Nom de code : 20.4
Bonjour à toutes !
Comme convenu, voici un post suite à la journée de thérapie du 20 avril avec le docteur Z où nous avons plus particulièrement travaillé sur les EME, dans la joie et la bonne humeur ! Et l'émotion ! :)
Un post, comme un petit groupe, où nous pourrons échanger, venir y déposer nos expériences, le résultat de notre entraînement de warriors (parce qu'on a bien compris, il s'agit de s'entraîner à supporter nos EME via des exercices!!), nos doutes, nos joies, nos découvertes, nos coups de coeurs, nos bavardages, que sais-je. Nous en ferons ce que nous voudrons :)
Une chose importante : CE POST EST OUVERT A TOUS ET TOUTES. Y compris aux personnes qui n'ont pas participé à la journée. Il s'agit de partager et de s'entraider :)
Aller zou c'est parti :)
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Merci Mavo pour l'update c'est intéressant.
Pour ma part sur la dernière semaine j'ai vécu deux jours d'EME durant mes règles, et j'avoue que ça faisait un moment que j'avais pas eu aussi mal au ventre.
Sinon sur la dernière semaine, à part samedi et dimanche d'EME j'étais fière d'arriver à déguster un repas gastro dans un grand resto sans me baffrer (parce que c'est bon, que c'est là, qu'il faut pas gâcher, que j'ai peur de manquer). J'ai terminé en ayant un peu trop mangé, mais nettement moins que toutes les autres expériences au resto.
Je ne mange plus sans avoir une bonne faim, ça a l'air de devenir automatique ce point là.
Je supporte mieux la faim, même la grande faim.
Je perçois bien ma satiété et j'arrive à m'y tenir souvent, j'ai pas eu d'EME de fin de repas sur toute la semaine. J'ai l'impression que les EME de fin de repas pour moi étaient fort liées à la restriction et à la pression que je me mettais en début de repas.
Je mange encore trop vite souvent, surtout quand j'ai très faim.
J'ai pas encore réussi à tester la "collation", c'est à dire à manger un petit peu en attendant un repas. J'oublie d'ailleurs de prendre des collations avec moi. Ce qui est positif en soit, car ça signifie pour moi que j'ai moins peur de manquer (avant je partais pas de la maison sans un sac avec plein de bouffe, même pour deux heures).
J'ai pas essayé de me réconforter avec des aliments réconfortants. Souvent quand j'ai une émotion, j'arrive à la vivre et du coup je ressens plus le besoin de me réconforter.
J'ai noté une nouvelle croyance : quand je suis très fatiguée, comme le weekend dernier avec mes règles, j'ai des EME pour "me donner des forces". Après une EME, où j'ai mangé au delà de ma faim un midi, je me suis sentie tellement mal d'avoir trop mangé (et pourtant la sensation et quantité ingérée étaient plus minimes qu'avant) que j'ai vraiment pris conscience que ça ne m'apportait rien de manger ainsi.
Les EME que j'ai eu étaient causées par une envie de "sombrer dans l'inconscience" de ne plus avoir à penser, réfléchir, donner, organiser etc.. Une fois que j'ai compris cela, j'ai vu que je pouvais me réconforter en "ne faisant rien du tout" pendant 10 ou 15 mn, ça me fait plus de bien que de manger.
J'ai de plus en plus de mal à supporter mon ressenti quand j'ai mangé au delà de ma faim, c'est pas la culpabilité, c'est la gêne du corps, je n'aime plus me sentir "lourde" et je n'aime plus me "remplir".
Cette semaine je vais continuer à essayer les 30 secondes avant les repas.
Bonne semaine
Hello Mavo, Fred et les autres,
Pour ma part je viens de me faire une petite séance pleurs car j'ai eu 2 semaines super juste après le 20.04 où j'ai eu l'impression d'avoir enfin touché du doigt le lâché prise, je ne pensais plus à la nourriture entre les repas, j'arrivais à respecter ma faim, ma satiété, déguster et prendre du plaisir et le tout sans aucun effort, bref c'était le paradis.
Ensuite j'ai enchaîné des semaines boulot intenses qui m'ont fait ressortir tous mes automatismes d'avant, et j'ai terminé épuisée avec pleins d'EME qui m'ont fait prendre deux kilos.
Je suis un peu triste ce soir donc un peu dure envers moi même comme d'habitude mais je dois constater que j'ai quand même réussit la majorité du temps ces deux dernières semaines à faire le défi des 20 secondes et j'ai améliorer la dégustation. C'est pas encore une habitude, mais ça devient plus facile de prendre quelques secondes avant de passer à table, et de prendre plus de temps à manger même quand j'ai très faim où que je suis fébrile ou énervée.
