Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Obésité : la difficulté de percevoir son poids réel

Notre rapport au corps Mon corps et moi!
30 Sep 2014 à 21h

Bonjour à toutes et à tous,

je ne viens pas souvent sur le forum, mais aujourd'hui j'ai une question qui refait surface :

Sur la page d'accueil je viens de lire l'article qui traite de la difficulté de se voir aussi grosse que l'on est.

C'est exactement mon cas : alors que j'ai un IMC de 39 je ne me vois pas grosse dans mon miroir. Tout au plus je trouve qu'un pantalon marque ou qu'une jupe serre, qu'un T shirt pourrait être plus long ... Ce n'est qu'au détour d'une fenêtre, d'une vitrine que tout d'un coup je vois une grosse bonne femme que j'ai  du mal à reconnaître : c'est pas ça , moi? non c'est le verre qui est incurvé... Même en me maquillant je ne vois pas mon triple menton. Comme un déni de grosseur!

Je me suis longtemps dit que je ne pourrais pas mincir puisque je ne sais pas que je suis obèse... Bon sur les photos je vois quand même que quelque chose ne va pas, mais je me trouve des excuses...

Je me demande si d'autres éprouvent cette curieuse sensation de se sentir mince comme  quand on était jeune, de se voir mince, alors qu'on est obèse, d'être(par exemple)  persuadée de pouvoir se glisser entre 2 voitures dans un parking sans toucher les rétros, alors que même en rêve ça ne peut pas  passer!

Et si vous avez eu ce même souci, comment avez-vous fait pour que vos yeux, vos sens et votre tête prennent la mesure du volume que vous occupez?

Merci beaucoup de tous les témoignages , de  toutes les pistes que vous pourrez me donner, car pour changer il faut quand même commencer par  reconnaître qu'on  a un problème et moi je ne le vois pas. Mais il faut dire que mon médecin s'en charge

Amicalement

Sahara

Voir le dernier message

Répondre
28 commentaires

tiens c'est marrant ce sujet tombe à point!!

et m'interpelle car je ne sais comment le placer dans ma progression....

je vous explique:

ça fait deux ans que je suis sur LC et sur ces deux ans , 18 mois de ttt hormonaux pour des FIV donc j'ai plutôt finalement pris du poids la première année, et stabilisé tout ça depuis ma vraie reprise de LC en novembre l'an dernier...

j'ai fait de vrais progrès personnels avec LC: écoute des sensations, arrêter de me prendre la tête avec la balance ( je me pèse une fois par mois) et faire confiance à mes sensations. Ca marche:  je reviens d'un séjour en Italie où mlagré les glaces, la pasta , la pizza et les appéros je n'ai pris que 500g par rapport à il y a un mois...je n'ai plus beaucoup d'EME, je sais me faire plaisir sans tomber dans l'exès comme avant et surtout j'ai appris à respecter ma faim.

je suis très sportive "pour mon poids",je fais du triathlon, genre tortue mais je fais beaucoup de sport,  je crois que les gens ne se rendent pas compte que je suis aussi lourde( 97kg)  car je suis carrée, avec une poitrine assez forte ce qui fait qu'on ne voit pas mon ventre...par exemple mon chéri est persuadé qu'une copine est plus "grosse" que moi alors qu'elle fait deux tailles de pantalon en moins!

je n'ai jusqu'alors eu aucun problème avec mon image dans une glace, j'y vois une sportive un peu costaude..je me promène en maillot , en

j'ai par contre beaucoup plus de mal avec mon image en photo, que ce soit des photos de vacances ou de sprt..

et ce matin, un peu plus de temps dans la salle de bain, et j'ai pris conscience de la présence de ce ventre...j'ai l'impression qu'à poids égal, mon tablier abdominal ( beurk ce mot!!!) est apparu...est ce que je ne le voyais pas jusq'ici et que je prends conscience maintenant?  ou est ce que avec tout ce que j'ai traversé en deux ans, il a vraiment augmenté?? je vous avoue que j'ai la nette impression qu'avec la préménopause qui se profile à l'horizon , je crois qu'il a augmenté...

la question c'est maintenant que cette conscience m'a sauté à la gueule qu'est ce que j'en fais?

