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Etre en colère... Est ce un échec ?

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
11 juin 2013 à 23h
J'avoue que je suis complètement déroutée aujourd'hui. Alors que j'allais plutôt bien, une bonne prise en compte des conseils du programme, une vraie amorce de perte de poids... Depuis deux mois et demi que je suis là... Voilà qu'aujourd'hui, tout est parti en "live". Une bonne grosse colère contre ma fille, des contrariétés et des inquiétudes professionnelles, une allergie printanière difficile à supporter... J'ai hurlé, pleuré, sangloté, pété les plombs...la pleine conscience - que je faisais avec plaisir et que je trouvais utile - est totalement inefficace. Je suis en colère, ca ne passe pas, et je suis en colère d'etre en colère. Je ne sais pas ce qu'il faut faire. Laisser cuire la colère ? Depuis ce matin huit heures, elle devrait être cuite... Elle ne l'est pas. Je pensais avoir laissé derrière moi ces crises d'hystero-angoisse... Les voilà de retour.

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59 commentaires

merci Noisette!! envie de lire ce livre!!

une petite phrase qui , parfois, parvieint à me calmer juste a temps :

"Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes."

bonne soirée à toutes, bon we

Ah comme j'aime vos petites phrases pleines de sagesse! Merci pour la dernière en date pointvirgule!

c'est tout à fait moi il y a qq années avec mon fils : meme déroulement , memes ressentis; memes réactions!! je suis donc incapable de te donner un conseil! la solution ça a été quand il a emménagé tt seul!

bon courage à toi , je te comprends , te soutiens, et je pense à toi.....

La colère, moi aussi, je connais. Et je sais à présent ce qui la déclenche, parce que depuis quelques mois, je me suis observée. Moi, ce qui me mets en colère par dessus tout, c'est d'avoir l'impression de ne pas compter, d'être quantité négligeable aux yeux de mes proches...

Quand ça arrive (et c'est arrivé au mois 3 fois cet été avec mes grands jeunes), ça monte, ça me submerge, j'ai envie de hurler de douleur, la violence est en moi. Je ne sais plus quoi en faire. La première fois, après avoir explosé un petit coup, je suis restée mutique (dans ma tête, je frappais mon fils de 17 ans, je l'insultais, c'était horrible à ressentir). La deuxième fois, j'ai pris mon vélo et je suis partie faire une dizaine de km pour me défouler, j'ai même dépassé le 30 km/h tellement cette violence en moi me donne une décharge d'énergie. Bon après, je suis épuisée...

Maintenant que j'ai identifié le déclencheur, je vais peut être arriver à mieux gérer ce déferlement émotionnel, mais à l'heure actuelle, ce n'est pas encore le cas. Mais je crois que d'une manière ou d'une autre, il faut que ma colère s'exprime, sinon elle fait trop de ravages à l'intérieur.

Voir que je ne suis pas la seule à éprouver de la colère me rassure. Merci à toutes pour vos témoignagnes!

J'avais envie de venir vous raconter un épisode de colère tout frais.

Cette nuit, je me suis réveillée vers minuit et j'ai constaté que mon fils n'était pas encore rentré. Une colère sourde s'est alors emparée de moi, et j'ai comencé à ruminer tout un tas de choses à son sujet.

j'ai alors repensé à ce post et j'ai essayé d'acceuillir cette colère, de la considérer objectivement, de l'accepter, car elle était légitime, et de centrer ma respiration sur mon ventre.

je ne m'attendais pas à ce qu'elle disparaisse avec cela mais j'espérait qu'ellle s'atténue un peu.....mais non........

Une heure après, dès que j'ai entendu la clé dans la serrure, toute ma colère s'est évanouie d'un coup.

C'est toujours comme ça d'ailleurs. Dès que je l'entends rentrer je me sens apaisée mais le problème c'est que le lendemain, je ne suis plus capable de lui "passer un savon" parce qu'il rentre aussi tard dans la semaine et que je ne trouve pas cela normal.

mais je sais que cette colère n'est pas passé qu'elle s'est juste enfoiue au fond de moi jusqu'à la prochaine rentrée trop tardive....

[quote=Flowerbomb]

"j'ai alors repensé à ce post et j'ai essayé d'acceuillir cette colère, de la considérer objectivement, de l'accepter, car elle était légitime, et de centrer ma respiration sur mon ventre.

je ne m'attendais pas à ce qu'elle disparaisse avec cela mais j'espérait qu'ellle s'atténue un peu.....mais non........"

 

En fait, le seul effort à faire c'est d'observer sans rien chercher, comme on fait en RPC, d'ailleurs c'est une pratique de la pleine conscience. Ce qui est difficile c'est de ne rien attendre et de ne pas juger. On observe sa colère un peu comme un animal un peu bizarre mais pas dangereux, dont on voudrait se faire un ami. Ca peut mettre très longtemps avant que les choses évoluent et puis, un jour, on s'aperçoit qu'on est capable de se voir faire, qu'on s'est dissociée de sa colère et on arrive à comprendre d'où elle vient, ce qui la met en route... souvent la même chose.

Ce que j'ai remarqué c'est que je vais d'autant plus mal que je me dis que je devrais aller autrement, que la colère me fait du mal, que je devrais savoir pourtant etc... J'ai été en colère (un peu) cette après-midi, au boulot. Je suis partie à fond, j'ai râlé contre des collègues, l'inefficacité, la perte de temps, avec ça est venu que j'avais vraiment envie d'être ailleurs, que ce boulot me gonfle etc.. et ça aurait pu durer un moment, je me serais sentie de plus en plus mal, et j'aurais fini par acheter du chocolat :) ... Et puis quelque chose s'est mis à rire à l'intérieur qui me disait  "eh ben tu fais quoi ? c'est quoi la vraie raison de ça ? ça rime à quoi cette agitation ?"  et, surtout, "à quoi ça te sert vraiment ?". Il y a toujours un bénéfice secondaire quand on retombe sans arrêt dans le même scénario. Alors la colère a disparu d'un seul coup. Les bouddhistes disent qu'elle n'aime pas qu'on la regarde dans les yeux.

"La colère n'aime pas qu'on la regarde dans les yeux."

Elle est géniale cette phrase, Noisette. D'ailleurs je la note dans mon petit carnet secret. Merci pour le partage de cette expérience. Etant moi même sujette de temps en temps (heureusement pas trop souventà à des colères aussi violentes que soudaines, je vais essayer de penser à cette petite phrase la prochaine fois que ça monte/

Merci à toi!

Merci, Noellie :) C'est un lama tibétain bourré d'humour que j'ai entendu dire ça. Lui, il parlait de ses crises de panique quand il était enfant. Il disait qu'elles avaient disparu quand il avait commencé à dialoguer avec elles.

Yongey Mingyour Rinpoché, Le Bonheur de la méditation (ça se lit comme un roman, et on rit souvent... comme lui :)

Je te souhaite de belles futures colères joyeuses :)

La référence du livre est à présent notée à côté de ta phrase dans mon petit carnet. C'est important aussi de se communiquer ce qui peut nous aider et nous faire du bien. Et pour l'instant, mes colères ne sont vraiment pas joyeuses. Je n'aurais pas pensé à rapprocher ces deux mots l'un de l'autre. Tu as osé le faire...

Bonne journée, Noisette!

la colère devait être mêlée à de l'inquiétude, non?  

pour que ça s'évanouisse une fois que tu sais qu'il est bien rentré?