!e silence entre les mots
Je viens de faire l'expérience d'un non repas. Je n'ai pas faim, c'est l'heure du repas, je ne mange pas et je "goute" le vide dans ma bouche. Je suis etonnee de me sentir de plus en plus paisible.... comme si je me donnais la liberté de ne pas manger, je vis toujours, je respire encore et je suis toujours en sécurité. Ca paraît absurde de dire ça. N'empêche, c'est comme ça. Un peu comme le silence entre les mots. La liberté d'impression au lieu de la liberté d'expression...
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Re-bonjour Marie,
C'est super ce recul que tu décris, qui permet effectivement de choisir sa réponse : répondre ou se taire, mais choisir.
C’est toute ma démarche, tant sur un plan personnel qu’alimentaire (les deux liés aux émotions et liés entre eux) : faire le petit pas de côté, en tout situation, qui me permet de choisir ma réponse et non plus de réagir, voire de sur-réagir, aux évènements.
Passer du pilotage automatique de mon cerveau au mode conscient de mes pensées et émotions, observer ce qui se joue chez moi.
Ce ne se fait pas en un jour, ça demande de l’entraînement de changer ses schémas de pensées. Il faut prendre conscience de son mode de fonctionnement, puis accepter le fait que l’on est responsable de ses actions finalement (paroles et actes), et enfin amorcer le changement, jour après jour, pas après pas, dans l'auto-bienveillance.
Du travail, encore du travail, mais payant.
Je précise que je suis une mangeuse émotionnelle et que ce que je viens de poser concerne un travail sur les pensées et les émotions qui était plus que nécessaire pour moi.
Ca peut ne pas l’être pour tou(te)s.
J’y suis venue car pétrie de perfectionnisme, ce que Jean-Philippe Zermati qualifie de « peur de mal faire et non volonté de bien faire », un facteur qui fait, selon lui, le lit des troubles du comportement alimentaire.
Belle fin de journée à toi et à la communauté.
Quand deux journées de dépaysement coupent le quotidien, que c'est agréable. On en oublie la météo capricieuse et le reste :-). A refaire !
Marie