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EME

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
17 Aoû 2012 à 22h

Bonsoir,

Je suis actuellement en vacances, et la première semaine c'est bien passée, j'ai géré mes pulsions, j'ai parfois mangé un peu plus qu'à sasiété, mais j'ai attendu ensuite que la faim revienne, bref, je me sentais bien.

Depuis 3 jours j'ai perdu un peu pied, j'ai mangé parfois sans faim, j'ai mangé un peu plus que de raison pendant certains repas, j'ai décalé les heures de repas et pour attendre la faim, j'ai sauté des repas communs à cause de cela, puis finalement mangé des bêtises en plein après midi quand elle était là...

j'ai lu un chat avec JP Zermati du 15 ou 13 août dernier qui traîtait des EME.

Il est dit tout le long que ce sont des contrariétés, du stress, de la colère, de l'énervement qui déclanche les EME.

Mais je ne me sens pas actuellement en état de stress, ni contrariée..je suis en vacances et je profite.

Ce soir, après une balade dans une très jolie ville, nous sommes rentrés à la chambre d'hôte, nous avons bien profité de la piscine, j'ai eu faim, nous avons pris un apéro (bière-chips) qui m'a coupé l'apétit. je suis retournée nager au moins 1/2 heure, puis la grillade est arrivée et je n'avais toujours pas faim, mais j'ai eu envie de manger (donc une EME), mais c'était par plaisir, un moment de bonheur lié à la détente...on était bien et j'ai eu envie de profiter...maintenant forcément je me sens mal, je suis gonflée, j'ai mal au ventre et je culpabilise...

En plus je n'ai pas de bascule, et je ne pourrais pas me peser avant mon retour chez moi.

Tous les étés depuis 6 ans je grossis, je prends entre 3 et 4 kilos par été sans jamais les reperdre.

Je m'étais fixé pour objectif de rentrer de vacances, pas en ayant maigri, mais au moins en ayant rien pris de plus cette fois.

Et là j'ai peur, je ne peux pas contrôler mon poids, je ne sais pas où j'en suis, je ne sais pas si j'ai déjà commencé à prendre ou pas...

Voilà, donc j'ai des EME sûrement, mais pas liées à des angoisses, ni à de la colère, pas de stress ni de contrariété (si ce n'est celle que j'ai après ma prise alimentaire, car je me déçois).

Comment reconnaître des EME de "plaisir", et finalement est-ce que ça existe ?

Merci pour tout

Bonne continuation à tous.

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44 commentaires

[quote=fablab]

La convivialité peut-être, le plaisir moins sûrement, l'embarras oui (je ne suis jamais très à l'aise en société), la nervosité (je n'aimais pas les sujets abordés), le tout ou rien très sûrement (allez ! foutu pour foutu, on va se gaver). Ce qui est certain c'est que je ne me maîtrisais pas du tout, que la conversation était très alerte et intellectuelle et que je ne me voyais pas dire "pouce" ! attendez ! je fais une RPC !!! ahahahah

[...]

mais il y a un point qui va te faire sourire car je suis persuadée que tu le vis aussi : rester à table sans rien faire m'exaspère : quand j'ai fini de manger, n'ai plus faim, attendre et regarder les autres continuer leur repas m'exaspère ! je pense aux miliards de trucs à faire et je commence à bouillir...

[/quote]

Fablab,

Je me pose les mêmes questions que toi sur le pourquoi.

Aujourd'hui, au café avec une copine, je prends gorgées sur gorgées de la boisson que j'ai commandée. Je me rends-compte (et ton post me met la puce à l'oreille) que ça arrive souvent dans des soirées où il y a des personnes avec qui j'ai du mal à échanger/que je connais peu. Les conversations restent superficielles et au fond je m'ennuie.

Quand je fais une EME à la maison, je me cale avec mes "cochonneries" devant la tv et le temps défile à toute allure. La nourriture pour tromper l'ennui ?

Qu'en pensez-vous, vous les plus expérimentés ?

