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Manger par fatigue

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
23 Aoû 2013 à 00h

Je m'interroge sur la différence entre sensation de fatigue et EME : je me rends compte que c'ets souvent parce que je me sens fatiguée, que j'ai envie de me poser, que j'ai en même temps envie de manger quelque chose (de sucré de préférence). Comme si me reposer ne suffisait pas. Avec l'idée que manger va me requinquer. Et comme si ça "doublait" l'efficacité du repos.

Je m'observe pour essayer de repérer une EME : suis-je en colère ? stressée ? ai-je accumulé une frustration depuis le matin (c'est souvent vers 17h que ça se manifeste) ? Avant, il y a quelques année, avant que je fasse une thérapie notamment, il y avait effectivement des frustrations, de la colère etc.. que je ne voyais pas. Il faut dire aussi que je passais mes journées en apnée, en oubliant même d'aller aux toilettes. Maintenant, quand je suis en colère ou frustrée, en général je le sais et je sais d'où ça vient. Pourtant, je mange quand même.

Ce soir, par exemple, au moment de prendre mon train, j'ai eu une grande envie d'acheter un truc pour le déguster tranquille avec un bouquin. Impossible de vraiment déterminer si j'avais faim mais, raisonnablement, cela ne pouvait pas être le cas : j'avais déjeuné très tard. Bon, j'ai résisté. Mais j'avais une barre soja et fruits dans mon sac que j'ai quand même mangé un moment plus tard. Et, après ça, j'ai oublié d'avoir envie de manger pendant plusieurs heures.

Donc est-ce physiologique ou psychologique ?

 

Merci de vos avis.

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34 commentaires

les "charettes" j'ai connu pour mon chéri qui est archi,  dans certains métiers, c'est obligatoire

c'est en effet "après" que c'est dur

dans mon cas,  la décompression est toujours le moment le plus délicat.....

l'adrénaline qui nous permettait de tenir s'apaise, et alors la fatigue, émotionnelle ou physique, qui nous retombe dessus, est gigantesque

je crois qu'il faut te ménager un "sas" après une charette, un vrai sas de décompression de la fatigue, genre un jour où tu ne t'occupes pas des enfants,  tu es à ton rythme et tu récupères.....

dans ces moments-là,  l'accueil des sensations est hyper important, je trouve,  si on arrive à supporter ces sensations de décompression progressive (sans accélerer la manoeuvre par une surdose alimentaire),   les EME se raréfieront  à ces moments là

Comme tout cela me parle! Manger quelque chose de gras et sucré en fin de journée, pour me rebooster avant d'attaquer la soirée avec les enfants, c'est mon quotidien quand je sors du boulot.

Et les fins de diner lorsqe je suis fatiguée se termine toujours de manière compulsive, impossible de m'arrêter... Comme si je voulais que ce moment de détente ne se termine pas.

J'espère trouver des pistes pour changer ce mode de fonctionnement, et vos interventions me semblent très pertinentes, mais je suis loin de l'application, je débute juste!

bonsoir a toutes

dès la reprise je pense que la pratique de la rpc meme trois minutes va bien m'aider a identifier la fatigue et a me reposer au lieu de manger..... j'ai confiance, c'est génial

Bonjour à toutes 

 

Pareil : la fatigue émotionnelle est ce qui m'incite le plus à manger ...

Néanmoins je peux dire que la plus part du temps, j'ai une petite faim quand même, et je m'apperçois que lorsque je saute le goûter (parce que je n'ai pas assez faim), j'arrive au dîner avec une trop grosse faim ...

Alors au final, je me dis qu'il vaux mieux faire un goûter raisonnable (en ce moment je me régale d'une madeleine avec un yaourt), qui me fait plasir, et qui me permet d'arriver au dîner sans avoir une trop grosse faim mais en ayant faim quand même.

Cela dit, je suis en vacances, je bouge beaucoup plus, je suis plus zen et c'est beaucoup plus facile que lorsque je travaille et que j'ai la tête dans le guidon comme on dit ... car là, il me semble que la fatigue l'emporte largement sur mes sensations, mais je n'en suis pas sure, je vais essayer de bien analyser ce phénomène

En fait je réalise que les seules fois où je ne goute pas, c'est lorsque j'ai trop mangé le midi : fatigue ou pas, je n'ai aucune envie de manger avant le dîner.

Je pense que je supporte mal la sensation de vide : dès que mon estomac n'est pas rempli, je me sens capable de manger, et si je fatigue, j'ai envie de manger ... alors que s'il est plein, l'envie de manger est rarement présente.

Je ne sais pas si je me fais comprendre ?

Oui Totom, ça fonctionne comme ça pour moi aussi : goûter et éviter une trop grosse faim le soir, ou vraiment bien déjeuner (mais avec le risque du sommeil irrésistible en début d'aprèm).

