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Comment je suis revenu(e) à LC

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
07 Juil 2017 à 07h

Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !

Adonon

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554 commentaires
06/08/2017 - 19:51

Bonsoir Adonon,

Tu devrais peut-être essayer par toi-même de refaire l'exercice avec tes aliments-tabous, en évitant de te contrôler pour ne pas manger, mais en essayant de déguster, avec une séance de pleine conscience juste avant, pour voir ?

Si c'est trop anxiogène, laisse faire le temps.

En tout cas, tu sembles avoir pris conscience de ce qui se passe en toi et ça, c'est une sacrée victoire !

C'est bien que tu aies un entretien demain, de mettre des mots sur tout ça sera forcément positif.

Je ne sais pas ce qu'il advient du programme quand on l'a fini et qu'on poursuit l'abonnement. Tu me diras.

Belle soirée à toi.

Evelyne

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
06/08/2017 - 13:01

Bonjour, 

Cette étape (dégustation d'aliments tabous) révèle toute ma difficulté. Je me dis que je vais devoir y consacrer du temps, j'ai dégusté ce matin un véritable aliment tabou, et j'ai jeté le reste, non sans hésitation.

Je m'interroge sur le tabou et sur le réconfort. Si cet aliment perdait son attribut (tabou), serait-il encore réconfortant ? Et que se passe-t-il si on n'a plus d'aliment réconfortant ? Il me semble que le réconfort pour moi vient de la texture et de la quantité mangée. Accepter de déguster, c'est accepter d'en manger moins, j'ai peur que ça ne soit plus réconfortant du tout.

Bref, je ne quitte pas cette étape avant d'avoir clarifié tout ça, vos expériences pourront m'aider à mieux discerner ce qui se passe !

Bonne journée à tous, 

Adonon

 

06/08/2017 - 15:35

Coucou Adonon,

Je me souviens combien est difficile cette étape en effet.

Elle engendre malaise et peur. Peur de lâcher ce réconfort alimentaire qui nous a toujours tenu lieu de béquille, qui loin de toujours remplir sa mission de nous soulager, a au moins le mérite d'être connu.

Tu écris VERITABLE aliment tabou. C'est intéressant. Pose-toi la question de pourquoi tu le qualifies de VERITABLE. En quoi est-il différent des autres aliments-réconfort pour toi, à quoi te ramène-t-il ?

La peur de jeter est aussi forte chez moi. Mais elle se travaille comme tout ce à quoi nous sommes confrontés ici. Je me suis obligée ce midi par exemple à jeter une grosse partie de mon café (un mug tout de même) parce qu'il ne passait plus, car j'avais bien mangé. Inconcevable encore il y a quelques semaines pour moi !

Tu t'interroges sur tabou et réconfort. Je ne sais si c'est le grand réconfort que nous apporte un aliment qui le rend tabou (du fait de la culpabilité engendrée ?) ou si c'est parce qu'il est tabou (transgressif) qu'il apporte un réconfort somme toute relatif. C'est un peu l'histoire de la poule et de l'oeuf !

Tu peux t'interroger sur ce qui définit chez toi un aliment tabou : est-ce une injonction familiale, des magazines, de nutritionnistes, de ton médecin, des médias ?

Qu'est-ce qu'un aliment réconfortant pour toi ? Le réconfort te vient de la texture et de la quantité, écris-tu. Peut-être y a-t-il d'autres critères ?

Pour ce qui me concerne, le chocolat a toujours été un aliment réconfortant et en même temps tabou. Je le "bouffais" avec culpabilité car je lui attribuais un caractère mauvais (gras, sucré, sans valeur nutritionnelle). En cela, il était tabou. Mais le réconfort venait de ce que le chocolat évoquait en moi des souvenirs anciens de pain-beurre-chocolat.

Aujourd'hui, je peux le déguster en moindre quantité, car je ne suis plus dans la culpabilité de manger un aliment mauvais. Il est un aliment toujours réconfortant et plus tabou qui rejoint d'autres aliments qui à eux tous forment un certain équilibre de mon alimentation.

Il m'arrive d'avoir envie de me faire une bonne salade de crudités (ou autre plat) qui peut m'apporter à d'autres moments tout autant de plaisir que le chocolat.

Il s'agit de laisser tomber les échelles de valeur concernant les aliments pour faire la paix avec tous.