Parce que quand je lis ça:

"L'approche de Linecoaching est fondamentalement différente : le recentrage sur les sensations alimentaires, sur les émotions et sur les pensées douloureuses, la mise en mouvement du corps vont permettre de minorer les troubles dissociatifs, de permettre à la personne de reprendre contact avec elle-même. "

je me dis que tout ce fragile équilibre que j'ai mis un an à construire d'écoute de moi-même, de lacher prise par rapoort à mon image et à la balance, est en train de vaciller parce que justement j'ai pris conscience de ce tablier abdominal apparu malgré la mise en pratique de ces bons principes...

je suis un peu perplexe sur cet article: depuis que je suis inscrite ici, j'avais cru comprendre qu'il fallait nous détacher de cette image...et là, paf, on me dit le contraire....

Help, je suis un peu perdue!!

Coucou marieal,

 

En te lisant, j'ai repensé à un autre article que j'avais lu sur linecoaching : //www.linecoaching.com/maigrir/dossiers/se-faire-plaisir/marianne-james-ou-comment-avoir-confiance-en-soi

Je t'en cite un extrait : En revanche, cette méthode vise aussi à vous faire reprendre confiance en vous, à apprendre à chérir votre corps tel qu’il est, quelle que soit sa morphologie, afin de l’accompagner avec tendresse sur la voie de l’amincissement

Je pense vraiment que c'est possible d'aimer ce corps-là, celui qu'on a, dans sa réalité. Il n'est pas nécessaire de se leurrer sur sa vraie corpulence d'où la phrase que tu cites. Pourquoi ne pourrait-on aimer qu'un corps mince ? Charlotte disait sur son blog qu'elle n'allait pas regarder des photos pour se dire "la grosse là c'est moi" (de mémoire, hein, excuse-moi si ce n'est pas tout à fait tes termes). Mais est-ce que ce n'est pas possible de regarder des photos et de se dire : "tiens je suis effectivement plus grosse que je ne l'imaginais. Observons donc cette image avec bienveillance, sans jugement." Et petit à petit, surtout couplé avec tout le travail de perception interne proposé par lc et en dehors, je crois que c'est vraiment réalisable d'arriver à se dire : "tiens sur cette photo je ne m'aime pas trop. Sur celle-là je me trouve canon ! Sur celle-là je me reconnais bien. Etc".

Bref, personnellement je pense vraiment que le corps que j'ai là, maintenant, est beau, avec ses bourrelets, avec ses vergetures, c'est son histoire c'est tout, ce n'est peut-être pas ce que je préfère chez moi mais c'est moi. Mais je trouve beaux aussi les cheveux blancs de ma voisine qui lui font un visage tout doux, ses mains qui ont durci avec le travail, ses rides en forme de soleil autour des yeux, ses rides de tristesse qui me rappellent ses deuils. Bien sûr elle ne fera pas la une des magazines et alors ? Je peux vous dire qui a le plus beau sourire de la terre : c'est une personne trisomique que je connais, quand il sourit, c'est un rayon de soleil quelques soient les nuages noirs de mon humeur. Vous croyez qu'il ferait la une lui aussi ? Quelque part pour moi linecoaching c'est aussi accepter que notre corps a une histoire plutôt que vouloir la gommer à coup de régime, de chirurgie ou autre.

Par contre, je ne prétends pas que ce soit un chemin facile, il ne suffit pas de se lever un matin en se disant : "allez je m'accepte" pour que ce soit le cas. Donc je ne me permettrais jamais de critiquer la souffrance de quelqu'un face à ses kilos, ses bourrelets, ses rides, son handicap ou que sais-je et je ne voudrais pas que mon message soit entendu comme ça.

Amusant, moi aussi j'ai lu cet article aujourd'hui et je tombe ensuite sur ce fil. Bon c'est assez logique, en même temps !

Je n'ai pas le sentiment de ne pas me voir grosse. Ensuite, c'est quand même difficile de savoir si je me vois telle que je suis, ou + grosse ou - grosse qu'en réalité... parce que c'est difficile de savoir ce qu'est la "réalité" en la matière ! De même que je trouve très difficile de savoir comment les autres nous voient : ne me voyant, pensent-ils "obèse", "grosse", "enrobée" ??? Je n'en sais rien.

