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Comment laisser dans l'assiette...

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
05 déc 2011 à 13h

Bonjour,

J'ai vraiment du mal à laisser dans mon assiette...

Prenons l'exemple (passionnant, désolée) du déjeuner, c'est convivial, je vais chez le libanais du coin avec mes collègues acheter une formule avec une salade, un peu de tarama, un peu de riz, 2 mezzés et un gateau. Je n'avais plus faim pour le 2ème mezzé, c'est certain. J'ai réussi à laisser du tarama, mais j'ai mangé le mezzé. Et le dessert. J'ai voulu le laisser, mais dans ma tête, il y avait : "je l'ai acheté, c'est super bon, j'en mange pas souvent, c'est juste un mezzé etc". Et je l'ai mangé sans même y prendre du plaisir.

Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à laisser quand je n'ai plus faim. Surtout quand c'est bon... Et c'est encore plus dur quand on reste à table et que j'ai fini mais qu'il reste quelque chose. Si je me levais et quittais les autres, je ne mangerais plus, mais je reste discuter pour partager le bon moment et je ne peux pas m'empecher de manger à ce moment là (le reste de mon pain, la fin d'un plat qui me fait de l'oeil etc).

Avez vous des astuces ?

Bonne journée :)

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21 commentaires

Bonjour,

J'ai eu aussi  le même problème il y a quelque temps. Comme il y a longtemps que je connais la méthode du Dr Zermati, j'ai déjà réfléchi à la question de la nourriture qu'on jette, et l'autre jour par hasard quelqu'un m'a donné une idée: jeter oui mais pas n'importe comment, c'est triste à dire mais il y aura peut-être quelqu'un qui sera bien content de trouver dans une poubelle, un sac propre avec de la nourriture protégée des autres déchets... Alors ça me gêne moins de jeter du coup... Je ne sais pas ce que vous en pensez...

Ouah ca c'est genial comme idee!

Je pensais que tu allais dire autre chose Fabou, que je pensais aussi, mais finalement tu as ecrit autre chose, donc je vais ajouter ce que je pensais: Il faut jeter de maniere consciente, en faisant de la RPC, en etant PRESENT(E), dans le moment present. Et par ex. se dire 'Je jette ces carrés de chocolat parce que xxxx. Je vous dis au revoir parce que je n'ai pas besoin de vous, je sais gérer mes emotions sans vous. Je sais que demain je peux en racheter, ou meme tout a l'heure, mais pour le moment, je n'ai vraiment plus faim etc.' Ca renforce le message pour notre inconscient et on a l'impression de vraiment avoir fait qqch de bien pour soi et du coup c'est comme une mini victoire, et avec d'autres ca fera une GRANDE victoire!

Alors que si on jette avec degout, rapidement, sans reflechir, pour que 'vite ca parte', le message du pourquoi du comment ne passe pas du tout vers notre inconscient et c'est presque comme si ca ne servait a rien.

J'espere que vous comprenez ce que je veux dire!

Je te rassure j'ai quand même encore beaucoup de mal à jeter (plutôt que de mettre de côté), et heureusement que c'est un exercice avant tout! Mais ton conseil va m'aider en tout cas je vais essayer! Et sinon c'est vrai que le fait de se dire qu'on peut jeter "proprement" ça peut s'utiliser pour d'autres situations je trouve, ça ne vient pas de moi mais de quelqu'un qui essayait de réfléchir à des petits gestes qui peuvent au quotidien créer davantage d'humanité et d'entraide... ça n'a rien à voir mais ça m'a fait penser à Linecoaching! ;o)

Hello,

oui cette façon de jeter "proprement" me parle beaucoup. Mes fenêtres de chambre à coucher donnent à l'arrière sur les poubelles de mon immeuble et je vois régulièremet des personnes les fouiller à la recherche de nourriture. C'est terrible.

Alors un peu plus d'humanité, c'est déjà ça .

Il faut aussi accepter  de "perdre de l'argent" lorsqu'on ne finit pas ses plats au restaurant. Donc, le mieux est de s'entraîner avant à la cantine, ou en famille ou dans une cafèt, quand la pilule a des chances de mieux passer  parceque le repas moins cher, parceque c'est sûr que dans un restau gastronomique à 50 euros le repas, tu le feras pas...

A la maison tu apprends à te servir des portions plus petites et à te resservir si tu as encore faim et ça aussi ça marche sans frustration et sans rancune pour celui qui finit le plat...

Merci Capuccino,

right! y aller piano. Je m'en rappelerai. D'autant qu'à l'injonction "on ne jette pas" vient s'ajouter "on ne gaspille pas son argent" 

Je ne vais tout de même pas me payer le restaurant gastronomique en pleine période d'aventure alimentaire. Ou alors pour vérifier que je peux tenir. Mais ce serait vraiment jeter l'argent par la fenêtre. Je n'ai pas le budget.

Quand je dis que je n'arrivepas, c'est un peu faux. J'ai fait des essais au boulot. Exit la fin de la barquette de gnocchis précuits. Sans regrets aucuns, ils étaient pâteux. Plus facile quand ce n'est pas bon. Pas mûre encore pour jeter la fin de la plaque de choc à peine entamée. Un crime dans mon monde à moi. Jeter du chocolat!!!! (même si consciemment je comprends bien le mécanisme qui est derrière)

Bonjour !