Comme tu l'écris, il te faut prendre le temps. Le temps de te confronter à tes freins qui sont légitimes. Ton cerveau SAIT que tu es en train de franchir une étape cruciale, cela engendre des pensées et des émotions. C'est normal. C'est en acceptant cet état de fait que tu parviendras à moins de contrôle, donc plus de lâcher-prise.

Loin de moi l'idée de te donner la leçon, si tout était si simple, je ne serais pas revenue sur LC à remettre jour après jour mon ouvrage sur le métier et pour un moment wink.

Je te souhaite un bon dimanche.

Evelyne

 

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
06/08/2017 - 16:16
reborn60 dim 06/08/2017 - 15:35

Tu écris VERITABLE aliment tabou. C'est intéressant. Pose-toi la question de pourquoi tu le qualifies de VERITABLE. En quoi est-il différent des autres aliments-réconfort pour toi, à quoi te ramène-t-il ?

Véritable, par rapport  aux propositions LC que j'avais confortablement acceptées : j'aime beaucoup le chocolat et le camembert, mais en réalité j'en achète régulièrement, et ne le mange pas de façon problématique, les jeter n'avait aucun sens, puisque je peux facilement m'arrêter, voire les oublier.

Alors que les "véritables" sont ceux que je n'achète pas, ou rarement, après un combat intérieur ou un "foutu pour foutu" et toujours en sachant que je vais ouvrir le paquet et le terminer.

D'une façon générale, je n'ai aucun problème pour jeter, je fais le vide facilement chez moi et dans mon frigo. Mais je jette rarement un aliment "tabou" : je le termine, en maugréant contre moi-même, ou alors si je le jette c'est pour reprendre le contrôle et avec rage contre moi-même qui se sais pas m'arrêter autrement... A vrai dire, je n'en avais pas pris conscience aussi vivement qu'aujourd'hui, dans l'étape LC et dans cet échange !

Ce n'est pas confortable comme moment, mais je te remercie sincèrement de m'aider à le traverser.

En te lisant, il semble possible que ces aliments deviennent simplement réconfortants, sans être tabous. Voyons comment cela va se passer. 

Demain j'ai un rdv téléphonique avec la coach, il en sera très certainement question.

Je vais aussi lui demander si au fil de l'abonnement on peut retrouver des étapes, demander qu'elles soient replacées, surtout que même ne prenant mon temps, je pense que j'aurai passé les étapes prévues avant les 6 mois, ou que je prolongerai le temps nécessaire. Au-delà du parcours avec les étapes, qu'est-ce qui est proposé ? Tu en as une idée, Evelyne ?

Bonne fin d'aprèm !

Adonon

 

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
05/08/2017 - 14:12

Evelyne, je vais m'appuyer sur ton expérience pour cette étape, merci beaucoup !

Adonon

05/08/2017 - 13:28

Adonon, c'est bien de prendre le temps nécessaire pour cette étape qui a été pour moi l'étape primordiale, après, ça dépend de chacun/e selon le type de contrôle mental que l'on exerce sur son alimentation.

Biz

Evelyne

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
05/08/2017 - 13:18

Merci Evelyne, 

Donc la difficulté est de ne pas savoir se réconforter avec ces aliments ! Mais c'est justement l'objet de l'étape que je fais ces jours-ci... Je ne me sens coupable quand je mange, plutôt déçue par moi-même et résignée.

Maintenant, j'envisage autrement cette étape, et je pense qu'elle me prendra du temps, ça tombe bien : j'avais décidé de m'accorder le temps nécessaire !

Adonon

05/08/2017 - 13:02

Re-coucou Adonon et Chantal,

Me revoilà wink et j'espère ne pas être trop bavarde et sentencieuse...

J'ai relevé dans vos 2 billets la remarque "foutu pour foutu" (que j'ai bien connue et connais encore parfois) qui me semble très importante et révélatrice de la problématique des aliments dits tabous.

En fait, on peut penser que c'est "foutu pour foutu" si on pense que les aliments que l'on a mangés sont mauvais, voire dangereux, si on leur prête un caractère qu'ils n'ont pas du fait du contrôle mental que l'on exerce.

Si l'on se dit que l'on a mangé, POINT, sans tenir compte du type d'aliment et parce que l'on avait faim ou envie, il n'y a plus de "foutu pour foutu", remarque à laquelle participe largement la culpabilité.