Mais dernièrement j'ai aussi eu de multiples EME qui avaient quasiment disparues les 3 semaines après le 20 avril.
J'ai du mal à croire que je puisse vraiment maigrir un jour "sans effort", cette notion de ne pas faire d'effort, qui signifie lâcher le contrôle est encore très difficile pour moi à intégrer. Plus j'ai du mal à croire que je puisse maigrir, plus je me stress, plus je fais d'EME et plus je grossis.
En ce moment, comme j'ai repris du poids, j'ai de nouveau des voix dans ma tête qui me jugent et me disent de refaire un régime. Alors je m'accroche à la RPC et j'essaye de continuer à avancer malgré ces obstacles.
Qu'en est-il des autres? Des nouvelles?
[quote=liegama]
J'ai du mal à croire que je puisse vraiment maigrir un jour "sans effort", cette notion de ne pas faire d'effort, qui signifie lâcher le contrôle est encore très difficile pour moi à intégrer. Plus j'ai du mal à croire que je puisse maigrir, plus je me stress, plus je fais d'EME et plus je grossis.
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Hello Liegama
Comme je te comprends et je partage ce sentiment... Comment quelque chose qui ne serait pas ultra-difficile pourrait-il faire du bien ? Welcome dans le royaume de la pensée judéo-chrétienne !
Pour moi, c'est une pensée automatique très forte, sur laquelle j'avais beaucoup travaillé avec ma psy-nut, à l'époque où j'avais un suivi en cabinet. Et je pense que cette pensée a beaucoup participé à ma reprise de poids : j'avais perdu 15 kg mais je ne comprenais pas comment c'était possible... Même après 15 kg "sans effort", sans régime, je n'y croyais toujours pas. Et j'ai repris le poids perdu, pour me donner raison.
Alors, pour mémoire, pour remercier gentiment mais fermement cette pensée : on ne perd pas de poids sans effort. Des efforts, on en fait, et même des efforts pas simples ! En revanche, on perd du poids sans régime, sans contrôle. Enfin, on essaie ! 
oui mais pourquoi c'est dur?
une hypothèse que je soumets..... en fait ce n'est pas si dur que ça, mais surtout ça fait peur
car cela oblige à se confronter à soi-même au lieu de se fuir, avoir conscience au lieu d'oublier, accepter au lieu de refuser, voir au lieu de se mentir
la bonne nouvelle, c'est que ça "parait" dur quand on pris les habitudes inverses, mais que lorsqu'on y va, et qu'on persévère, dans l'acceptation de ses ressentis, cela devient ensuite facile
l'effort que l'on fournit, c'est plus comme s'il fallait franchir une montage, et puis ensuite c'est tout plat
bien sûr la montagne ne se franchit pas d'un bond, mais une fois qu'on l'a franchie, c'est à dire que l'on a plus peur de se confronter à soi-même, cela devient vraiment facile, automatique, de manger selon ses sensations
contrairement à un régime où il faudrait se contrôler et être dans l'effort toute sa vie
c'est comme ça que je vois les choses.....
c'est ce que je voulais vous dire
oui, ça peut prendre du temps, beaucoup d'efforts, mais une fois qu'on a réellement passé un cap niveau acceptation de ses ressentis, cela devient facile, comme tous ces gens autour de nous qui mangent de façon régulée sans avoir l'impression de faire un effort pour ça
mais bien sûr au début ce sont des efforts, des efforts particuliers.....
en fait ça revient à supporter d'avoir mal.... si je comprends bien ta souffrance est psychologique
je pense très sincèrement qu'on n'a pas besoin de supporter toutes les souffrances psychologiques.....
parfois, on a besoin de bouger les choses, et cette force intérieur, celle qui hurle là, elle est là pour quelque chose, pour avoir la force par exemple de faire de choix ou de mettre les points sur le i
parfois on a besoin de prendre une certaine distance intérieure et comprendre qu'on se rejoue intérieurement des vieux films et des vieilles histoires
mais bon, parfois, l'état intérieur qui nous dérange, il est juste normal, comme les émotions qui traversent chaque être humain chaque jour, et qu'on doit juste accepter, même si cette émotion n'est pas reluisante ou glorieuse, ce n'est qu'un ressenti qu'une émotion....
écoute-toi et fais-toi confiance