Selina,

oui l'ennui !!!!

j'ai failli faire un sujet sur cette seule question et j'ai effacé avec le sentiment que ça allait peut-être mieux décanter en moi ...

mais oui : je mange quand je m'ennuie, je mange pour tromper l'ennui, pour combler le vide et quand je ne peux pas agir. ça devient une certitude : je l'ai observé encore ce week end.

ce qui est plus compliqué chez moi c'est que jamais je ne me cale devant la tv à manger mais que l'ennui se manifeste avec d'autres : à table en compagnie. l'ennui me rend nerveuse et je trompe ma nervosité en mangeant. ça m'est à nouveau arrivé à l'apéro avec les biscuits samedi soir. alors que je l'avais observé mardi et que je voulais réussir à contrôler.

help les plus expérimentés !

J'ai aussi beaucoup de mal avec la convivialité..... Parfois, je ne me sens pas "à ma place" au milieu d'un repas.... je me sens complètement étrangère et je regarde discrètement ma montre.... encore 2 heures... encore 1 heure...

le plus horripilant, c'est l'apéritif, car l'ennui me donne envie de manger ...et aussi la fatigue, car lors des repas d'associations, l'apéritif est très long et les gens restent debout.... parfois, les personnes ne m'intéressent pas,et  je subis leur compagnie, il faut afficher un sourire alors que l'intérieur ne sourit pas,

mais parfois, il y a aussi des gens merveilleux, mais alors ils m'intimident (souvent) . En groupe, j'ai du mal à communiquer. D'où la tentation de recourir à l'aliment refuge;

Bon, il y eu certains repas en plus petits groupes où je me suis laissée prendre à converser et à avoir du plaisir. Je pense aussi aux maîtres de maison qui se sont donné du mal pour faire à manger et pour nous accueillir.... Quelques fois, j'ai pris du plaisir à recevoir (en petit comité), si mon compagnon n'est pas sur mon dos à critiquer tout ce que je fais....

Une psychologue que j'ai consultée ce Printemps m'a dit qu'il y a "d'autres nourritures" pour se faire du bien.... Peut-être la confiance en soi, qui permet de mieux s'exprimer avec les autres... Quand j'y arrive un tout petit peu, pas assez, je suis contente, mais la timidité, la peur des autres, est ma grande ennemie.

Je suis contente que l'amaigrissement avec LC soit très progressif, pas trop de kg perdus à la fois, car ils me protègent, en maigrissant lentement, j'aurai le temps de m'habituer... J'ai été mince pendant quelques années après un régime, mais psychologiquement cela ne m'a pas aidée à me sentir mieux à l'intérieur.

Paquito a raison, il ne s'agit pas forcément de contrôler, mais justement de lâcher un peu le contrôle et d'accepter ce qui est en train de se passer. 

 

A table, en compagnie, tu t'ennuies, et ça te rend nerveuse. Ma foi, si la conversation n'est pas intéressante ou que tu es mal à l'aise avec les autres convives, pourquoi ne pas recentrer ton attention sur la nourriture ? Tu es là, le samedi soir, la conversation ne te plaît pas, elle t'agace ou t'indiffère, alors, tu prends un biscuit apéro. A mon avis, tu fais bien, ces trucs-là sont drôlement bons. L'autre jour, j'ai fait ça : j'ai pris un mini bretzel, et je l'ai dégusté. Je me suis amusée à détacher le sel, puis à prendre à tout petit bout, à le laisser sur la langue, j'ai joué avec dans ma bouche, puis pris un autre morceau, etc. Mon mini bretzel m'a bien occupée 3 minutes, ce qui est énorme ! Et quand je l'ai fini... eh bien, j'ai pris un autre mini bretzel, parce que je n'ai pas essayé de contrôler mon envie de manger des trucs salés. En tout, j'ai dû en manger 5 ou 6, en essayant de les déguster de toutes les manières possibles et imaginables. 


