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étape de la satiété

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
12 avr 2013 à 10h

bonjour, je fais cette étape depuis hier mais il est compliqué de répondre à certaines questions du carnet sur les collations après repas

parfois j'ai sauté le ptit dej donc faim vers 10h mais j'évite désormais de sauter ce repas

parfois je prends le ptit dej mais pas très copieux, je peux ressentir la faim vers 10h donc là je viens de prendre une pomme et j'ai indiqué dans collation repas 1

mais hier midi après un ptit dej pas copieux, juste 2 biscuits ptit dej sur 1 paquet de 4, j'ai eu faim vers 11h30, donc je trouve que faire une collation sur repas 1 ça fait loin

mais de manger quelques tomates cerises prévisionnel sur repas 2 me semble + juste, mais on peut pas mettre le prévisionnel du repas suivant

que faut il faire ?  les tomates cerises à 11h45 et le repas est à 12h45, faut il mettre ces tomates cerises en collation repas 1

ou considérer que les tomates cerises sont l'entrée du repas 2 bien qu'une heure les sépare du repas habituel ?

 

en + difficile de répondre à la question  prenez vous habituellement une collation à cette heure là  oui/non

car c'est pas systématique c'est selon que ma faim est ou pas supportable, donc là je nage !

merci de votre aide

Domi

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43 commentaires

Hello,

De retour sur LC, j'en suis moi aussi à cette étape. Comme je viens de la démarrer (j'ai fait une pause de 15j car trop de boulot, de stress, de déplacements, de tout !), je ne sais pas encore comment la gérer.

Le truc de la petite boîte me plait bien.

Aujourd'hui, j'ai eu la satisfaction de constater que je ne suis pas une mini-mangeuse non plus, puisque après un petit repas ce midi, j'ai eu vraiment faim en fin de journée (j'aurais pu faire une collation, sauf que je n'avais rien sous la main à part le distributeur de gateaux, et pour une fois je n'avais pas du tout envie de sucré).

Bref, du coup je trouve cette étape plutôt rassurante en fait. Je vais continuer à expérimenter et voir où ça mène... avec une petite boite cette fois ;-)

Je me met sur ce fil car je refais cette étape. Je sors de plusieurs semaines de fortes EME je me suis donné quelques jours pour revenir à l'écoute de ma faim et me "calmer" avec plusieurs RPC. 

Je me sens prête à reessayer cette étape, mais dans un autre état d'esprit que la première fois. 

La première fois, je me suis sentie en "mode régime" et ça m'a déclenchait des EME. J'ai noté en relisant le tableau que je m'étais fait (je me suis fait un tableau excel où je notais ma faim avant repas, si j'avais fait une pause, ma satiété après repas et en gros ce que j'avais mangeais pour avoir un visuel clair sur une semaine et identifier des éventuels schémas), que je m'empêchait de manger des collations quand j'avais faim alors ça créait des EME plus tard dans la journée. J'ai aussi réalisé que j'avais peur d'être identifiée à une "petite mangeuse" et que j'avais peur de ne manger que des petites quantités le reste de ma vie, le plaisir étant associé à une sorte de réassurance que je ressens en étant "remplie" à la fin des repas. A voir comment je vis cette étape maintenant que je sais cela. 

Après la journée du 20.04 à Paris avec Dr. Z j'ai compris à quel point j'étais dans le contrôle. J'ai compris que ça ne m'aiderait pas à maigrir plus vite de me refuser une collation si j'avais faim, j'ai enfin compris qu'une collation était une prise alimentaire plus petite qu'un repas puisque le but était d'avoir encore faim au repas suivant.

J'avais tendance à ressentir la faim, attendre d'avoir encore plus faim, faire intervenir mon mental quand j'avais faim à un autre moment que le repas, me forcer à "résister à la faim" et attendre le repas, et si je mangeais une collation, j'en mangeais jusqu'à satiété voir plus, ce qui décalait encore plus le repas suivant. 

Ayant bien identifié ma peur de manquer/avoir faim, je la crains moins et je refais cette étape plus confiante. 

Hier matin j'ai bu un milk shake chocolat/caroube/lait noisette et 1/4 de tranche pain essene (d'habitude c'était une tranche entière). J'ai travaillé debout toute la mâtinée et j'étais étonnée de constater que je n'ai pas eu besoin de la collation et que j'ai commençais à avoir une petite faim à 12H qui s'est transformée en bonne faim à 13H45 (pdj mangé à 7H30). Donc le 1/3 de mon pdj habituel me "tient" près de 6h!