En fait, la compulsion naît du fait que l'on ne s'autorise pas à se réconforter avec un aliment qui nous fait envie (l'aliment-doudou), l'envie devenant alors de plus en plus forte et débouchant sur une sur-consommation, et elle naît également de toute la culpabilité que l'on éprouve à manger cet aliment-là.

J'ai été très surprise de lire dans les livres de J.-P. Zermati que oui, même les mangeurs régulés mangent quelquefois pour se réconforter (il se cite lui-même) mais que la différence avec les mangeurs restreints, c'est que ça leur apporte du vrai réconfort, car c'est mangé sans culpabilité et qu'ils attendent d'avoir faim ensuite pour remanger.

Il écrit même qu'elle est là la problématique des mangeurs sous contrôle, c'est qu'ils ne peuvent plus se réconforter avec les aliments.

Je pensais que "c'était mal" de soulager ses émotions avec la nourriture (cf. toutes les injonctions des magazines, nutritionnistes, médias...), alors que c'est normal et c'est la base. Rien que ça, ça change le rapport à la nourriture, non ?

Bon, je vous laisse et m'en vais m'occuper à autre chose que le PC qui est souvent mon grand ami wink.

Pour te répondre Chantal, il n'est pas prévu de partir, sauf quelques jours par-ci par-là en Baie de Somme, histoire de profiter de l'air iodé.

Mais je vais mettre le temps de mes vacances à profit pour "prendre le temps" et m'adonner aux loisirs créatifs, mon dada en temps normal mais que j'ai délaissés ces derniers mois.

A bientôt.

Evelyne

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
05/08/2017 - 12:42

Evelyne, merci pour ce message, que je prends comme un conseil éclairé. Demain, camembert en dégustation, et lunid je recommence cette étape "pour de vrai", avec chips, nutella, guimauve !

Une question demeure : si tu fais face à une EME, choisis-tu un de ces aliments, ou pas ? J'ai peut-être fait un raccourci erroné aliment tabou = "aliment réconfortant" en cas d'EME (donc à avoir à portée de main au cas où).

Et oui, je me vois mal me nourrir exclusivement de ces aliments tabous, ça tombe sous le sens... mais c'est bien sûr ! Je crois que je l'avais oublié ! Merci !

Adonon

05/08/2017 - 13:19

Bon, Adonon, me revoilà pour te répondre car tu m'as écrit quand j'écrivais, LOL.

En fait, quand me vient une EME, je me pose maintenant la question "qu'est-ce qui me fait envie" qui est celle que je me pose aussi maintenant avant de prendre mes repas "normaux".

Et souvent, effectivement, en cas d'EME, je vais vers du gras/sucré, avec le chocolat (mon dada, c'est le chocolat au lait Côte d'Or avec noisettes entières, c'était la page de pubwink) ou vers du gras/salé avec des amuse-bouche (et là, ma préférence va vers les Monaco au fromage, le classique hein !, de Belin, re-pub !).

Et j'essaie de déguster, sans culpabilité, avec plus ou moins de réussite, ce qui m'est arrivé quand j'ai connu récemment 2 jours d'anxiété.

Ce qui est un aliment-tabou, en soi, c'est tout aliment que l'on juge mauvais, voire dangereux, du fait des mauvaises qualités qu'on lui attribue (faire grossir, ne pas être "équilibré", être inutile sur un plan nutritionnel...).

L'aliment réconfortant pour nous est celui qui nous fait du bien en cas d'émotion forte et il peut figurer parmi nos aliments-tabous mais pas forcément.

Ce vers quoi il faut tendre, c'est justement (et je suis la première à y travailler, encore et encore...), c'est de ne plus voir de catégories d'aliments mais DES aliments, l'équilibre alimentaire intuitif se faisant non pas sur une journée mais sur une semaine à 10 jours (dixit nos médecins), période pendant laquelle un organisme régulé saura réclamer l'ensemble des nutriments dont il a besoin pour fonctionner, sur un plan physiologique mais aussi émotionnel.

Tu pourrais t'alimenter uniquement de tes aliments-tabous, si tu le voulais, mais ton corps, à un moment donné, par besoin physiologique, te réclamerait ce dont il a besoin. Je crois que ce type d'exercice fait partie du programme ?

Je te souhaite encore une belle journée.

Evelyne