Et autre chose que je trouve bizarre en matière d'image de soi, c'est que j'ai beaucoup de mal à me comparer. J'essaie parfois de regarder des gens dans la rue et de ma demander s'ils sont "plus gros / moins gros" que moi, et je ne sais pas bien répondre à cette question.

En définitive, l'image de soi est un concept complexe, presque philosophique... Ce qui pour moi est le curseur, c'est de savoir si je me supporte ou pas (voire, les bons moments, si j'arrive à bien m'aimer !).

Merci pour ce fil, Sarah.

Je viens enfin de prendre le temps de lire l'article mentionné et moi aussi je tombe de haut ! Donc je suis preneuse des solutions apportées par nos pairs et je retiens le fait d'apprendre à connaître son corps, de l'intérieur (suis encore super novice pour ce qui concerne le body scan).

Je note la remarque d'Izabelle sur la déconnexion cérébrale et la (re)connexion corporelle, mais en même temps j'apprécie que le fait que majoritairement on s'aime "de l'intérieur" (= confiance en soi je trouve)... et que tout se dégrade quand on se voit (photo ou vitrine) => si le body scan met du temps à faire effet (enfin je le crois), je pense que pour une personne plus "puls" comme moi (ie hyperdynamique aaaaaah je ne tiens pas en place), les étirements (donc du mouvement) constituent une piste plus accessible. Mais je continue à m'exercer au BS et à la RPC, ça m'apporte au moins beaucoup de sérenité (et ça m'endort - voire me permet de me rendormir la nuit quand les loulous m'ont réveillée car le sommeil est primordial tant pour notre moral que pour juguler nos EME).

Et pour répondre à Nath83, je n'aurais pas cette vision pessimiste du fil : je dirais que nous nous aimons et nous avons une certaine dose de confiance en nous... Le problème vient de cette confrontation à la réalité, quand nous finissons par percevoir nos courbes... et surtout quand les autres nous renvoient ça. Et là je pense qu'on se doit d'être lucide pour 1/ ne pas continuer sur la mauvaise pente (enfin la mauvaise montée) et 2/ pour affronter cette réalité, armées de notre self-estim, notre bien le plus précieux, pour que, quand des coups de mou nous tomberont dessus, nous ne soyons plus sujettes aux EME et nous rompions le cercle vicieux.

Mais pas question, comme je l'écrivais sur mon blog, de regarder des photos de soi tous les jours... Bonjour l'ambiance. Les exercices de reconnexion corporelle me semblent plus pertinents + avec le sport on peut aussi prendre conscience de ses véritables limitent (souffle, intensité, amplitude des mouvements). C'est pas mal de noter quelques paramètres et de les voir évoluer (à une époque, pour moi l'objectif était du côté souplesse : au bout de 2 mois de Pilates je faisais "le pont"). Plutôt que de se comparer à d'autres ou de se comparer à soi, avant, autant se projeter dans l'avenir.

Moi aussi j'ai vécu ce décalage! Quand c'est source de souffrance le bodyscan et la bienveillance envers soi-même aident beaucoup. Les massages, les étirements en pleine conscience, aussi... Se choisir de jolis vêtements à sa taille... Le bodyscan c'est une "mise à jour" précieuse pendant l'amaigrissement aussi. Un blog que personnellement je regarde tous les jours, celui de stephanie zwicky quelle élégance et ça donne une image de "soi" de l'extérieur flatteuse qu'on voit trop rarement dans les magazines d'où sans doute cette souffrance quand on se découvre??

 

Zéphyr

Moi aussi j'ai lu l'article de la page d'accueil et je m'y retrouve assez bien. 

Après avoir lu vos messages, je suis allée me regarder vraiment dans le miroir. 

C'est bizarre :je m'aime bien, je me reconnais bien, mais j'ai toujours cette surprise de me découvrir si large... je crois que je le sais mais que je l'occulte assez souvent. C'est plus facile au quotidien.