Calico, l'erreur à ne pas faire est justement de te mettre trop de pression sur le fait de finir ou pas ton assiette. C'est ce qui m'avait fait abandonner la méthode il y a deux ans. Je voulais arriver à tout faire tout de suite, mais j'ai enfin compris comment ça marche : d'abord tu écoutes ta faim, et plus tard, après plusieurs étapes et en particulier beaucoup de pleine conscience, tu peux te mettre à la satiété. Si tu regardes les différentes étapes du programme ça arrive tard, il doit bien y avoir une raison. Pour l'instant, je n'arrive toujours pas à laisser si c'est vraiment bon, et jeter je n'aime franchement pas, mais comme j'attends d'avoir à nouveau faim pour manger, je ne grossis plus du tout, je perds même un tout petit peu, et c'est déjà très bien !

Patience donc ;-)

Comme c'est facile aujourd'hui de laisser dans mon assiette parce que je sais que je pourai remanger de toutes ces bonnes choses demain dans une semaine dans un mois...Alors qu'avant !!!

J'en ai est encore fait l'expérience hier au restaurant. L'entrée me faisait vraiment envie et correspondait à un goût qui me convenait, alors je déguste, prends mon temps et termine mon assiette. J'ai encore faim donc quand arrive la blanquette de veau, je déguste quelques bouchées et je sens que mon appétit s'amenuise et comme je suis gourmande et bien tant pis, je laisse les 3/4 de ma nourriture et garde une place pour le dessert. Arrive une galette frangipane : j'en prends 3 bouchées et c'est fini pour moi. Etonnement de ma voisine de droite, perplexité de mon voisin de gauche, réprimande de la serveuse que je rassure sur la qualité du plat et...fierté de ma part : même au restau, j'écoute mes sensations, ça c'est du bon boulot!

Bonjour Capuccino,

Mon Dieu, quel chemin parcouru ! Que de progrès depuis votre arrivée !

Il faut réaliser que laisser et jeter ne sont pas du même niveau de difficulté. Mais jeter la part en trop, celle qui vient après le rassasiement permet d'apprendre à laisser. Il s'agit dans un premier temps d'un exercice. Dans la vie courante, on ne jete pas tant. On laisse et on conserve. Pour y revenir plus tard quand la faim sera revenue.

Laisser dans son assiette, non pas des aliments sublimes mais tout simplement ordinaires, n'est possible qu'en se débarrassant de la peur de manquer ou de passer à côté d'une occasion soit disant unique. Cette peur de manquer est la carte d'identité de tous les comportements de restriction ou de contrôle. On finit par manger les aliments qu'on contrôle comme si c'était pour la dernière fois. On mange sa dernière pizza, son dernier chocolat...

On peut surmonter cette peur de différente façon. Par exemple, en fractionnant son alimentation. Et en prenant conscience que ce qu'on laisse on pourra le remanger plus tard.

On peut aussi se servir des exercices de dégustation en PC de façon à bien repérer son rassasiement gustatif. Quand le plaisir disparait, on prend conscience que ce qui reste est la part en trop. Celle dont on n'a pas besoin, qu'on peut même jeter. Il en reviendra toujours.

On peut aussi se servir des exercies sur le rassasiement tels qu'ils sont présentés dans le programme. On s'exerce sur un aliment riche qu'on déguste au déjeuner et au goûter durant quelques jours. Et on jette le soir tout ce qu'on n'a pas mangé dans la journée. Pour se rendre compte le lendemain qu'on ne manque de rien, que l'aliment revient et qu'on peut encore le manger.

Progressivement, il devient facile de laisser.

Manger pour ne pas gaspiller est un idée étrange de nos jours où les aliments peuvent être conservés. C'est plutôt manger ce qu'on aurait pu laisser qui est un gaspillage. On perd de l'argent et du plaisir. On aurait fait une économie en gardant pour un autre repas. Et on perd du plaisir car on mange sans faim et avec peu de plaisir un aliment qu'on aurait pu manger avec plus de faim et donc plus de plaisir.

Vous me direz qu'au restaurant souvent on ne peut pas emporter. Ce qui est laissé est perdu. Et en plus payé. Mais alors si c'est payé, c'est à nous. On est libre d'en faire ce qu'on veut. Va-t-on à la fois payer de sa bourse pour avoir le droit de manger ? Et puis encore payer de sa personne en mangeant à s'en rendre inconfortable ?

Dans un bon restaurant, il faut déguster la moindre bouchée, veiller à ne pas sortir de table avec des sensations pénibles d'inconfort. Et laisser sans remord ce qu'on ne peut pas emporter. On est rassasié du plaisir procuré par la dégustation. Il y aura d'autres occasions, avec d'autres aliments... Ce n'est pas non plus le dernier resto !

JPZ

Ahhhh! magifique! C'est donc possible.

Bon si d'autres y arrivent, pourquoi pas moi. Patience. Chaque chose en son temps. 

Effectivement, si on se dit que demain on peut retrouver tout cela dans son assiette.... ça change tout dans la tête.

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