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Comment résister aux craquages du soir

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
Ancien abonné A lire (1) Novice (1)
23 avr 2021 à 20h

Bonsoir’

je Suis le programme LC depuis 5 semaines maintenant mais j’ai toujours des problèmes pour me raisonner le soir. Je mange plus que ma faim et rajoute des carrés de chocolat, un verre de vin, un morceau de pain, bref je n’arrive Pas à me raisonner. Comment faites-vous vous ? 

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42 commentaires
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
04/06/2021 - 10:41

super!

la dégustation est la clé pour moi

comme disait Zermati dans son dernier livre,  le côté  "hédoniste" agit énormément sur la satisfaction, donc le rassasiement!

je vois la différence rien qu'au fait d'assaisonner correctement un plat

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
04/06/2021 - 09:04

Je suis étonnée de l'experience de dégustation  d'un aliment hypercalorique : très bien choisi, il m'a permis d'être si calme que je n'ai même pas eu l'idée de "craquer" le soir. Surprenant comme expérience. 

Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
28/05/2021 - 08:00

c'est vraiment difficile de laisser dans son assiette, Laural

il est plus simple de se servir une petite quantité et d'y revenir si on a encore faim

et en effet une belle présentation

et un goût qui ravit les papilles

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
27/05/2021 - 18:47

Personnellement, je mets des assiettes normales pour mon mari et moi afin de limiter les différences et éviter certaines remarques dont je me passe volontiers.. Visuellement je ne suis donc pas frustrée. Je m'arrange pour traîner un peu, servir les deux assiettes, une jolie présentation (surtout dans la mienne). Je mange plus lentement que lui  une assiette moins remplie. L'important (c'est presque devenu un jeu pour moi) est de parvenir à terminer mon assiette après lui "comme si elle était plus remplie".  C'est devenu possible puisque je prends davantage le temps de déguster ( ce qu'il ne fait pas spécialement). Il m'arrive de me lever de table pour  aller chercher quelque chose à la cuisine pendant le repas juste pour rester sereine quand c'est nécessaire.  

                                                                  Marie

Ancien abonné Remercié (8) Très actif (30)
27/05/2021 - 07:58

J'ai le même problème que toi ! (= difficulté à laisser) une croyance que j'ai repérée depuis un moment mais impossible jusque-là de m'en défaire.

Du coup je prends des portions plus petites ou je mange dans des petites assiettes, mais par rapport à mon compagnon je me sens "frustrée" même si je n'ai plus faim...

La pensée "Je ne suis pas une poubelle" marche si je pense à finir ce qui reste dans la casserole (à congeler par ex) mais pas pour l'assiette en cours. 

Quelqu'un aurait il d'autres idées pour "ne pas finir son assiette"?

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
27/05/2021 - 07:52

Les Tupperware, ca existe. Le reste c'est pour demain, meme une petite bouchée  ! Hop, au frigo !  Ou bien,  "donner le reste de son assiette à  sa mère "( en pensée  je suppose). Bon courage Lauralem !

                                                 Marie

27/05/2021 - 03:39

Bonjour,

 

Je n'arrive pas à ne pas terminer chacunes de mes assiettes c'est horrible ! (maman : pense à ceux qui aimerait être à ta place termine vite ! )

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
26/05/2021 - 20:31

Déguster une crème glacée offerte en se promenant au bord de l'eau et en regardant les oiseaux ce soir... je ne dînerai pas.

Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
26/05/2021 - 08:42

bien évidemment, c'est un cercle vicieux qui s'appelle le trouble du réconfort, on mange pour se réconforter, mais les sentiments négatifs que ça génère provoque un plus grand inconfort, alors on passe aux grandes quantités ou aux aliments que l'on considère comme totalement transgressifs (même sans les désirer vraiment) pour carrément s'anesthésier

dans la méthode, il n'y a pas de craquage possible en fait, puisqu'on est censé répondre à ses envies

cela change tout puisqu'on ne se contraint pas à manger qu'avec la faim, mais on cherche également à se réconforter consciemment

lorsqu'une envie de manger sans réelle faiim est présente,  on essaie simplement d'y répondre consciemment, pas dans la culpabilité et en cachette même de soi-même, mais consciemment, en prenant le temps, en dégustant, en appréciant, en acceptant que l'on mange parfois sans faim, que l'on a parfois besoin de réconfort

et c'est bien cela qui permet de sentir le rassasiement d'un aliment même consommé sans faim, ce n'est pas le même rassasiement exactement qu'avec la faim, mais il y a également cette satisfaction

j'ai de fréquents besoins de réconfort, alors souvent le soir je me mitonne des petits plats qui stimulent mes papilles, ou alors simplement dans la présentation façon "restau",  ou dans des aliments un peu regressifs

bref je sens mon besoin de réconfort arriver et j'y réponds avec amour et bienveillance envers moi-même

et ce, même si je n'ai pas très faim

en effet, si l'amour est là,  les quantités sont vraiment moindres et on n'y porte même pas attention

Ancien abonné En or (44) Très actif (30)
25/05/2021 - 22:58

Ce soir, j'ai fait  "l'expérience" de me laisser craquer. Je préférais cela à  résister et risquer de retomber dans un engrenage. Mais "craquer" volontairement  change le ressenti. C'est comme la difference entre faire ce qui est permis ou ce qui est interdit. S'il m'est clairement autorisé de craquer, j'ai le sentiment de pouvoir m'arrêter plus facilement. C'est comme si la honte ou la culpabilité amplifiait par moment  les compulsions.  Qu'en pensez-vous ?

                                                       Marie