Par contre, aucun pb avec les cabine d'essayage, surtout depuis que je connais (et accepte) ma taille (44) et que je rentre dans les vêtements que j'essaie! rien de pire que de devoir aller chercher une taille au dessus sous le regard de la vendeuse...

j ai lu avec bcq d emotion ton post et les commentaires qui ont suivi. j avais aussi lu avec  attention l'article de GA en page  d accueil. 

avec un imc de 48 (bien que l imc soit un peu battu en breche , et que les soignants mesurent plutot le tour d taille maintenant, je n ose pas le dire, tellement j assume ! 48 cela reste  un peu abstrait), je m imagine pouvoir me glisser moi aussi entre deux voitures , ou dans des couloirs encombrés, j ai des surprises aussi dans les transports en commun, ... je n ai pas du tout conscience de mon enveloppe corporelle. 

 c est quand meme un peu douloureux nue devant la glace, mais habillée, pas trop de problemes. 

par contre en photos, là c est vraiment horrible. je n en reviens pas d etre aussi grosse, j en suis sidérée. d autant plus que depuis une dizaine d 'annees, je n apparais plus bcq sur les photos, probablement aussi trop douloureux pour mes proches. 

alors j ai rassemblé les rares photos que je trouvais, les vraiment horribles, comme celles un tout petit peu plus flatteuses, pour essayer de prendre conscience, pour essayer de me motiver par l horreur ou la consolation, pour essayer tout simplement de frequenter mon image, et aussi de l accepter tout doucement. ...

j ai aussi essayé de dessiner sur une photo la sillouhette vers laquelle j aimerais tendre (on parle de set point, il doit avoir sa sillouhette correspondante), un peu comme sur l illustration de l article de GA. mais je manque de technique... et puis j ai pas envie de dessiner le futur tablier ventral.....alors  ce n est qu une vague sillouhette illusion pour rever.

et comme j aime bien dessiner , j ai ausi projeté de faire un autoportrait, mais je n ai pas encore eu le courage. Je pensais faire un autoportrait de maintenant , et d il y a 25 , avant de commencer a grossir... normalement l eclat qui brille dans les yeux ne grossit pas...

pas de probleme avec la piscine, mais  c est vraiment un calvaire d aller en boutique acheter des vetements. il parait qu on peut etre vraiment obese et etre malgre tout elegante,... je n ai pas encore reussi. pourtant je vois des personnes y parvenir. La façon de se tenir, de porter tous ces kg, entre peut etre en ligne de compte. Une position droite et digne, le dos décollé de la chaise ...

Avec le yoga que je pratique depuis longtemps, j avais deja contacté un peu mon ressenti corporel interieur, mais c etait encore impossible pour moi de danser (je me" regardais "trop de l exterieur, et la danse mettait trop la séduction en jeu), par contre je pouvais monter sur des planches, oser me servir de mon gros corps, et vivre de l interieur mes emotions d actrice amateur. Je me disais que si je les vivais avec justesse, ce ne pouvait pas etre completement laid, ou desagreable à regarder.

depuis j ai repris une petite activité danse contemporaine, qui m a permis de d explorer mon ressenti interieur ,en dansant, avec bcq de plaisir. je me suis meme vue danser une fois en soiree, ce que je ne fais plus depuis de nombreuses annees , alors que j aimais bcq cela.

la pleine conscience bien sur me permet aussi de rester connectée à cette vie interieure riche, à ces ressentis corporels comme si j étais "normale", sauf quand mon gros corps douloureux me rapelle qu il y a vraiment un probleme .

mais je ne sais pas quoi faire de mon aspect exterieur. je cherche  comment l apprivoiser, tellement il me parait etrange et etranger...

 