Hier midi par contre j'ai reçu un coup de fil à 14H alors que j'avais déjà bien faim, et ça m'a amené à manger vers 14H30 soit trop grande faim, du coup le dessert que j'avais prévu pour la collation (bol de cerise) a été mangé à midi. Donc pas de fractionnement sur le repas de midi. Pas besoin de collation l'après midi mais j'ai noté que vers 18H00, je commençais à ressentir des sensations que je prenais parfois pour de la faim et une RPC m'a permis de comprendre que c'était un léger "stress" de la journée et non de la faim. 

La faim est apparue plus nettement vers 20H30 où j'ai diminué la portion de légume que je prenais d'habitude. 

Ce matin je m'étais préparée un milk shake chocolat/caroube/lait noisette et un petit bol chinois de flocons d'avoines, banane. Le petit bol est la moitié de ce que je prends d'habitude comme céréales. Mais après le milk shake plus faim, j'ai donc remis le bol céréal au frigo. 

Je me reconnais dans le côté : j'ai fini l'exo, on passe à autre chose (genre à mes habitudes d'avant et on oublie bien fort ce qu'on vient d'apprendre et surtout le fait qu'il faille encore beaucoup, beaucoup pratiquer). 

La suite du feuilleton de mon exo : 

Après mon milk shake j'ai eu faim à 10H30, j'ai commencé mon petit cinéma mental (mais non t'as pas vraiment faim, attend un peu, dans 1H30 c'est midi, tu pourras manger ton repas...) et puis j'ai pris conscience de ces voix et j'ai décidé de couper court et de manger. J'ai mangé la deuxième partie de mon pdj du matin (reste des flocons avoine/banane). 

La faim est revenue vers 16h. Mais j'aurai du faire une pause avant de manger car (encore une fois) j'ai un peu trop attendue. J'ai mangé mon déjeuner à 16h, j'avais prévu une grande assiette de salade verte + 1 petit chèvre frais + 2 tranches de pain + 1 part quiche maison. J'ai fait le fractionnement sur la quiche que j'ai laissé pour plus tard. J'étais étonnée de voir que j'ai atteint la satiété à la fin de mon repas. 

J'ai appliqué les "20 secondes dans la bouche", pour ralentir la cadence et j'ai essayer de déguster. J'ai encore eu des voix qui me disaient de pas manger de pain, plus de ci, moins de ça.... ces voix me pourrissent la vie, elles sont tout le temps là, j'ai envie de m'en débarrasser alors qu'il me faut leur faire de la place, les accueillir, elles me saoûlent!!!! 

Bon je diverge. La faim n'est pas revenue... il est 21H et je suis frustrée. Surtout que j'ai été nager 45 mn et marcher 20 mn et que je voulais avoir faim. Mais vouloir n'est pas écouter son corps, c'est contrôler. 

Résultat de la frustration (petite mais quand même) j'ai commencé à grignoter 2 amandes debout dans la cuisine et une tranche de pain, soit une petite EME ce soir. J'ai pris le temps de m'assoir pour la tranche de pain, ayant conscience de la direction que prenait la soirée. J'ai fait 3 grandes respiration et maintenant je vous écris, histoire de passer à une autre activité et laisser passer la frustration. 

Ah que je trouve le chemin long en ce moment, vous pouvez pas imaginer!

Aujourd'hui, réveil à 6h par la faim, ça m'était pas arrivé depuis longtemps (avec les EME du soir). 

J'ai réussi à fractionner mon pdj en deux, j'ai mangé la première partie à 7h et la deuxième vers 10h. 

Par contre ce midi j'ai voulu déguster une focaccia au fromage et décidemment les laitages de vache ne me réussissent pas. J'ai eu hyper mal au ventre ensuite, envie de dormir, mal de tête lancinant, et plus d'énergie. Et j'ai pas trop réussi à fractionner le repas vu que le mal de ventre m'a tout de suite arrêté dans ma lancée. 

Maintenant j'attends la faim et je pense que je vais sauter le repas de ce soir histoire de me donner le temps de digérer cette focaccia que je regrette d'avoir mangé. 

Ce midi j'ai réussi à laisser le dessert de côté et j'ai découvert que je mangeais encore trop souvent des aliments que je pensais "sain" au lieu de choisir des aliments qui me font réellement plaisir. 

Ce midi j'ai choisi des aliments qui me tentaient vraiment et j'ai été étonné de découvrir qu'il m'était bien plus facile de laisser dans mon assiette et de m'arrêter à satiété quand j'avais eu l'impression d'avoir pu me satisfaire. 

