Trouver la juste quantité de nourriture qui permet de perdre du poids La bonne faim
Notre métabolisme est différent. Nos besoins alimentaires ( je ne parle pas du plaisir mais juste physiques) sont différents. Ce n'est pas facile de trouver ce point d'équilibre. On croit avoir mangé juste et on a encore mangé trop par rapport à nos besoins énergétiques. Je sais, il faut attendre la bonne faim...je propose d'en parler...
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Bonjour de bon matin !
Je crois avoir déjà lu sur le forum dans de vieux échanges que oui il s’agit bien là de l’effort à faire pour changer. Comme tout changement demande un petit effort quotidien, minime pour ne pas être remarqué et donc que la résistance ne soit pas enclenchée, il faut tout de même s’y « astreindre ». Vraiment s’accorder à sa bonne faim et son rassasiement, mais vraiment vraiment, sans se mentir.
De mon côté le matin j’y arrive bien (pas faim le matin en général, ancienne fumeuse qui ne prenait jamais de vrai petit déjeuner, l’habitude est ancrée), le midi à peu près bien, par contre à 19h c’est plus compliqué.
Au moindre petit signal j’utilise l’excuse de cette « petite faim » pour m’accorder le repas… Je sens bien qu’il y a des habitudes d’horaires, un enjeu social (je fais à manger pour le couple), de l’émotion aussi…
Pour cela le mieux serait de moins manger au repas précédent et finir sur un « creux » mais là pour l’instant je n’ai pas encore fait les exercices de cette partie donc ce sera l’étape d’après :-)
Sinon côté signal du corps, c’est assez clair et précis pour moi la faim, si c’était ta question initiale, moi je le sens au niveau du ventre la bonne faim, ça gargouille, ça tiraille et parfois ça gronde même :) et si j’ai des doutes je bois un verre d’eau et si c’est la faim ça revient vite. La petite faim pour moi, c’est dans la bouche, une salivation, un gratouillement, en fait à l’époque c’était mon signal aussi pour aller fumer… aujourd’hui je défusionne en me disant : c’est l’envie de la bouche, pas la vraie faim.
Par contre le rassasiement là je verrai avec les exercices car aujourd’hui c’est encore trop confus pour les sensations.
Et pour toi c’est clair côté faim et rassasiement ?
Belle journée
ce qu'il y a c'est que nos besoins se mêlent à nos habitudes
pour le rassasiement surtout, je me suis rendue compte combien nos habitudes de 'sensations" agissent sur le sentiment de satisfaction et donc de rassasiement
c'est souvent là où en fait on mange encore trop, oui
mais le programme est conçu pour ça, je ne me souviens plus quelle étape
réduire un peu et observer quand la faim revient
ensuite de nouvelles habitudes peuvent se construire mais pour moi il faut surtout de la patience et accepter que dans la phase de transition cela n'aille pas de soi
Ah, Lydie, tu as trouvé le mot qui fait écho "vraiment ne pas se mentir", moi je me disais qu'on a vite "triché"( je l'entends quand je commence à me trouver des excuses pour terminer un petit morceau de chocolat ou un autre "presque rien"). Et puis idéalement, il faudrait pouvoir mettre tout le temps la priorité à la nourriture pour devenir précise. Or, me sentant beaucoup mieux, j'ai plus de projets au point d'oublier les collations et de m'en tenir souvent à trois repas par jour, sans difficultés puisque moins d'EME. Mais alors, au repas, je mange avec l'idée de m'arrêter au bon moment et avec l'impression de me "priver" ce qui n'est en fait pas le cas. J'ai l'impression que je suis comme au point de la rencontre entre LC et la diététique. Je mange plus vite aussi et dois presque me forcer pour ralentir. Comme j'en ai conscience et que cela fait partie du parcours je ne me révolte pas. Mais je suis consciente d'une véritable difficulté. Comme si, après avoir planché sur les émotions et les pensées automatiques, quelque part une petite voix me disait bon maintenant, ça suffit, on ne rigole plus. Degustation, c'est ok et ça aide mais faim et rassasiement manquent de clarte. De plus, les circonstances font que les invitations se multiplient...je pratique " la faim prévisionnelle. En fait, c'est une période difficile pour moi mais au moins j'ai maintenant de bons outils pour y faire face.
En fait, Izabelle, dans la méthode, on parle aussi de 4 étapes pour changer. Cela a clarifié bien des choses pour moi et cela m'a déculpabilisee( quand on sait, on ne change pas aussitôt). J'en suis, si je comprends bien entre l'incompétence consciente et la compétence consciente.
Je fais une experience aujourd'hui. En debut d'après-midi, j'etais prête à manger de facon compulsive. Je me suis consciemment autorisee à manger chocolat et biscuits et l'aspect compulsif a disparu. J'ai arrêté de manger comme j'avais commencé. Rassurant. De plus, je me suis laissé attendre la faim et le soir comme elle ne venait pas, j'ai mangé quelques tomates cerises, histoire d'être présente à table avec mon mari. Autre chose : un soda zero calories pour rester à table un peu plus longtemps sans grignoter et sans tricher:-)
Coucou,
Bravo tu as l’air sur la bonne voie !
Pour la marche je ne pourrais pas trop t’aider à comparer car je marche quotidiennement depuis plus d’un an… donc je ne sais pas si cela modifie quoique ce soit si ce n’est que pour moi cela fait du bien et même devenu indispensable (nature, respiration, calme les émotions, recentrage, ramène la conscience dans le corps…) bref que du bon :)
Bonne soirée
Il y a une autre réflexion qui paraîtrait anodine mais loin de l'être : dans un régime classique on se dirait : j'ai faim, "vivement midi" ou " vivement 16h" je pourrai manger à nouveau. Dans notre démarche, "ouf, je pourrai manger quand j'aurai de nouveau faim". De l'écrire, je prend encore plus conscience d'une sorte d'absurdite dans la démarche du régime.
Bonjour Marie et la communauté,
Comme tu l'écris justement, Marie, il est question, avec ce programme, de lâcher régimes et restriction cognitive pour S'AUTORISER à reprendre les manettes et CHOISIR, par et pour soi-même.
Reprendre sa responsabilité, finalement, et s'autoriser, plus largement, à dire non, s'affirmer, vivre selon ses valeurs, vivre tout court..
Ce n'est pas le chemin le plus facile, ça confronte à soi, à ses émotions... mais c'est le plus durable, un chemin avec des avancées, des arrêts, des bifurcations... la vie quoi, et c'est du boulot 😉 !
Belle journée à toutes et tous.
Je pense d'ailleurs que cette méthode remet en question, ou plutôt permet de remettre en question la quantité d'énergie que nous dépensons dans le cadre alimentaire mais aussi non alimentaire... comme tu dis ..la vie quoi :-) trouve la juste mesure qui nous permet de nous épanouir pleinement. Cette recherche est exigente. Mais je crois qu'elle n'a rien a voir avec le perfectionnisme ( je me suis posé la question à un moment ). Qu'en penses-tu?
Bonjour à tous et à toutes,
Il y a quelque chose de comique pour moi dans l'introduction de ce thème de discussion. Je vous ai posé la question de grand matin, parce que je me la posais à moi- même, prête à prendre mon petit déjeuner mais sans ressentir les signaux de la faim. Le temps d'écrire sur le forum et les signaux m'appellent. Oui, à un moment, il me paraît essentiel de mettre la priorité à l'identification précise de ces signaux. Qu'en pensez-vous? Quelle est votre expérience ?