Bon, forcément, à perdre du temps à déguster comme ça, quand on est passés à table, je n'avais pas eu le temps de dégommer le paquet... wink Qui plus est, au lieu de passer pour une goinfre, je suis passée pour une fille un peu rêveuse, c'est moins désagréable. 

et que je voulais réussir à contrôler.

 

Bonjour, peut-être que tout est dans cette phrase. Ce que le temps mis à l'épreuve de LC m'a appris, entre autres, c'est qu'on perd souvent le contrôle lorsqu'on cherche à le maîtriser. Je m'explique : les médecins de LC parlent souvent de lâcher-prise. C'est une notion assez difficile à appréhender, car elle suppose que l'on sorte du contrôle pour laisser les choses se dérouler simplement. Mais c'est précisément ce qui est compliqué, lorsqu'on a été, comme nous tous, si longtemps dans le contrôle. Et le piège peut être de vouloir contrôler le programme LC, et le suivre comme on suivrait un régime. Il est important, je crois, de se laisser le temps, d'accepter d'être imparfaits, de louper des exercices, pour nous laisser une chance de les réussir ensuite. L'ennui est en effet une source excellente d'EME. Je l'expérimente moi-même assez souvent. Et il est juste qu'on n'est pas nécessairement seul pour s'ennuyer... La question réside dans la réponse qu'on va apporter à cet ennui. Y compris quand cette réponse passe par la nourriture. Dans le fond, le shéma est souvent identique : manger pour se réconforter est naturel, tout le monde le fait. Le problème, c'est quand ce réconfort se teinte de culpabilité, et ne parvient plus à jouer ce rôle. Alors, c'est comme quand on mange sans faim : la nourriture ne remplit pas sa fonction (calmer cette faim, ou calmer l'ennui), et on mange sans fin (jeu de mots plus qu'exploité sur ce site, mais bon...). Ce qu'il faut retenir, c'est que le temps et la répétition des expériences va peu à peu affiner votre comportement, et le modifier, presque à votre insu (compétent inconscient). Bien sûr, on aimerait que les choses aillent plus vite, mais je considère que le programme LC est comme une formation, où l'on change sans s'en rendre compte, en se faisant confiance, en douceur, avec bienveillance. Courage, vous verrez, ça en vaut la peine !

Francisco

[quote=fablab]

hello Flo,

nous avons commencé sensiblement en même temps et ça m'amuse beaucoup de voir que nous traversons exactement les mêmes périodes, avons les mêmes doutes etc. je profite donc allègrement de tes posts pour lire les réponses et remercier les contributeurs de ce qu'ils nous apportent.

hier soir j'ai vécu une expérience analogue : invitée, j'ai mangé sans faim, frénétiquement, ma main revenait sans cesse aux aliments, je me voyais comme de l'extérieur compulsivement me jeter sur la bouffe, je m'observais, et je cherchais desespéremment POURQUOIIIIIIII !

La convivialité peut-être, le plaisir moins sûrement, l'embarras oui (je ne suis jamais très à l'aise en société), la nervosité (je n'aimais pas les sujets abordés), le tout ou rien très sûrement (allez ! foutu pour foutu, on va se gaver). Ce qui est certain c'est que je ne me maîtrisais pas du tout, que la conversation était très alerte et intellectuelle et que je ne me voyais pas dire "pouce" ! attendez ! je fais une RPC !!! ahahahah

bon c'est raté pour cette fois mais c'est une expérience de plus qui me démontre combien la route est longue.

il y a un autre mot qui me vient mais que j'observe plus à la maison : l'imitation ou l'accompagnement. difficile de rester seule sans manger pendant que le ou les autres prennent un en cas ou mangent un peu plus à table. et c'est encore plus difficile de savoir pourquoi je voudrais les accompagner ! A part pour ne pas me sentir tout seule ou mise à l'écart, je n'entrevois pas d'explication. mais toute explication serait bonne à prendre car ça me permettrait de dépasser sans doute le pb.

mais il y a un point qui va te faire sourire car je suis persuadée que tu le vis aussi : rester à table sans rien faire m'exaspère : quand j'ai fini de manger, n'ai plus faim, attendre et regarder les autres continuer leur repas m'exaspère ! je pense aux miliards de trucs à faire et je commence à bouillir...

je pense qu'il faut que je m'exerce plus à la rpc non ?