Et, effectivement, en vacances, le problème ne se pose pas.

je fais aussi partie de ceux qui ont tendance à manger face à la fatigue, mais je crois sincèrement que c'est un réflexe, que l'on s'est conditionné comme ça, mais qu'on peut faire autrement

pendant des années, en rentrant à la maison, besoin incompressible de manger en réponse à la fatigue, à la charge émotionnelle de la journée

mais même en cours de journée, si j'étais fatiguée j'avais tendance à manger

j'ai compris que la fatigue est tout simplement un inconfort physique,  tout comme les émotions désagréables sont des inconforts émotionnels

ce qu'il y a c'est qu'on a pris l'habitude d'éradiquer tous les inconforts, avec cette idée saugrenue, qu'il faudrait toujours aller bien tout le temps, en forme et en plus sereine intérieurement

or ce n'est pas le cas, parfois on est fatigué, c'est comme ça,  et bien entendu manger ne changera rien à l'affaire, au contraire dans mon cas cela me fatigue encore plus à cause de la digestion

 

pour ma part,  je pense avoir beaucoup moins ce réflexe de manger en réponse à la fatigue....  si je peux me reposer, je le fais, même un temps très court,  genre juste s'asseoir, respirer un peu, sentir la fatigue dans son corps  et sentir que c'est inconfortable mais en même temps ce n'est pas le Pérou

se mettre un peu dans l'instant présent..

je suis surtout motivée par l'idée de me garder un bon appétit pour le soir,  car je sais que manger avec faim me donnera un grand plaisir non seulement gustatif mais profond, car en accord avec mes valeurs

 

je dois dire que pour moi ce n'était pas du jour au lendemain de pouvoir sortir de ce réflexe,   mais peu à peu, déjà répérer cet inconfort physique,  et ne pas le soigner par un autre inconfort physique (manger sans faim),  mais juste l'accepter, le vivre,  et faire en sorte peut-être que cela ne se reproduise pas le lendemain, genre en se couchant plus tôt

Merci pour ta réponse isabelle : cette idée d'inconfort physique à supporter me parle.

Pour moi aussi me coucher tôt c'est la meilleure solution pour arranger le problème "sur le fond". Et puis accepter quand j'arrive chez moi très fatiguée que tout peut attendre sauf aller m'alonger pour dormir ne serait ce que 15 minutes.

merci à toutes! finalement ce que je trouve un peu compliqué ici LC c'est d'etre obligée d faire des choix car il y a tant de choses à faire (carnet, exercices, rpc, blog, forum...) le fait de manger par fatigue sera dc ma priorité : quand je travaille je rentre totalement épuisée, vidée surtout psychiquement et emotionnellement et donc j'avais tendance à me noyer dans le pot de nutella....ou pas cad direction la salle de sport! le hic c'est que je me rends compte étant en vacances actuellement que je crois que je mange pour me "récompenser " d'etre allée faire du sport alors que j'ai pourtant bien l'impression d'y aller pour me faire du bien, me détendre et etre en forme : ce qui marche! mais en rentrant j'ai l'impression (ou pas ? ) d'avoir super faim pas d'etre fatiguée au contraire!?? c'est pas clair... ceci dit je suis déterminée à la rentrée de ne plus manger par fatigue en rentrant de me poser , de m'allonger de respirer et j'ai confiance... ou d'aller faire du sport (suis svt moins fatiguée en sortant de la salle que quand j'y suis entrée!)... mais j'ai "peur" alors de rentrer affamée et de trop manger... bref je me prends la tete...

sans doute faut il distinguer fatigue physique et fatigue psychique, et si on cumule les 2 ?

ya pas a dire Lc ça oblige à réflèchir sur tout... et parfois ca me fatiguewink

Bonjour à toutes

 

En effet, je fréquente bcp les gares avec des horaires extrèmes et un grand nombre de déplacement et pendant longtemps mon meilleur ami était le distributeur de sucreries .... je ne pouvais pas prendre le tgv sans avoir quelque chose à lire et à manger ..

J'ai commencé une TCC il y a un an et j'ai compris un certain nombre de choses :

- je manquais de sommeil de manière chronique (5 à 6 heures / nuit) avec 3 levers à 4h00 du matin

- je déteste attendre et être seule à la gare

 

Depuis,

- Je dors le plus possible à la maison (mini 7h00 ... mais pas tjrs) et je dors dans le train

- Je pratique la cohérence cardiaque,

-  j'ai mon mug thermos de thé (j'adore le thé),

-  je téléphone à mes amis depuis la gare

 

Je sais aujourd'hui que si je dors moins (par choix et parfois par insomnie) et que je mange du gras-sucré .... c'est que je suis en vrille et qu'il est temps de me faire aider.

Je commence donc le programme en me sentant plus sereine ... mais je suis encore en vacances ! Nous en reparlons après 2 semaines de rentrée

 

Bon courage à toutes et merci de votre présence

 

 

Fatigue émotionnelle donc émotion et on en revient aux EME non vous croyez pas ?

Quand j'évoque la fatige et le surmenage c'est 9h - 19h et 20h 2h ou 3h pour les plages de travail... : là je vous garantis c'est de la fatigue tout court... Lors de l'épisode du mois de juin c'était 7h-21h avec à peine 15 à 20 minutes pour avaler; ben je sais même plus quoi (sandwich, hamburger...) 6 jours par semaine.

Quand il s'agit d'une fatigue moins intense (3h de jardinage) oui une tasse de thé, on se pose sur le canapé et tout va mieux !! 100% d'accord avec vous.