Je n'avais pas vraiment conscience de tous les aliments que j'ingère pour des raisons autres que mes appétits mais je sens qu'il y a quelque chose à creuser question EME de fin de repas et satiété. 

eh oui comme quoi on est tous différents devant les exercices

je vais vous dire pourquoi je l'ai fait 5 fois, c'est qu'au début j'avais tellement d'EME que je n'en ai pas tiré tellement d'enseignements.....

mais pour finir une fois que j'ai émergée de mon océan d'EME, je l'ai refait plusieurs fois  (les deux premières fois étaient bien entendues catastrophiques, EME amplifiées et sentiment d'échec au top)

par la suite, quand j'ai réabordé l'exercice

la première fois j'ai fini en restriction.....   Eme le retour

deuxième fois  un peu de restriction    trois 4 jours d'EME après ça

la troisième, pas de restriction, pas d'EME

ce que j'enlevais du repas, je le mettais de côté pour le manger (impérativement) si j'avais faim dans l'après-midi

cela m'a permis enfin d'apprivoiser la fameuse sensation d'incomplétude que j'ai lu sur un autre post, du Dr GA en réponse à Totom

cette peur de la faim..... ça pour sûre elle est irrationnelle, mais alors elle est costaud....   je pense que c'est une peur fondamentale de l'être humain

Je me rend compte de mon côté que j ai besoin de manger encore plus souvent que je ne le faisais, lorsque je respecte la satiété, car la faim revient assez vite : en moyenne 3 h après le repas L encas me permet d attendre une ou deux heures de plus grand Max le repas suivant. C est assez inconfortable car il ne coupe pas ma faim ... J ai donc faim encore trop souvent à mon goût et c'est assez pénible à vivre je trouve. Il faut être super bien dans sa tête pour supporter cette sensation les 3/4 de la journée .. Car même si ce n est pas une grosse faim, c est une faim présente trop souvent et je finie par trouver ça vraiment inconfortable

oui ce n'est pas trop normal, ça je pense, car à force comment se réconcilier avec la faim  si le signal est là en permanence?

moi j'ai faim au moment des repas, parfois un peu avant, mais pas toute la journée, je pense en effet que je ne supporterais pas...

 

à voir avec ta coach peut-être mais serait-il possible que tu manges un peu plus au repas, si du moins cela n'est pas inconfortable pour toi?

il y a l'étape d'appétit prévisionnel qui permet de travailler là-dessus il me semble

Je tâtonne !.. J essaie de trouver un encas qui me tienne mieux sans pour autant couper ma faim pour le repas Je me rend compte que ça a toujours été mon problème au final et que c est sans doute pour ça que je finie toujours par lâcher prise et manger plus car au moins comme ça je n ai plus la sensation de faim !...

Moi je tâtonne également encore mais je découvre peu à peu les collations. Il y a encore peu je n'aimais pas la sensation de ne pas être "remplie" à la fin du repas quand je faisais les exercices de fractionnement. J'ai du apprivoiser cette nouvelle sensation que j'ai pris pour de la faim. 

Ensuite, comme toi Totom, j'avais l'impression d'être au régime car ma faim revenait toutes les 3 heures environ et un en-cas me tenait 1 à 2h maximum. Donc l'impression d'avoir faim toute la journée. Mais en refaisant plusieurs fois l'exercice, j'ai pris peu à peu conscience que je confondais le stress que me générais la peur d'avoir faim avec la vraie faim. Je m'explique, je sortais du repas, je me lançais dans une activité et il suffisait que celle-ci m'éloigne de chez moi où d'une source de nourriture pour qu'inconsciemment je commence à paniquer ce qui générait une sensation de creux dans l'estomac que je prenais pour de la faim. Quand j'ai refais l'exercice sur quelques jours où j'étais chez moi tranquille, je me suis rendue compte que la moitié de mon pdj me tenait 5h alors que quand j'étais hors de chez moi j'avais l'impression qu'il me tenait à peine trois heures. 

Questions collations, j'ai encore du mal à accepter la satiété, c'est à dire le fait de ne plus sentir la faim tout en ayant l'impression de "rester sur ma faim". Je n'avais jamais fait de collation avant LC, quand j'avais faim hors régime, je mangeais jusqu'à me sentir remplie que ce soit un goûter ou non. 

Il n'est finalement pas si évident que cela de reconnaître ses sensations je trouve.