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et bon démarrage avec la méthode!
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J'ai l'impression (plus qu'une impression en fait) que ça fait une éternité que je n'ai pas eu un moment pour venir partager mon expérience du programme avec vous : reprise du travail, moins de temps, les devoirs du petit, les examens du grand, etc.
Alors donc: LC. J'ai reçu mon bilan alimentaire et mon bilan sur les RPC. Les deux me semblent décevants. Ils ne sont que cela, des bilans, des reformulations en mots générées par ordinateur qui synthétisent les données qu'on a entrées jour après jour... Aucune projection. J'avais espéré une intervention humaine ! Au jour le jour, je crois que c'est davantage le surf sur les forums qui va me motiver !
Mais les outils proposés me vont bien. Je connaissais déjà la RPC, car j'ai fait un stage de mindfulness de 2 mois il y a quelques années, mais je ne l'avais pas utilisée dans le cadre d'un éveil de la conscience en ce qui concerne l'alimentation ou les émotions. Je suis contente de reconnecter avec ça, ça m'avait beaucoup plu et à l'époque mais j'avais laissé tomber, avec le temps...
Je crois que je n'ai pas trop de problèmes à reconnaitre ma faim et à l'attendre, surtout le matin. Il m'est arrivé de sauter le petit déjeuner et de me contenter d'une collation tard dans la matinée, sans me forcer. J'ai plus de mal avec la satiété. Je pense que je la reconnais, mais quant à la respecter, c'est une autre histoire ! En fait, j'ai beaucoup de mal en général à respecter les fins de repas. J'ai toujours l'impression que le corps me demande quelque chose de sucré, du chocolat, un bonbon pour clore le repas. C'est peut-être parce que je suis un ex-fumeuse invétérée (depuis 7 ans quand même, mais je fumais un bon paquet par jour !) et que la cigarette était alors une façon facile de mettre un terme aux repas. Alors j'ai essayé de me laver les dents tout de suite après avoir fini de manger, et de faire une RPC après. Et ça aide bien, même si ce n'est pas (pas encore ?) la panacée !
Le moment où j'ai le plus de mal est après le dîner : j'ai vraiment très envie d'une 'tite prime une heure ou deux plus tard... prime que je m'offre encore souvent ! Mais sans trop de culpabilité : je me dis que qu'avec LC j'apprendrai à m'en passer plus facilement plus tard et que je ne veux pas trop tirer sur la corde. Mais est-ce sage ? ou est-ce un truc de ma (bonne) conscience pour ne pas me priver ?
Bon, en tout cas, demain c'est montée sur la balace. Aaaaarg. On verra bien, j'espère juste de pas voir l'aiguille tendre vers le haut...
J'ai oublié de vous raconter quelque chose d'important. J'ai fait une découverte qui sera pour moi fondamentale, grâce à cette plus grande observation de mes émotions / alimention.
Je détecte bien les EME, qui pour moi d'ailleurs sont causées aussi bien par des émotions négatives (le plus souvent, le stress ou la flemme de me mettre au travail, ou le fait de m'accorder une pause dans le travail) que positives : quand j'ai eu un moment de relax, avec un thé et un bouquin (mon luxe !), il me semble qu'il n'est pas complet si je ne grignote pas quelque chose. Bref, c'est doublement compliqué.
Je me suis sentie, hier, énervée et fatiguée. C'était le milieu de l'après-midi et j'ai "décidé" de m'accorder un sandwich. Je ne suis pas sûre que le terme exact soit "décider", d'ailleurs. C'est plutôt mettre le cerveau en pilotage automatique, en blanc, pour ne plus réfléchir et aller se concocter un sandwich sans plus penser à LC, à la RPC, etc. J'avais bien conscience que je n'avais pas faim, que c'était une EME. Mais je l'ai mangé ce &%$#@# de sandwich. Où est la découverte, alors ! C'est pas vraiment du neuf, me direz-vous ? Eh bien le neuf, c'est que j'ai parfaitement eu conscience, après, que l'ingestion du sandwich n'avait absolument rien changé à mon énervement et à ma fatigue. Je me sentais toujours aussi mal. Aucun effet. Vous trouverez peut-être cela idiot, mais je crois bien que c'est la 1ère fois que je me rends compte de ça. Je crois aussi que c'est ça qui, d'autres fois, m'a poussé à carrément dévorer, en grandes quantités, pendant un moment de stress. Comme une petite quantité n'est pas efficace, j'avais recours à plus, à encore et encore. Jusqu'à ce que le ventre gonflé et la culpabilité prennent davantage de place que mon état de stress précédent. Je crois qu'avoir compris ça va beaucoup m'aider à gérer les EME.
Bon, je crois que j'ai suffisamment monopolisé la parole !
Bonjour Elda,
C'est vrai que conjuguer LC et le flot des tâches, actvités que la vie nous demande...c'est pas toujours facile mais le tout est de le savoir, de faire du mieux qu'on peut et peut-être de réfléchir si la manière de faire le programme nous convient et si ce n'est pas le cas, réfléchir au temps que l'on peut s'accorder pour que ce soit mieux pour nous...
