Laureline jeu 07/09/2017 - 15:03 ...Pour le programme, je suis relancée tous les jours par LC pour avancer :-( Alors que j'ai envie de prendre les six mois à venir juste pour la faim, je ne suis pas pressée...
Ne te tracasse pas pour les relances LC... C'est informatique !
Pour ma part, j'ai bien passé 6 mois sur les sensations de faim... J'ai expérimenté la faim en long en large en travers... Les défis et les carnets alimentaires sont faits pour ça.
Laureline jeu 07/09/2017 - 15:03 ...Je me suis rendue compte en lisant les chats que je n'avais pas compris ce qu'était le rassasiement. Mais bon, cela me semble bien secondaire par rapport à la faim. Si juste la régulation de la sensation de faim pouvait s'ancrer, ce serait déjà formidable.
Je me retrouve dans tes propos.
Maintenant que j'ai bien ré-ancré mes sensations de faim, je m'attache au rassasiement pour un jour connaître la satiété...
Mais déjà le rassasiement, ce sera une bonne chose
Je trouve génial de pouvoir encore s'interroger sur ce qu'on fera plus tard, Evelyne. Garder toujours de l'envie pour la découverte, laisser le chemin se dessiner...
Je suis allée nager ce midi avec mon amoureux, et je me sens toute guillerette ! Je crois avoir ressenti une bonne faim après, un signal clair mais pas dévastateur.
Et puis, ça aère la tête aussi. Nous n'arrivions plus à trouver le temps de nous faire une séance hebdo de piscine avec mon chéri, comme avant bébé. Eh la ! Nous avons réalisé que nous pourrions profiter des ouvertures nocturnes pour y aller, avec la complicité d'une gentille baby-sitter. C'est tout simple finalement.
Pour le programme, je suis relancée tous les jours par LC pour avancer :-( Alors que j'ai envie de prendre les six mois à venir juste pour la faim, je ne suis pas pressée...
Je me suis rendue compte en lisant les chats que je n'avais pas compris ce qu'était le rassasiement. Mais bon, cela me semble bien secondaire par rapport à la faim. Si juste la régulation de la sensation de faim pouvait s'ancrer, ce serait déjà formidable.
Tiens, voilà un changement par rapport au premier parcours... mon objectif premier n'est pas la perte de poids (d'ailleurs, le premier LC avait abouti à me débarrasser du pèse-personne), mais pouvoir intégrer véritablement cette étape.
Belle journée à vous,
Laureline
@ reborn60 et izabelle
Je me reconnais dans ce que vous dites sur la persévérance et cela me rassure de voir que je ne suis pas la seule. Peut-être que cet état de fait sous-tend du perfectionnisme => c'est tout ou rien, peur de ne pas y arriver, de se tromper, de perdre son temps, etc. Pas facile de progresser dans ce domaine et de travailler sur le jugement et le dénigrement.
Merci pour vos partage et bonne journée à vous.
Merci Izabelle pour tes mots qui me touchent car tu mets pile l'accent sur ce qui est moi finalement et que je dois accepter (ce que je fais de mieux en mieux en fait).
Je me sens comme une "généraliste" de la vie (c'est grave docteur ?). Depuis toujours, je suis intéressée par les gens, les sciences humaines (en vrai hein, limite sociologie !), la politique au sens propre du terme, la culture... c'est mon côté "intellectuel" que j'ai développé au détriment réellement de mon corps et mes émotions que je connaissais peu finalement jusqu'à il y a quelques années (c'est peu de le dire).
J'ai donc démarré souvent des choses sans les mener plus loin. Ca concerne mes études et ma vie pro notamment mais aussi d'autres pans.
A cela s'ajoute un sentiment fort d'illégitimité en tout, avec forcément ce perfectionnisme pour me montrer sans failles.
J'ai même dit à ma psy il y a quelques années (j'avais 40 et quelques années tout de même) que je ne savais toujours pas ce que "je ferais plus tard". Le champs des possibles quoi...
Bonne journée.
Evelyne
Bonjour,
merci Evelyne, mais je suis bien sûr trèèèès loin d'être arrivée au bout de l'apprentissage sur la faim, même si la faim de l'étape approche. Comme vous êtes beaucoup à en témoigner, se donner du temps est essentiel, et prolonger l'attention et le travail sur cette sensation est une affaire au long cours.
Aujourd'hui, je vais déguster un aliment très calorique en début et en fin de repas. J'avais lu ce protocole sur le forum, je suis curieuse de l'expérimenter. Cet été, avant de réinitialiser mon parcours alimentaire, j'avais déjà fait l'étape sur la dégustation, mais qui me laissait une impression de "ni fait ni à faire". Il me manquait la faim, qui arrivait bien plus tard dans le programme. Le protocole d'aujourd'hui me semble très bien pour introduire l'étape de la dégustation, qui vient juste après pour moi.
Bonne journée à vous !
Adonon