Moi aussi je ne me percois pas grosse. Je suis à l'intérieur toujours en 44-46 taille ou je me suis réconciliée avec moi même après la naissance de mon fils et qui me convenait. De 15 à 35 ans mon corps a tellement varié de volumes entre le 40 et le 52 au max que je ne sais pas comment je me sentais. Du coup les photos de moi me surprennent je ne m'y reconnais pas . Et j0ai aussi des surprises aux essayges de vêtements, un truc m'apparait tout à fait ok mais en fait je en rentre pas dedans ou au contraire j'achète une robe qui me semble aller pour m'apercevoir ensuite que c'est trop grand. Ceci dit au quotidien comme je me trouve bien et bouge volontiers je pense que cela se reflète et que c'est cela que les gens percoivent. Des fois j'ai des surprsises, dans un cinéma j'ai demandé à mon mari quand ils avaient changé les sièges que je trouvais petits et il m'a simplement rappelé que ca faisait 10 ans que nous n'étions pas venus mais que les ièges étaient les même.........gloups. Souvent les maillots de bain taille standards 46 je me dis bon ok c'est extensible je vais rentrer mais non pas du tout du tout et surtout pas la poitrine. Ce qui m'aide c'est toutes les activités physiques et de me masser. Je ne fuis pas les miroirs mais je ne cours pas après non plus. Quand je vois ma voisine super malheureuse avec son 180 pour 55 kg qui se voit de la culotte de cheval et passe son temps chez l'esthéticienne le coiffeur etc.....je suis contente d'être moi.

En plus de la partie miroir en 2D et de face, je crois qu'il y a aussi le fait qu'on construit notre représentation du corps en étayage sur ce qui nous entoure, les autres corps que l'on voit se mouvoir, et aussi sur ce qu'on ressent dans le mouvement, or ce que l'on ressent le plus, ce n'est pas le contour mais les muscles, les articulationsvoir la structure osseuse par le biais des vibrations (contact du sol lors de la marche par exemple). La graisse étant en grande partie plus superficielle que les muscles, on se ressent finalement plus fin que nos contours réels.

Sur le premier aspect, on ne peut que regretter qu'il n'y ait pas plus de mannequins rondes ou obèses, ça serait intéressant d'avoir plusieurs types corporels dans les médias. Quand j'ai perdu du poids rapidement ces derniers mois, je ne me voyais pas changer dans le miroir, j'ai donc eu envie de regarder avec plus d'attention les gens que je croisais dans la rue ou les photos postées sur un forum de couture qui me sert d'inspiration, non pas les photos des vêtements mais des corps vêtus en quelque sorte. Ca a été très efficace pour me réapproprier mon image ! Sur le deuxième aspect, je trouve que tout ce qui aide à ressentir l'enveloppe corporelle est intéressant, massages, jaccuzzi, inventaire corporel en s'attardant sur la perception des contacts du corps avec le sol, ... Se mouvoir face à un miroir aussi si tu veux (il y en a souvent un dans les cours de danse par exemple).

Merciiiiiii de toutes ces réponses! 

Je me retrouve bien dans ce qu'écrit Poupounette, à savoir que j'aime aller à la piscine, que nue je ne me trouve pas grosse: c'est la faute des vêtements... et que je n'ai aucun problème à me regarder dans un miroir.

Bouger, massages, balnéo, danse aussi, sont des activités que je pratique, mais probablement pas en toute conscience, je suis sans doute loin des mes sensations physiques comme je suis loin de mes émotions. A creuser donc... et à tester

A creuser aussi l'idée de se voir en 3D, de se regarder bouger, de regarder les catalogues de mode  et les défilés pour celles qui portent les vêtement et non pour les vêtements en eux même. 

L'idée que l'on sent plus les articulations, la musculature , les os, ce qui bouge, en fait ce qui vit , plutôt que la graisse qui est inerte (et mal vascularisée en plus) me plait beaucoup , je vais tâcher d'être attentive à tout cela.

Ce qui m'a fait le plus plaisir dans toutes vos réponses c'est que je ne me sens plus seule, car dans des émissions comme belle toute nue, la candidate se compare systématiquement à d'autres filles plus grosses  qu'elle,  alors que nous... dans la même situation... où nous metterions nous?

Mais en dehors du coté anecdotique, je crois quand même que c'est un véritalbe problème de ne pas se voir telle que l'on est. Il y a quelques mois je me cognais, je trébuchais assez souvent, il m'arrivait de tomber. J'ai également peu d'équilibre, me tenir sur un pied et faire des mouvements avec l'autre jambe m'est vraiment difficile, pour ne pas dire impossible.

Je vais en parler au psy que je vois mardi prochain (notamment en ce qui concerne les dissociations), s'il a des idées interessantes sur la question, je viendrais vous en parler.

Si vous avez d'autres expériences ou idées à partager je suis toujours preneuse.

A très bientôt. Je vous embrasse

Sahara