[/quote]

Coucou Fab !!

Tu m'as fait rire avec ta réponse ! C'est clair, on ne dit pas "pouce attendez je fais une RPC !" en plein milieu du repas aux personnes qui sont à table avec nous !! Ils nous prendraient pour des dingues ! ;-)

Effectivement, je n'aime pas non plus rester à table pour rien lorsque j'ai fini de manger et ça peut me faire manger bien au-delà de ma satiété..et ça m'énerve...

Mais j'ai une super nouvelle quand même, je viens de rentrer de vacances aujourd'hui et pour la première fois depuis 6 ans, je n'ai pas pris les 3 ou 4 kilos que je prends tous les étés (sans jamais les reperdre !), j'ai même perdu 500 grammes ! C'était pour moi un moment clé ces vacances et je ne partais pas trop confiante

Malgré les moments de doutes, j'ai pu,  avec l'aide de LC, du forum, des réponses que j'ai eu, me reprendre, être plus douce avec moi, j'ai recommencé à manger en attendant la fin (bon, au-delà de ma satiété la plupart du temps mais effectivement, si après on attend à nouveau la faim, on ne grossi pas, la preuve !!) 

J'ai retrouvé le moral car j'avais très peur de cette pesée. ça me motive aussi car je m'aperçois qu'effectivement, ça commence à porter ses fruits. C'était un peu comme un challenge pour moi et une sorte de "test" de la méthode. (parce qu'en général c'est quasiment qu'à cette période qu'à chaque fois j'ai grossi)

Pour la RPC, j'en ai fait un peu, mais c'est pas encore ça...ce que je fais souvent quand je commence à avoir très faim pour attendre un peu c'est l'exercice sur la sensation de faim, ça me calme maintenant que je le maitrise mieux. (faut dire que j'avais une sacré intolérance à la faim et que ça m'a bien aidé)

Voilà les nouvelles du front, au plaisir de te lire !

à bientôt

Flo

Bonjour Flo,

 

Je suis à la fin duj programme mais je ressens tout comme toi au début ce que tu racontes dans ces moments conviviaux avec des amis. Je n'ai pas encore réussi à passer outre et à manger vraiment en pleine conscience! Je ne désespère pas d'y arriver mais sens que cela sera plus long que ce que j'èavais imaginé. Je suis sur la bonne piste mais dois encore perfectionné mon rapport à la nourriture, mes plaisirs qui ne doivent pas être subordonnés à la quantité avalée mais bien à la dégustation en lleine conscience de ce que je mange! et là il y a encore et toujours à faire.

Ton post tombait à point nommé pour me rappeler certaines habitudes pas encore totalement corrigéess!

Bonsoir Flo, Tout ce que je peux faire, c'est effectivement te confirmer que les EME de plaisir existent bien. J'en suis la preuve vivante. En effet il peut arriver que l'on mange sous le coup des émotions (angoisse, stress, énervement), mais il peut aussi arriver de manger quand on est bien. Par exemple quand on passe un bon moment entre amis, ou quand on a franchi une difficulté et qu'on est content de soi....on se félicite en mangeant. Un peu comme une sorte de récompence. Je pense qu'il peut arriver aussi que ces EME, soient tellement encrées dans notre quotidien qu'on mange par habitude et qu'on ne sais plus pourquoi. On sais juste qu'on a l'habitude d'aller se servir dans le placard quand on rentre du travail et c'est simplement devenu une habitude a laquelle on a pris goût. Je pense qu'avec l'été on prend l'habitude de prendre l'apéro que l'on ai faim ou pas. Mais c'est un peu une sorte de rituel... Après pour pouvoir reconnaitre ces EME, je pense qu'au fond de toi tu as la réponse, car tu dis toi même que tu n'avais pas faim, mais ENVIE de manger. Voilà, j'espère que la réponse pourra t'aider un peu. Bon courage.