Malgré tout, tu as fait des découvertes intéressantes qui te permettront d'avancer dans le bon sens le moment venu.
Pour ce qui est de tes envies de sucré pour clore le repas, pourquoi pas, où est le problème ? Beaucoup de personne sont dans ce cas-là et ne pas y répondre entraîne une frustration inutile, susceptible de se terminer en compulsion qu'il serait facile d'éviter. Pourquoi ne pas garder une place pour cette douceur-là dans le cadre de ta faim ? Pourquoi ne pas t'accorder ce bonbon, ce chocolat que tu auras choisi avec soin selon tes goûts et que tu laisseras fondre délicatement dans ta bouche tout en étant attentive au goût, arôme, plaisir qu'il te laisse en bouche.
Pour ce qui est de l'autre envie, celle qui arrive 2 heures plus tard, je crois que la PC pourrait t'aider à repérer les émotions, pensées qui viennent te visiter à ce moment-là. Qu'est-ce que je ressens là dans mon corps, quelles sensations est-ce que je perçois ? Puis te poser la question "de quoi ai-je vraiment besoin là maintenant" ? pourrait peut-être t'aider à y voir aussi plus clair. Si ti décides de manger pour calmer tes inconforts, utiliser un aliment que tu aimes vraiment, que tu sais être réconfortant pour toi est important. Le manger sur le mode dégustation l'est encore plus. Tu auras bientôt accès à l'EME-zen qui est un outil très intéressant dans ces cas-là. L'important n'est pas tant les quantités mangées mais bien d'attendre le retour de la faim par la suite pour manger à nouveau, c'est à ce prix que la régulation du poids se fera...
Bon courage.
Toujours de bon conseil, Capuccino !
[quote=capuccino]
Pour ce qui est de tes envies de sucré pour clore le repas, pourquoi pas, où est le problème ? Beaucoup de personne sont dans ce cas-là et ne pas y répondre entraîne une frustration inutile, susceptible de se terminer en compulsion qu'il serait facile d'éviter. Pourquoi ne pas garder une place pour cette douceur-là dans le cadre de ta faim ? Pourquoi ne pas t'accorder ce bonbon, ce chocolat que tu auras choisi avec soin selon tes goûts et que tu laisseras fondre délicatement dans ta bouche tout en étant attentive au goût, arôme, plaisir qu'il te laisse en bouche.
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Alors là, tu m'en bouches un coin ! Un chocolat tous les soirs, dans le cadre 'une perte de poids, j'ai du mal à me faire à l'idée. Le problème, c'est que j'ai vraiment la frousse de me démotiver si je ne perds pas de poids dans un délai raisonnable. J'ai aussi des soucis de santé liés au surpoids. L'autre gros problème, c'est qu'il m'est plus facile, je crois, de me passer de chocolat que de n'en manger qu'un ! Ça, je n'ai JAMAIS su faire. Je ne sais pas trop comment m'y prendre et j'ai peur d'un échec.
Elda,
S'il est vrai qu'il est difficile quand on est encore en restriction cognitive de se retrouver face à ses aliments tabous (le risque, est comme tu le dis de ne pas savoir s'arrêter), il est totalment faux de croire qu'on ne peut pas maigrir Et manger du chocolat tous les jours. Un yaourt nature sans sucre = 60 Kcalories. 10g de chocolat = 60 kcalories. Il n'y a pas des aliments qui font grossir et d'autres non. En matière énergétique, 100 Kcalories de ntuella = 100 Kcalories de frites= 100 kilocalories de poisson ou de haricots verts. La différence se situe au niveau du poids des aliments pour faire 100 Kcalories...
Prends le temps de réfléchir à tout cela... et puis on te proposera également des exercices destinés à te faire ta propre expérience et tes propres conclusions dans ce sens.
[quote=Elda]
Toujours de bon conseil, Capuccino !
[quote=capuccino]
Pour ce qui est de tes envies de sucré pour clore le repas, pourquoi pas, où est le problème ? Beaucoup de personne sont dans ce cas-là et ne pas y répondre entraîne une frustration inutile, susceptible de se terminer en compulsion qu'il serait facile d'éviter. Pourquoi ne pas garder une place pour cette douceur-là dans le cadre de ta faim ? Pourquoi ne pas t'accorder ce bonbon, ce chocolat que tu auras choisi avec soin selon tes goûts et que tu laisseras fondre délicatement dans ta bouche tout en étant attentive au goût, arôme, plaisir qu'il te laisse en bouche.
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Alors là, tu m'en bouches un coin ! Un chocolat tous les soirs, dans le cadre 'une perte de poids, j'ai du mal à me faire à l'idée. Le problème, c'est que j'ai vraiment la frousse de me démotiver si je ne perds pas de poids dans un délai raisonnable. J'ai aussi des soucis de santé liés au surpoids. L'autre gros problème, c'est qu'il m'est plus facile, je crois, de me passer de chocolat que de n'en manger qu'un ! Ça, je n'ai JAMAIS su faire. Je ne sais pas trop comment m'y prendre et j'ai peur d'un échec.
