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fractionnement et mauvaise humeur

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
14 Sep 2011 à 08h

Bonjour

J'expérimente en ce moment le fractionnement des repas, j'en suis au matin du deuxième jour.

Autant l'expérience de la faim a été une véritable épreuve, mais j'y trouvais un certain enthousiasme, autant cet exercice du fractionnement provoque chez moi pas mal de frustration et de mauvaise humeur. 

ça m'énerve de ne pas pouvoir manger à ma faim pendant un repas, ça me stresse car j'ai la sensation que le repas suivant je ne mangerai pas à ma faim non plus. Du coup je n'attends pas, la plupart du temps, d'avoir une bonne faim car je sais que je devrai me priver. Alors il est vrai que je peux prendre une collation plus tard, mais là il faut anticiper pour avoir une bonne faim pour le repas suivant !

J'en suis au deuxième jour et j'en ai déjà ras-le-bol.

Et vous, êtes-vous traversés par des émotions, frtstrations et inquiétudes similaires ? Comment vivez-vous/ avez-vous vécu cet exercice ?

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42 commentaires

C'est même certain pour ma part, j'ai un vrai souci avec la satiété. Peut être que ça m'arrange quelque part de retarder l'expérience aussi hein ^^"

oh mais qui n'a pas de souci avec la satiété???

surtout quand les EME s'en mêlent....

 

 

oui premier jour de fractionnement pour moi et c'est horrible

j'ai diminué les portions ce midi, et j'ai fait un effort surhumain pour ne pas terminer mon dessert. histoire d'en garder la moitié pour la collation

bon c'était agréable de sortir de table avec le ventre léger, mais à 15h30 impossible de démêler la faim/de la tentation de de faire une pause et de terminer mon dessert, enfin si je sais en fait ;s

s'en est suivie une succession d'EME dans l'après midi pour finalement décréter le dîner à 18h45

reste plus qu'à attendre le retour de la faim maintenant

bon demain je serai plus mesurée sur le fractionnement...

Même constatation : autant l'expérience de la faim m'a été difficile mais bénéfique autant le fractionnement, même en respectant la satiété, ne m'a appris qu'une chose : cela déclenche des EME au repas suivant, collation ou pas.

Je pense que la peur du manque est si ancrée que le "simple fait" de réduire réenclenche le processus. Grrrr...

Je ne suis pas la seule à avoir eu du mal avec cette étape, ça me rassure.

Moi qui n'avais plus d'EME depuis le commencement du programme, c'est revenu pendant cet exercice.

Est-ce la peur de manquer ? la peur d'avoir faim ? Et puis j'ai été destabilisée de constater que mon corps n'avait pas besoin d'autant de nourriture. Maintenant il faut que ma tête comprenne à son tour que je n'ai pas besoin de manger tout ça.

Depuis cette étape, je mange dans une assiette à dessert pour aider ma tête à moins manger ;)

Je suis passée à l'étape suivante en me disant qu'il faudrait que je continue en m'aidant de l'outil "respecter sa satiété".

Bonjour Clémentine,

Je comprends très bien ce que tu dis car je suis moi aussi dans une problèmatique où je m'affame la journée, et compense régulièrement par des compulsions le soir...

Cela dit, mon expérience du fractionnement m'a démontré que j'avais sans doute besoin de fractionner ma prise alimentaire pour arriver le soir chez moi en ayant une bonne faim, et pas une grande faim. Et par exemple, si je mange la moitié de mon sandwich (sans beurre ni mayonnaise bien sûr ;-) le midi et l'autre moitié vers 17H/18H, je gère beaucoup mieux le soir.

A plus long terme, il faudra sans doute que j'arrive à rééquilibrer ma prise alimentaire sur la journée mais le fractionnement m'a rassuré : à partir d'un même appot calorique, le fractionnement permet de mieux sentir les seuils de satiété. Je me suis ainsi rendue compte que même sur mon repas du midi, que je pensais léger, je pouvais fractionner et être à satiété.

Reste la problématique du soir, et là, c'est pas encore gagné !!! (mais j'y crois !)

Bon courage Clémentine, et à bientôt !

Bonjour,

 

J'en suis moi aussi à cette étape, et je ne l'ai pas compris de la même façon.

Si j'ai bien compris, il ne s'agit pas de privation, ni de restriction, ni encore moins de sortir du repas en ayant faim.

En enlevant seulement soit un petit peu de quantité, soit un élément du repas (pain, dessert, ...), on termine le repas à satiété. Et on doit logiquement avoir l'esprit tranquille puisque si l'on a faim plus vite que d'habitude (ce qui n'est pas sûr), on peut prendre une petite collation. En attendant le repas et sa bonne faim...

Bien sûr il faut avoir une marge de manoeuvre sur le repas... Es-tu sûre que tu ne peux rien supprimer sans avoir faim ?

Lily, il est tout à fait possible que j'ai mal compris, et que j'enlève une part trop importante de mes repas habituels. Merci pour l'idée.

Le truc c'est que les kilos que j'ai en trop sont liés essentiellement à mes compulsions. En fait mes repas ne sont jamais très copieux, du coup en général au bout d'un moment j'ai faim, alors je mange "en plus", puis je culpabilise et ça termine en compulsion. Ou alors la compulsion est liée à une émotion du quotidien autre, d'autres fois. 

Mais du coup quand j'enlève quelque chose à mes repas déjà très "calculés" en terme de calories pour en arriver à 1800 max par jour (comportement dont j'essaye de me défaire avec la méthode LC), alors il ne me reste plus tellement à manger, sauf à me mettre en mode régime et donc à reprendre du poids quand je mangerai à nouveau à ma faim par la suite.

Je ne sais pas pour vous, mais plus j'avance dans cette méthode, plus je me rends compte à quel point ma relation à la nourriture est encore plus complexe, pleine d'ambivalences et de contradictions que ce dont j'avais déjà conscience auparavant...

Merci en tout cas pour vos réactions, ça fait du bien d'échanger.

je n'en suis pas encore à cette partie du parcours mais ce que je peux lire de ton expérience me semble normal.

est-ce que justement cette expérience ne doit pas t'amener à te rendre compte que ne pas manger à ta faim en s'arrêtant quand tu es à satiété et pas avant et pas après c'est là que tu ressens le plus de plaisir.

là, tu es frustrée de ne pas pouvoir manger à ta faim et que donc priver son corps de quelquechose pour maigrir n'apporte aucun bien être.

je ne sais pas si c'est le but de l'expérience mais moi je trouve positif que tu te rendes compte que ça te plait pas comme sensation et que tu as besoin d'écouter ton corps pour te sentir bien/

Merci pour les encouragements, ça me fait du bien.

Je ne sais pas exactement quel est le but, j'avais compris que c'était de se rendre compte qu'on a peut-être besoin de moins manger que ce que l'on croit. Le souci est que du coup je me sens "au régime" et que en général ça provoque des EME chez moi...