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Accepter...

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
28 Juil 2012 à 23h

Partie 15 jours en vacances j'ai bien dû me sevrer de ma balance. Or, au bout d'une semaine, j'ai commencé à paniquer. Sans repère objectif j'ai commencé à me trouver trop serrée dans mes sous-vêtements, bouffie dans la glace, et à me seriner "faut faire attention (nouvelle version = demain tu écoutes (enfin) ta faim. Faut aussi avouer que les vacances en familles dont 4 lardons entre 3 et 9 ans, pour se reposer et destresser, y a mieux ! )

Bref, le jean fétiche comme recours, pour moi c'est nada ! Et balance ou pas, le stresseur poids, ben... y pèse son poids !

Jusqu'au moment où m'a traversée l'idée que s'accepter ça n'est pas uniquement accepter mon poids actuel, et fluctuant. C'est aussi accepter que quand je stresse je mange. Que quand je me retiens de crier mes 4 vérités, je mange. Quand je suis épuisée, je mange. Et que la RPC, ces 15 derniers jours, est carément passée aux oubliettes. (quitte à pas aller trop bien, hein...)

Et la question dans tout ça ? Difficile à formuler mais je crois être venue sur LC pour "guérir" de mes compulsions et je commence à me demander si la réussite n'est pas finalement non pas d'être "guérie" mais d'accepter d'être "malade"  (en étant bien d'accord que si je suis à la phase consciemment incompétente cela n'a stricement plus rien à voir avec les phases compulsives de jadis).

J'en viens même à penser que cela cessera le jour où j'accepterai d'être ainsi. Qu'alors ça n'aura plus lieu d'être. (Sauf qu'accepter pour que ça cesse n'est pas accepter.)

Pfoui... J'ai conscience d'être nébuleuse. Excusez m'en.

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4 commentaires

de ce que j'en ai compris, c'est accepter ce qu'on ressent qui est important, et non pas la situation, ce qui équivaudrait à la résignation

j'accepte à l'instant i  de me sentir nulle, ou d'avoir honte, ou de me sentir envahie par les bambins qui courrent partout, ou que sais-je encore

la vraie acceptation, celle qui aide, c'est l'acceptation de ce que je ressens

ici, par exemple, pas accepter d'être "malade", mais plutôt la honte que je ressens à être malade, l'accueillir, la laisser entrer

parce que c'est la seule solution pour ne plus transformer tout cela en EME

[quote=izabelle]

 ou de me sentir envahie par les bambins qui courrent partout

[/quote]

 

D'actualité !  :-))

Message reçu : accepter ne suffit pas en soi :-))

 

Bonjour pommedereinette,

Tout d’abord, question pesée, je réponds sur le forum : « Est-il conseille de se peser ou pas finalement ? »

 

J’aime beaucoup cette formulation : accepter, c’est accepter que, là, maintenant, aujourd’hui, j’ai ce type de comportement, ce type de problème. Que maintenant, je suis en quelque sorte « malade » de ce problème.

Accepter, en effet, c’est reconnaître que le problème est là, qu’il se pose.

Mais accepter n’est en aucune façon se résigner. Reconnaître mon problème, ne pas faire comme s’il ne se posait pas, ne pas chercher à l’éviter, c’est se donner les moyens de travailler à faire évoluer les choses.

Oui, je mange quand je stresse, quand je suis épuisée, quand je me tracasse pour mon poids ou ma silhouette. Je suis ainsi, dans ce moment de ma vie. Je le reconnais et je l’accepte. Dès lors, la réflexion ne s’oriente-t-elle pas spontanément vers la recherche d’avancées qui me permettraient d’évoluer ? Que puis-je faire aujourd'hui, là, maintenant, qui irait dans le bon sens?