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elda tu veux que je te dise un truc: à la fin du programme tu sauras manger un chocolat et un seul...elle est pas belle la vie? tu auras aussi une autre façon de manger et d'envisager ta perte de poids, il n'y a plus de "motivation" à avoir, c'est là qu'est le vrai bonheur... tu manges à ta faim, tu ne te refuses pas le chocolat qui te fait plaisir, et tu maigris...
Merci Capuccino, Izabelle, Marieal, pour vos conseils et vos encouragements. Beaucoup sont ceux ici qui disent, effectivement, "tu verras quand...", "à la fin..." Ça me booste de savoir que vous y êtes arrivées, ça me semble fantastique.
En même temps, le mauvais ange de l'autoflagellation sur mon épaule me souffle : oui mais toi, tu n'y arriveras peut-être pas. Ce sont celles qui sont arrivées au bout qui tiennent ces propos, celles qui en chemin sont descendues du train ne disent plus rien... mais pas de problème, et un coup de RPC et je balaie le mauvais ange, non mais !
Je n'ai pas de mérite à rester zen : ce matin, moins 1 kg sur la balance, le premier d'une longue série !
Sourires à toutes
Bonjour
EME, RPC, pour moi c'est encore mystérieux. J'achève aujourd'hui ma période d'observation. J'attends de voir ce que sera la suite... Déjà, je perçois une prise de conscience sur mes comportements. Cela ne peut être que positif.
Bon début de semaine !
Elda, un patient m'a offert une boite de chocolat et j'en ai mangé deux par repas en guide de dessert
eh bien j'ai continué à perdre du poids crois-moi!!!
un dessert en vaut un autre!!! celui-là était dégusté car c'étaient de très bons chocolats!!!!
mais bravo pour ton évolution et ton attitude, la satiété ça va venir peu à peu, aussi, avec les étapes qui vont t'y aider
je trouve ta progression excellente, continue à te focaliser sur la faim et sur l 'accueil de ce que tu ressens...
Cecadi, EME ce sont des envies de manger sans faim
et RPC c'est la respiration en pleine conscience, qui est la deuxième activité du programme, et la pierre fondamentale en terme de gestion émotionnelle
bravo pour l'attention portée à ton comportement
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Bonjour tout le monde,
Pour moi aussi, comme pour beaucoup d'entre-vous ces derniers jours, il m'a été difficile de venir "papoter" sur le forum. Comme vous je pense à ces actes barbares, à la souffrance qu'ils engendrent et j'ai en moi un profond sentiment de tristesse mêlé à de la colère. Beaucoup de questions aussi ... mais il n'y a pas lieu de les évoquer ici.
Pour revenir aux sujets évoqués lors des derniers échanges, je voudrais parler de la faim et des sentiments, émotions qu'elle réveille en nous et les comportements qu'elle peut induire.
Vous l'avez compris maintenant, la connaissance, le respect de la faim dans sa globalité est indispensable dans la régulation de notre poids.
La faim m'indique quand et combien manger
mais je peux aussi manger sans faim pour calmer l'inconfort généré par certaines émotions
tout ce que je mange sous couvert de la faim ne me fera pas grossir.... Donc c'est si simple oui mais
Il y a le fait que je peux me tromper dans mes signaux (je ne le repère pas bien et je prends d'autres signaux comme la fatigue, l'ennui, la soif, d'autres émotions pour de la faim...)
j'ai peur d'avoir faim et je suis incapable d'attendre : dès l'apparition des signes de faim, il faut que je mange sinon, je panique, c'est intolérable...
J'ai peur de manquer : j'ai eu si souvent faim, j'ai si souvent manqué de nourriture ou d'autes choses d'ailleurs que la peur de manquer m'envahit et j'anticipe les éventuels manques à venir et si je ne peux pas le faire cette peur-là m'est également intolérable.
Avec tous les exercices proposés autour de la faim, vous allez apprendre à faire face à toutes ces situations et à prendre du recul vis à vis de ces peurs, vis à vis de l'inconfort de vos émotions et la manière de les gérer.
LC c'est aussi des outils à utiliser au quotidien pour devenir autonome dans le temps dans la gestion de son alimentation.
La flexibilité sera toujours en toile de fond, je pourrais un jour anticiper un repas tardif, comme je pourrais un autre jour prendre une collation ou même de manger sans faim si je l'ai décidé...à condition d'attendre ensuite le retour de la faim pour qu'il n'y ai pas d'impact sur mon poids. L'important est de bien se connaître, de tester différentes possibilités, de constater ce qui nous convient le mieux et ensuite de pouvoir décider de manière souple celle qu'on va s'approprier, celle qui nous convient le mieux, que l'on gère avec le plus de sérénité.