Bonjour Flo. Les EME sont déclenchées par des émotions, celles-ci peuvent être négatives (colère, stress, contrariété, ennui...) ou positives : on peut par exemple avoir envie de prolonger un moment agréable (apéro entre amis) afin de prolonger le plaisir qu'il procure. Ces EME sont connues, fréquentes et... normales. En effet, nos chers médecins expliquent bien qu'il est normal que la nourriture procure du plaisir, ce qui l'est moins, c'est lorsque la nourriture ne remplit pas ce rôle de réconfort. D'où l'importance de reconnaître l'EME, d'identifier la ou les émotions qui l'ont provoquée, et surtout de déculpabiliser. Quoi de plus naturel que de prendre du plaisir à l'apéro, et de vouloir que ce plaisir se prolonge ? Là où le bât blesse, c'est lorsque ce plaisir est parasité par la culpabilité de manger des cacahuettes plutôt que des légumes trempés dans le fromage blanc (0% of course). Du coup, foutu pour foutu, on finit l'assiette de cacahuettes et on reprend des chips.

Tu décris bien le désordre qui règne au début du programme, où l'on ne sait plus quand manger, quoi manger, pourquoi manger. Ce désordre, nous l'avons tous vécu, il est important que tu saches que les choses vont peu à peu se mettre en place, et qu'un rythme va s'installer. Au fur et à mesure de ton avancée dans le programme, certaines notions qui te semblent floues aujourd'hui vont se préciser par l'expérience. Pour l'instant, le plus important est de profiter de ces moments de convivialité, sans culpabilité, c'est le meilleur moyen pour que tes prises alimentaires restent dans des proportions correspondant, plus ou moins, à ta faim. Et si tu as conscience de dépasser ta faim, il te suffit d'attendre son retour pour manger de nouveau. L'équilibre alimentaire se fait sur plusieurs jours, quitte à décaler les repas, après tout, ce sont les vacances, on fait (aussi) un peu comme on veut, non ?

Francisco

Bonjour et Merci Paquito,

Tu réponds parfaitement bien à cette question qui le taraude aujourd'hui. Je suis un peu perdue dans ce parcours que je découvre, mais je ne sais plus où me situer. La RPC n'est pas encore mon quotidien, mais je ne désespère pas de ce coté là, car je préfère faire les expériences dans la suite, je suis incapable de mener tout de front.

Le plaisir de manger est donc une EME. Le matin, je ne sais jamais si j'ai faim mais je mange pacre que c'est le début d'une nouvelle journée, parce que le matin je suis seule dans le calme, que j'apprécie ce moment avec les aliments qui vont avec et qu'à ce moment je suis bien. Mais à partie de là je suis en décalage. ¨Pourquoi me demander de sauter le petit déj. J'ai essayé mais pas concluant. Comme je fais mon sport le matin, après ma séance, j'étais à la limite du malaise. Donc, ce n'est pas forcément la solution. Il y en a sans doute une autre.

J'en suis là dans ma réflexion, mais je sais ensuite que je n'ai pas exploré tous les domaines du programme, loin sans faut. Pour le reste, tu as raison, je redécouvre le plaisir de manger des choses que je m'interdisais depuis longtemps et surtout sans culpabilité. Quel bonheur, et c'est déjà une énorme avancée que de ne pas vivre dans un mode restrictif  (enfin, on essaie car tout ce que l'on nous a enseigné depuis notre plus jeune âge, et tout ce que l'on a pris pour argent conptant parce ce que cela correspondait au lobbie du moment, reste ancré profondément en nous et difficile de s'en défaire).

Voilà, maintenant je continue car je sais que je vais dans le bon sens. Il me faudra juste beaucoup de patience et de ténacité, et des personnes comme toi, et  tes consoeurs pour venir nous éclairer comme tu viens si bien de le faire.

Merci à tous et bonne journée.